Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(Annalyne) ♦ Comment protéger un ami
I LOVE HARVARD
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    (Annalyne) ♦ Comment protéger un ami
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    Lien du postSam 4 Fév - 13:37
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    Enfin, sa journée de travail était terminée, il pourrait rentrer et libérer la baby-sitter. D'ailleurs, il était déjà en retard et devraient payer une heure supplémentaire. Le plus souvent, il demandait à ses parents de garder les petits, mais sa mère avait déjà bien à faire dans la maison, et trois enfants de plus, c'était beaucoup. C'était un plaisir pour a grand-mère d'avoir ses petits enfants chez elle, mais elle n'en avait peut-être plus toujours la force. C'était une femme battante, qui avait su gérer sa maisonnée d'une main de fer et avec beaucoup de justesse, mais le temps avait passé.

    Il poussa un soupir en regardant l'heure. Il ne passerait pas par les vestiaires. Tant pis, il rependrait une douche et enlèverait son uniforme en rentrant. Il rangea donc son casier et les affaires qu'il voulait prendre dans son sac en bandoulière, avant de quitter les lieux. Il sortit de l'hôpital avant de tomber nez à nez avec une jeune femme, qui lui bloquait le passage. Il tenta de la contourner, mais elle bougea au même instant. Il la regarda, pensant la connaître. "Euh... pardon." déclara-t-il en la contournant de nouveau. Cette situation était un peu bizarre. Elle avait l'air bizarre, enfin il la trouvait étrange. "Vous avez besoin de quelque chose?" Oui peut-être qu'elle avait repéré le secouriste du fait de son uniforme et qu'elle avait un besoin particulier. Auquel cas, il pourrait certainement lui venir en aide, même s'il n'était plus en service. Après tout, quelques minutes de plus ou de moins.
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    Lien du postDim 5 Fév - 19:10
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    Read et Annalynne.

    Post-traumatique. C'est le mot qu'on emploie, l'appellation consacrée lorsqu'il vous arrive quelque chose dans le genre. Et quelques rendez-vous bloqué à l'hôpital pour s'assurer que tout va bien. Qu'à la vérité dans votre cerveau, ce n'est pas en train de vriller totalement. Mais on s'en sort, on se sort de tout, on traîne ses peurs et ses peines. Un crash d'avion, quelques jours sur une île … ça change les gens, n'est-ce pas ? Et c'est ce qu'ils essaient de s'assurer, que je ne suis pas trop changée. « Mademoiselle Malcolm, est-ce que vous dormez bien ? » Non, pas réellement, mais c'est une chose inchangée depuis quelques temps déjà. Ça ne vient pas de l'avion, ni même de mon affaiblissement. Ça vient de sa faute et de mon coeur abîmé. De ces quelques jours passés à ses côtés, du fait qu'il part au Mexique entouré d'étudiant, étudiantes surtout … Je vous jure que je suis au point de saturer, de voir que les choses sont stagnantes, toujours les mêmes, sans aucune issue possible, sans aucun salue. Mais enfin, à force de questions, la séance se termine.

