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    What do you see ? ♦ Clayralda
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    Lien du postSam 4 Fév 2017 - 19:59
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    Clay Fitz. Cooper ♦️ Esmeralda Preston

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    ncore une journée banale. Le train-train habituel de ta routine de vie avait fini par reprendre ses droits, le contact avec des étudiants qui, pour la plupart, avaient à peu près ton âge s’était finalement avéré plus bénéfique pour faire ton deuil et réapprendre à vivre. Il t’arrivait même de te surprendre à sourire après une blague lâchée en amphi’ par un petit malin avide d’attention. Tu n’avais jamais été femme à aimer la solitude, tu ne la vivais pas spécialement mal, mais tu avais toujours préféré largement être entourée. Tu avais toujours aimé la compagnie des autres. Même quand Travis était en vie, vous appréciez toujours vos moments à deux, mais vous sortiez aussi énormément et tu savais qu’il le faisait uniquement pour te faire plaisir, car contrairement à toi ton mari préférait largement la tranquillité de vos tête à tête.
    Ton besoin constant de compagnie était ce qui te rendait d’autant plus difficile la tâche de rentrer chez toi. Sur les conseils de ta psychiatre tu avais acquis des animaux, tout d’abord deux chat Nebelung, qu’on pourrait comparer à des Bleu Russe à poil mi-longs que tu avais appelé Lady et Darling, oui comme dans La Belle & le Clochard. Et très récemment deux labradors, l’un sable, l’autre noir, respectivement Toulouse et Berlioz, tu pourrais faire croire que c’était pour les célèbres artistes, mais ne nous mentons pas, tu l’as fait pour Les Aristochats. Ils compensaient un peu ta solitude chaque fois que tu rentres chez toi. Et aujourd’hui ne fit pas exception. Tu n’avais même pas encore ouvert la porte que tu entendais les deux chiots aboyer derrière la porte, te faisant déjà la fête. Ils te sautèrent dessus à l’instant où tu passas la seuil, et les deux chats se joignirent aux retrouvailles venant ronronner en se frottant à tes jambes. « Oui, oui, je suis rentrée ! Laissez-moi un peu respirer. » soupires-tu un sourire dans la voix alors que tu refermes la porte et commence à retirer ton manteau et ton pull. Tu t’abaisses ensuite pour une séance de câlinage auxquels tes quatre boules de poils se plient avec délectation.

    Après avoir travaillé une petite heure pour préparer les cours de demain et revoir certains détails, tu t’octroyais une pause. Tu te posais donc dans ton canapé crème, un long tee-shirt large gris et rouge avec l’inscription “This is my Netflix, Oreos & Pizza Shirt” et un pantalon de yoga assorti, le tout emmitouflée dans ton plaid anthracite, te calant devant un épisode de Doctor Who.
    Tu en étais à ton second épisode quand tu entendis frapper à la porte. Toulouse et Berlioz, qui étaient jusque-là tranquillement blottis contre toi, eurent vite fait de se précipiter vers la porte, aboyant pour signifier à l’importun qu’il n’était pas le bienvenu. Tu soupiras avant de te lever à ton tour. Au moins, ta maison serait toujours bien défendue. Tu te demandais qui cela pouvait être, puisque tu n’attendais personne, cela dit cela pouvait très bien être un étudiant qui avait besoin d’aide, un démarcheur aussi, ou encore les anciens collègues de Travis qui débarquaient parfois sans prévenir. « Berlioz, Toulouse, ça suffit ! » marmonnas-tu avant de leur donner une caresse sur la tête pour leur signifier que tout allait bien et qu’ils pouvaient se calmer, avant d’entrouvrir la porte sans retirer la chaîne qui empêchait ainsi toute intrusion intempestive.

