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I LOVE HARVARD
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    People lie all the time
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    Lien du postLun 29 Mai 2017 - 16:16
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    « 2017
    « People lie all the time »
    Lisbeth & Clay

    C'est un choix cornélien auquel chaque décision ne m'amènera à aucune réponse. Autant elle pourrait accepter de venir afin de s'assurer que son bien ne sera pas abimé mais aussi par crainte de voir ses secrets dévoilés. Pourtant, et c'est là que le bas blesse, son bien lui sera forcément restitué et elle doit en avoir conscience, du moins si elle a déjà eu affaire aux forces de l'ordre. Et vu sa dégaine, je suis presque persuadé qu'elle n'en est pas à sa première altercation. « Très bien, qu’ils dissèquent mon PC : tu verras bien que tu te trompes de cible. » C'est ce que nous verrons, nul doute quant à ce sujet. Mais j'aurais sincèrement préféré qu'elle vienne de son plein gré pour la confronter à ce qui l'effraye tant malgré l'arrogance qu'elle démontre plutôt que de la forcer sous le poids d'un mandat. Peu de personnes démontrent un tel calme. Nous avons tous quelques démons bien cachés, des ombres du passé que l'on ne souhaite voir ressurgir et se voir en position de faiblesse, surtout devant une figure de l'autorité.

    Puis contre toute attente elle se soustrait de l'empâtement de la porte pour me toiser d'un peu plus près. « Bon, on y va ? Qu’on en finisse ! » Résignée à me suivre on dirait... " Mais je t'attends." D'une main qui balaye l'air je l'invite donc à prendre le chemin, vérifiant de temps à autres si elle continue de me talonner par crainte qu'elle ne se décide brusquement à me semer. Non. Ce que je tiens dans la main a apparemment beaucoup trop de valeur pour qu'elle ne se permette de le perdre des yeux. Nous regagnons mon véhicule qui stationne dans une ruelle annexe, repassant sous le regard médusé de la serveuse de ce cyber café qui vient de sortir pour s'en griller une dernière avant la fermeture. J'entends déjà ses pensées se bousculer à notre vue: deux clients qui ne se sont pas parlé une seule fois, homme de bonne figure et une moins que rien, qui repartent tous deux discrètement jusqu'à s'engouffrer dans une voiture et disparaitre comme si de rien n'était.  Si je n'étais pas directement impliqué, je dirais que ça sent le racolage à plein nez. Le plus vieux métier du monde remis aux gouts du jour grâce à cette prise de contact via la technologie dont la gothique est tributaire. La serveuse s'endormira ce soir le sourire aux lèvres en pensant à cette petite scène qui en dérangerait plus d'un, mais pas elle.

    D'une simple pression du pouce la fermeture centralisée est retirée pour au mieux la laisser y pénétrer en première. Le portable, quant à lui, est installé dans le coffre, un confinement nécessaire par mesure de sécurité. Une fois installé derrière le volant, le tableau de bord est soigneusement inspecté afin de constater qu'elle n'a touché à rien pour terminer les deux mains plantées sur le cuir, l'une d'elle s'échappant brièvement pour allumer le contact. Alors me revoilà sur le même chemin que précédemment emprunté, dans le sens contraire pour changer, en direction de cet endroit que j'occupe durant la grande majorité de mes journées. De temps à autres, son attitude est discrètement étudiée sans qu'elle ne puisse s'en douter à travers le rétro que j'ai, dès le début de notre voyage, légèrement incliné. Doué pour l'observation, je l'ai toujours été à défaut de me montrer sociable envers les autres, préférant de loin savoir à qui j'ai affaire que de nouer aveuglément des liens. Nous arrivons en silence devant l'édifice dont seules les fenêtres du premier et celles du grand hall sont encore éclairées. A cette heure tardive, les locaux ne sont occupés que par les astreintes et quelques forcenés qui ont trouvé asile pour la nuit dans une cellule de trois mètres carrés. Le véhicule contourne le bâtiment pour s'engouffrer dans la cours intérieure, là où bon nombre de voitures étatiques et banalisés patientent à l'abri des regards indiscrets. Le portique électrique se referme aussitôt derrière nous, reconditionnant le parking en place forte avant que ne s'éteignent mes feux au son d'un moteur mourant. Elle est encore une fois épiée, moins discrètement, toujours d'un calme olympien même dans mon antre. "  On ne t'entend plus. "

    MAY


    @Lisbeth Larsson
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    Lien du postLun 29 Mai 2017 - 20:23
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    @Clay Fitz. Cooper

    Clay & LisbethPeople lie all the time
    L’esprit de Lisbeth tournait à plein régime : devait-elle suivre ce flic arrogant, un peu trop sûr de son coup ? Même s’il ne se trompait aucunement sur son identité, elle voulait lui faire croire le contraire jusqu’au bout. De plus, elle n’était pas ignare au point de ne pas connaître un minimum les lois américaines : son ordinateur ne serait pas séquestré bien longtemps, surtout qu’elle savait pertinemment qu’ils ne trouveraient absolument rien dans le temps imparti pour chercher. Une chose était certaine : Wasp ne doutait aucunement de son talent de génie en la matière. Tiens, mais ne faisait-elle pas elle-même preuve d’arrogance en étant aussi sûre d’elle ? Peut-être bien. Les deux adultes se ressemblaient peut-être à ce niveau-là, mais également question caractère. C’est peut-être ça qui causait ces frictions. En tout cas, Lisbeth ne faisait rien pour adoucir la tension accumulée au fil des minutes. Bien au contraire, elle l’attisait comme jamais, faisait preuve d’impertinence. N’avait-elle jamais appris à ne pas répondre aux forces de l’ordre ? La bonne blague ! Après avoir confié son bien le plus précieux au lieutenant Cooper, elle décida de le suivre au poste, toujours aussi sûre d’elle et suffisante. Encore une qui avait manqué de claques !

