life goes by · janvier 2030 — Kaya, elle a été toute ma vie à un moment et puis après, elle n'était qu'un souvenir du passé. Seulement, elle est revenue. Elle était de nouveau là et c'était comme si je respirais à nouveau. Comme si les dix dernières années, je n'avais été qu'en apnée dans l'attente d'un renouveau. Et elle était là, ma bulle d'air, celle qui me permettait de vivre vraiment. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait être casse-couille par contre. Deux mois, deux mois sans la voir, sans lui parler, sans la toucher. Deux mois, c'est long. Mais j'étais enfin en face d'elle, prêt à retrouver ce corps qui me plaisait tant. Prêt à être sien une nouvelle fois. “Arrête de minimiser” C'était son truc ça, même à l'époque d'Harvard. ‘C'est rien, c'est rien, c'est pas grand chose’. Seulement si, là c'était quelque chose. Son fiancé la frappait. Son fiancé a porté la main sur elle. Et ça me donnait envie de vomir. Je voyais ça plusieurs fois par semaine dans mon cabinet et c'était toujours affligeant de voir que les femmes prenaient la responsabilité des coups portés par leur conjoint. “Il va recommencer” grinçais-je entre mes dents, l'énervement reprenant le dessus. “En toute honnêteté ? Oui, t'as l'air malheureuse. Dès le premier instant où je t'ai vue, oui. Il t'a volé l'éclat dans tes yeux, celui qui me faisait rêver, il t'a volé le sourire vrai et sincère du bonheur” Et clairement, je ne pouvais pas le laisser faire en fait, c'était ma Kaya et elle méritait mieux que ça. Plongeant mon regard dans le sien, je feignais alors le calme pour la rassurer, ayant malheureusement un plan en tête qui ne lui plairait pas. Rapprochant mon visage du sien, gardant ma main dans ses cheveux, je venais capturer ses lèvres pour un baiser véritable, un baiser langoureux. Je sais que j'étais en couple. Je sais qu'elle est fiancée. Mais ils ne sont rien à mes yeux, que des obstacles.

life goes by · janvier 2030 — C’était le genre d’histoire qui n’aurait pas dû se savoir en fait. C’était typiquement le genre de chose dont personne n’aurait dû être au courant et ouais, quelque part, ça la faisait chier qu’il puisse savoir que dans la finalité, rien n’allait. Parce qu’elle ne voulait surtout pas qu’il s’en mêle, ça allait simplement empirer les choses pour elle et Kaya, elle préférait faire face à ça toute seule. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait tout gardé secret pendant tout ce temps et non, elle ne voulait clairement pas qu’il puisse tenter de s’interposer dans tout ça. « Arrête de t’en mêler. » Ca allait dans les deux sens non ? Et là, ouais, il n’avait pas son mot à dire en fait. Bien-sûr qu’elle appréciait le fait qu’il puisse se faire autant de souci pour sa personne mais ça ne le regardait absolument pas en fait. C’était même totalement l’inverse et puis même, elle ne voulait pas qu’il lui arrive quoi que ce soit parce qu’il mettait son nez dans des affaires qui ne le regardait pas. « T’en sais rien, tu peux pas savoir. Laisse juste tomber. » C’était le mieux à faire dans ce genre de cas et puis de toute manière, il savait très bien que même si elle parlait, ça ne changerait rien. Les violences conjugales, c’était un vrai truc. Le genre dont presque personne ne se souciait et tout au plus, Lilian aurait une convocation au poste de police. Rien qui ne l’arrêterait vraiment. Détournant le regard, mal à l’aise, elle poussait un soupir consciente qu’il allait continuer sur ce terrain-là que ça lui plaise ou non. « C’est comme ça Nicho, t’en fais pas pour moi » Et elle avait beau le lui répéter inlassablement, il n’en avait rien à faire, il ne comprenait pas sa position à elle. Alors finalement, quand il venait récupérer ses lèvres, ça semblait être le bon compromis pour taire cette conversation. A bout de souffle, elle laissait reposer son front contre le sien avant de reprendre la parole. « Regarde nous, on dirait deux adolescents.. » Incapable de rester droit dans leurs basket, à se chercher encore et toujours.