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    @Clay Fitz. Cooper
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    Lien du postDim 5 Fév 2017 - 19:48
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    « What do you see ? »

    — Esmeralda & Clay
    Elle est là, au-dehors, dans cette multitude de toits ardoisés que je scrute par delà ma baie vitrée. La veuve de Travis, mon prédécesseur. Et j'ai même pour ambition d'aller la retrouver depuis le temps qu'on me parle de ses étranges capacités. Je ne suis pas homme à superstitions, préfère les faits aux miracles même si en fin de semaine, je me fais toujours pieux dévot de tout ce que le prêtre nous rappelle durant cette heure sacralisée. Pourtant voilà bien des mois que je ne suis pas retourné me confesser, hanté par la crainte d'être jugé pour avoir procréé avec une femme avec laquelle je ne me suis devant Dieu engagé. Pas de mariage, même si dans cet hôpital il y a quelques mois elle en avait émis indirectement le souhait. " Tu vas t'y rendre ? " C'est l'adjoint de la brigade mobile, un flic, un vrai, un ancien qui contrairement aux autres nous apprécie tout autant que ces propres collègues. Il s'est arrêté à ma porte, en a percuté de sa main le bois trois fois afin de s'annoncer puis a posé cette question d'un ton neutre et serein, ce qui m'a fait naturellement me retourner. D'un regard complice, il est invité à pénétrer tandis que mes doigts s'attardent sur ce que mon regard réapprivoise de nouveau: un dossier, une affaire que l'on croit classée et qui nécessite que ses lecteurs soient habiletés secret défense. Il est estampillé d'un nom, vestige d'une vie que cette Esméralda a partagée: Travis Preston. Mais la couverture en est rabattue rapidement lorsque je me permets de le dévisager, lui confiant: " Mieux vaut tard que jamais, " pour rencontrer celle dont le malheur a fait mon bonheur.

    Il est 18h30 à ma montre quand enfin je quitte mon bureau, prenant soin de refermer derrière moi à clef. Depuis quelques temps, l'atmosphère ici s'est nettement dégradée et les petits jeux auxquels nous nous adonnions autrefois se sont vite transformés. Rien de très fâcheux mais il est toujours agaçant que de retrouver un dossier baignant dans une mare de café froid, signe flagrant que quelqu'un est passé par là. C'est d'ailleurs celui de Preston que je tiens entre mes doigts. Il est habillement glissé dans mon blouson dès la première bifurcation puisque nous ne sommes autorisés à ramener chez nous ce genre de documentation. Je n'en serais pourtant pas à ma première transgression... Les lois, j'aime les faire appliquer, mais les respecter est - pour ma part - une autre histoire.  Dans l'habitacle de mon pickup retrouvé, dans ce parking souterrain à l’abri des regards indiscret, mes yeux se hasardent bêtement à un bref tour de terrain avant de le rejeter sur le siège passager, d'en feuilleter quelques pages histoire de me réimprégner de cette sombre affaire. Mais il me faut maintenant me rendre sur les lieux puisque le temps joue contre moi, Anna devant me redonner le petit dans quelques heures.  

    ....

    Le quartier mentionné dans le dossier ne se trouve qu'à quelques pâtés de maisons du campus, idéal pour une femme qui - d'après ce qui y est annoté - donne des cours d'informatique. Tranquille et plutôt silencieux, c'est même à se demander si beaucoup de ces résidences sont habitées. D'un tour de clef le moteur de mon véhicule est coupé, stationné en dehors des zones éclairées afin de pouvoir m'adonner à une brève introspection de l'endroit: effectivement, l'une des fenêtres du rez-de-chaussée est éclairée, preuve en est que quelqu'un vit à cet endroit. Le dossier rapidement fourré dans la boite à gants, je me glisse au-dehors malgré le froid mordant et fais quelques pas dans cette semi-clarté jusqu'à trépigner devant sa porte d'entrée. Ce n'est qu'après m’être assuré d'être en possession de ma plaque que je daigne finalement frapper et quelle n'est pas ma frustration lorsque j'entends au travers du bois des jappements vouloir me repousser. " Putain, des clébards... ", une réflexion à moi-même soufflée tandis que je me retourne, malaxant des traits contrariés à l'idée de devoir me confronter encore une fois à cette phobie qui ne cessera jamais. Mais la porte s'ouvre sur le museau de l'un des deux cerbères à l'échelle lilliputienne, ainsi que sur une parcelle de visage difficilement identifiable dans ce contre-jour. Conscient d'être celui dont on doive le plus se méfier, j'expose ma plaque sous son regard inquisiteur avant de m'annoncer. " Mme Preston? Lt Cooper. J'aurais quelques questions à vous poser, " bien qu'elles ne soient pas toutes d'ordre professionnel mais privé. " Si vous en avez le temps." Parce qu'aux vues du t-shirt qu'elle revête, je ne suis pas certain de m’être pointé au bon moment.
    MAY