    Le flic l’invita presque gentiment à le suivre et c’est ce qu’elle fit sans broncher. Lui fausser compagnie ? Jamais de la vie ! N’oublions pas qu’il détenait son ordinateur, son outil de travail et surtout, toute sa vie. Véritable mine d’or pour le petit chanceux qui arriverait à le cracker, il n’était d’aucune utilité à un vulgaire novice. Elle allait suivre ce Clay à la trace tant que son portable resterait entre ses mains ou dans son antre. Ils repassèrent en face du Cybercafé où tout avait commencé et Lisbeth ignora royalement le regard médusé de la serveuse. La nuit avait enfin pointé le bout de son nez : Dieu sait les pensées qui devaient traverser l’esprit de cette femme. Mais notre hackeuse professionnelle s’en fichait pas mal. Une voiture fut bientôt en vue et elle n’eut aucune peine à comprendre qu’il s’agissait de celle du flic. Elle attendit presque sagement qu’il la déverrouille (tu parles ! La pointe de son pied tapait impatiemment au sol) et, une fois cette lourde tâche accomplie, elle se faufila sur la banquette arrière, presque féline dans ses vêtements sombres. Elle jeta un regard par la vitre arrière pour voir son sac disparaître dans le coffre. Apparemment, il craignait trop qu’elle ne s’empare de son bien et lui défonce le crâne avec avant de s’échapper par la vitre latérale. Bref, comme toujours, la hackeuse devait attendre sur le lieutenant. Quand il daigna enfin se mettre au volant, elle boucla sa ceinture et croisa les bras. Après l’avoir regard inspecté le tableau de bord (oui, elle avait déposé une mini bombe dessous !), elle leva les yeux au plafond et montra clairement son exaspération. Mais aucun son en franchissait ses lèvres serrées.

    Le paysage défilait avec une lenteur affligeante et Lisbeth se serait presque endormie si les entrailles du poste de police de Boston n’étaient pas enfin apparues. Elle décroisa les bras et posa son regard sur le rétroviseur central. Elle fixait Clay avec une intensité non modérée. Le moteur était coupé, les phares éteints. Son antre allait la happer et elle ne savait pas encore ce qui l’attendait. Comme elle ne parlait jamais pour rien dire, elle ne prit pas la peine de répondre à l’homme installé devant. Elle se contenta de se détacher et d’amorcer le geste pour ouvrir la portière arrière. Bien entendu, elle était verrouillée. Encore agacée, elle le fusilla du regard l’air de dire « T’ouvres ou bien ? ». Une fois qu’il accéda à sa requête silencieuse, elle s’extirpa du véhicule et referma la porte derrière elle. Elle se retint de la claquer pour lui signifiait son énervement mais se ravisa au dernier moment. La jeune suédoise attendit qu’il récupère son ordinateur situé dans le coffre avant de le suivre dans le poste de police. Le hall était encore éclairé.

    A mesure qu’ils approchaient, Lisbeth se dit qu’elle se jetait dans la gueule du loup. Littéralement parlant. Une hackeuse recherchée dans un poste de police, en plus venue de son plein gré ? Du jamais vu ! Tout allait se jouer sur ses dons de génie en matière de hacking. Jamais ils n’arriveront à pénétrer dans sa forteresse. Ils entrèrent bientôt dans le bâtiment austère et Wasp se força au calme intérieur. Rien ne se reflétait sur son visage à l’expression neutre, comme si elle était entrée dans le café du coin. Elle suivit Clay presque sagement, le regarda confier son sac à une tierce personne qui allait se charger de l’apporter au service concerné. Cette tierce personne jeta un coup d’œil rapide à Lisbeth qui le fusilla littéralement du regard. Le pauvre homme détourna les yeux rapidement et tourna les talons, pressé de quitter les lieux. Toujours aussi silencieuse qu’une tombe, elle suivit Clay jusqu’à une pièce qu’elle soupçonnait être une salle d’interrogatoire (ou pas, peut-être se trompait-elle).

    La porte s’ouvrit et elle laissa le flic la lui tenir (un peu de galanterie, s’il vous plaît !) avant de pénétrer dans la pièce qui allait être témoin d’évènements marquants. Sans même qu’on l’y invite, Wasp prit place sur la chaise métallique située en face d’un bureau du même matériau. Elle fit crisser les pieds de la chaise pour se reculer un peu, histoire de croiser les jambes, en mode décontractée. Elle croisa les bras et leva son regard charbonneux sur son interlocuteur. Ce dernier ne semblait pas plus disposé à la conversation qu’elle. Pourtant, il mourrait d’envie de la questionner, non ? Un peu amusée, ses yeux semblaient sourire légèrement.

    « Alors ? »

    Elle attendit un moment avant que le temps ne se défige et que ce maudit flic prenne enfin la parole.
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    Lien du postMar 6 Juin 2017 - 12:57
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    « 2017
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    Lisbeth & Clay

    Par le biais du rétro central qui orne l'habitacle, nos regards s'entrecroisent avant qu'elle ne me fasse faux bond, agrippant sa portière que j'ai évidemment verrouillée par sécurité. Depuis un certain temps, ce geste est devenu un véritable réflexe lorsque je conduis le petit jusqu'à la crèche et ce soir ne fait exception à la règle. « T’ouvres ou bien ? » Pour la faire chier j'hésite à lui ouvrir, le doigt effleurant le bouton signant sa liberté. " Ou bien. " Il n'y a pas à se presser, j'ai toute ma soirée maintenant que la nourrice a dû comprendre qu'elle sera en droit de me réclamer un bonus pour ce léger dépassement d'honoraires. Au son du déclic libérateur, la brune s'empresse d'ouvrir sa porte, se retrouvant dans cette cours intérieure qu'elle n'a jamais eu l'occasion de visiter de son plein gré et referme derrière elle. C'est à mon tour de quitter le véhicule mais pas avant une véritable introspection, maniaque à mes heures quant il s'agit de mon patrimoine.

