Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Heliopsis / solène et j'ai 21 ans. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à la superbe Roxanna, il y a deux ans.  ILH, c'est un petit bijou alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Sam claflin comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Astoria. Je fais environ beaucoup de - en fait, ça varie vraiment - mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲ YOUPLAAAA **.
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    adhérer un flood d'intégration (?)

12 Septembre 1988. Le ciel est bleu sur Birmingham semble annoncer un heureux événement à la famille Petrov-Richards ; une joie pour les deux parents et une promesse d'avenir aux yeux de Monsieur Petrov. Un premier enfant ; bénédiction du ciel, bénédiction de la vie, bénédiction pour cet homme et cette femme qui ne rêvait que de cela pour se sentir heureux. Ils voulaient un enfant, des enfants mais déjà, en avoir un, ils étaient déjà heureux. Ils le nommèrent Emrys Gabriel Petrov-Richards. Monsieur Petrov avait déjà de beau projet pour celui qu'il espérait être le représentant. Il rêvait et voulait que le plus grand soit l'honneur de cette famille ayant subi quelques échecs et coups foireux, qu'il soit celui qui relève l'honneur de ce père qui n'avait pas eu autant de chance qu'il aurait pu. Oui, Petrov en voulait trop, surement trop...

Emrys était de ces enfants joyeux qui ne cessent de courir partout, qui veut tout faire, qui veut partager avec ses proches. Il fut très vite rejoins par un autre garçon, Robert ou Rob si vous le préférez... C'était plutôt sympathique pour le petit jeune homme d'avoir un frère, il ne serait pas seul pour jouer, à présent puis une petite soeur arriva, très peu de temps après pour combler la mère de famille, non contentée. Les deux parents  étaient aimants, mais dans l'ombre, l'homme était plus strict avec l'ainé. Oui, notre chère Gabe était très vite mis sous la pression alors qu'il n'était qu'un enfant. Il entrait à peine à l'école que la pression était double sur l'anglais. Oh oui, il comprenait que son père veule le meilleur pour lui mais c'était trop parfois ! ça allait, il était un jeune enfant encore et ne comprenait pas que son père allait parfois trop loin dans sa manière d’être avec lui. Il ne se rendait pas encore compte, mais Madame Zacharias, si. Parfois, elle réprimandait discrètement son mari, lui disant qu'il était injuste avec le jeune garçon mais rien n'y faisait et elle était très vite réduite à silence, Gabe s'en voulant et demandant à sa mère de ne plus le défendre. Son père lui mettait tant de pression que parfois, il avait l'impression de devoir être son père, d’être comme celui-ci. Il se devait de protéger son frère, sa sœur et même si il commençait à voir, à comprendre, que le comportement de son père vis à vis de lui était très peu sain, il ne disait rien car il préférait l'assumer plutôt que cela se fasse sur les deux autres. Gabe voulait de l'amusement, de la folie mais aussi, s'occuper un peu de tout parce que c'est ce que lui interprétait des demandes de son père mais ce n'était pas le cas. Oui, pour lui, Gabe devait passer son temps à étudier plus que personne, à apprendre des tas de choses, à devenir un gentleman avant de partir pour des études supérieurs et brillantes. Les enfants Petrov-Richards avaient déjà de la chance que le père n'est de l'attente, pour le moment, que de son ainé et non, décidé que chacun de ses enfants deviennent avocats. Non, pour lui, c'était l'ainé qui devait relever l'honneur de sa famille et puis, c'est tout. Les autres devaient tout de meme rester dans le droit chemin mais il s'en occuperait plus tard. Néanmoins, les autres devaient avoir une bonne situation, mais bon, ils avaient un peu plus le droit de plus de liberté si ils restaient raisonnable. C'était une pression que Gabe vivait de plus en plus mal. Il se sentait comme entre deux murs qui se refermaient peu à peu. Son père avait tout tracé et les choix d'avenir pour lui ; ils étaient très mince. Avocat ou fier politicien ? Mais voulait-il de ça ? Il était un peu jeune pour savoir et puis, il aimait d'autres choses. Toute cette pression était entrain de le rendre trop ... tout. Trop loin des préoccupations de son âge, trop fermé, trop énervé, trop ... tout, oui, totalement ! C'était une vie d'enfant, d'adolescent qu'il n'arrivait pas à saisir, son père en avait déjà fait lui-même la saisi ! Il pouvait le comprendre autant qu'il trouvait cela incompréhensible : paradoxal ! Gabe avait la chance d'avoir son frère, sa sœur et sa mère, il se sentait proche d'eux mais la relation était tendue derrière avec son père. En fait, c'était simple ... Gabe devait être ce que Monsieur Petrov n'avait pas pu être, n'avait pas réussi à être ou pas assez au top à force d'erreur ! Mais à force de trop oppresser, de le faire trop vite, trop mal et pour de mauvaises, on perd trop vite le fil ...