life goes by · janvier 2030 — Je comprenais pas tout ça, cette histoire, cette relation. Comment pouvait-elle le laisser insulter sa personne et ses parents ? Comment pouvait-elle rester avec lui alors qu'il la frappait ? Je ne comprenais pas, c'était impossible pour moi d'y trouver la moindre logique. L'amour ? Je ne savais pas, après tout, elle venait se retrouver dans mes bras la plupart du temps, laissant nos baisers évoluer en plus. Est-ce que là j'avais envie de plus ? Pas vraiment. Cette histoire me coupait toute envie d'un moindre moment d'intimité. “Je peux pas” Et cette réponse était plus qu'honnête pour le coup. Je ne pouvais pas ne pas m'en mêler en fait, c'était juste trop. Et sûrement qu'elle m'en voudra pour ce que j'avais en tête mais il m'était impossible de passer au delà de ça. Impossible de le laisser porter sa main une nouvelle fois sur elle. “Je vois ça tous les jours Kaya, tous les jours” Du moins, je voyais les cas passer dans mon cabinet tous les jours, et c'était clairement des récidivistes à chaque fois. Alors non, je lâcherai pas l'affaire. Je soupirais alors à ses mots, défaitiste. “Ça n'a pas à être comme ça justement..” Et c'est ça qu'elle ne semblait pas comprendre. Je lui offrais une sortie, une issue à cette relation clairement malsaine. Mais elle ne la saisissait pas, et je ne comprenais pas. Mais je choisissais la trêve, en capturant ses lèvres, pour ce baiser langoureux que je lui prodiguais, allant chercher sa langue pour jouer avec. A bout de souffle, front contre front, je riais alors doucement. “Deux adolescents amoureux” Est-ce qu'elle, elle m'aimait toujours ? Je me posais la question. Je lui avais dit, mais elle n'avait rien répondu. Et c'était peut-être ça le fond du problème. Un amour à sens unique.

life goes by · janvier 2030 — « Si.. Tu peux. Tu peux le faire. » Il en était capable, il n’avait juste pas envie de le faire en fait. Et quelque part, elle pouvait comprendre même si elle souhaitait par-dessus-tout qu’il lâche l’affaire. Mais à quoi bon se battre contre lui ? Malgré les années, elle continuait à connaître son mode de fonctionner. Ses crises de colère et l’agressivité dont il pouvait faire preuve par moment. Elle connaissait tout ça parce qu’elle le connaissait par cœur. « Et t’es bien placé pour savoir qu’agir ne sert à rien. » Parce que sur le nombre qui portait plainte, combien obtenait vraiment justice dans la finalité ? Combien succombait sous les coups pour avoir osé parler ? Elle ne serait pas de celle-là Kaya et c’était pour cette raison qu’il fallait juste laisser tomber. « Sauf que ça l’est. Tu ne peux pas être celui qui vient me sauver à chaque fois. » Il avait un fils, une vie. Et elle n’en faisait plus partie. C’était comme ça, ni plus ni moins. Parce que les choses évoluaient. Parce que rien n’était éternel à part peut-être l’amour qu’ils pouvaient se porter. « Deux adolescents fou amoureux.. » qu’elle soufflait alors lui rendant la pareille. La confession que c’était bel et bien réciproque. Mais il aurait dû s’en douter non ? Le simple fait qu’elle lui succombe suffisait à prouver qu’elle n’avait jamais rien oubliée de ce qu’ils avaient pu vivre. Elle serait éternellement sienne, d’une façon ou d’une autre. « Mais faut vraiment que je m’en aille » Déposant un baiser au coin de ses lèvres, elle regagnait le sol avant de quitter les toilettes des femmes où il s’étaient enfermés. (…) La gorgée nouée, elle faisait jouer ses clefs déverrouillant la porte de l’appartement que Lilian et elle louait pour ces quelques mois.