    Elle attend patiemment, enfin de ce qu'il en transparait tandis que je contourne la carrosserie jusqu'à poser la main sur l'emblème dont le coffre est serti. D'une pression, ce dernier s'ouvre lentement afin de nous dévoiler ce qu'il contient: le fameux butin de la soirée que j'empoigne avant de refermer. " Cache ta joie. Ça doit te changer de venir ici sans bracelet. " Et c'est d'ailleurs ce que je vais m'empresser d'aller vérifier une fois qu'elle sera sous la supervision d'un sous-officier.  Tous deux, presque cote à cote, nous arpentons la cours anglaise jusqu'au grand portique réservé aux fonctionnaires qui d'un coup de clef s'ouvre. Inutile de perdre du temps par l'entrée principale qui à cette heure ne répond qu'à l'interphone et au bon vouloir de l'astreinte qui a dû, d'après ma montre, prendre sa garde. Mais il est aussi coutume d'occuper sa première demi-heure par un moment de détente, au coin de la cafet, un gobelet à la main et d'appeler ses proches pour tous ceux qui n'ont eu le temps de les voir rentrer. Je ne prendrais donc pas la peine de le déranger. Le couloir mène au grand hall qui naturellement reste éclairée toute la nuit, preuve tangible d'une activité au sein du poste pour celui ou celle qui espère y trouver assistance.

    Et j'avais raison puisque au détour du couloir qui nous mène progressivement à cette artificielle clarté, une ombre vient de se faufiler sur le mur opposé. Nos pas l'ont alerté et je m'en trouve un tant soit peu soulagé, me rassurant sur les compétences de celui qui surveille pour une nuit l'entrée. C'est un jeune de la police d'Etat fraichement promu au grade de sergent et qui, sur le coup de la surprise, a porté la main sur son arme de service, fort peu habitué aux indisciplinés qui préfèrent revenir ici que passer du temps en famille. Le geste est avorté pour s'emparer de ce que je lui tends, c'est-à-dire un sac dont il ne peut que douter du contenu de part sa taille. " Routine. " La fille, pas la valise quoique les deux vont de paire. Il acquiesce mollement et me gratifie d'un geste de la main franc pour reporter son attention sur elle lorsque je l'incite d'une main à me suivre dans une pièce annexe.

    Dans une pièce aux murs vierges elle est conviée à pénétrer, invitation qu'elle accepte sans broncher puis s'installe sur l'une des deux chaise, piètres éléments de ce sommaire décors. En amont dans son dos, une caméra qui n'a encore été déclenchée. " Fais comme chez toi. " Et à peine l'ai-je grommelé qu'elle s'étale de tout son long, adopte une attitude renfermée, à la limite de l'irrespect faute du petit sourire qui s'arque en guise de bravade.  « Alors ? »  Alors, on va commencer mais pour cela il me faut d'avantage de renseignements la concernant, en commençant par son identité. " Ton nom, complet. Pour consigner ton pc. " Et pas que pour çà mais elle n'a pas besoin de connaitre mes futures démarches. " Et le vrai, cela va de soi," Parce qu'il lui sera nécessaire de prouver de son identité demain à celui qui se trouvera devant elle, papiers à la main, afin de le récupérer.

    Aussi téméraire qu'audacieuse, c'est un renseignement qu'elle ne tarde pas à me donner de son plein gré et chose faite, je délaisse sa ô si bonne compagnie en faveur du couloir après avoir refermé derrière moi. A bonne allure, j'évolue en direction du service info pour croiser ceux qui ne parviennent à dormir, surveillant leurs moniteurs et les écrans qui leur rapportent en temps réel tout ce qu'il se passe dans la ville. " Brenda. Encore à écouter aux portes. " Elle est de garde cette nuit et s'est retournée à mon arrivée, me saluant elle aussi. " Vous l'avez loupé? "  Oui et non, si on peut dire. " Il n'y avait personne. " Mon premier mensonge pour la couvrir. La rattachée aux recherches de renseignements fixe un instant ses propres notes concernant l'opération avant de ruminer. " Un routeur...?"  " Fort possible Brenda, fort possible. " C'est elle la pro en ce qui concerne la technique. Alors continuant ma route, je m'arrête devant l'un des postes informatiques, préférant m'occuper moi-même de ma recherche. Lisbeth Larsson. Les lignes petit à petit s'incrémentent, les délits aussi et peu surprenant des identités qui lui sont connues de différents pays viennent compléter son dossier. Le tout est imprimé pour une relecture assidue et tomber sur cette petite paraphe concernant un incident. Pièce à conviction enregistrée n° 01287 XU 78, un enregistrement. Par curiosité, mon doigt émarge le numéro afin de le décomposer et me demande si par le plus grand des hasards, cette pièce ne serait pas consignée ici. Comme si de rien n'était, la cellule des objets sous celés est ouverte pour y fouiller rapidement et déposer mon regard satisfait sur cette pochette plastifiée qui garantie de l'intégrité de ce dvd. Il est glissé habilement sous mon bras avant de détourner les talons et faire machine arrière. " Je croyais que vous aviez un fils Lieutenant." " Moi aussi " mais le boulot passe avant visiblement.

    De retour dans la pièce exigüe où l'androgyne m'attend, je prends place devant elle et appose le dossier fraichement tiré sur le coté ainsi que le disque enregistré, pianote quelques instants de la pointe d'un stylo sur la table avant de lui faire part d'un petit problème à régler. " Lisbeth Larsson.... Un seul nom, c'était pas suffisant?  " Incapable de se contenter d'une seule identité, un profil de dédoublement de personnalité aux vues des différents visages qu'elle adopte selon le cas. Elle correspond de plus ne plus à ce que nous attendons d'un cyber criminel. " Dans la vie de tous les jours, tu ressembles à çà ou c'est juste pour le plaisir de t'déguiser ? " Son look est jugé - à mal -  de mon stylo qui la pointe, mon regard se déroulant sur son accoutrement avec un dégout que je ne cache même pas. Devant le temps de réponse, la bille du stylo s'écrase une dernière fois sur le métal, marquant la fin de ce stérile débat en faveur du dossier qui regagne mon intéret. Mais c'est sur le boitier étiqueté que mes doigts viennent s'écraser. " Tu sais ce que c'est? "
    MAY