     
    @Esmeralda Preston
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    Lien du postMar 7 Mar 2017 - 0:58
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    Clay Fitz. Cooper ♦ Esmeralda Preston

    What do you see ?
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    n ouvrant la porte tu découvris que l’homme qui te faisait face avait laissé derrière lui ses études depuis bien des années. « Mme Preston? Lt Cooper. » se présenta-t-il alors que tu étudiais avec circonspection la plaque qu’il te présentait. Ayant vécu plusieurs années avec un policier et ayant gardé depuis des contacts amicaux avec ses anciens collègues, tu étais sûre que la plaque était une vraie. Mais ça n’expliquait en rien sa présence sur ton pallier. « J'aurais quelques questions à vous poser, si vous en avez le temps. » poursuivit-il d’un ton professionnel et poli, ce qui ne t’empêchait pas de froncer les sourcils. Si tu avais été lié à une enquête les anciens collègues de Travis t’auraient prévenue, ç’aurait probablement été un d’eux qui serait venu t’interroger. Ce qui t’étonna d’autant plus c’est qu’il était seul, très souvent ils étaient deux, ce détail te fit t’interroger d’autant plus de la légitimité de sa présence. « De quoi s’agit-il ? » demandas-tu de plus en plus suspicieuse, ce que tes animaux durent sentirent car les deux chiots se mirent à grogner contre l’étranger malgré qu’il fût toujours à l’extérieur. « Au panier. » les sommas-tu, ce qu’ils firent après un dernier grognement. « Désolée, ils sont encore jeunes. » t’excusas-tu auprès de l’officier dont tu avais finalement réussi à te souvenir le nom grâce à cette interlude. Tu t’étais rappelé une conversation avec les anciens collègues de Travis qui n’avaient pas tous bien vu l’arrivée de ce lieutenant au poste de leur ami et collègue. Au moins à présent tu étais bien certaine de l’authenticité de sa plaque. « Un instant. » murmuras-tu en refermant la porte pour retirer la chaîne et pouvoir ouvrir la porte pour le laisser entrer. « Je vous en prie. » t’effaças-tu en lui faisant signe de s’installer dans la salon, faisant bien attention de ne pas le toucher. Si cela t’arrivait très rarement, tu avais déjà eu des visions en touchant une personne, ce qui s’avérait parfois déplaisant en fonction du souvenir ou du futur que tu entrevoyais. Et dans le cas d’un policier tu craignais fort que les chances d’apercevoir un meurtre étaient grandes, trop pour que tu en prennes le risque. « Je suis désolée pour ma tenue et le bazar, mais je n’attendais personne. » t’excusas-tu bien que le terme « bazar » soit largement exagéré puisque ton appartement était toujours d’une propreté impeccable, certains diraient même immaculée. Le seul « bazar » était ton plaid qui gisait sur le canapé et un verre d’eau sur la petite table basse devant. « Est-ce que vous souhaitez quelque chose à boire Lieutenant Cooper ? » t’enquis-tu poliment, de plus en plus curieuse ce qui avait bien pu amener un officier que tu ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam sur le pas de ta porte.

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    Lien du postLun 20 Mar 2017 - 12:31
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    « What do you see ? »