    Et je prends mes clics et mes clacs afin de me tirer au plus vite. Sortir prendre l'air, arrêter d'étouffer. Mais alors que j'atteins l'extérieur, je réalise avoir oublié l'un de leur fichu papier. Une seconde, je reste là, les bras ballants à réfléchir au fait d'y aller, ou de tout simplement laisser tomber. Après tout, ils sauront comment me recontacter, et j'ai d'autres séances à subir, à dire vrai. Mais je soupire, tandis que je me retourne, me disant que ça ne va durer qu'une seconde et qu'après je serai à nouveau libérée. Sur le fil de mes pensées, je me stoppe, parce que ma vision se heurte à un fantôme du passé dont j'ai entendu récemment parler. Je n'oublie pas les visages, ni les prénoms, et le sien, c'est le genre à rester graver tant il est différent des accoutumées. Read, pas vrai ? Et je ne saurai dire ce qui me pousse à agir de cette sorte, peut-être que finalement, j'ai vraiment pété les plombs sur mon île et depuis mon retour. Mais lorsqu'il veut passer, je l'en empêche, bien énervée. "Euh... pardon." Non, désolée, je ne suis encline à n'excuser personne ces temps ci. "Vous avez besoin de quelque chose?" Clairement ? De trop de choses que personne ne peut m'apporter, mais là n'est pas le sujet. On va éviter de divaguer sur des choses qui ne font pas parties de ce but nouveau que je viens de me donner en me retrouvant face à son visage de jeune premier. Il n'a – pour ainsi dire – pas tellement changé depuis la première fois où il est venu au Nirvana, ses airs sont juste plus marqués par un semblent de fatigue, pas compliqué à deviner. « Besoin, non. » Que je commence à lui dire. « Mais j'apprécierai que vous laissiez Bambi tranquille. » Autant taper fort dès le départ, ne pas y aller par quatre chemins. Elle en a déjà vécue bien trop des choses, et elle n'a pas besoin de se rajouter un homme, à elle, agglutiné.  
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    Lien du postJeu 9 Mar - 21:08
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    Read ne comprenait réellement pas ce que lui voulait cette demoiselle. Mais bon sang... Que faisait-elle donc à le regarder ainsi avec mérpis, en plein milieu du passage? Lui avait-il fait du mal? Il regarda la jeune femme quelques instants sans rien en comprendre, avant de pousser un léger soupir et de lui demander si elle avait besoin d'aide. Après tout, c'était une possibilité à ne pas négliger. Mais ce fut un regard noir qu'il eut droit en retour et les mots qu'elle prononça furent d'une froideur incommensurable. Il arqua les sourcils. Si elle connaissait Bambi et le connaissait, c'était très certainement que lui aussi avait déjà eu affaire avec elle par le passé. Mais quand? Où? Il tenta de se remémorer son visage, mais rien ne lui venait. Il sait que dans la pire de ses périodes, il a fréquenté intimement pas mal de fille sans même savoir leur nom... Mais de là à ne pas reconnaître leur visage. Serait-elle parmi celles-ci?

    Il déglutit, reprenant contenance. "On se connait?" demanda-t-il finalement simplement. Dans tous les cas, cette brunette n'avait aucun droit de lui interdire de voir son amie. Qui plus est, la seule amie qui avait bien voulu passer outre son absence de près de deux ans et qui n'était pas plus gênée que cela par cette affaire. Au contraire, elle était tout bonnement heureuse de le revoir en ville et de savoir que tout allait bien. Enfin, tout allait bien, c'était vite dit, mais vous l'aurez compris, Read avait repris du poil de la bête et pouvait à présent affronter l'avenir sans trombler comme une feuille.
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    Lien du postMer 22 Mar - 15:29
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    Read et Annalynne.

    Dans ses prunelles, je n'ai pas de mal à y lire la surprise qui résulte de mes mots, et à sa façon de me regarder, j'entends bien qu'il essaie de se souvenir d'où nous aurions déjà pu nous croiser. Mais la vérité est que je n'ai pas revu Read, depuis des années, et de toutes les manières, ce n'est pas comme si je m'y étais intéressé. Un client de passage. Un mec qui était capable de faire des ravages. Il était juste un homme parmi tant d'autres ayant voulu me glisser dans son lit au moins une fois. Un de plus que j'ai remballé. Un de ceux à qui j'ai craché au visage que de toutes les manières, il n'était pas assez bien, et que je valais mieux. Je l'avoue, c'est un drôle de jeu, parfois dangereux. Mais c'est une de mes façons de fonctionner. Je préfère les envoyer voir ailleurs, parce qu'aucun n'aurai pu avoir de valeur. Dans le fond, je l'aurai bien laissé dans une partie encombrée de ma mémoire, sans même y songer, mais sur le cellulaire de mon amie, j'avais lu son prénom, et j'en avais fait un amalgame. Tout simplement. Alors même s'il était possible que ce ne soit pas lui qui entretient je ne sais quelle relation avec celle que je considère - comme une prépubère, chose qui me donne assez la gerbe, me vantant souvent d'être bien plus mature que les étudiants - comme ma meilleure amie, le fait est que sa réaction, confirme que c'est lui. "On se connait?" Putain.