    @Lisbeth Larsson
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    Lien du postMar 6 Juin 2017 - 18:32
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    @Clay Fitz. Cooper

    Clay & LisbethPeople lie all the time
    La hackeuse ignora royalement les quelques paroles que le lieutenant lui adressa alors qu’ils arrivaient dans l’enceinte du poste de police. Elle se contenta de le suivre sans piper mot, masquant à la perfection le léger stress qui picotait ses entrailles. Habituée depuis toujours à cacher ses émotions, son malaise passa totalement inaperçu aussi bien aux yeux de ce flic qu’à ceux du petit nouveau, qui avait pris le sac que lui tendait son supérieur. Après un dernier coup d’œil discret à son bien, Wasp suivit à contrecœur le flic jusqu’à ce qui s’apparentait à une salle d’interrogatoire. Sans lui laisser le temps d’ouvrir la bouche, elle avait tiré la chaise en métal et s’était installée comme si elle voulait prendre un café. Avachie sur sa chaise, elle toisait l’homme debout derrière la table qui les séparait. Il lui demanda de décliner son identité et d’interminables secondes s’égrenèrent avant qu’un autre son n’échappât à la pseudo détenue : Lisbeth Larsson. Les présentations étaient à présent officielles. Elle ne releva pas la remarque concernant ses possibles identités et elle le regarda sortir de la pièce, un brin amusée mais également curieuse. S’il voulait vérifier qu’elle ne lui avait pas menti, elle était tranquille. Pourquoi lui aurait-elle caché son véritable nom ? C’était plutôt ses différents pseudonymes qu’elle voulait dissimuler. Croisant les bras, elle attendit patiemment alors que ses pensées s’égaraient. La jeune femme ne craignait absolument pas que son ordinateur révélât ses plus profonds secrets mais elle devait se l’avouer : elle détestait cet endroit et elle serait bien mieux ailleurs. Au moment où sa main atteignait la poche de son pantalon pour y chercher son portable, Clay se pointa, un dossier en main. Son regard mordoré avait dévié sans qu’elle le veuille : ça y’est, il avait toute son attention. Un pressentiment désagréable l’envahit insidieusement et elle détesta cette impression. Son instinct ne la trahissait jamais et, pour la première fois de sa vie, elle aurait voulu qu’il se la ferme. Quand l’homme de loi s’installa en face d’elle et posa son butin sur la table au métal froid, Lisbeth remarqua la pièce à conviction. Une pochette en plastique renfermant deux heures de sa vie. Deux heures qu’elle aurait voulu effacer à jamais de sa mémoire et de ce foutu DVD. Car oui, elle savait pertinemment ce qui se trouvait dessus. Une voix la fit détourner le regard de cet objet. Ses yeux lançaient des éclairs et ils auraient pu tuer Clay s’il s’était agi de révolvers. Si ce dossier sur la table était le sien (et ça l’était), elle n’avait plus rien à cacher. Il savait déjà tout. Ou presque. Comment se l’était-il procuré alors qu’il était censé être effacé de toutes leurs bases de données ? Une seule alternative possible : Stockholm le leur avait envoyé. Sinon, ce DVD ne trônerait pas sur la table, vestige de son passé douloureux.

    Pinçant les lèvres, la jeune hackeuse refusa de prononcer un seul mot. Elle écoutait et jaugeait le moindre geste de Clay comme si elle était prête à se jeter sur lui pour l’étrangler (d’ailleurs, elle y pensa sérieusement). Mais non, elle n’était pas ce genre de personne instable même si tout dans son look et ses manières le décriait. Certes, elle possédait un caractère bien trempé, agressif, méfiant, glacial mais au fond, elle n’était pas bien méchante. Il ne fallait pas la chercher, c’est tout. Et là, ce flic à la con s’amusait à jouer avec ses nerfs. Il savait qu’il détenait le pouvoir, à présent, et il en profitait. Quoi de plus jouissif que d’exploiter les faiblesses d’autrui ? Le revers de la médaille, Lisbeth. Tu t’amuses à chercher des preuves qui permettent de descendre en flèche des personnalités. A ton tour ! Au bout d’un certain temps interminable, Wasp se redressa et se pencha en avant, coudes appuyés sur la table. Les mains croisées, elle toisait l’homme de loi de son regard meurtrier.

    « C’est toi le flic, non ? Alors à toi de deviner qui je suis vraiment. »

    Le stylo fiché dans sa gorge, voilà ce qu’elle voyait en cet instant. C’est affreux toute cette haine qu’elle pouvait ressentir à cet instant. Le style s’écrasa alors sur le boitier en plastique tant redouté. Son regard se posa sur la pièce à conviction comme pour s’assurer qu’elle était toujours présente et qu’elle n’avait malheureusement pas disparu. Merde, c’était un véritable cauchemar ! Lentement mais sûrement, elle comprenait qu’elle était tombée droit dans un piège : si elle n’avait pas suivi Clay au poste, elle n’aurait pas revu son ordinateur de sitôt. Mais en le suivant, elle lui avait donné l’opportunité de connaître son prénom, ses différentes identités, son dossier judiciaire et ce DVD (pas encore visionné, fort heureusement). Lisbeth avait vraiment le chic pour se mettre dans des situations inconfortables.

    Si elle savait ce qui était gravé sur ce CD aux reflets arc-en-ciel sous la lumière artificielle ? Malheureusement, oui. Cette vidéo l’avait lavée de toute discréditation concernant son état mental. Visionnée lors de son procès qui s’était tenu à Stockholm il y a plus d’un an, elle avait été la clé de voûte de son acquittement. La justice avait dû le garder pour les archives et Lisbeth en détenait une copie sous clé. Mais jamais, ô grand jamais, elle n’aurait pensé que Stockholm fournirait cette preuve à la police de Boston ! Que contenait ce mystérieux CD ? La preuve de son viol par son tuteur. La preuve en images qu’elle avait été malmenée, maltraitée, abusée et bien pire encore. Des scènes lui revinrent à l’esprit et un long frisson parcourut son échine. Elle dut un peu pâlir car Clay ne tarda pas à s’en rendre compte.

