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{ brambled hearts }
crédit/ tumblr ✰ w/camion

L’avion avait été long mais c’était quelque part nécessaire pour partir en vacances. C’était même plus court que pour aller à Stockholm donc dans le fond, je savais comment m’occuper durant tout ce trajet. Le plus compliqué, c’était le jet lag. Mais ça encore c’était compliqué à gérer parce que je ne savais pas tellement ce que ce Summer Camp allait me réserver. Je sais juste que nous étions dans des équipes de quatre et que Camila aussi s’était inscrite à ça. Est-ce qu’on sera ensemble ? Je l’espère mais je ne l’espère pas en même temps. Disons que depuis l’article CS, c’était assez froid entre nous, si bien que j’étais resté chez moi à Cambridge le temps d’avant l’embarquement. Je ne savais pas tellement comment gérer tout ça. Sa dépression, ses phases colériques… mais surtout mon amour inconditionnel pour elle qui coexiste avec l’amour que je porte encore à mon ex. Sac sur le dos, valise à la main, j’avançais dans le hall de l’hôtel, avec mes papiers pour avoir ma chambre. Brighton, c’était sur la côte anglaise et c’était bien sympathique, mais est-ce que j’allais vraiment réussir à passer de bonnes vacances. C’était une fois dans l’ascenseur que je regardais un peu les papiers relatifs au Summer Camp et… les membres de mon équipe. Camila y était. J’étais tiraillé entre du soulagement et de l’appréhension. Depuis la veille, on ne s’était pas parlé et autant dire, je redoutais la nouvelle confrontation. Si bien qu’une fois les portes de l’ascenseur s’ouvraient sur mon étage et je faisais face à elle, qui était déjà arrivée sûrement plusieurs dizaines de minutes avant moi. « Hey » que je disais en sortant, afin de lui laisser la place. « J’sais pas si t’as vu, on est dans la même équipe » Nos positions échangées, je gardais le regard sur elle et j’étais incapable de bouger, avant de finalement re-rentrer dans l’ascenseur, ne serait-ce que pour pas la quitter. Ouais, c’était assez bizarre cette façon que j’avais de réagir à ses côtés mais j’avais jamais vraiment cherché à comprendre.

j’suis exaspérée pour tout et rien ces derniers temps. et peut être que c’est ce voyage qui me pèse mine de rien. j’suis inscrite pourquoi ? parce que le psy a dit que c’était ma dernière chance avant d’être hospitalisée ? ouais. donc en soit, c’est comme du chantage. je le vois comme ça en tout cas. mais j’ai pas envie. pas envie de faire le tour du monde -ou de l’europe- pas envie d’être sans arrêt avec d’autres personnes, pas envie de me socialiser avec qui que ce soit et merde. juste merde. j’crois que personne n’a envie de comprendre quand je dis que je préfère largement rester chez moi, sur mon canapé, dans un plaid à regarder les programmes débiles de la télévision. pourtant je suis là, à faire ma valise. à m’énerver sur le manque de place. à ne pas savoir quoi prendre parce que j’ai aucune idée des destinations. y a tout qui me gonfle en fait. les shorts trop court pour cacher mes cicatrices, mes mains qui ne cessent de trembler m’empêchant de garder un objet dans la main et pluton surtout. pluton qui vient avec ses reproches comme si j’étais responsable de ce que cette pétasse de cs pouvait poster sur son torchon. j’sais pas si c’est légitime de ma part ou si mon agressivité me joue encore des tours. j’sais pas si j’ai pété un câble pour rien ou s’il le méritait. y a tout qui me gonfle en fait. les gens, le monde, la vie. le trajet en avion ? c’était pas mieux. y a la fatigue, cette envie mordante de me fumer un joint pour me détendre, les ronflements du mec d’à côté que j’ai envie d’assommer. brighton. merci les gars, pour retourner dans mon pays j’avais pas besoin de vous. j’suis même pas soulagée de poser le pieds ici. j’sais que si cole est au courant il viendra probablement me souffler dans les bronches et j’en ai un peu ma claque des remontrances. j’suis désagréable, pas d’humeur et une fois à l’hôtel, ça ne s’arrange pas. récupérer les indications, monter au bon étage, me changer parce que mine de rien, la chaleur est pas si évidente ici. j’fais demi tour, j’ai envie de prendre l’air. mais faut que ce soit ta tête qui apparaisse quand les portes de l’ascenseur s’ouvrent. gé-nial. j’hausse juste les épaules parce qu’à vrai dire, j’ai pas regardé les papiers. je m’en fiche un peu. j’avais pas envie de participer de toute façon. « je peux échanger ma place avec louison si tu préfères. » c’est sorti tout seul. et étrangement, j’suis même pas particulièrement désagréable. j’me dis juste que.. ouais, peut être que tu préfèrerais que ce soit elle alors fais toi plaiz.