Gabe ne pouvait plus. Il n'avait plus l'impression de vivre. Il n'avait plus l'impression d’être quelqu'un a part entière. Non, à la place, il se sentait l'ombre du souhait de son père ! Il se sentait comme un pantin a qui l'on fait faire ce que l'on veut, à qui, chaque jour, on dit qu'il est l'espoir de la famille, qu'un jour, on entendra son nom comme un fabuleux avocat avec une grande carrière, un brillant politicien, mais qu'Avocat, c'est encore mieux, mais Gabe, il se disait, juste, chaque jour, que ni l'un ne l'autre lui disait car on avait réussi à l'en dégouter. Il se fermait, passer son temps à ne plus parler à son père que lorsqu'il le devait mais continuer à faire ce qu'on lui demandait. Il ne voulait plus se battre, enfin, surtout, il n'avait plus l'espoir que son père comprenne que son fils n'était pas heureux.  Emrys était un amoureux d'Histoire - sa mère lui avait passé cette passion - ainsi que de l'écriture. Il aimait, quand il avait un peu de temps, griffonner quelques chapitres de son invention. Il jouait de la guitare ayant de la chance que jouer d'un instrument en loisir face assez bon genre dans l'esprit de son père mais hors de question, qu'il en fasse trop ... ça aussi, c'était sous contrôle ! Il savait qu'il n'était pas question d'un avenir dans l'Histoire ou dans l'écriture. Néanmoins, plus il grandissait, plus il se sentait fort et souhaitait se battre de nouveau pour que son père le comprenne. Il ne savait pas trop comment. Un jour, ce fut le drame et surement, ce qui le fit péter un câble. Sa sœur et sa mère eurent un accident de voiture en partant visiter de la famille et sa mère mourut sur le coup tandis que sa sœur termina en chaise roulante. Il se sentait désespéré. Il sentait son soleil s'éteindre, sa maman et sa soeur si joyeuse devint presque incontrolable tant elle était privée de faire ce qu'elle aimait, la danse. Ce qui était étrange aussi, oui, c'est qu'à force de tout transféré sur Gabe, le père Petrov lui avait presque fait perdre la tête alors cette perte n'aidait en rien. Quelques mois plus tard, alors qu'il préparait son départ pour la célèbre école Harvard où son père l'envoyait pour faire du droit, sa soeur montra les premiers signes d'espoir de marcher à nouveau parce que ses passions lui donnaient envie de se battre. Cela donna un coup de fouet à Emrys comme si cela lui donnait la possibilité de voir le contraste entre sa sœur et ces soucis avec son père. Il piqua une crise et partit en vrille comme jamais. Certes, il ne le fit pas devant sa famille, mais il partit pendant quelques temps avec l'argent récolté dans des boulots secrets dont il n'était pas très fier. Quand il est revenu, il était pire qu'avant, l'ombre d'un homme que la pression avait brisé et empêchait d'aimer la vie réellement ainsi que d'y voir les belles choses en priorité. Il alla néanmoins à Harvard pour exaucer les souhait de son père et fit pendant un an du droit, mais il se faisait chier. A coté, il profitait, vivait, prenait la liberté et commençait à aimer ça, à appréhender la vie mais surtout, il sentait que dans cette ville, loin de son père, il pouvait réussir à vivre ce qu'il voulait et non ce que l'on voulait qu'il vive. Par ailleurs, comme pour se permettre de trouver enfin un exutoire, une autre folie, il se mit à la moto n'hésitant pas à rouler avec peu de respect de vitesse, bref, avec folie. Sa sœur continuait de se battre jusqu'à pouvoir remarcher et de plus en plus, il pensait clairement au fait que si elle était assez forte pour se rebeller contre ses jambes blessées, il pouvait tout casser et choisir sa voie...