life goes by · janvier 2030 — Elle ne m'aidait pas dans tout ça, à comprendre. Pour moi c'était inconcevable qu'elle reste avec un homme violent. J'avais beau l'être depuis 2017, depuis l'accident grave où j'avais survécu miraculeusement, je ne l'avais jamais été avec elle. En fait, elle était celle qui savait me calmer, me canaliser le mieux. Alors ouais, peut-être que c'était ça le problème. Si elle était mon canaliseur, elle était le déclencheur de cet homme et recevait ses coups. Et non, je n'acceptais pas en fait. J'évitais alors de lui répondre, parce que je savais que ça ne servait à rien de discuter. Et là, elle ne saurait pas me canaliser en fait, je le savais. C'était bien trop important, trop. Trop. Il ne pouvait plus continuer à faire ça, qu'importe ce qui m'arrivait par la suite. Me concentrant sur l'échange de baisers que nous avions, réitérant ma petite déclaration, je me sentais soulagé et avec des papillons dans le ventre à l'instant même où elle y répondit. “Fou amoureux” répétais-je alors, sourire aux lèvres, avant de l'embrasser de nouveau. Et puis c'était le moment de se quitter, alors que rien ne s'était déroulé comme prévu. Elle m'embrasse sur le coin des lèvres et s'en allait aussitôt. J'attendis quelques secondes et je sortais à mon tour, faisant face à une queue de femmes énervées. Ouais, rien à faire. “C'est bon, elles sont de nouveau libres vos toilettes” Regardant Kaya de loin, je me mis donc à la suivre. (...) La porte s'ouvrait enfin et Kaya pénétrait dans l'appartement. J'en profitais alors pour arrêter la porte dans son élan lors de la fermeture afin d'entrer. “Désolé” glissais-je alors à mon ex-femme avant de poursuivre ma course dans l'appartement, à la recherche de cet homme. Son bourreau. Et il était là, sur un canapé à regarder son ordinateur. Je vis rouge d'un coup, à le voir si décontracté alors que c'était le diable en personne. “Toi... toi, on t'a jamais dit de pas frapper les femmes ?” Je m'étais précipité sur lui pour l'attraper par le col, l'obligeant à se lever et c'était parti pour le show. Un coup, un deuxième, un troisième, un quatrième. Aucune idée du nombre de coups que je lui assénais en fait, je sais juste que j'étais imperturbable et que je ne faisais attention à rien d'autres qu'à mes poings fracassant son visage de tortionnaire.

life goes by · janvier 2030 — « Je suis rentrée » qu’elle disait à voix haute soulagée en regardant l’heure. Il n’était pas si tard que ça, avec un peu de chance, il ne dirait pas grand-chose. Et pile au moment où elle allait refermer, pile à ce moment-là, la porte résistait se réouvrant presque aussitôt pour laisser entrer Nicholas. Décomposée, elle le regardait passer sans avoir la moindre chance de résister, lui s’infiltrant sans s’arrêter. Le souffle coupé, elle ne prenait même pas la peine de refermer partant à sa poursuite alors qu’impuissante, elle le voyait attaquer Lilian, l’assénant de coup sans s’arrêter. Les traits déformés par la rage, la colère prenant le dessus sur tout. Et plus d’une fois elle l’avait vu agir comme ça, presque un quotidien après l’accident qui avait failli ruiner leur couple par le passé. « Arrête ça. ARRETE CA. » Elle hurlait tentant de s’interposer entre les deux. Lilian avait le visage en sang, à moitié inconscient et sans réfléchir elle attrapait le téléphone fixe trônant sur la table composant le 911. « J’ai besoin d’une ambulance, tout de suite ! » A bout de nerf et après avoir donné l’adresse elle s’accrochait au bras de Nicholas luttant de toutes ses forces pour qu’il cesse de porter des coups. « Tu vas le tuer Nicholas. PUTAIN, tu vas le tuer. » Bien sûr qu’elle hurlait, comment pouvait-elle faire autrement ? « Va t’en. Les flics vont arriver et.. Tu dois pas être là. » Désemparée, elle regardait Lilian gisant sur le sol se mettant à côté de lui pour surélever sa tête. « Pourquoi t’écoutes jamais rien.. Pourquoi faut toujours que tu foutes tout en l’air ? » Il se rendait compte des problèmes qu’il allait lui apporter là ? Des conséquences de ce qu’il venait de faire ? Parce que c’était elle qui allait subir derrière. Elle et personne d’autre.