    Esmeralda & Clay
    C'est donc à cela que ressemble une veuve après deux années de deuil... Surprenant parce que malgré l'absence de son défunt mari si j'ose dire, elle a gardé les réflexes et cette acuité d'esprit. Elle ne me laissera pas rentrer sans savoir de quoi il en retourne et c'est tout à son honneur d'ailleurs. « De quoi s’agit-il ? » J'ai pour crédo de ne jamais croire aux ragots mais il est difficile de ne pas s'imaginer, suite à ce que j'ai pu comprendre de ses prétendues capacités, qu'elle ne soit capable de lire dans mes pensées. Le trouble s'installe un bref instant avant de me gratter pensivement l'arrête du nez, mon attention déportée sur l'origine des jappements. " Si vous pouviez... Vos chiens s'il vous plait " les tenir, cela m'arrangerait. « Au panier. Désolée, ils sont encore jeunes. » Mais la jeunesse n'excuse en rien l'incapacité de leur patronne à les dresser. Alors puisqu'elle a besoin d'une raison justifiant ma présence, c'est dans un mensonge parmi tant d'autres que je me confonds, le regard fuyant. " Un ancien dossier sur lequel votre conjoint travaillait. " Il est vrai que mon prédécesseur était un homme assidu mais chaque roi règne en son temps et à présent est venue mon heure. Ma démarche semble fonctionner et le choix de mon excuse judicieux puisqu'elle se retire quelques secondes afin d'ôter la chainette de sécurité. Puis elle m'invite cordialement à rentrer, marquant un temps d'arrêt au moment même de fouler du pied ce mausolée, bâtisse à la mémoire d'un mort dont j'ai usurpé la place sans le moindre remord. Jugeant de l'endroit, je me permets à une brève introspection tandis qu'elle se fond en de plates excuses quant au désordre qui règne en ces lieux. Je ne peux l'en blâmer: des deux, je suis certainement celui qui a le plus à se faire pardonner. Cette maison n'est pas désagréable si ce n'est cette petite odeur de chien que ces deux boules de poils répandent au gré de leurs halètements incessants." J'ai vu bien pire ", comme l'appartement de Kyla par exemple... La boutade n'a rien de risible sur le moment, bien que mes lèvres se soient finement retroussées à la réminiscence de vieux clichés ressurgissant du passé. " Mais si vous souhaitez passer autre chose, j'attendrais. " J'ai tout mon temps et n'ai nul contraintes qui m'attendent une fois rentré, alors si elle souhaite s'apprêter un peu mieux, ce n'est pas un problème. Mais la parfaite hôtesse ne saurait s'en tenir à si peu de politesse et déjà me propose-t-elle de quoi étancher une soif. « Est-ce que vous souhaitez quelque chose à boire Lieutenant Cooper ? » Les doigts effleurent le cuir du canapé tandis que mes yeux se soustraient des siens en faveur de photographies et clichés disposés ici et là. Peu prouvent de son statut de veuve et pour cause, j'imagine qu'elle a voulu effacer les portraits immortalisés de son feu compagnon. "  Un café ne serait pas de refus. Merci. "  La télé tourne encore dans un bruit de fond, ce qui me fait oublier les belliqueuses respirations des deux cerbères modèles réduits qui continuent de me toiser. C'était quoi déjà, dans cette série télévisée, les deux prénoms dont ce majordome britannique avait affublé ses dobermans ? Apollon et Zeus...

    Alors pendant qu'elle s'acquitte bien aimablement de son offre, c'est dans le salon que se poursuit mon étude, préférant ne prendre place que lorsqu'elle m'y aura convié et seulement une fois qu'elle en aura fait de même, histoire de civilité. Le programme télé n'est pas vraiment de ceux que j'aurais choisis parce qu'à ces futilités je préfère de loin les documentaires. Mais je plaide coupable lorsque je me surprends durant quelques secondes à le suivre avant d'entrer dans le vif du sujet, la questionnant malgré la distance qui nous sépare: " Dites-moi. Avez-vous toujours des contacts avec les collègues de votre, votre défunt mari? " Parce certains vous prêtent des capacités étonnantes qui défient les lois de la moralité et je serais certes très curieux d'en reconnaitre toute l'étendue et la véracité.
    MAY


     
    @Esmeralda Preston
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    Lien du postVen 31 Mar 2017 - 23:20
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    Clay Fitz. Cooper ♦️ Esmeralda Preston