    « Et toi, tu sais ce qu’il y a dessus ? »

    S’il avait lu la liste des pièces à conviction, peut-être était-il au courant de son contenu. Si ce n’était pas le cas, il allait sûrement avoir une petite surprise en le visionnant. Toute la superbe de la hackeuse s’était volatilisée mais elle restait vaillamment penchée en avant pour le toiser. Elle n’espérait qu’une seule chose : que ce maudit flic n’ait pas la bonne idée de la faire revivre son cauchemar.

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    Lien du postMer 26 Juil 2017 - 12:13
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    « 2017
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    Lisbeth & Clay

    « C’est toi le flic, non ? Alors à toi de deviner qui je suis vraiment. » J'affectionnerais en être capable mais malheureusement je ne suis ni dinguologue, ni un adepte de la mode et les plaisirs à se travestir de la sorte me restent un mystère. Elle est de toute évidence dérangée et mérite bien son petit cv, beaucoup trop amère à son âge pour être saine de corps et d'esprit. Il y a encore beaucoup trop de questions à son sujet qui se soulèvent dans mon esprit à mesure que je détaille cet objet.

    Quand mes doigts s'écrasent finalement sur la pièce à conviction conditionnée sous cellophane, elle affectionne un petit sourire effacé par une gêne soudaine dont la raison se trouve juste ici, entre nous. « Et toi, tu sais ce qu’il y a dessus ? » Une preuve relatant de l'un de ses nombreux délits. Évidemment qu'elle est au sujet de ce qui y est consigné puisqu'elle est la principale intéressée. Mais si tel est son bon plaisir de jouer aux plus malignes devant un flic, je la foutrais face au fait accompli quitte a violer l'étique. " J'ai toute ma soirée pour le découvrir. "  Ma paume libre s'écrase sur la table en guise d'appui et quitte ma chaise en possession dudit cd, arrache en chemin le plastique qui le renfermait pour découvrir à l'intérieur le disque gravé. Il n'y a rien d'inscrit dessus hormis une date à l’indélébile et son nom de famille, celui d'origine, ce qui signifie qu'elle était à l'époque de l'incident sous la même identité qu'aujourd'hui.

    Un dernier regard vers elle lui est jeté avant qu'il ne soit installé sur le plateau du lecteur qui vient sur commande de se déverrouiller. Elle ne bronche pas, ne dit mot, défiant encore mon autorité sous ses airs de jmenfoutisme. Tant pis. D'une seconde pression du doigt, l'objet sombre dans le matériel audiovisuel installé et l'écran s'éclaire subitement, ayant reconnu le signal du lecteur mis en route. Pour le moment, il ne nous fait part que du menu principal, ne nous permettant que deux options: accéder au contenu du cd ou bien partir sur les paramétrages, un choix qui n'en est pas réellement un.  La télécommande empoignée, je reprends le large pour aller m'adosser près de la porte d'entrée, à l'autre bout de la pièce pour jouir du panorama: elle, face à cet écran teinté pour le moment d'innocence. Les bras croisés, le doigt tâtant le bouton adéquat en attente de mon bon vouloir, elle est sondée d'un sourire abusé. " Pop corn peut-être?" Avant que ne commence la séance ciné. " Non? " C'est comme tu veux... Le pouce presse le bourgeon affublé d'une flèche et s'entame le déchiffrage des données dans la vidéo d'un étrange spectacle qui me laisse muet. J'en ai déjà vu des saloperies et celle-ci sans conteste en fait partie: un lit de piètre qualité, des draps d'une propreté négligée et une femme sur le ventre qui y est attachée et bâillonnée. Le cadreur met un certain temps à convenir du plan, zoomant sur son corps meurtri à de maintes reprises afin de satisfaire à ses besoins, murmurant autant pour elle que pour lui - lorsqu'il se la rediffusera - des insanités à même de l'exciter. La caméra est enfin posée sur une commode ou je ne sais quel autre meuble d'une hauteur suffisante pour les incruster totalement tous les deux dans le champs puis il apparait à l'écran. Un buste premièrement puis une silhouette dans sa totalité à mesure qu'il se rapproche d'elle, ne cachant rien de ses noirs desseins, se branlant la main glissée dans son pantalon débouclé.

    Puisqu'elle a fait preuve d'animosité envers moi, je n'ai nul regret à ne pas détourner le regard, fort habitué à ce genre de vidéos qui égayent un peu mes mornes soirées. Certes, elles sont dans leur intégralité mises en scène, contrairement à cette dernière mais souvent bien jouées et les plaintes de cette Larsson ligotée ne sont pas si différentes de celles de ces actrices faussement violées. Et afin de la plonger d'avantage dans le malaise, le son est de quelques degrés incrémenté.

    De cette session libertine, il ouvre leurs ébats forcés en s'agenouillant au bord du lit, la contemplant le regard salace tout en la caressant avec insensibilité et intensité, heureux possesseur de ce qu'il n'aurait jamais pu - sans abuser de la force - toucher. Sa main droite remonte rapidement l'une des cuisses de sa victime jusqu'à empoigner le reste d'intimité qu'il lui avait laissée et la lui arrache dans la foulée. Mise à nue, elle est fouillée de ses doigts avides sans une once de douceur tandis qu'il se branle frénétiquement à coté, lui laissant tout à loisir, impuissante, de le contempler et de s'imaginer à quoi s'attendre une fois que sa main en aura assez. " Je vais peut-être m'en faire une copie... C'était qui? "
    MAY

    @Lisbeth Larsson
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    Lien du postMer 26 Juil 2017 - 16:56
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    @Clay Fitz. Cooper

