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I LOVE HARVARD
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    AIDEN&LUKE ~ like a fresh start.
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    Lien du postVen 10 Aoû - 18:34
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    AIDUKE ~ like a fresh start.


    - Tiens. Goûtes moi ça.

    Un sourire se dessinait progressivement sur mes lèvres, la cuillère s'approchant de ses belles lèvres rouges. Lèvres que les miennes avaient appris à connaître et à reconnaître, depuis le temps où ces deux jumelles se fréquentaient ...

    Fusion. J'avais l'impression que nous étions en harmonie parfaite, la symphonie de Vivaldi complète et réunie ... Deux corps qui s'appartenaient et s'emboîtaient à la perfection. Lui, moi ... Nous formions quelque chose d'inébranlable. Une union sacrée, une complicité sans égale ... Je l'aimais, vraiment. J'aimais tout de lui, de son corps musclé à ses longues jambes, sans oublier ses petits yeux rieurs, et en passant par son rire des plus communicatifs, du moins, pour moi.

    Était-il trop tôt pour dire qu'il s'agissait de l'homme de ma vie ? Que des étoiles venaient à orner mes yeux et que, dès que je le voyais, je ne pouvais m'empêcher d'être pris de bouffées de chaleur, d'avoir la gorge sèche et de sentir le rythme de mon coeur accélérer ? Je m'en fichais. Je l'aimais, vraiment. Chaque pensée, chaque geste ... Tout revenait toujours vers lui, que je l'aie voulu ou non. Chaque fois que j'avançais dans ma vie, son ombre fantomatique était là, omniprésente, devant moi sur la route de l'avenir ... Jusqu'au jour où j'avais réussi à la rattraper, et où nos routes s'étaient une bonne fois pour toutes entremêlées.

    De retour de New York, nous venions de passer deux mois des plus paradisiaques. Deux mois qui avaient semblé être des années, des années d'euphorie totale et de bien-être merveilleux. Malheureusement, septembre approchant à pas de loup, il nous fallait nous installer dans notre nouveau chez nous ... Nous avions opté de vivre ensemble cette année ; décision qui nous semblait logique, voire même évidente, que ce soit par pratique ou par principe. Un appartement, près de l'université ... Tout poussait à indiquer que cette année serait l'une des meilleures de ma vie.

    La cuillère de glace entra alors dans sa bouche. Il ferma les yeux. Et je souris. Quelque chose dans son visage ... Quelque chose me forçait à sourire dès que je le voyais. C'était plus fort que moi, c'était inexplicable. Posant alors ma main sur la table, mes doigts se permirent de caresser le dos de sa main ... De toutes manières, l'avis des autres m'importait si peu à présent que je serais capable de lui faire l'amour publiquement si la pudeur ne m'en retenait pas.

    - Tu aimes ? lui demandais-je finalement. Je parlais, bien évidemment, de la glace au Fruit de la Passion ... Passion que je possédais pour lui, et lui uniquement.

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    Lien du postSam 11 Aoû - 1:40
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    « I love you like a lovesong baby. »
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    « Tiens. Goûtes moi ça. » Je clignais rapidement des yeux, pendant quelques secondes je m’étais totalement perdu dans mes pensées, des pensées occupées entièrement par la personne qui comptait le plus à mes yeux. Luke. Jamais personne ne m’avait obsédé à ce point et c’est pour vous dire si mes sentiments étaient profonds, peut-être que je passais pour un fou furieux qui aurait dû être enfermé il y a de celà bien longtemps puisqu’il était sans cesse préoccupé par ce que pouvait bien faire son petit copain et aussi par de nombreuses idées cochonnes qu’il pourrait mettre à execution avec son homme à la fin de la journée. Oui, je pensais souvent au cul avec Luke et ça n’avait rien de péjoratif, j’étais bel et bien amoureux de lui, fou amoureux comme jamais je n’avais pu l’être et comme jamais je n’aurais cru pouvoir l’être jusqu’à maintenant. C’est simple, il était la meilleure chose qui m’était arrivée dans la vie et je pesais mes mots. Aujourd’hui nous avions quitté notre appartement commun pour la première fois depuis notre retour de New-York, ville dans laquelle nous avions passé des vacances romantiques à souhait, j’étais si bien avec lui que je ne pouvais de toute manière pas être plus attentioné que je l’étais en ce moment. L’idée d’avoir un appartement commun s’était imposée naturellement, ça avait du bon financièrement parlant même si j’avais récemment reçu pas mal d’argent de ma tante ce qui me permettait d’avoir le temps de voir venir les choses mais ça nous permettait aussi de passer tout notre temps ensemble. Une magnifique idée quoi.

