Quincy
Je pense avoir parfaitement ma place chez les Quincy car j'ai toujours éprouvé plus de plaisir à donner qu'à recevoir. J'aime aider les autres, être présent pour les écouter, tenter de les conseiller, essayer de leur faire retrouver le sourire en toute occasion. Même s'il m'arrive à moi aussi d'avoir mon lot de problèmes, comme tout le monde, mais je suis plus du genre à les mettre de coté pour aider les autres. J'ai été élevé dans une maison où j'ai vite appris qu'il y avait toujours plus malheureux que soit. C'est une valeur que mes parents m'ont toujours apprise. Tout petit déjà, à chaque Noel, je me devais de faire le tri dans mes jouets et mettre de coté ceux qui ne m'intéressaient plus pour aller les porter aux enfants nécéssiteux. J'adorais l'idée de leur faire plaisir en me disant que si j'étais dans leur cas, j'aimerais qu'il y ai cette bonne âme qui vienne me rendre le sourire. Il m'est arrivé aussi d'économiser mon argent de poche quelques mois avant Noel pour pouvoir acheter quelques jouets pour le simple plaisir de pouvoir les leur offrir à cette occasion. Il m'arrivait aussi très souvent de leur acheter des jeux que j'aurais aimés recevoir. Encore maintenant il m'arrive de parcourir les magasins de jouets fin novembre et d'y mettre une petite partie de mon salaire, car pour moi, aucun enfant ne devrait être privé de cadeaux à cette fête. Je n'aime pas le chacun pour soit, c'est quelque chose que j'évite. Aussi, lorsqu'il m'arrive de croiser quelqu'un dans la rue en train de faire la manche, même s'il ne me reste à peine de quoi m'acheter quelque chose à manger, c'est avec plaisir que je lui offre mes quelques pièces. Je n'aime pas l'indifférence et encore moins l'égoïsme, et puis, c'est tellement plaisant de se dire qu'on a pu rendre quelqu'un heureux, l'espace d'un instant. Dès lors, pourquoi s'en priver?

Lowell

La musique a toujours été un membre de la famille à part entière chez nous. Et c'est tout naturellement qu'à l'âge de trois ans, je me suis installé au piano du salon pour pianoter les touches. Certes, je n'avais pas le niveau de Mozart, mais l'envie y était. Pas un jour ne passait sans que je ne fasse glisser mes doigts sur les différentes touches pour découvrir quels sons elles produisaient. A mon quatrième anniversaire, j'ai reçu un petit synthé, mon premier piano à moi, et ce que je préférais, c'était la fonction qui me permettait de reproduire les mélodies que je voulais grâce à l'aide des touches qui s'allumaient, me guidant ainsi on ne peut mieux au fur et à mesure de la mélodie que je reproduisais. Avec le temps, je n'avais plus besoin de cette aide et jouait mes morceaux tout seul. Et j'essayais aussi d'en composer d'autres, tirés de mon imagination. J'ai développé une oreille musicale très vite, et un goût prononcé pour divers instrument. A six ans, je commençais la guitare, tout en continuant le piano. Et à sept ans, j'ai reçu ma première batterie. Le chant faisait aussi partie intégrante de mon quotidien et il m'arrivait souvent de pousser la chansonnette, je vous laisse imaginer l'ambiance à la maison quand je me décidais à faire des solos de guitare à l'âge de six ans, installé dans le canapé avec la guitare sur les genoux. Mais on m'a toujours encouragé à continuer. Et j'ai continué car j'aimais ça plus que tout. Le domaine artistique est devenu une réelle passion. La musique, le chant et le théâtre que j'ai commencé à l'âge de six ans, comme simple activité après l'école mais qui s'est révélé essentiel à mon bien-être personnel au fur et à mesure des années. J'aime jouer la comédie, et interprêter des personnages différents les uns des autres. Ca me pousse à me dépasser sans cesse et à ne pas rentrer dans une certaine routine. C'est ce qui me plait dans ce milieu. Avec la musique et la comédie comme réelles passions, je pense avoir une petite place chez les Lowell qui me permettraient très certainement de perfectionner encore mieux mon petit côté artiste déjà bien présent.