    Clay & LisbethPeople lie all the time
    La menace planait juste là, entre eux deux. Cette bombe à retardement qu’elle aurait voulu piétiner, briser, voire brûler. Impossible puisqu’elle était sous bonne garde. Lisbeth avait posé son regard meurtrier sur le lieutenant en attente d’une réaction de sa part. Elle n’était pas très bavarde, se contentant d’articuler quelques phrases quand la nécessité devenait trop grande. Tout au fond d’elle, la panique grandissait de seconde en seconde : ce flic n’allait pas la ménager. Et quand elle avait un pressentiment… Oh, il avait donc toute la soirée, c’est bien ce qu’on allait voir. Son regard perçant suivait le moindre de ses mouvements : quand il se leva, prit la pochette renfermant son pire cauchemar, dégagea le précieux DVD, l’inséra dans le lecteur et commença à jouer avec ses nerfs. Pour le moment, l’écran était d’une noirceur abyssale mais ça n’allait pas durer. Son cœur battait la chamade et une vague nausée joua avec son estomac. Elle n’avait pas besoin de visionner ce DVD pour se rappeler le calvaire qui dura presque deux heures. Elle l’avait vécu et elle s’était torturée en regardant ce film à plusieurs reprises. Elle le connaissait par cœur. Mais comme si ça ne lui suffisait pas, Clay pressa la touche tant redoutée. Les premières images apparurent à l’écran, mettant fin à cette attente interminable et crispée.

    Inutile de décrire ce qui défilait devant ses yeux. C’était comme si elle s’était soustraite à toute cette horreur et qu’elle n’était plus là. Elle avait appris à se protéger durant ces cent vingt minutes si bien qu’au bout d’un moment, plus aucun cri n’émanait de sa bouche dans un premier temps bâillonnée. Et, en ce moment même, enfermée dans cette salle d’interrogatoire, elle semblait absente. Ses épaules s’étaient affaissées et son teint avait pâli. Mais à part ça, rien. Sa respiration était calme, beaucoup trop apaisée pour les horreurs qui défilaient devant elle. Son corps était maîtrisé mais au fond d’elle, un volcan entrait en irruption et n’allait pas tarder à déverser sa lave brûlante. Un silence de mort régnait dans la pièce austère, seulement perturbé par les quelques sons s’échappant des haut-parleurs de l’écran. Bientôt, ses yeux se fermèrent alors que sa gorge se nouait. Cette vidéo, cette preuve, lui avait presque valu son acquittement lors de son procès. Elle attestait qu’elle n’était pas folle, qu’elle n’avait jamais menti sur ses récits. Elle se rappelait encore la tête du juge et de toutes les personnes se trouvant au tribunal. Cette vidéo avait ouvert la voie à sa libération. Et aujourd’hui, elle était diffusée pour… Pour quoi, au fait ? Pour une curiosité mal placée, allant au-delà de toute éthique. Un plaisir malsain d’épier sa réaction et son terrible malaise en se voyant exposée de la sorte, soumise et violentée. Il ne fallut pas plus que la réflexion de ce flic sadique pour faire péter le volcan qui sévissait en elle.

    Aussi vive que l’éclair, elle s’était levée d’un bond pour se jeter sur Clay. Elle l’avait plaqué contre la porte et le mur adjacent. La fureur suintait par chacun de ses pores et son regard brûlait de haine, la plus profonde qu’elle n’ait jamais ressenti à l’égard de quelqu’un. Au-delà de cette émotion, une autre, beaucoup plus subtile et surtout bien cachée : la douleur. Elle agit vite, son objectif étant de faire mal le plus vite possible avant que la situation ne se retourne contre elle. Car elle le sentait, elle n’allait pas s’en tirer comme ça. Mais pour le moment, c’était bien le cadet de ses soucis. Lisbeth envoya un coup de genou dans l’entrejambe de Clay avant de gratifier son menton d’un coup de coude. De la violence gratuite, chose dont jamais elle n’avait fait preuve. Ce comportement ne lui ressemblait guère même si au premier abord on pouvait penser le contraire. Le lieutenant avait réussi une prouesse : la faire sortir de ses gonds.

    « Va te faire foutre, Cooper. »
    Cracha-t-elle avec haine.

    Ce petit bout de femme pouvait paraître physiquement faible mais c’était royalement se tromper sur son cas. Une force et une volonté de fer l’animaient depuis toujours, ce qui lui avait valu de survivre aux nombreuses épreuves qui avaient jalonné son existence. Mais ce soir, elle n’allait peut-être pas ressortir vainqueur de ce tête à tête. Au moins, elle avait eu le temps de se défouler sur l’homme de loi même si elle aurait aimé lui faire plus de mal.

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    Lien du postSam 29 Juil 2017 - 11:01
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    « 2017
    « People lie all the time »
    Lisbeth & Clay

    Il prend visiblement son pied à la sauter, vautré sur ses courbes qu'il ne cesse de brutaliser et goutant à une jouissance non-partagée. Mais les incidents de cette nature sont monnaie courante, surtout au cœur de la bridage des mœurs dont les enregistrements et dossiers s'entassent avec une écœurante fréquence, le sadisme converti en une affligeante banalité. L'identité de l'inconnu ne me sera pourtant révélée de vive voix puisqu'elle se redresse d'un bond et s'empresse vivement d'aller à ma rencontre, me prenant de court par surprise et rapidité. Elle croit m’avoir acculé de ses ongles plantés de part et d'autre dans mes bras que je n'ai eu le temps de décroiser. Mais le coup que je n'ai vu venir provient de bien plus bas, à la hauteur de son courage, son genou venant se planter violemment dans mes parties intimes. Agité par cette douleur atypique et fulgurante, je me suis courbé, déblayant par force ses mains pour aller dégager des miennes au plus vite ce qui pourrait subsister de la menace et cela sans réfléchir au coup suivant qu'elle me porte sans préavis, mon menton à présent à sa portée. « Va te faire foutre, Cooper. » Pas tout de suite, pas dans les prochaines minutes... Les jambes fléchies, je peine à bouger de crainte d'accroitre cet échauffement qui se propage déjà jusqu'à l'aine et que seul un médecin serait à même d'expliquer, une douleur forte et irradiante qui ne semble s'alléger, me pliant malgré moi devant celle qui était censée être résignée. Les deux orbites rivés sur elle avec une hargne qui prend naissance dans mes tripes brimées, mes lèvres s'articulent difficilement: " Agression d'un agent... Ce n’est pas une... nouveauté. " Puisque je crois l'avoir lu dans le couloir en survolant son dossier. Elle sait très bien ce qui lui coutera de m'avoir émasculé même si la cause de ce litige me sera difficile à expliquer. Dans tous les cas, je broderais...