    J’étais euphorique aujourd’hui, depuis que Luke avait décidé de m’offrir une seconde chance j’étais le plus heureux des hommes et ça pouvait se voir, je n’avais jamais été en aussi bonne condition physique et morale, il faut dire que les longues journées à faire l’amour sans une seule minute d’arrêt ça comptait comme un quelconque sport et ma musculature que je travaillais énormément ne diminuerait pas à cause de ça, oh et puis... L’éjaculation libérait je ne sais plus quelle hormone qui rendait heureux n’est-ce pas ? Comment ne pas être au meilleur de ma forme dans ce cas ? Dévorant du regard Luke je m’approchais lentement de sa cuillière pour finalement absorber le petit échantillon de sa glace à la passion, j’adorais ce goût et puis, je vivais la passion tous les jours, ça me collait donc à la peau pour mon plus grand plaisir. « Hmmm. » Un petit soupir qu’il était habitué à entendre chaque fois qu’il me faisait l’amour, j’étais pleinement satisfait par le goût de cette glace. « Tu aimes ? » Je le regardais plongeant mon regard tendre dans ses beaux yeux qui me rendaient fou, je sentais mon coeur qui battait la chamade, son regard me rendait plus fort, son amour me sublimait et me rendait plus fort, sans lui je n’étais plus rien. « J’aime... Mais pas autant que toi !» Je lui souriais lui saisissant la main, je m’appuyais sur la table pour avancer légèrement et pouvoir lui dérober un baiser sans son autorisation, qu’un blaireau homophobe soit dégouté par nos embrassades m’importait peu, j’étais heureux, je voulais témoigner de mon amour pour Luke à tout le monde et je ne comptais pas reculer pour ma réputation.

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    Lien du postLun 13 Aoû - 2:50
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    AIDUKE ~ like a fresh start.


    Un sourire ornait mes lèvres. Bonheur. C'était le seul mot capable de caractériser le florilège de souvenirs qui venait à ma mémoire lorsque je pensais à ce bruit qui m'était si familier ... Quelque part, mon "moi" orgueilleux jubilait ; il jubilait à la mémoire de ce que j'avais su faire à Aiden, éventuellement. Au plaisir que j'avais finalement été capable de lui offrir. J'étais fier de moi. Lucky Luke était, après tout, devenu un homme. Et à en croire le mien, d'homme, je n'étais pas l'un des moindres. Mon sourire se mit alors à s’agrandir, à la mémoire des griffures, ainsi que des oreillers mordus et des plumes faisant le tour de la chambre, voire même, de l'appartement. Je m'étais découvert un côté sauvage, voire même, bestial, dont je n'aurais jamais rêvé l'existence. Il était ... Il me changeait. Il était bien pour moi, je suppose. Malgré ce que tous les autres pouvaient bien dire. Si bien, d'ailleurs, que je n'avais pas hésité à partager mon affection pour lui avec ma mère. Et si mon père avait encore été là ... Mais je me ravisai, m'arrêtant alors sur cette pensée.

    Son regard me fit rougir. Un regard prédatorial et passionné ... Un regard qui me mettait hors de moi, malgré tout. C'était incroyable, ce que nous vivions, si incroyable ... Je n'avais jamais rien vécu ni ressenti de tel. Je n'avais jamais tant redouté de sortir de chez moi, je n'avais jamais tant appréhendé le soleil ... Pourquoi étais-ce à présent le cas ? Tout simplement parce que notre idylle était si magique que je ne pouvais plus m'en passer. bientôt quatre mois ... Bientôt quatre mois qu'Aiden était mien. La réciproque était vraie depuis déjà 16 mois ; depuis ce jour où on s'est vus pour la première fois, une étrange attraction nous avait liés, noués l'un à l'autre. Et puis, il me fit l'amour ... Et je tombais ainsi sous son joug.

