Il devait être 18 heures et j'avais enfin terminée les cours. Depuis mon retour en ville j'avais l'impression que de bosser encore et encore, c'était normal parce que j'avais beaucoup de retard à cause de mon absence mais bon j'avais une overdose là. Tout ce que j'avais envie c'était de me caler dans mon lit devant un film avec un paquet de bonbon et c'est d'ailleurs ce que je fis directement en rentrant à la dunster house. Pour l'instant j'étais crevée mais peut-être que j'allais sortir ce soir, et oui intelligente mais très fêtarde haha. Je finis par lever mon regard vers la porte de ma chambre en entendant toquer, qui vient détruire mon petit moment de tranquillité ? Je soupirais alors en me levant pour finalement venir ouvrir la porte et écarquiller mes yeux en reconnaissant Damon, qu'est c'qu'il me voulait ? Tu veux quoi Damon ? Dis-je assez froidement en le regardant, évidemment j'allais pas être heureuse de le voir vu qu'il m'avait trompé pendant notre relation, chose que je n'étais pas capable de pardonner. Alors maintenant si j'avais envie de le voir c'était juste pour lui pourrir la vie et rien d'autre.

Je ne savais pas ce que je faisais, ce qui me passait par la tête, pourquoi j'agissais ainsi, comme un connard. Kara était ma copine, celle avec qui je devrais être là tout de suite et pourtant c'était sur le pas de porte de mon ex que je me trouvais, attendant comme un idiot qu'elle m'ouvre la porte. Pourquoi est-ce qu'elle me pardonnerait ? Après tout je l'avais trompé tout comme je m'apprêtais à le faire avec Kara, comme si je n'apprenais jamais de mes erreurs. Oui, tromper Cora avait été une erreur que je regrettais, une relation ruinée par ma bêtise, par mes pulsions d'homme faible. Alors, quand la porte s'ouvrit pour laisser entrevoir une Cora assez sèche, mes mains se mirent à trembler et se cachèrent aussi vite que possible dans les poches de mon jean. « Toi. C'est toi que je veux. » rétorquais-je sans même réfléchir. Elle allait sûrement croire que je me foutais d'elle, que tout ça n'était qu'un jeu de plus pour moi mais c'était faux, elle me manquait, terriblement. Notre relation, notre complicité, ce que j'avais gâché, je voulais le récupérer, peu en importait le prix. « J'ai merdé je suis un idiot Cora. Mais maintenant je me rend compte, j'aurai jamais dû faire ça, aller voir une autre femme alors que la seule qui comptait pour moi à ce moment là était toi. » avouais-je, plongeant mon regard dans le sien sans ciller.