    Abusé par son visage lisse, je ne l’ai pas soupçonnée capable d’une telle traitrise et me suis bien fait baiser. Il en résulte mon poing tapit contre le mur en symbole de ma fureur et ce murmure haché tout juste audible, bloqué par une mâchoire crispée : « petite conne… j’t’apprendrais…» Il est temps que quelqu’un l’ébranle suffisamment pour la faire plier. Contraint pour l’heure à une mobilité réduite, je me redresse de toute ma hauteur le souffle coupé, l’entrecuisse douloureusement insensibilisée et m’adosse contre le mur où j’étais précédemment flanqué. La vidéo n’a pas cessé de tourner et dévoile seconde après seconde la triste vérité sur son passé, ne faisant cas de notre léger démêlé. " Dis-moi... T’as eu du mal à t'assoir après? "  parce que tel va être aussi mon cas alors je me sens en droit d’ironiser.   «  T’as boité combien de temps ? » Si c’est un rapport de force qu’elle souhaite, elle l’aura, rodé à ces risques du métier qui ne me portent plus atteinte, si ce n’est qu’éphémèrement sur le plan physique.

    D'un regard qui bifurque sur la caméra en hauteur, je me suis assuré de ne laisser aucune trace de ce compromettant échange, le témoin du dispositif encore en veille. Il n'y a pas lieu de s'énerver, pas encore du moins mais ça ne saurait tarder si elle persiste à jouer à la plus conne. " Ça fait quoi de se faire....? " La fin de la phrase est laissée en suspend mais le geste qui la souligne est pour le moins assez révélateur quant au mot manquant.
    MAY

    @Lisbeth Larsson
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    Lien du postSam 29 Juil 2017 - 14:05
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    @Clay Fitz. Cooper

    Clay & LisbethPeople lie all the time
    Cette agression impromptue fit le plus grand plaisir à Lisbeth, surtout quand elle vit Clay ployer sous la douleur. Toutefois, elle n’avait aucune envie de jubiler parce qu’il n’avait pas assez souffert à son goût. L’effet de surprise avait été total mais il n’avait encore rien vu. L’ayant relâché après lui avoir donné un coup de coude à la mâchoire, elle observait chacun de ses mouvements, le regard assassin. Elle le laissa déblatérer ses conneries sur « agression sur agent » et ne put empêcher un sourire ironique, à peine perceptible, de franchir la mince barrière de ses lèvres. Elle n’agressait que les flics qui tiraient les premiers. Et, dans ce cas, il l’avait bien provoquée. Oublions le fait qu’elle se soit complètement fait avoir, qu’elle ait perdu son sang-froid et que ce n’était nullement dans ses habitudes de sortir de ses gonds de la sorte. Et là, elle était bien partie pour jouer à la plus maligne avec lui. Elle se foutait pas mal de savoir d’avance qu’elle allait perdre à ce petit jeu et qu’elle allait très certainement le regretter. Mais il y a un moment où la coupe est pleine. Et il était arrivé. Derrière elle, la vidéo continuait de tourner et elle allait encore durer pas mal de temps. Un temps considérable enfermés dans cette pièce qui commençait à l’étouffer.

    « Et qu’est-ce que tu voudrais m’apprendre ? Non, parce que là, j’vois pas trop… »

    Surtout en le voyant se tordre de douleur. Lisbeth le laissa déblatérer encore un moment, sentant la moutarde lui monter au nez. Mais qu’est-ce qui la retenait de le gratifier de coups ? Elle comprit que ses questions étaient ironiques et elle se recula encore en jetant un regard dédaigneux en direction de ses parties intimes. Des dizaines de phrases assassines se bousculaient dans son esprit mais aucune ne lui semblaient à la hauteur de la haine qu’elle ressentait. Mais ce coup d’œil voulait dire beaucoup. Alors elle décida de jouer la carte de celle qui s’impatiente, franchement ennuyée par les évènements. Elle était passée du malaise le plus total, de la nausée et du dégoût de ce qu’elle était forcée de visionner à l’indifférence la plus totale. Mais bel et bien feinte. La hackeuse avisa la table et s’assit sur son bord, les bras croisés, l’air de franchement s’emmerder.

    « J’espère que t’as encore… Attends que je réfléchisse… Cent six minutes devant toi... Parce que c’est le temps que cette vidéo va encore durer. »

    Quand elle disait qu’elle la connaissait par cœur… Quant à sa question éloquente, elle prit à nouveau sur elle-même pour ravaler sa rage et son envie de lui coller son poing dans la gueule.

    « J’peux pas te répondre mais j’peux te montrer, si tu veux… »

    Elle jouait définitivement à la plus audacieuse des deux et elle se foutait pas mal des conséquences.