    Je me noyais en son regard, oubliant ainsi le regard fondamentalement niais que j'arborais sans nul doute. Je n'étais pas le même avec lui. C'était impossible, je ne le pouvais pas. Je n'avais qu'un seul souhait, un seul voeu, et celui-ci était très facilement découvert : celui qu'il me promette amour et fidélité pour éternité. Secrètement, la notion du mariage faisait partie de celles qui erraient alors dans mes pensées ... Pas pour l'immédiat, évidemment. Et pourtant ... Il m'arrivait parfois de me projeter dans l'avenir ; de voir nos destins, à jamais scellés l'un dans l'autre ... De voir nos vies défiler en parfaite synchronisation, une harmonie parfaite, un amour immortel et intarissable. Je voyais notre mariage, nos enfants, nos vieux ages ... C'était lui, et personne d'autre. Et je souhaitais désespérément, et de toute âme, que cela ne changerait jamais.

    Il me fit donc rougir, avec sa réplique, ce à quoi je répondis silencieusement.

    - Si tu connaissais seulement le poids de tes paroles, Aiden ... je baissais alors honteusement le regard, m'attendant à une quelconque réaction de sa part. Les mouvements de ma main sur la sienne se mirent à accélérer tandis que mon coeur faisait "boom boom boom" dans sa cage osseuse ...
    Puis, sa main prit le dessus. Et sans m'y attendre, il m'embrassa. Ou plutôt, à une vitesse vertigineuse ... Je n'avais plus vraiment le droit de me faire surprendre par ses baisers tant je les désirais. Ils étaient pour moi devenus une drogue, une substance essentielle à la survie ... Et c'était le jour où il cesserait de m'en poser que je me poserais des questions. Pas avant. Je fermais les yeux, le laissant faire ... Laissant ma langue rencontrer sa jumelle et mes lèvres saluer leurs grandes soeurs. Puis, il se rassit, et je lui souris encore :

    - Tu sais que je t'aime, toi ?

    Quelque part, j'avais peur. De l'avenir notamment. Mais je ne comptais pas gâcher ce moment de pure perfection euphorique pour des craintes infondées d'un avenir volatile. J'avais bien trop besoin d'Aiden pour risquer de le perdre ainsi. Prenant ma cuillère, je plongeais alors celle-ci dans la glace de mon petit-ami avant de lui lancer un regard défiant en la portant à mes lèvres. Mais uniquement après avoir demandé :

    - Elle est à quoi, celle-ci, déjà ?

    Mon code couleur c'est #009966 (:

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    Lien du postMar 21 Aoû - 1:27
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    « I love you like a lovesong baby. »
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    Certaines personnes avaient vraiment du mal avec l’amour, encore plus lorsque cet amour était vécu par deux hommes ou deux femmes, une partie des couples homosexuels ne s’affichaient pas vraiment par crainte d’être jugés par les autres, ça aurait également pu être mon cas puisque je faisais tout de même très attention en Californie à ce que l’on pouvait dire de moi, au regard des autres mais avec Luke il n’y avait rien de tout ça. Je n’y pensais même pas c’est pour dire si j’étais désireux d’exposer mon bonheur devant mes proches, mes amis et tous les gens qui passaient dans le coin. Je ne me cachais pas et ça n’arriverait jamais de toute manière, inconsciemment j’espérais peut-être que les autres filles ou mecs qui auraient pu trouver Luke mignon lâcherait l’affaire avant de préparer un plan d’attaque pas possible. Il était à moi, Luke était mon chéri, mon homme et je refusais que quelqu’un d’autre l’approche d’un peu trop près, dans le cas où je devrais sortir les crocs pour défendre mon couple la personne ne serait pas de beaux draps, je n’étais pas connu pour ma gentillesse exemplaire lorsque quelqu’un m’insupportait. Ce petit gémissement que j’avais poussé en goûtant à la glace de mon homme avait été tellement naturel que je n’y avais même pas fait attention, Luke était habitué à entendre ce même petit cri en deux fois plus fort lorsqu’il s’occupait personnellement de mon cas. Il me faisait l’amour comme jamais personne n’avait pu me le faire, je ressentais tellement de choses avec lui qu’il en était même difficile de l’expliquer, aucun de mes proches ne pouvait comprendre ce que je racontais, cette alchimie sexuelle en plus d’être une alchimie parfaite sur tous les points abordables était unique et pour rien au monde je n’aurais voulu l’échanger. Mon corps tout entier était pris d’un frisson lorsque je me souvenais de notre dernière nuit ensemble, je sentais mon corps qui se réveillait, prêt pour un nouveau round mais j’allais devoir prendre sur moi, je ne pouvais hélas pas faire l’amour à mon Lukounet chez le marchand de glace, ça aurait pu faire tâche dans le paysage même si ça ne m’aurait pas dérangé le moins du monde, avec lui j’étais capable de tout faire de toute manière.