    Sans le savoir, tout de même, il vient de me mettre une foutue claque. Couteau dans la plaie de mon assurance que je peine à récupérer depuis décembre dernier. Moi, qui me pensais assez difficile à oublier. C'est assez … dur à avaler. Décidément, les hommes, c'est de plus en plus que je les hais. Alors de deux doigts, je m'en vais dérider mon front, efface de ma paume mon semblant de restant de grimace. Et l'observe, en silence. J'en pince mes lèvres, avec une envie suprême de me plonger dans un caractère désagréable à souhait. D'ailleurs … ce n'est pas comme si quelque chose m'en empêchait. « Un tantinet. » que je lui réponds, minimisant encore plus lorsque j'élève mon pouce et mon index afin de lui mimer la petitesse de notre connaissance, ou plutôt pour le coup, non-connaissance. Je suis juste une fille que t'aurais aimé sauter. « Et elle n'a pas besoin d'un mec comme toi dans sa vie. » Elle en a reprit les rennes, elle surmonte son passé. « Le genre ... » comment dire … Ah oui c'est ça. « Insistant à la limite du gonflant. » Finalement, je me trouve pas si horrible que ça, je le jure, j'aurai bien pu faire pire pour l'éloigner d'elle. C'est même pour cela que je lui sers un sourire entre le confiant et la défiance, frôlant la démence, fière de moi.   
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    Lien du postJeu 23 Mar - 20:57
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    Le jeune homme avait froncé les sourcils, tentant toujours de déceler un point dans le visage de la jeune femme qui lui permettrait de se souvenir de son identité. Mais rien y faisait, aucun nom ne se pointait à l'horizon, ni aucune image du passé. Peut-être bien, qu'en vérité, elle ne le connaissait que par les dires de Bambi et n'avait jamais réellement eu affaire à lui? Elle sembla quelque peu étonnée que le secouriste ne la reconnaisse guère. Il la regarda gesticuler, avant de finir par répondre à cette question pourtant si simple. Un tantinet? Tout dans la posture et le comportement de cette femme indiquait une hostilité certaine. Si elle l'avait pu, elle l'aurait très certainement écrasé du bout des doigts. Qu'avait-il fait de mal pour qu'elle le prenne ainsi de haut? Lui avait-il dit ou fait quelque chose de déplacé par le passé? Impossible de se le rappeler.

    Mais lorsqu'elle finit par reprendre la parole, Read poussa un large soupir. Enfin, il avait compris. Oui, il lui était arrivé d'être ivre et complètement con. Il n'était pas fier de cette période de sa vie. Bien sûr, il n'avait jamais poussé quelqu'un à faire des choses contre sa volonté, mais il pouvait se montrer très lourd, l'alcool aidant à en faire un idiot. Néanmoins, il ne se cacherait pas derrière cette excuse.
    "Je suis désolé, je n'ai aucun souvenir de vous." commença-t-il. "Je ne sais absolument pas où je vous ai vue et ce que j'ai pu vous dire ou sous-entendre, mais... je vous présente mes excuses pour ça." Il lui adressa alors un simple sourire très naturel. "J'ai vécu une phase difficile durant laquelle je pouvais être complètement con, même pire. J'avoue que j'en ai honte..." ajouta-t-il, les joues légèrement rouges. "Mais rassurez-vous, je ne ferai aucun mal à Bambi. C'est mon amie." Puis, il haussa les épaules. "Et puis, je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça, je n'ai pas d'ordre à recevoir de votre part." Il contourna ensuite la demoiselle pour reprendre son chemin. Il s'était excusé, il pouvait lui concéder qu'il avait pu être un con -si toutefois, c'était le cas puisqu'il ne se le rappelait guère – mais elle n'était pas en droit de lui interdire de voir Bambi, ou même de lui parler sur ce ton.
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    Lien du postJeu 30 Mar - 22:11
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    Read et Annalynne.

