Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle desertrose et j'ai 21 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  Votre forum est trop djziabinddko alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise le trop parfait Justin Hartley comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par shiya. Je fais environ 800 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

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La famille Hopper est une famille reconnue depuis des décennies maintenant, notamment au sein de l’université d’Harvard, où plusieurs générations y ont étudiés. Mais à Cambridge même, ce n’est que depuis les années 1970 que les Hopper font parler d’eux, depuis ce jour où Edward Hopper, à l’aide de son père qui a toujours soutenu le moindre projet de son fils, a fondé la Hopper Corporation, un empire spécialisé dans la création de logiciels informatiques. Quinze années plus tard, en 1985, James Hopper rejoint  les rangs de l’entreprise afin d’apprendre avec son père, alors qu’il était tout juste âgé d’une vingtaine d’années. A cet âge, il combinait travail à l’entreprise, études à l’université d’Harvard et vie de famille. Car oui, James avait beau être jeune, mais le 10 septembre 1984, sa compagne, Ashley, brillante étudiante en médecine à Harvard, avait mis au monde le premier de leurs trois enfants, Nolan Scott Hopper. Ainsi donc, l’avenir de ce jeune garçon était déjà tout tracé, à peine poussa-t-il son premier cri dans ce monde. Il serait le digne héritier de cette entreprise dont la réputation ne cessait de croître jour après jour. Scott grandit dans le luxe le plus total, aimé et chéri de tous, il n’était cependant pas l’un de ses garçons capricieux qui ne cessaient de réclamer la lune à leurs parents, bien au contraire, il se contentait de prendre ce qu’ils lui donnaient. En 1991, la famille s’agrandit à nouveau grâce à la petite Alana et en 1995, les Hopper accueillirent leur dernier membre au sein de la tribu, la toute jeune Emily. Le manoir de la famille était donc animé au rythme des rires, cris et chamailleries d’enfants à longueur de journée, si bien que major d’hommes et femmes de ménage étaient mêlés aux nombreux jeux enfantins dans lesquels se lançaient la nouvelle génération de Hopper.

JUILLET 2003. • Scott était à présent âgé de dix-neuf ans et fréquentait la prestigieuse université de Harvard, comme l’avait fait ses ancêtres. Il était sur la bonne voie et s’engageait déjà sur le chemin que son père ainsi que son grand-père avaient suivi. Véritable génie en informatique, ses connaissances et son savoir ne cessaient de se multiplier. Membre de la Eliot House, le jeune homme avait tout du connard de service. Hautain, sans pitié, il était prêt à tout pour arriver à ses fins, ne se souciant que trop peu de ce que les autres pouvaient penser de lui. Il n’avait qu’un seul objectif, obtenir son doctorat en informatique et siéger à son tour à la tête de l’entreprise familiale. Mais le chemin était long et semé d’embuche, c’est ce qu’apprit Scott ce fameux 4 juillet. Accompagnée de la ravissante Adriana, étudiante en deuxième de journalisme, capitaine des cheerleaders et petite-amie attitrée, le jeune Hopper s’était rendu avec cette dernière à Boston afin de rendre une visite à la famille de la jeune femme et bien évidemment, pour célébrer la fête nationale. A minuit pétante, la fête battait déjà son plein. Les deux étudiants s’amusaient, riaient, dansaient. Adriana avait bu quelques verres, étant majeure, mais cela ne fut en rien le cas de Scott, encore mineur, mais qui de plus avait pris la responsabilité de prendre le volant pour les ramener à Cambridge. Il était donc quatre heure du matin lorsqu’ils prirent la route. Scott était en pleine forme, vigilant sur le chemin qu’il empruntait tandis que sa copine dormait paisiblement sur le siège passager. Mais il suffit d’une simple seconde et d’une voiture arrivant en face et qui déboita sur leur voie, pour que la voiture de Hopper soit envoyé dans le décor. Lorsque le véhicule se stabilisa, Scott était bel et bien conscient. Tête en bas, ceinture fermement bouclé autour de lui, son sang goutait le long de ses cheveux. « Adriana… », murmura-t-il en tournant délicatement la tête vers sa compagne. Sa main se posa sur l’épaule de la jeune femme, la secouant quelque peu, mais elle ne réagit toujours pas. « Ad’… », ne cessait-il de supplier de plus en plus fortement. Les minutes s’écoulèrent et n’avaient jamais semblé être aussi longues, jusqu’à ce qu’enfin, ambulanciers, policiers et pompiers ne viennent à apporter leur aide. Mais pour Adriana, il était déjà trop tard.