    « Si tu connaissais seulement le poids de tes paroles, Aiden ... » Je l’aimais et il était le premier à qui je l’avais dit dans toute ma vie, il était le seul pour qui j’étais capable d’avouer mon amour à haute voix et autant vous dire qu’il ne pouvait pas ignorer cet amour que j’éprouvais pour lui tellement je le lui faisais savoir. Mon cœur s’arrêtait de battre le temps d’un baiser qui était des plus passionnés. Beaucoup à UCLA avaient dit que notre relation ne pourrait pas durer à cause de la lassitude mais il n’en était rien pour le moment, j’avais toujours les mêmes réactions par rapport à ce qu’il pouvait bien me faire, il suffisait qu’il me touche pour que je ne puisse plus me concentrer, si je pensais à lui une microseconde j’étais incapable de faire autre chose que de ressentir le poids du manque de sa présence. Il était devenu une drogue qui me rendait joyeux et qui, par chance ne me détruisait pas de l’intérieur. Il me rendait meilleur et j’aimais ça. Reculant après un baiser qui ne m’avait pas du tout rassasié je ne perdais pas mon sourire naïf, l’amour rendait vraiment stupide et j’en étais la preuve vivante. « Tu sais que je t'aime, toi ? » Je souriais, par chance mes joues n’étaient jamais vraiment colorées par mes sentiments sinon j’aurais été aussi rouge qu’une tomate à cet instant précis. « Je le sais mais je ne me lasse pas de t’entendre me le dire. » Je lui caressais sensuellement la main piochant une nouvelle fois dans sa glace avec un petit sourire joueur, ouais, j’aimais lui voler sa nourriture et alors ? « Elle est à quoi, celle-ci, déjà ? » Je revenais à mon bol de glace en prenant une petite quantité que j’approchais de la bouche de l’homme qui occupait mes journées et mes nuits depuis bientôt dix-sept mois. « Au champagne, tu aimes ? »

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    Lien du postMar 4 Sep - 14:21
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    AIDUKE ~ like a fresh start.


    There's something about love that makes it easy to bare. There's something about you that makes it hard to love you.

    Qui aurait cru que ça aurait pu durer, entre le 'mec populaire' et le 'nouveau qu'on va bizuter' ? Personne, absolument personne ... Surtout pas moi ... Et là, encore, aujourd'hui, quand je pose mon regard sur sa peau, caressant celle ci d'une tendresse sans égale, j'ai encore du mal à y croire, tant il m'en avait fait voir de toutes les couleurs ... Aurais-je été censé, aurais-je eu un cerveau, je me serais enfui, j'aurais refait ma vie ... Et à un certain point, c'est ce que j'ai fait. Mais il est revenu. Et je savais qu'il y aurait toujours un risque ... Toujours le risque qu'il me fasse mal à nouveau. Mais c'était un risque que j'étais à présent prêt à prendre. Face à l'amour, face au bonheur ... On avait vite fait le choix entre la prudence et la passion. Une fois la patience récompensée, les peurs domptées ; une fois qu'on ose réellement se lancer ... C'est là qu'on ressent véritablement à quel point on a eu raison tout au long.

    C'était Aiden, et maintenant, c'était mon petit ami. Et il savait que je l'aimais ... Parce que oui, je l'aimais. Plus que tout au monde. Et rien ni personne ne pouvait changer ça à l'heure actuelle.

    - Tant mieux, alors. Dis-je en souriant. Parce que t'es loin d'avoir fini de l'entendre.