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    u avais fini par laisser entrer le lieutenant en ta demeure. Le fait qu’il parle d’un dossier sur lequel ton mari travaillait a piqué ta curiosité tu dois bien l’admettre. Surtout deux ans après, cela te semble quelque peu curieux, tu dois bien l’admettre. Mais tu ne dis rien, du moins sur le coup, tu gardes tes suspicions dans un coin de ton esprit pour plus tard. « Mais si vous souhaitez passer autre chose, j'attendrais. » te propose-t-il aimablement, tu serais presque tentée d’ailleurs, s’il avait s’agi d’un ancien collègue de ton mari tu n’aurais probablement ressenti ce besoin de paraitre moins « débrayée » mais tu ne le connaissais pas. Pourtant sa patience et sa courtoisie ne firent qu’agrandir tes soupçons, en général les officiers étaient plutôt pressés de boucler leur travail et de rentrer.  « Non je ne compte pas ressortir de toute façon, et ça serait bête de vous faire perdre du temps juste pour enfiler quelque chose de moins “cosy”. » soupires-tu avec un léger sourire néanmoins, démontrant que tu as apprécié sa proposition malgré tout.

    Tu hoches la tête en signe d’assentiment quand le lieutenant accepte par un café ta proposition de lui servir quelque chose. « Je prépare cela tout de suite. » réponds-tu en te dirigeant vers la cuisine. L’appartement a été aménagé avec une cuisine américaine, ce qui fait que vous pouvez poursuivre la conversation sans crier alors que tu es dans la cuisine et lui dans le salon. Travis et toi aviez acheté le meilleur pour la cuisine, ce qui fait que tu as une de ses machines hors de prix mais qui fait du vrai café, avec la machine qui moud les grains directement avant de faire le café. Tu prépares les deux tasses en même temps -enfin tu places deux tasses, tu appuies sur un bouton et laisse la machine se débrouiller. Lui est toujours debout, semblant étudier ton appartement. Cela te fait d’ailleurs sourire, sans doute cherche-t-il à te « profiler », savoir qui tu es, si tu répondras docilement à ses questions ou si tu feras des histoires, ou peut-être, qu’il est juste curieux de voir comment vit une veuve de flic. Ou alors rien de tout ça et il ne cherchait qu’un moyen de s’occuper pendant que tu fais les cafés. Tu reviens rapidement vers le salon avec les deux tasses, en lui tendant la sienne, tu fais des efforts pour ne pas le toucher, tu as peur d’avoir un de ses flashs qui te révèleraient des horreurs sanglantes d’une enquête, ça t’était parfois arrivé avec Travis, mais difficile de ne pas toucher son mari, alors tu t’en accommodais.

    Tu t’installes sur l’un des fauteuils l’invitant silencieusement à s’asseoir de même. « Dites-moi. Avez-vous toujours des contacts avec les collègues de votre, votre défunt mari ? » finit-il par te demander, alors que tu fronces les sourcils. Tu ne vois pas trop ce que cette question vient faire là, mais tu réponds néanmoins. « Oui, bien sûr. J’en vois encore certains très régulièrement. D’où le fait que j’ai été étonnée de vous voir d’ailleurs, car ils essayent d’envoyer les anciens collègues de mon mari, ou au moins un que je connaisse un peu. » Tu hausses les épaules comme si tout ça n’avait pas trop d’importance, ce qui est sans doute le cas, sinon tu ne l’aurais jamais laissé passer le pas de ta porte. « Mais je ne vois pas bien en quoi ça peut vous aider pour votre enquête. » Tu ne l’as pas formulé comme une question mais ta voix se fait comme traînante et suspicieuse sur le mot enquête. Il ne te l’a pas dit en ces mots évidemment, il a juste parlé d’un dossier de ton mari. Mais tu as été femme de flic, suffisamment longtemps pour qu’il t’apprenne deux-trois trucs, principalement dans l’optique où tu aurais été questionnée pour une quelconque raison. « Je ne sais pas trop en quoi je pourrais vous aider cela dit, mon mari ne parlait presque jamais de ses dossiers, il ne voulait pas ramener la douleur de son métier dans notre foyer. » ajoutas-tu par acquis de conscience, c’était la stricte vérité au fond, Travis savait pour ta sensibilité due à ton don, il ne voulait pas t’affliger plus encore. Votre relation et votre amour était votre refuge, votre havre de paix, les horreurs du monde et des hommes restaient en dehors.

    GleekOut!


    @Clay Fitz. Cooper
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