JUIN 2011. • Neuf années s'étaient à présent écoulées. Neuf années passées au sein de la prestigieuse université qu'est Harvard et aujourd'hui se déroulait la remise de diplômes. Assis sur sa chaise à écouter le discours du major de promotion, Scott était en train de faire une rétrospective de ses années passées sur le campus. Membre exemplaire des Eliot de sa première année jusqu'à sa dernière, génie en informatique faisant la fierté de sa famille, élève quelque peu fêtard, mais qui savait garder les pieds sur terre et avaient des objectifs. Autant dire qu'il n'y avait eu que très peu d'ombres au tableau dans sa vie à l'université, si ce n'était que la mort de sa petite-amie, huit années plus tôt. Il avait pensé avoir un avenir avec cette dernière et restait convaincu qu'elle aurait été fière de lui si elle avait toujours été vivante. Huit années écoulées et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de penser encore à cet amour perdu. Scott n'avait jamais connu d'autre histoire que celle qu'il avait eu avec Adriana. Certes, l'étudiant avait eu de nombreuses conquêtes tout au long de sa scolarité, mais il ne s'agissait là que d'aventures sans lendemain, de simples coups d'un soir. Personne ne semblait être à la hauteur de sa Adriana. « Scott Hopper. » L'étudiant sortit de ses pensées pour avancer sur l'estrade, serrer la main du Doyen et récupérer son diplôme avant de retrouver certains étudiants. Quelques minutes plus tard, les chapeaux de diplômés virevoltaient dans les airs et après quelques accolades, Hopper retrouva ses parents ainsi que ses deux sœurs cadettes qui étaient venus assister à l'évènement. « Oh mon garçon, je suis si fière de toi ! », s'enthousiasma Ashley tout en enlaçant son unique fils dans ses bras. L'homme offrit également une étreinte à ses sœurs avant de se tourner vers son père. James Hopper le gratifia d'un large sourire avant de le serrer contre lui. « Félicitations, fils. Lorsque tu reviendras de tes vacances, les portes de l'entreprise te seront grandes ouvertes. » Effectivement, Scott n'avait plus qu'à signer son contrat et il serait le nouveau directeur général de la Hopper Corporation.

OCTOBRE 2012. • Les mains plongées dans les poches de son pantalon alors qu'une légère brise venait à balayer ses cheveux, yeux embrumés de larmes et cachés derrière une paire de lunettes de soleil, Scott observait les fossoyeurs descendre le cercueil dans la tombe qui allait l'accueillir. Neuf ans plus tôt, le jeune homme enterré sa petite-amie et aujourd'hui, il enterré son paternel. James Hopper s'était battu pendant plus d'un an contre la maladie qui l'avait emporté, trois jours plus tôt. La nouvelle avait été dure à encaisser pour celui qui travaillait depuis plus d'un an maintenant aux côtés de son père, ce dernier lui enseignant avec passion le métier. Savoir qu'il allait devoir reprendre les rênes de l'entreprise après ça n'était en rien une nouvelle qu'il accueillit à bras ouverts. Si Scott avait toujours rêvé de prendre un jour, la place de son père, il ne s'était jamais imaginé que cela se déroulerait de la sorte. Non, il aurait dû le faire dans une grande réunion avec le conseil d'administration et les investisseurs de l'entreprise comme cela avait à chaque fois que le flambeau passait à la nouvelle génération. Deux semaines plus tard, et Scott se trouvait dans le manoir familial, aidant ainsi sa mère à ranger les dernières affaires de James. « Tout se passe bien à la société ? », demanda-t-elle alors que ses yeux étaient rivés sur une photo de son défunt mari devant les portes de l'entreprise familiale. « Oui, ça va. » L'homme laissa un faible soupire se glisser d'entre ses lèvres avant de poser ses yeux sur sa mère. « J'ai repris le post de papa en parallèle. À l'université. J'suis sûr que c'est ce qu'il aurait voulu. » Ashley Hopper redressa la tête et pour la première fois depuis la mort de son mari, un sourire se dessina sur son visage morose.


SEPTEMBRE 2014. • C'est à grandes enjambées que Scott Hopper traverse les couloirs d'Harvard, se rendant jusqu'à l'amphithéâtre dans lequel il était censé faire cours. Sur son chemin, le bas-peuple de l'université s'écarte tandis que certaines demoiselles ne peuvent s'empêcher de glousser en le voyant. Que voulez-vous, tout le monde ne peut se prétendre milliardaire, génie en informatique et belle gueule à son âge. Poussant les portes de l'amphithéâtre qui se voyait être inondé de bruit, il suffit que l'homme fasse son apparition pour que le silence vienne à raisonner dans l'enceinte de ses murs. Même les mouches semblaient s'être arrêtées de voler pour ne pas faire le moindre bruit. Il n'y avait que le son des chaussures impeccablement cirées de Scott qui se faisaient entendre. Il arrive jusqu'au bureau, y dépose sa sacoche et en extirpe un bon paquet de feuilles. « Inutile de souligner le fait que ces devoirs ont été une véritable catastrophe. Ainsi donc, je demanderais à plus d'un de bien vouloir se réorienter avant la fin du mois afin d'éviter toute dépression ou toute vague de suicide au cours de l'année. Cette université n'a pas besoin de subir de nouveaux drames. » Certains élèves s'enfoncent sur leur chaise, et ce, à son plus grand plaisir. Si son père avait été un excellent professeur, plus que compréhensif et très aimable, cela n'était en rien le cas du trentenaire. Il était reconnu pour être sans aucun doute le professeur le plus sadique du campus, mais l'on a rien sans rien et l'homme veut prouver à ces jeunes qu'il faut s'accrocher pour arriver au sommet et surtout, ne rien lâcher. C'est ce caractère fort désagréable qui l'a sans aucun doute mené là où il se trouve maintenant, plus que son nom de famille, sans quoi il ne serait sans doute plus aux commandes de la Hopper Corporation où il règne tel le lion dans la savane. Mais derrière ce masque de gros dur, se cache une autre personne. Quelqu'un qui peut se trouver attentif et aimant. Encore faut-il pouvoir le prouver.