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Me retrouver face à elle, c’était compliqué. On s’était pris la tête et c’était une dispute assez légitime, même si pour le coup, ça avait été trop loin à mon goût. Nos caractères étaient encore un peu trop à vif concernant nos expériences durant la séparation, que du coup ça tournait au vinaigre assez rapidement. J’étais assez touché dans mon égo par le fait que CS avait posté des trucs sur Camila, sur moi, sur le fait que j’étais moins bien au lit que son prince du trou du cul du monde. Mais pour le coup, j’avais tenté de temporiser les choses, c’était elle qui s’était enflammée, si bien qu’on avait fait le voyage jusqu’à Brighton séparément, alors qu’on aurait très bien pu le faire ensemble. Tiens, on aurait dit l’année dernière, quand elle s’amusait à batifoler avec Lenny. Enfin, “batifoler”. Seulement, elle n’était pas en couple avec moi et elle avait techniquement le droit de faire tout ce qu’elle voulait. Arrivant à l’hôtel, j’étais dans l’ascenseur quand ce dernier sonnait l’arrivée à mon étage. Mais elle était là, elle aussi. Elle voulait sûrement descendre et bordel, ça me stressait cette situation. Être si proche d’elle et pourtant si loin. Tout ça à cause d’une question anodine, c’était ça le pire. Sortant de la cabine, je finissais par me retourner pour la regarder, elle qui y avait pris place. Lui avouant être dans la même équipe qu’elle, elle semblait s’en ficher pas mal, ce qui encore une fois, me refroidissait pas mal. Mais ça ne m’empêchait pas de pénétrer de nouveau dans la cabine pour la rejoindre, juste avant que les portes ne se referment, ma valise dans mes mains. « Arrête, s’il te plait » soufflais-je alors, sans pouvoir retenir un pet qui s’échappait. Me figeant, je la regardais, presque blanc, avant de m’excuser. « Je… désolé je… » Ok, maladroit en tout temps, la preuve maintenant.

qu’est-ce que tu veux que je te dises de toute façon? j’ai la sensation que l’on est bloqué dans la même boucle infini. avant c’était willa, maintenant c’est louison. et je suis fatiguée tu sais ? fatiguée de me battre continuellement vis à vis des même choses. j’te jure, j’ai juste l’envie qui s’est fait la malle. et j’ai eu du mal à encaisser tes mots. ta manière de dire les choses. j’crois ne jamais avoir mentionné une seule fois qu’abelard était meilleur au lit que toi. j’ai même absolument jamais fait la moindre similitude entre vous. t’aurais même jamais du en douter. j’veux dire, à quel moment est-ce que l’on donne du crédit à ce que cette abruti de CS note sur ses torchons ? alors tu vois, je veux que l’on arrête de se battre au moins cette fois. tu devrais rester loin, j’en ferais de même et sûrement que l’attente réussirait à calmer tout ça. qu’est-ce que tu me demandes d’arrêter au juste ? de dire les choses comme elle vienne dans ma tête ? j’suis incertaine quant au fait que ce soit réalisable. les mots quittent ma bouche comme ça, ce n’est en aucun cas dans le but de te blesser. j’ai jamais cherché à le faire de toute façon. et je crois que tu le sais. jamais je n’essaierais volontairement de te heurter. la chose que je déteste au dessus de tout le reste dans le monde c’est de voir de la tristesse sur ton visage. j’crois juste qu’on a encore énormément de chose à fixer avant de dire que tout va mieux entre nous. j’ouvre la bouche, aucun son n’en sort. je rêve où tu viens d’avoir une flatulence ? et je me figeais, légèrement abasourdi du son sortant soudainement et de ta réaction ensuite. ah.. euh ? très bien. j’crois qu’il m’était difficile de rester de marbre dans ce genre de situation. et c’était un rire qui venait filtrer de ma bouche. un rire franc comme si je lâchais soudainement toutes mes émotions. c’était même des larmes qui venaient glisser sur mes joues. « j’te jure que t’as un don, c’est dingue » et certes, c’était loin d’être inédit vu qu’en trois ans de fréquentation j’avais déjà eu le droit à ce genre d’accident mais je devais avouer que là, t’avais clairement réussie à faire fondre le froid entre nous. « combien de fois je t’ai dis de ne jamais manger la nourriture dans les avions ? c’est horrible, je suffoque de l’odeur » dear god.