    "Je suis désolé, je n'ai aucun souvenir de vous." On ne t'a jamais expliqué que ce n'était pas une chose à dire à une demoiselle ? Que ça pouvait légèrement irriter ? Putain, j'ai des envies de l'insulter. "Je ne sais absolument pas où je vous ai vue et ce que j'ai pu vous dire ou sous-entendre, mais... je vous présente mes excuses pour ça." Presque je le trouvais plus supportable lorsqu'il s'évertuait à vouloir me draguer … Non parce que là, bon sang, c'est en bonne et due forme qu'il est en train de s'écraser. C'en est presque trop simple, d'intérêt tout à fait désuet. "J'ai vécu une phase difficile durant laquelle je pouvais être complètement con, même pire. J'avoue que j'en ai honte..." Non mais attends, à quel foutu moment je t'ai demandé de me raconter ta vie ? Et ce n'est pas des excuses pitoyables que je suis en train de quémander, du tout même, je ne veux que l'assurance de ne pas la savoir avec un homme insistant dans sa vie. Chose que ses justifications n'effacent pas. J'ai beaucoup de mal, vous savez, à passer au dessus de mes premières impressions. "Mais rassurez-vous, je ne ferai aucun mal à Bambi. C'est mon amie." Amie ? On ne doit pas donner la même définition à ce mot … "Et puis, je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça, je n'ai pas d'ordre à recevoir de votre part." Là, j'en crache un lent soupir. Bon sang, ce que ça peut être usant, de devoir rappeler sans cesse aux gens celle que je suis. Je suis loin d'être un pion, à des années d'être comblée par des illusions. Je suis une reine, et je contrôle à la perfection. J'excelle dans l'art de la manipulation.

    Et lorsqu'il commence à partir, c'est en me retournant que je lui balance presque trop fortement. « Le Nirvana, il y a quelques années. » Pour peu qu'il sache ce que c'est vu qu'il semble vouloir mettre sur le dos de l'alcool tout ce qu'il a pu dire lors de ces soirées. L'excuse est belle, je me dois de l'avouer. « Vous dites qu'elle est votre amie. » Sauf qu'il y a des détails qui ne fonctionnent pas, des choses qui ne me semblent pas si logiques que cela. Bambi est mon amie, et ce depuis des années, c'est celle dont je suis le plus proche, dans tous mes délires égocentriques, la seule capable de me supporter. J'ai pansé bien trop de ses plaies. J'ai su effacer les larmes, l'aider. Je ne m'octroie pas le mérite du fait qu'aujourd'hui elle va mieux, qu'elle a de l'ordre dans sa vie. « Alors pourquoi elle n'a jamais parlé de vous ? » Qu'on se le dise, on n'est pas fanatiques des soirées pyjamas, elle et moi, mais quand même, le nom de ses amis, tu vois, je les connais. Alors … Si on pouvait éviter les mensonges, j'avoue que ça me plairait. Les menteurs, putain, je les ai jamais aimé.    
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    Lien du postVen 31 Mar - 12:48
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    Le Nirvana. C'était donc là qu'il avait eu à faire à cette demoiselle peu charmante. Vu le caractère, il pensa qu'il devait vraiment être bien ivre pour avoir le courage de l'approcher et en plus, d'insister. Il ne put s'empêcher de laisser échapper un rire franc et serein. "Ah. Je vois." Oui, il se souvenait de quelques images des soirées passées dans ce lieu. Il s'en était pris des râteaux là-bas tout de même. "Encore désolé pour ça..." dit-il doucement, se calmant. "Vous avez bien fait de me rembarrer à l'époque. Je crois que si je croisais mon moi de ce temps-là, je l'enverrai paître aussi." Il rit de nouveau. Cette situation, il la trouvait drôle, lui qui n'était pas ce genre de garçon qu'on aurait pu croire. Puis, il prit la décision d'avancer, contournant la demoiselle qui lui fait toujours face.
    Lorsqu'elle lui demanda pourquoi Bambi ne lui avait jamais parlé d'un certain Read, il haussa les épaules.
    "J'en sais rien." déclara-t-il en guise de réponse. De toute façon, il ne verrait pas pourquoi Bambi parlerait de lui à ses autres amis, qu'ils soient proches ou non. Il n'avait pas ce que l'on pouvait appeler une vie joyeuse pour l'étendre devant les gens. Ce n'était pas non plus quelque chose de très sympa d'aller crier ses histoires sur les toits. Bref, il n'était pas ami avec les gens pour étendre sa popularité. Il sourit ensuite simplement. "Je sais très bien l'affection que j'ai pour elle et celle qu'elle a pour moi. Ça me suffit. Ce n'est pas vous qui allez décrire notre relation. D'ailleurs, vous avez un nom?" dit-il simplement. Certes, il n'avait pu être présent pour personnes ces deux dernières années, mais il était de retour et jamais, ô grand jamais, il n'avait effacé de sa mémoire ceux qu'il aimait. D'ailleurs, il portait toujours son alliance, bien que Snow soit décédée depuis un certain temps. Il ne pouvait pas dire qu'il lui resterait fidèle au-delà de la mort car il savait pertinemment que sa femme, de là où elle se trouvait, ne souhaitait que son bonheur et celui de leurs enfants... En y songeant, il passa d'ailleurs une main sur la bague, baissant la tête quelques secondes.
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    Lien du postDim 9 Avr - 22:28
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    Comment protéger un ami.
    Read et Annalynne.