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    Lien du postSam 29 Juil 2017 - 23:22
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    « 2017
    « People lie all the time »
    Lisbeth & Clay

    « J’espère que t’as encore… Attends que je réfléchisse… Cent six minutes devant toi... Parce que c’est le temps que cette vidéo va encore durer. » Ma foi, elle a du alors sévèrement trinquer parce qu'il continue de la secouer... « J’peux pas te répondre mais j’peux te montrer, si tu veux… » D'un tour de poignet, la porte à mes cotés est verrouillée, signe annonciateur de quelques changements dans ma façon d'opérer. La douleur n'est plus autant cuisante et ce coup, loin d'être bénin, ne sera bientôt plus qu'un souvenir parmi tant d'autres. Au confort du mur sur lequel je suis flanqué je préfère de loin celui d'une chaise même si j'ai quelques peines à me remuer pour y prendre place, juste à coté d'elle. " Et avec quoi? Ton doigt? " Quoiqu'avec ses ongles plâtrés de cet enduit noir jais, ça doit chatouiller... Crispé et courbé, occupé à ricaner de cette pensée, quelques secondes s'étalent tandis que je tente de recouvrer une certaine détente, les tripes encore malmenées mais je l'ai bien cherché et curieusement elle n'a pas répliqué aux dernières railleries balancées.

    Son dossier est à nouveau en mains, feuilletant ce dernier à la recherche des quelques délits pour lesquels elle est toujours activement recherchée, du moins sous ses autres visages et autres personnalités connues et rattachées à Larsson.  " On va faire simple. " Nous sommes tous deux très mal partis pour nous entendre mais la confiance et le respect sont deux choses qui s'acquièrent avec le temps et... avec beaucoup de patience. Première pierre posée de ce pont entre elle et moi, mon doigt va presser le bouton de la télécommande qui m'avait presque échappée, statuant sur les quelques cris étouffés de la victime impuissante qu'elle a à l'écran interprété. Une soupir suivi d'un deuxième et le statuquo sur son passé est posé. " Tu bosses pour moi, et je m'arrange pour faire disparaitre tout çà. " Le feuillet est maintenu en l'air quelques instants avant de choir comme il le fera dans une corbeille à condition qu'elle accepte les termes du contrat. " Dans cet État et dans les autres.... Cette Veronica et.... " Le deuxième prénom et pas des moindres est épluché à même la deuxième page que je viens de retourner." Et cette Irène disparaitront du décors. Ça t'arrangerait sans doute dans tes activités. " Je n'en démordrais pas, je sais parfaitement qui elle est et ne demande pas grand chose en échange, ses services de temps à autre question piratage info quand j'en ressentirais le besoin.

    MAY

    @Lisbeth Larsson
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    Lien du postDim 30 Juil 2017 - 19:33
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    @Clay Fitz. Cooper

    Clay & LisbethPeople lie all the time
    Assise sur le bord de la table métallique, Lisbeth toisait hautainement le lieutenant, cherchant vraisemblablement la petite bête. Les bras croisés, elle attendait sa réaction, se demandant bien quelle « surprise » il lui réserverait. Son regard suivit son geste quand il verrouilla la porte. Mais qu’est-ce qu’il avait en tête, là ? Croyait-il l’intimider en l’enfermant avec lui dans cette pièce pour le moins lugubre ? Même si un malaise commençait à s’emparer d’elle, elle se fit effort pour ne pas le montrer et releva le menton de manière provocante. Avec quoi elle voulait lui montrer ? Plein d’idées sordides et salaces parasitèrent son esprit et elle préféra garder le silence plutôt que de lui lancer une phrase assassine. Clay s’était approché de la table et avait récupéré sa chaise pour s’asseoir près d’elle. Cette proximité la mit mal à l’aise et elle ne put s’empêcher de glisser légèrement sur le côté opposé, aussi bien pour s’éloigner de lui que pour l’avoir bien en vue quand il lui adressera la parole. Et sa demande la prit totalement au dépourvu. Ainsi donc, il ne lâcherait pas le morceau. Il avait de sérieux soupçons sur elle sans pour autant détenir les preuves l’incriminant de ce dont il l’accusait. Certes, son ordinateur était en possession du service informatique de la police mais la hackeuse savait que les experts ne trouveraient rien. Seuls les soupçons du lieutenant l’accusaient. Son acharnement et surtout son instinct l’interpellèrent : il campait sur ses positions comme elle le faisait toujours quand elle était certaine d’une chose. Son regard de glace s’était soustrait un court instant à celui de Clay pour se poser sur l’écran redevenu noir grâce à une pression sur un bouton de la télécommande. Sans même s’en rendre compte, un poids quitta les épaules de Lisbeth et le soulagement l’envahit. Gardant le silence d’interminables secondes, elle réfléchit à la proposition – non, à la demande forcée ou au chantage – de l’homme installé près d’elle. Décroisant les bras, elle se leva et releva la chaise qu’elle avait fait tomber en bondissant sur l’homme de loin. Elle y prit place, en face de lui, et plongea son regard dans le sien. Démentir ses propos quant à ses activités illégales devenait complètement stupide : cela ne ferait que l’enfoncer davantage. Mais bosser pour les flics… Non, pour le lieutenant Cooper, lui flanquait la nausée. Elle haïssait les forces de l’ordre et elle avait l’impression qu’elle se trahirait, elle et ses valeurs, si elle acceptait le marché. Mais était-elle en position de négocier ?

    « Très bien, mais à mes conditions. Tu me contacteras par le moyen que je te donnerai et pas autrement. Et t’as intérêt à te remettre à jour pour tes cours de décryptage. »

    Par ces simples phrases, Lisbeth révélait à demi-mot que oui, elle était bien cette Wasp qu’il traquait depuis des mois. Et elle était prête à mettre ses compétences en jeu pour lui fournir les informations qu’il lui demanderait. Ça y’est, elle était piégée (du moins, c’est ce qu’elle ressentit) et comme elle n’avait qu’une seule parole, elle honorerait les termes de leur contrat. Autant lui faire signer un contrat à l’encre de son sang, ça revenait au même pour elle.

    « Je veux récupérer mon ordinateur. Tes gars ne trouveront absolument rien, même si je leur laissais six mois. »

    Des paroles bien prétentieuses mais qui étaient véridiques. Elle imaginait ces bigleux dégoulinant de sueur, désabusés, incapable de découvrir quoi que ce soit d’autre que ses travaux de recherche pour l’obtention de son doctorat, avec l’historique Internet qui allait avec. Un véritable PC d’étudiant.
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