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Il fallait avouer, Camila et moi avions une relation qui semblait assez compliquée si on l’observait comme ça. Et oui, elle l’était. Si on faisait la chronologie, ça faisait bien un an qu’on s’affligeait quelques supplices semblables. Seulement voilà, l’amour était présent entre nous et on ne pouvait clairement pas le nier. Elle et moi, c’était peut-être pour la vie… Je l’espérais en tout cas. Je l’aimais, je l’aimais avec chaque fibre que mon corps pouvait renfermer. C’était également le cas pour Louison, mais c’était variable. L’intensité ou même la nature étaient autres. On ne pouvait tout bonnement pas les comparer, voilà tout. Face à Camila, l’ascenseur ouvert, je n’avais pas su me retenir. J’étais entré à l’intérieur, la cage se refermait après mon passage éclair entre les portes. C’était sur cette femme, si belle et à la fois si loin, que ma vue se posait. Cherchant à la canaliser, pour ne pas repartir sur un conflit inutile, un pet s’échappait sans que je puisse l’en empêcher, me poussant à m’immobiliser. Honteux ? Très clairement oui, mais je ne pouvais plus rien faire. Le mal était fait. Le pet était sorti. La puanteur s’éparpillait alors à l’intérieur. L’habitacle empestait et la sortie était inenvisageable. Mais Camila, elle rigolait. Elle était hilare et instoppable, à tel point qu’elle pleurait. La faire rire et pleurer, c’était ce que je savais faire le mieux. Là, c’était en même temps, quel héros pouvais-je être. « Je ouais… excuse-moi » Et un sourire en coin s’esquissait sur mon visage, toujours aussi gêné, mais un peu moins. Elle riait, elle était plus calme et moins en colère contre moi. Riant à mon tour, il fallait être réaliste : je venais alléger la situation, notre relation même. « Tu veux pas qu’on se pose.. ta chambre ou la mienne ? » Se poser, parler, se rabibocher surtout.

et j’essuyais les larmes au bord de mes yeux, un peu désemparée par ce qui venait de se produire. non mais clairement, c’était sorti de nul part et ouais, je ne l’avais pas vu venir. et j’savais que ça devait être tellement gênant pour lui de se retrouver dans cette position là. mais, on avait été meilleurs amis pendant tellement longtemps que dans la finalité, ce n’était pas anodin, ce n’était clairement pas la première fois qu’il se lâchait tranquillement et ouais, dans le fond, j’étais pas plus choquée que ça. puis au moins, il avait réussi à chasser le froid pesant sur nous même si je me doutais que ça n’allait pas rester aussi léger. « t’inquiète, tu viens juste de perdre tout ton charme » que je lâchais entre deux rires, incapable de m’arrêter. « ouais, si tu veux » et j’appuyais pour ouvrir les portes sortant alors dans le couloir récupérer de l’air. fallait plus que tu me refasses un coup pareil, t’allais finir par perdre toute crédibilité vis à vis de moi dans le cas contraire. bref, je sortais la carte magnétique de mon sac, m’avançant vers la chambre attribuée pour finalement déverrouiller l’entrée, toi sur mes talons et ta valise toujours en mains. « comment t’as pu croire que j’avais tenu ce genre de propos sur toi ? » que je finissais par souffler maintenant que l’on était en toute intimité. parce que ouais, j’comprenais pas en fait. « et pourquoi t’es si fermé à l’idée de parler de louison ? je.. j’ai l’impression que tu me caches volontairement des trucs en fait. » et je crois pas être fan de l’idée.

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Oui bon, c’était humain de faire ce genre de choses, même si dans un ascenseur, c’était pas forcément la meilleure idée du siècle. Mais, quand on peut pas se retenir… bah on peut pas se retenir, tout simplement. C’était sorti et elle était partie dans un fou rire si puissant que ouais, ça avait retiré toute tension entre nous. Est-ce que j’allais en récupérer le bénéfice ? Clairement oui. Je voulais être avec elle, lui parler jour et nuit, quitte à perdre la tête s’il le fallait. Alors si un pet m’aidait à arranger tout le merdier autour de nous, j’allais pas cracher dessus, au contraire. « J’espère que je vais réussir à le récupérer, j’aime pas être prout man à tes yeux » Limite, je préférais être maladroit man en fait, mais bon. Valise en main, sac sur le dos, je la suivais jusqu’à sa chambre, me rendant compte que la mienne n’était pas si loin en fin de compte, ce qui me faisait sourire. Entrant dans sa pièce, où elle avait à peine posé ses affaires et récupéré de quoi se changer, je laissais tout à l’entrée dans le simple but d’aller m’installer et discuter avec elle. « Je sais pas je… Je sais pas, je me suis fait tout un film dans ma tête à propos de toi, de lui… Je me dis que tout est possible » soufflais-je doucement à son encontre. Je n’aimais pas la savoir amoureuse de lui, alors qu’il était à l’origine de notre déchirement. « Je veux pas te blesser… Mais si tu veux savoir des trucs, je peux… je peux t’en parler » Même si je savais que lui donner des détails de ma relation avec elle allait apporter ce visage triste que je détestais tant voir sur elle.