    Il se mit à me caresser la main, je laissais à nouveau tomber ma garde ... Et puis il me vola une cuillerée de glace.

    - Hé ! objectais-je alors légèrement. Ta mère ne t'a jamais appris les bonnes manières ? Je marquai alors une pause avant d'enchaîner subtilement par : Je pense que ça mérite une punition, tu ne crois pas ?

    Et pour me taire, il me fit avaler une deuxième cuillerée de glace. Il avait toujours eu la manie de me rendre dingue ... D'une bonne manière.

    - Tu n'es pas encore tiré d'affaire, Sterling. décrétais-je d'un ton niaisement menaçant. Erk. J'allais devoir apprendre à devenir plus autoritaire ... L'impression qui devait découler de moi ressemblait sans doute à l'heure actuelle à celle d'une guenon en chaleur amoureuse folle de son guerrier gorille. Et j'ai peut être regardé King Kong la veille avant de m'endormir.

    - Je pense ... Je pense que ça passe. décrétais-je alors. Puis, face au regard inquisiteur qu'il me lançai, je continuai sur ma lancée : - Tu sais bien que l'alcool ce n'est pas ma tasse de thé. Je lui envoyai alors un clin d'oeil avant de me remettre timidement à ma glace.

    Oui, c'était plus fort que moi. Il m'intimidait cruellement.

    Et c'est alors que malicieusement, une idée me prit par surprise. Ce n'était certainement pas à mon habitude, et pourtant ... Je fus pris par l'envie de lui faire du pied. Puis, cette envie de lui faire du pied prit ma jambe entière, et je commençais à prendre un malin plaisir à le titiller en faisant glisser ma jambe contre la sienne.

    - ... Tu sais ce qu'il t'attends, une fois qu'on sera rentrés, je suppose ?

    C'est court, désolé, sans mon ordi la motivation me lâche :TT:

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    Lien du postMar 4 Sep - 15:46
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    « I love you like a lovesong baby. »
    feat. Luke Larson


    Depuis ma première rencontre avec Luke j’avais immédiatement compris qu’entre nous il y aurait quelque chose de fort, je ne m’étais pas trompé et c’est en partie ce qui m’avait tellement fait peur que j’avais pris mes jambes à mon cou pour m’en aller le plus loin possible de lui. Aujourd’hui je ne regrettais pas d’être parti quelques mois, je m’étais rendu compte qu’il me manquait, que j’étais fou de lui et c’est ce qui m’avait permis de revenir plus confiant que jamais concernant notre relation, j’avais fait le nécessaire pour le reconquérir même si je n’en avais pas eu besoin, il ressentait la même chose que moi après tout. Il avait quitté Angie et nous nous étions mis en couple, notre décision de quitter UCLA n’avait pas vraiment été une surprise, là-bas notre relation serait morte dans son œuf, je me refusais à laisser faire sans réagir, je lui avais donc proposé que l’on change d’université, il avait accepté et aujourd’hui nous étions à quelques jours de faire notre rentrée à Harvard. Je savais très bien que cette rentrée était source d’interrogations pour nous deux, la peur que cette passion qui nous embrasait depuis avril se dissipe comme un voile de brouillard. Non, je ne croyais pas ça possible, ça ne pouvait pas arriver si nous nous aimions vraiment et je ne doutais pas une seconde de mes sentiments pour lui, j’avais tellement envie de précipiter les choses, un beau mariage, des enfants, une grande maison rien que pour nous pour pouvoir couler des jours heureux. Je m’y voyais déjà mais je ne voulais pas trop brûler d’étapes, je réfléchissais activement à une demande en fiançailles depuis notre arrivée, c’était un début à tout ce qui pouvait nous faire connaitre le bonheur. « Tant mieux, alors. Parce que t'es loin d'avoir fini de l'entendre. » Je lui offrais l’un des plus beaux sourires que j’avais venant entremêler mes doigts aux siens, je le dévorais amoureusement du regard, j’étais tellement chanceux, un homme comme ça qui était à moi… Que vouloir de plus ? Rien. Je profitais de son égarement pour lui dérober une petite cuillère de sa glace n’arrêtant pas de sourire, fier de ma connerie. « Ta mère ne t'a jamais appris les bonnes manières ? » Je souriais, depuis le temps qu’on me faisait des réflexions comme ça j’avais appris à ne plus le prendre mal mais ma mère n’avait rien eu à faire dans mon éducation, elle était dépressive et elle n’avait rien trouvé de mieux que mettre fin à ses jours pour bien m’aider dans la vie. « Je me suis appris les bonnes manières… Mais avec toi je redeviens un animal ! » Je lui adressais un regard coquin qui lui montrait toute l’étendue de mes paroles, je me comportais comme un animal au lit, il me stimulait comme très peu de personnes avaient pu le faire jusqu’à maintenant. « Je pense que ça mérite une punition, tu ne crois pas ? » Je souriais une nouvelle fois saisissant ma cuillère pour la lui mettre dans la bouche, comme ça il oublierait de me punir même si j’avais hâte de voir comment il allait s’y prendre. « Tu n'es pas encore tiré d'affaire, Sterling. » Je souriais une nouvelle fois.