life goes by · janvier 2030 — En fait c'était ça le problème. Sûrement que j'agissais comme ça parce que j'étais fou amoureux d'elle et que je ne concevais pas qu'elle puisse être blessée à cause d'un autre homme. Autant physiquement qu'émotionnellement. Elle ne pouvait pas, elle pouvait pas. Alors ouais, j'agissais de la mauvaise façon, je l'avais suivie jusque chez elle, afin de découvrir cet homme, son bourreau, son persécuteur. Et il allait payer. Bloquant la porte, je pénétrais par effraction dans cette habitation afin d'aller faire face à son fiancé. Et quand je le voyais, avec sa suffisance agaçante, je ne me contrôlais juste plus. Attrapé par le col, je le frappais à plusieurs reprises, ne faisant attention à rien d'autre qu'à son visage à présent en sang. Mais rien à faire, j'étais instoppable. Je frappais, je frappais encore et encore. Même une fois au sol, je continuais de l'enchainer. Kaya tentait de m'arrêter, mais rien n'y faisait. Je continuais, jusqu'à être épuisé. À genoux au dessus de cet être ignoble, à présent inconscient et en sang, j'entendais les paroles de mon ex-femme. “Il te FRAPPE Kaya, il mérite ça, j'assume totalement avoir fait ça. Je fuirai pas, il en est hors de question !” Et même si je ferai de la prison pour ça, je n'en avais rien à faire, il méritait totalement ce que le sort lui a réservé. Et sûrement que s'en prendre à Kaya a été la pire erreur de sa vie. Qu'il meurt tient, ça ferait un cadeau à l'humanité. À Kaya et à l'humanité. “Je regrette rien, je partirai pas”

life goes by · janvier 2030 — Qu’est-ce qu’il allait faire derrière les barreaux hein ? Qu’est-ce qu’il allait faire pour l’aider si il se retrouvait enfermer ? Rien du tout. Et c’était elle qui allait tout subir parce qu’il n’avait pas réfléchit une seule seconde avant d’agir. C’était ça son problème, il ne réfléchissait jamais. Il passait à l’acte sans se soucier une seule seconde des conséquences mais c’était pas comme ça que la vie marchait. Bien au contraire. « C’est MON problème putain. Pourquoi tu ne comprends pas ça ? Dégage de là. » Et si elle en avait la force, clairement, c’était lui qu’elle aurait frappé pour la peine. Pour avoir osé faire ça. Pour n’avoir rien respecté de ce qu’elle pouvait demander et pour la foutre dans une merde pareille. « JE SUIS ENCEINTE » Elle avait hurlé malgré elle lâchant finalement la bombe qu’elle gardait pour elle depuis deux mois. Elle était enceinte et pas de n’importe qui. « Je refuse que le père de mon futur enfant finisse en prison alors tu dégages de là Nicholas ! » Elle était on ne peut plus claire pour la peine. Et s’il ne le faisait pas pour elle, il se devait de le faire pour ce qu’elle venait de lui annoncer. Parce que dans le cas contraire, il ne serait rien d’autre qu’un égoïste. Inspirant profondément, elle passait ses mains sur le front de Lilian attrapant finalement son poignet vérifiant qu’il respirait toujours. « Tu t’en vas. » Et elle n’allait pas le répéter des milliers de fois. Il fallait juste qu’il s’en aille parce que ce n’était pas possible qu’il reste plus longtemps.