    "Ah. Je vois." Mais il en rigole en plus de cela. Au moins il y en a un qui s'éclate de la situation. Réjouissant à souhaits, faut croire que nous n'avons pas les mêmes centres d'intérêts pour s'éclater. "Encore désolé pour ça..." Mais bordel je ne veux pas que tu t'excuses, ce que je souhaite, c'est que tu lâches Bambi, je m'en moque totalement de ton repentit. "Vous avez bien fait de me rembarrer à l'époque. Je crois que si je croisais mon moi de ce temps-là, je l'enverrai paître aussi." Au moins, sur ce point, nous sommes d'accord. Et c'est sûrement cette phrase qui arrive à me faire revoir mon jugement, à me dire qu'après tout … les gens peuvent changer. Quand on y pense, je suis bien loin de celle que je me pensais devenir.

    Mais alors qu'il s'enfuit, aussi bien que je pourrai le laisser filer, me foutre de qui il est, de ce qu'il fait, je me décide en faveur d'une autre option. Parce que je ne peux consciemment laisser passer cela, je ne suis protectrice qu'avec très peu de monde, et Bambi est l'un de ces joyaux, de ceux que je ne veux plus jamais avoir à rassurer, consoler … Des bleus elle en a eu bien trop à panser. De ce fait, je l'attaque, je minimise leur relation, j'ai des envies de l'écraser, de l'enfoncer, au plus profond. En un sens, je reprends mes anciennes habitudes, seulement pour une fois, je n'oeuvre pas pour moi. Pétasse afin de m'assurer que l'une de mes amies ne saignera pas. "J'en sais rien." Il hausse les épaules, et moi, je suis un brin déçue de son manque de bavardage cette fois, j'aurai voulu que ça l'impacte bien plus que cela. "Je sais très bien l'affection que j'ai pour elle et celle qu'elle a pour moi. Ça me suffit. Ce n'est pas vous qui allez décrire notre relation. D'ailleurs, vous avez un nom?" Non mais … Tu n'as pas comprit. On ne parle pas d'une simple affection entre elle et moi, c'est plus, c'est étroitement qu'on est liées. Et bien que je ne sois pas le genre à faire des confidences à tout va, il y a entre nous que très peu de secret. Ce n'est pas de cette manière que fonctionne l'amitié ? Ou peut-être que comme pour l'amour dans ce domaine aussi, je suis totalement handicapée. « Ca vous suffit ? » que je répète, à moitié éberluée. « Mais pas à moi. » Egocentrique comme on ne le fait pas. Lionne défendant un territoire qui n'existe pas. « J'en ai un. » De prénom. Sauf que je suis pas certaine que tu mérites de l'entendre. « Si je ne vous l'ai pas donné à l'époque, pourquoi le ferais-je maintenant ? » Je retourne la situation, parce que j'aime de beaucoup que ce soit moi qui sois en position de poser les questions. Je n'ai absolument rien à défenre, et lui tout a gagner. S'il tient vraiment à Bambi, s'il ne veut pas que je dise à l'italienne de ne plus jamais l'approcher. « Vous avez changé … » bénéfice du doute, accordé. Chose rare dans mon esprit buté. « En quoi ? »   
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    Lien du postLun 17 Avr - 20:25
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    Read ne comprenait pas pourquoi cette femme s'obstinait dans sa démarche. Il n'avait pourtant jamais fait de mal à Bambi... Et cette dernière était bien assez grande pour savoir qui elle se devait ou non de côtoyer.
    Bien sûr cela aurait été trop dur pour elle de se présenter. Elle n'avait pas cette politesse. Elle était hautaine et à la limite de la malveillance. Un moment, Read finti par se demander si elle ne mentait pas d'une quelconque façon... Si cela se trouvait, elle n'était pas une amie de Bambi, mais une ennemie et essayait simplement de foutre le bordel dans les relations de l'agréable jeune femme. Ce ne serait pas si étonnant... Car Read avait du mal à imaginer Bambi proche de ce genre de personnes si froides et désagréables. Comme quoi, il avait raison: Bambi pouvait juger d'elle-même qui elle voulait avoir en ami. Et même s'il n'appréciait guère cette femme, il n'irait pas dire à Bambi qu'elle avait dans ses connaissances quelqu'un de vile et méprisant.
    "J'en sais rien, pour se montrer un tant soit peu polie?" indiqua-t-il lorsque l'autre lui rétorqua qu'elle n'avait pas à lui donner son prénom. "Et au fond, qu'est-ce qui me prouve que vous êtes amie avec Bambi? Vous pourriez très bien être celle qui lui veut du mal, vu votre comportement." répondit-il, s'attendant évidemment à ce qu'elle s'énerve. Cette personne était nerveuse, trop facilement provocable, sans doute. Il lui sourit alors simplement. "Nos amis ne nous appartiennent pas, vous savez? Ni même le lien que nous avons avec eux. Vous n'avez pas à contrôler toute personne qui l'approche." ajouta-t-il par la suite. Read se retenait de l'insulter, pour le coup.
    "Et puis, quel genre d'amis êtes-vous ? Vous jugez que Bambi est stupide ou vous n'avez aucune confiance en son jugement? Elle est assez grande pour savoir à qui elle peut donner sa confiance." conclut-il.
    Lorsqu'elle lui demanda en quoi il avait changé, il haussa les épaules. "Je me suis soigné." répondit-il simplement. Il avait pensé son coeur et son corps. Au fond, il ne savait même pas pourquoi il lui avait donné une réponse, il n'avait aucun compte à lui rendre.
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    Lien du postLun 1 Mai - 21:53
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    Read et Annalynne.