et ouais, sûrement que tu m’en caches des choses. tout comme je le fais de mon côté. je suis loin d’être bête tu sais ? j’ai beau être totalement déphasée ces derniers temps, mon cerveau fonctionne toujours. et je me suis promis quelque part de ne pas poser de question parce que j’étais certaine que les réponses ne me plairaient pas. sauf que, c’est plus fort que moi. j’ai peur de ce que tu ressent pour elle, peur que tu ne me reviennes jamais totalement. et c’est sûrement pour ça que je freine autant notre relation. que je ne t’ai pas proposé qu’on prenne la même chambre ou que je change de sujet quand tu évoques la possibilité d’être un couple. j’ai juste peur de ne pas être suffisante. j’veux pas me retrouver entre toi et elle si t’es pas entièrement à moi. et j’ai la trouille en fait mais j’crois que c’est légitime et que tu ne peux pas m’en vouloir pour ça. « j’fais pas de comparaison entre vous pluton, enlève toi ça de la tête » s’il te plaît. parce que tu vas juste te torturer en fait. et ça ne rime à rien. très hypocrite en sachant que je me tortures moi même avec louison mais passons. « j’sais pas si je veux savoir. j’crois que y a juste une partie de moi qui est terrifiée à l’idée que tu partes la rejoindre » parce que c’est possible. elle t’a sûrement rendu plus heureux que ce que je n’ai jamais fait. « et t’aurais tous les droits du monde de le faire mais.. tu lui parles toujours ? » beaucoup ? de quoi ? elle te manque ? tu voudrais être avec elle parfois ? putain, je me perds.

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Le truc, c’était qu’on était dans une position assez délicate tous les deux. Amoureux l’un de l’autre, condamnés cependant à en aimer d’autres. Disons que c’était pas la situation la plus simple à vivre. Et j’avais bien compris que mes sentiments pour elle lui faisaient peur. C’était bien pour ça que je voulais pas trop en parler, de Louison, de ma relation avec elle… je ne voulais pas la blesser inutilement. Seulement, elle semblait le réclamer et je n’allais pas non plus lui empêcher de savoir. Qui me dit pas qu’elle irait voir Louison pour avoir des informations ? « Et j’en fais pas non plus, mais ça aurait été légitime » Parce qu’elle est passée de moi, à lui, puis de nouveau à moi. Et je sais pas, je me sentais pas forcément bien pour elle ou je sais pas. Ce mec avait détruit toute la confiance que je pouvais avoir en moi vis à vis de notre relation et je le détestais pour ça. Il avait réussi à me la piquer et à la faire tomber amoureuse de lui. Ouais, c’était affreux. « Tant qu’on a une chance toi et moi, je n’irai pas la rejoindre » soufflais-je, en tentant de la rassurer. Parce que la preuve était que tout allait bien avec Louison, mais il a suffit que Camila débarque pour tout foutre en l’air. Et ouais, c’était suffisant pour comprendre que, tant que Cami était dans le tableau, mes autres relations ne seraient pas totalement certaines. « Oui » répondais-je alors à sa question, bien que pas forcément à l’aise avec tout ça. « Tu parles encore à Abelard ? » Forcément, je lui retournais. On vivait la même situation et on devait se poser les mêmes questions.

j’te jure que ça me déchire intérieurement. et j’crois qu’inconsciemment, j’aime sûrement un peu trop ça. me faire mal. quand c’est pas les autres, c’est moi toute seule. et quand c’est pas mental, je me l’inflige physiquement. je crois que j’ai totalement déraillé en fait. j’ai complètement pété les plombs. y a un truc qui a du lâcher dans mon cerveau, un câble, peu importe. ça tourne juste plus vraiment rond. « mais dès que tu sentiras que ça ne fonctionne pas, tu iras. » c’était ça la conclusion que je tirais de tes paroles et ouais, c’était douloureux. mais j’étais celle qui engageait la conversation, pas vrai ? alors en soit, j’pouvais rien faire d’autres qu’encaisser tes mots même s’ils étaient loin d’être plaisant pour la peine. et ouais, bien bien sûr que tu lui parlais encore, comment est-ce qu’il pourrait en être autrement ? « oui » pourtant, ça ne vient pas de moi. vraiment pas. il est toujours celui qui fait le premier pas. j’y vais jamais de moi même mais je lui réponds alors je crois que dans le fond, tu t’en fous bien de savoir qui envoie le premier message ou pas. « elle te manque ? » de toute manière, on vient de partir dans un débat douloureux. autant enfoncer le couteau et le retourner une centaine de fois dans la plaie. j’espère qu’au moins par la suite le sujet sera clos. mais j’crois que j’ai besoin de ce genre de réponse. besoin de savoir l’impact qu’elle a sur toi et à quel point est-ce que tu y es accroché. est-ce que si je te demande de couper les ponts tu le ferrais ? ou est-ce que tu mentirais comme pour willa ?