life goes by · janvier 2030 — Impossible de se reprendre, impossible de raisonner correctement. Je voyais rouge parce qu'il la blessait, il la blessait et ne la respectait tout simplement pas. Et c'était clairement pas ce qu'il fallait faire avec une fille comme Kaya. Et si je ne l'avais pas respecté par le passé, comment les choses se seraient passées ? Et si ses exs aussi avaient agi comme ça ? Un homme ne doit pas manquer de respect à la femme qu'il est supposé aimer. Il ne l'aime pas, il la considère comme un objet qu'il manie à sa guise et rien que pour ça, il mérite tous les coups que je lui porte. Et chacun d'eux, je les assumais. Qu'importe les conséquences, je peux me coucher la nuit en me disant que j'ai agi. J'ai agi et peu de personnes peuvent le dire. Les poings en sang, je m'étais relevé afin de faire face à cette femme pour qui je déplacerai des montagnes. “C'est devenu le mien apparemment” Je regardais mes poings et ouais, c'était devenu mon problème très clairement. Les secours n'allaient pas tarder à arriver et ils allaient m'arrêter. Et je m'en fichais pas mal. Certainement que j'arriverai à m'en sortir sans passer par la case prison, avec l'aide de tous mes avocats. Sauf que la bombe tombait, et ça, je ne m'y étais pas attendu. Tournant la tête vers elle, les yeux ronds, je n'en revenais pas. “Qu-quoi ?” Si je pensais que ce mec était le père de ce bébé, la suite m'étonnait encore plus. “C'est trop tard Kaya, il m'a vu, il me reconnaitra” soupirais-je avant de m'approcher d'elle. “Sauf si on s'enfuit tous les deux. Toi et moi. Et le bébé” Elle se trouvait à la tête de ce mec, tentant de s'occuper de lui, alors qu'il ne méritait absolument pas ça. “Viens avec moi Kaya” disais-je après m'être accroupi face à elle. “Viens avec moi, soyons heureux”

life goes by · janvier 2030 — « Tu trouves ça amusant ? » qu’elle lance sur un ton sec ? Parce que ça ne l’est clairement pas. Ca ne l’amuse pas du tout Kaya de faire face à ça et ouais, il a complètement merdé. Qu’est-ce qu’il pouvait être con par moment. Alors elle lui lançait la bombe espérant au fond d’elle que ça soit assez fort pour qu’il s’en aille vraiment parce qu’il ne pouvait pas rester ici. Les autorités allaient débarquer et là, il aurait de vrai problème. Fallait vraiment qu’il s’en aille. Maintenant. Alors quand il lui parlait de s’enfuir, elle ne pouvait s’empêcher de rire nerveusement. « Prendre la fuite ? » C’était une blague pas vrai ? « Vivre en cavale pour le reste de nos vies parce que tu as merdé ? » Elle secoue la tête, tremblant légèrement. « Faire une croix sur tout, sur ma famille, mes parents ? » Il était pas sérieux de lui demander un truc pareil, pas vrai ? Inspirant un grand coup, elle plantait ses yeux dans les siens. « Le seul moyen pour qu’il n’envoie personne à ta poursuite, c’est que je reste là. » Qu’elle reste avec lui. C’était le seul moyen qu’elle avait pour peut-être obtenir un silence de sa part sur tout ça. Alors sans le savoir, il l’avait lui-même bloqué dans cette situation et il ne pourrait se blâmer que lui seul pour ce qui était en train d’arriver. « Tu m’as condamné tout seul. Maintenant, tu t’en vas. » Et elle ne plaisantait absolument pas. Elle n’avait clairement pas envie de rire après ce qui venait d’arriver.