4 avril 2017
Comme tous les jours, j'utilisais le pare-feu mis en place par wasp, système ingénieux qu'elle avait créé afin de renvoyer ma connexion alternativement sur cinq pays différents lors de chacune de mes connexion sur le WAB. Je mémoriserais les contrats que l'on me proposait et comme bien souvent, je ne répondais par la positive qu'en m'employant à
le respecter aussi vite qu'il m'était donné de le faire. 
En l'occurrence le contrat qui m'avait été donné m'indiquait une cible assez facile à atteindre qu'était un videur au Nirvana. Je m'étais donc rendu jusqu'au dit striptease club après avoir brièvement réfléchis à un plan d'action. 
Je ne tarda pas, sur place, à trouver de quoi mettre mon plan à exécution. Je n'avais rien eu à mémoriser de plus que le visage de ma cible en me référant à la photo qui m'avait été envoyé. Cette dernière était posté à un coin du club et semblait veiller à ce que les clients respectent les règles qui étaient fixées. 
Le produit Ô combien létale, était dans la poche intérieur de ma veste. Je me l'étais procuré -pour ne pas dire volé- dans un laboratoire suédois cinq ans auparavant. Cette toxine produite par une bactérie avait la délicieuse propriété de bloquer les neurotransmetteurs qui contrôle la contraction musculaire. Et m'est-il nécessaire de vous rappeler que le coeur était un muscle ?

Une fois à l'intérieur j'avais cherché un groupe d'ami en apparence arrogants qui me faciliterai la tâche. Mais pour se faire, je devais attendre que la nature appelle à l'ordre mon cher ami bloqué à son poste d'observation, qu'il traverse la pièce pour rejoindre la porte réservée au personnel jusqu'au toilettes, où il pourrait faire ce que personne d'autres ne pourrait faire pour lui. Je savais que de retour de sa petite commission, il serait au plus proche de nous pour intervenir avant que d'autres ne le rejoignent.
Ma chance voulait que je sois patient, j'avais toute la soirée pour mettre mon plan en place. Et comme tout bon professionnel qui se respecte, j'avais déjà pensé au plan B. Être attentif faisait partie de ce que Dave m'avait enseigné, alors je n'avais pas loupé ce type et ses deux amis qui semblait vouloir de moi que je quitte le sofa où je m'étais assis. Disposé au plus près de la scène, j'avais choisi cette place de choix même si j'étais le seul à en profiter. Je m'étais assis quelques instants avant eux et je ne comptais certes pas bouger. Je n'étais certes pas ici pour le plaisir. Et l'emplacement que j'avais choisi ne l'était pas non plus ! A présent, si je pouvais profiter d'un verre, des jolies filles et de la musique qui battait son plein. Grand bien me fasse ! Mais voilà que ce pitoyable bonhomme  semblait faire du zèle devant ses potes. Je croyais comprendre dans leur messes basses qu'il n'était pas juste que je sois seul assis à cette table qui était entourée par un fauteuils trois places. Cela ne pouvait-être qu'une plaisanterie ? Ou une merveilleuse coïncidence. Je choisissais pourtant de ne l'ignorer qu'à moitié bien décidé à laisser les choses progressivement s'envenimer. 
Il pensait d'ailleurs payé une fille que cette dernière danse pour lui, sur ce même sofa où je m'étais assis. Je gênais cela ne faisait aucun doute. Parfait ! songeais-je car jetant un regard sur ma cible. Cette dernière était enfin en mouvement. Excellent ! pensais-je encore, la dernière pièce du puzzle entre enfin en jeu. J'avais attendu un court instant avant de boire le reste de ma bière et de me tourner vers celui qui aurait pu être mon complice tant son comportement tombait à pic. Un sourire narquois au visage je m'adressais à lui : Ce genre de nana préfèrent les Hommes. Les vrais. Alors toi et tes deux copines vous feriez mieux d'aller chasser ailleurs ! me moquais-je en emprunter un timbre de voix des plus arrogant. Les deux mecs s'indignèrent dans un brouhaha incompréhensible afin que mon voisin ne me réponde. T'as intérêt de retirer de ce que tu viens de dire mon pote. Ah ouais ? Autrement elle va faire quoi la grand-mère ? avais-je répondu du tac au tac en me levant m'approchant de lui de plus en plus.
Bien entendu, j'avais cherché ce qui arriva. Mais il ne fallait en aucun cas -dans les faits qui seront rapportés - que ce soit moi qui assigne le premier coup. J'avais d'ailleurs reculer astucieusement mon visage pour ne pas que son coup marque de trop mon visage et rendu presque aussitôt le coup tandis que les jeunes femmes s'éloignaient outrée et que ces deux potes ne se joignent à la bagarre. Bien entendu les deux vigiles venaient jusqu'à nous pour nous arrêter mais également mon cher ami le videur. Avant que les trois hommes ne rejoignent le théâtre des opérations j'avais glissé dans la paume de ma main gauche la seringue contenant le poison. J'envoyais de nouveau mon poing à la figure d'un des trois gaillards laissant à un autre le temps de renvoyer le coup pour prendre appuie sur le videur feignant de tomber en arrière et en profitant tout à la fois pour lui injecter le millilitre de toxine qui lui serait fatal. Ce dernier m'attrapa par les épaules pour me redresser tandis que je glissais la seringue dont j'avais sécurisé l'aiguille dans la même poche qu'elle venait de quitter. Ok... Ok ! L'un des deux autres vigiles attrapa celui avec qui je me battais tandis que l'autre maintenait à distance ces deux amis. Et bien entendu tous le groupe fut rapidement mené vers la sortie.

L'alibi parfait.

Will et Annalynne.