    Avec Luke j’étais vraiment un homme différent, il suffisait qu’il soit à quelques mètres de moi pour que je sois envahi par une euphorie communicative, je ne perdais plus le sourire et je me sentais tellement plus fort, j’étais fier de lui et fier d’être son homme. Il était exceptionnel et me rendait meilleur chaque jour un peu plus. Son petit air menaçant n’avait pour effet que de me provoquer un long ricanement de ma part. « Oulàlà, j’ai peur… » Je lui tirais la langue prenant une petite cuillère de ma glace avant qu’elle ne se soit totalement liquéfiée. Je lui demandais son avis sur la glace me souvenant tout de suite qu’il n’aimait pas énormément l’alcool, que j’étais bête je comprenais mieux pourquoi il n’était pas fan de cette saveur. Alors que je savourais une nouvelle cuillère de ma glace je sentais la jambe de Luke contre la mienne, il me provoquait et je me sentais tout de suite plus excité, je manquais presque de m’étouffer devant la surprise mais j’aimais cette sensation qu’il entrainait sur tous les membres de mon corps. « ... Tu sais ce qu'il t'attends, une fois qu'on sera rentrés, je suppose ? » Je souriais laissant planer le suspense sur ma réponse. « Ma punition ? » Je gloussais le laissant faire, normal sinon j’allais lui faire l’amour sur cette table sans demander mon reste. « Ou alors c’est moi qui vais te punir ? Mais j’ai peur que tu ne sois obligé de marcher en canard pendant trois semaines si je fais ça… » Une allusion aux nombreuses idées perverses que j’avais en tête.

    créée par Matrona

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    Lien du postDim 23 Sep - 11:33
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    Aiden était pour moi la chose la plus importante dans le cosmos infini ... Ce qui était étrange, étant donné que je ne savais absolument rien de lui. J'exagère. Je savais que sa couleur préférée était le bleu, qu'il avait grandi chez sa tante ... Je connaissais pas mal des rumeurs de l'UCLA sur son compte bien que je m'étais souvent contenter de serrer mes dents et de les ignorer afin de ne pas finir par croire toutes les calomnies qui pouvaient être déblayées sur son compte à tout bout de champ.

    Un petit rire s'échappe de mes lèvres. Il était tellement facile à lire, et pourtant, difficile à comprendre ... Cela faisait longtemps, déjà, qu'on était ensemble. Et pourtant ... Et pourtant je faisais toujours attention de ne pas marcher sur la moindre mine après tout ce temps. Sa personnalité, ses humeurs ... J'avais encore du mal à le comprendre pleinement, à me plonger au maximum dans son univers plus sombre et pourtant, magique que le mien.
    Un animal. Il se comparait à un animal. Et ma main se remit à caresser la sienne ... Car il s'agissait là d'une habitude que j'avais fini par prendre en sa présence. Une douce et délicate habitude qui ne demande pas grand chose et pourtant, en signifie énormément.

    - Je sais. Merci, d'ailleurs, pour les griffures.