    "J'en sais rien, pour se montrer un tant soit peu polie?" Certes, mais la politesse n’est pas l’une de mes premières qualités, bien au contraire, alors que depuis mon enfance on m’apprend à être parfaite, preuve en est que j’ai, il y a peu, envoyé tout le monde se faire voir. "Et au fond, qu'est-ce qui me prouve que vous êtes amie avec Bambi? Vous pourriez très bien être celle qui lui veut du mal, vu votre comportement." J’en ai une intense envie de rire, son retournement de situation est tellement bien joué. Bien qu’il traduise un n’importe quoi, comme si je pouvais vouloir du mal à Bambi. C’est moi qui ai pansé ses plaies … je devrais peut-être le lui signaler. "Nos amis ne nous appartiennent pas, vous savez? Ni même le lien que nous avons avec eux. Vous n'avez pas à contrôler toute personne qui l'approche." J’en grince des dents, parce que justement, j’ai un petit problème avec le contrôle, et ce depuis des années. Tendance à prendre les gens pour des marionnettes lorsqu’il est question de mon propre intérêt. Sauf qu’ici, c’est dans celui de mon amie que j’agis. Alors je commence sérieusement à m’énerver, ne tolère pas que l’on puisse, de cette manière, me parler. "Et puis, quel genre d'amis êtes-vous ? Vous jugez que Bambi est stupide ou vous n'avez aucune confiance en son jugement? Elle est assez grande pour savoir à qui elle peut donner sa confiance." Je n’ai jamais insinué une telle chose, bien au contraire. Je la sais assez forte pour gérer bien des choses, seulement si je peux l’aider en éloignant d’elle les personnes que je ne pense pas à la hauteur, j’estime que c’est mon rôle d’amie de le faire.

    Alors je le laisse terminer, sans même l’arrêter, pour finalement lui demander en quoi il aurait changé, en quoi les choses pourraient être différentes d’il y a quelques années. "Je me suis soigné." La réponse n’est pas sans me surprendre, je me dois de l’avouer. J’en crache un soupir, lassée. Hésitante quant aux prochaines paroles que je vais choisir d’utiliser. Il s’est soigné … « Assez grande, oui. » Pour ce qui est de Bambi. « Mais bien souvent trop gentille. » C’est un fait avéré, et même pas un défaut, puisqu’elle a bien voulu m’avoir dans sa vie, malgré la femme que je suis. Preuve que son âme est bien trop pure, trop légère aussi … « Mais vu votre … virulence, j’admets que ... » peut-être « vous paraissez sincère. » et ça m’écorche de le souligner. « Annalynne. »
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