    Une pique, lancée avec un léger sourire, suivi d'un regard rivé vers ma coupe de glace ... Il m'arrivait parfois de lui faire une reproche inoffensive de la sorte, à mon plus grand dam, étant donné qu'à la longue, ça finirait sans doute par le déranger plus qu'autre chose ... Mais je n'arrivais pas à m'en retenir.
    Fronçant alors des sourcils, je prenais un air pseudo-solennel qui ne me seyait pas du tout avant de lui répondre :

    - Tu fais bien d'avoir peur.


    Puis, je me tus momentanément pour ajouter, un sourire au coin des lèvres :

    - Tu sais bien que je ne fais pas de cadeaux.


    Silence. On mange. Je commence mes folies, je commence à l'aguicher ... C'est plus fort que moi, malheureusement. Et il me faut toutes les forces de mon corps pour me retenir d'aller plus loin, faisant retrait de ma jambe contre la sienne. Malgré le fait qu'on portait tous deux des pantalons, la friction de nos corps évoquait en moi de nombreux souvenirs qui finiraient par faire parler une certaine partie de mon corps si je ne prenais pas soin de les taire en pensant à des choses plus moroses.

    - Ta punition ...


    Je levai les yeux au plafond, cherchant une phrase intelligente à sortir ; le genre de phrase qui laissait mon coeur bouche-bé et qui, en conséquence, me gagnerait du temps pour continuer le petit jeu du chat et de la souris qu'il m'arrivait parfois de pratiquer.

    - Ta punition attendra. J'ai envie de me promener.

    Et évidemment, c'était la promenade, sa punition. Je savais bien que rentrer ne signifiait pour lui que plaisir, pour moi également, d'ailleurs ... Et autant que j'avais envie de résumer l'exploration souterraine de sa géographie si intime et déjà vécue nombreuses fois auparavant, je préférais crée d'heureux souvenirs en sa compagnie en dehors du bouclier de tissus qui constituait nos édredons.

    Ramassant le porte monnaie déposé à la va vite sur la table du glacier, je me faufilais à travers les portes transparentes, fier de ma ruse qui sans nul doute allait lui prendre deux trois secondes à assimiler, tel que je le connaissais. Et également, je lui avais laissé le droit de payer l'addition. Il m'arrivait parfois de le faire tourner en bourrique ... Et c'était en partie dû au fait qu'il ne m'en voulait jamais pour bien longtemps. Le voilà qui sortait à présent à ma suite. Me rapprochant de lui, je lui lançai un sourire innocent avant de dire :

    - J'ai envie de marcher dans la rue. Tu viens avec moi ?

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    Lien du postMer 31 Oct - 16:55
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    « I love you like a lovesong baby. »
    feat. Luke Larson


    Une parfaite alchimie résultait de notre couple, nous étions plus forts l’un avec l’autre et lorsque je me retrouvais loin de lui pendant plus de quelques dizaines de minutes je me sentais amputé d’un membre, comme si on m’avait enlevé une jambe ou un autre organe plus vital que ça. Tout n’avait pas été simple entre nous les premiers temps et encore aujourd’hui, il nous arrivait de ne pas être d’accord sur quelque chose, sur des éléments de notre vie, notre manière de réagir à certains événements, bref, vous l’aurez compris sur notre quotidien en général mais c’était nos conflits qui nous rendaient plus proches parce qu’on savait passer outre pour revenir à la chose la plus importante, notre amour commun. J’étais incapable d’affirmer que notre amour était fait pour durer ou si cette putain de routine finirait par faire basculer notre relation dans le côté sombre, de la haine à l’amour il n’y avait qu’un pas après tout mais n’oublions pas qu’il n’y avait qu’une petite ligne à traverser pour le cas inverse. Notre amour était passionnel et c’était ce qui était le plus beau mais le plus effrayant parce que cet état de transe rien qu’en pensant à l’autre, cette dépendance indescriptible pouvait très bien s’envoler du jour au lendemain et je n’en avais clairement pas envie, il était mon oxygène dans un monde constamment mis en péril par notre consommation excessive, par la pollution… « Je sais. Merci, d'ailleurs, pour les griffures. » Je souriais amusé prenant une nouvelle cuillerée de ma glace sobrement parfumée au champagne. « C’était un plaisir chéri… Tu sais où me trouver lorsqu’elles se seront effacées et que tu auras besoin d’en remettre une couche. » Ma langue glissait contre mes lèvres alors que je ne parvenais pas à arrêter de sourire, je baissais la tête pour déposer ma cuillère alors que nous flirtions davantage encore. Il n’hésitait pas à y aller fort caressant ma jambe, il venait mettre de l’acide sur les chaines déjà fragiles de l’animal qui sommeillait en moi. Au-delà de notre relation physique parce qu’il n’y avait rien à dire là-dessus tellement nous étions en osmose je désirais plus que tout construire des fondations solides en vivant le plus de choses possible avec lui. « Ta punition attendra. J'ai envie de me promener. » Il se levait et quittait la petite boutique, je devrais donc payer, une chance que je prévoyais toujours de quoi me dépanner au cas où, je sortais de la poche de mon jean un billet laissant la monnaie au glacier tout en rejoignant l’extérieur, il m’attendait avec un sourire satisfait de m’avoir fait aller encore un peu plus. Ma vengeance serait terrible. « J'ai envie de marcher dans la rue. Tu viens avec moi ? » Comment résister à sa petite moue ? Impossible, sans rien ajouter je venais lui prendre la main commençant à avancer dans la rue, jetant un coup d’œil aux nombreuses vitrines des magasins, sait-on jamais si j’avais un coup de cœur pour une boutique. « Hmmmm... Ce caleçon t'irais parfaitement bien ! »



    créée par Matrona

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    Lien du postLun 19 Nov - 15:09
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    AIDUKE ~ like a fresh start.


    Un sourire. Il me connaissait bien. Moi, les vêtements ... Deux choses qu'on ne pouvait pas séparer. Sauf si, évidemment, l'on s'appelait Aiden Sterling. Après tout, chaque règle avait son exception. Et celle aux miennes, c'était lui. Il faisait chaud, et déjà, je rêvais aux nuits d'hiver que nous pourrions passer ensemble ... De folles nuits, en effet, passer à s'enlacer sous des édredons qui maintiendraient le froid saisonnier à une distance agréable ... Je commençais à souffrir d'une sensation de chaleur étouffante dont la seule explication possible était sa simple présence à mes côtés ... Et pris par la folie du jeune couple, l'enthousiasme de l'amour nouveau et la passion et la fougue de la jeunesse, je pris sa main en la mienne avant de me rapprocher de lui, et de caresser sa nuque avec mes lèvres. Là, en plein milieu de la rue, face aux regards des plus curieux, sans me soucier de leurs pensées ni arrières pensées.

    Les mots sortaient ... Lentement. Je les sifflais, presque, d'un ton qui était, sans le vouloir, sec ... Une froideur malgré moi ... Des mots si doux qui sonnaient si cruels ... Sans doute parce qu'ils me faisaient mal, au fond, à prononcer. L'idée que cette idylle magique se termine un jour me lacérait le coeur et me rendait esclave de mes émotions.

    - Profitons de ça ... Amusons nous, le temps que ça dure.

    J'étais certes cryptique, mais je ne savais faire mieux. Ma main se serra davantage sur la sienne, une certaine façon, pour moi, de lui faire comprendre qu'à partir du jour où il m'avait touché pour la première fois ... À partir de la première fois, du premier baiser, de la première caresse, du premier mot échangé, et même, du premier regard qu'il avait posé sur moi ... Il n'avait plus le droit de me tourner le dos. Du moins, pas d'une manière définitive. Il avait tout fait pour me posséder. Maintenant que je lui appartenais, il avait perdu toute liberté d'aller où bon lui semblait. Ou du moins, c'est ce que je me dis ... disais ... Afin de ne pas penser au fait qu'il me suffisait de faire un faux pas, le moindre faux pas, pour le perdre à tout jamais.

    Je l'emmène avec moi, encore un peu plus loin ... Vers notre appartement. Je ne peux plus attendre, je ne veux plus attendre ... Et pourtant ... Un pas, puis deux ... On se rapproche. Je sens sa main devenir de plus en plus froide ... Ou alors, c'est la mienne qui se réchauffe ? Je n'allais pas perdre mon temps à débattre là dessus.

    La clef tourna dans la serrure. La porte s'ouvrit. Me précipitant à la chambre, je criais avec un enthousiasme amer :

    - Le dernier arrivé au lit fait la vaisselle !

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