C'est ainsi, que l'année suivante, après un an de droit, il décida de péter son câble et de prendre sa vie en main, peu importe l'avis de son père. Il avait le droit lui aussi à faire ce qu'il voulait. Ces vacances-là, ça éclata dans une petite maison de Birmingham. Son père lui fit sa fête et ce fut froid entre les deux hommes pendant tous l'été. Pour sa deuxième année, son frère le soutenu dans ses choix alors qu'il partait à l'armée, rendant Gabe, fou d’inquiétude. Il demanda alors à ses frères de na pas prendre parti et coupa net toute relation avec son père. Heureusement, il avait toujours su trouver des petits boulots, permettant d'avoir toujours de l'argent de coté. Il était pas un gars facile mais il était bosseur, ça au moins, on pouvait pas lui reprocher ! Dragueur, Fou, Parfois insupportable, exécrable, totalement arrogant, fêtard à en crever ; Ouais, c'était un sacré bonhomme et ça n'a pas changé ! Il faisait tous ce qu'on l'avait empêché de faire et il ne rentrait presque plus à la maison excepté quand il savait son père absent. D'ailleurs, sa petite sœur ne comprenait pas trop ça parce qu'elle était bien proche de celui-ci et était surement la seule à ne pas avoir vu comment le père avait traité son fils et parfois meme Robert aussi ; Oui, au moins, il ne faisait pas ça avec sa fille, c'est déjà ça ! Forcément, il lui en voulait direct quand il refusait de rentrer et il demandait à celui-ci de ne pas lui en vouloir, qu'il avait ses raisons. Ça ne plaisait pas à la demoiselle ! L'anglais continuait d'écrire, c'était un peu son défouloir tout comme la musique ou le sport ...  Et deux ans auparavant, il décida de se lancer pour lier ses textes et en faire son premier roman qui l'envoya avant de le voir publier sous le pseudonyme d'Emrys Petrov - pseudonyme choisi pour que cela fasse écho à son père et que ce soit une certaine revanche - et seul sa famille pouvait comprendre que c'était lui car jamais, il ne parlait de son second prénom et très peu, du nom de famille de son père a qui il ne voulait plus être associé.  En fait, Harvard fut son déclic car si au départ, il y venait dans le but de continuer à jouer les pantins, l'éloignement aura eu raison des plans du père Petrov surtout qu'il connu enfin l'amitié, la sociabilité et meme si ce fut compliqué au départ, c'est là qu'il comprit tout ... Il connut les summer camp, les spring break, des choses d'équipes, choses qu'il ne faisait jamais avant plutôt solitaire, allant avant dans des soirées en solitaire pour vendre des merdes a de rares occasions dans le but d'avoir de l'argent mais tout ça, ce sont des erreurs de jeunesse. Harvard était le tournant de sa jeunesse, l'abandon de son enfance et de ce coté Pantin de bois, il avait trouvé un Jimini Cricket : L'université d'Harvard, Cambridge ... cette possibilité de devenir autre chose avec ce nouveau départ !

Les années ont passés et il ne fait qu'évoluer peu à peu, apprenant à s'ouvrir, vivant ses propres aventures sans figures parentales. Il fut longtemps considéré comme le connard d'Harvard qui anti-conformiste sans maison au début de sa scolarité, couché à droite à gauche, n'avait pas de cœur ou quand il sortait avec quelqu'un le brisait ensuite mais personne ne voyait que c'était une sorte de couverture.  Heureusement, il a bien conscience qu'il a au moins son frère qui pense à lui quelques part, entre deux batailles menés avec stratégie et finesse. Il ne sait ce que devient sa sœur mais en bon frère, garde une pensée pour elle, chaque jour, et ne pense qu'à une chose ; continuer de rattraper le temps perdus dans son enfance et devenir un homme comblé mais bon. Dieu sait qu'il a du chemin encore à faire mais qu'il a bien avancé. D'ailleurs, il n'oubliera surement jamais rien, c'est pour cela que sur sa peau sont ancrés quelques paroles ; au bras droit, "Don't let them tell you who you are" et il possède aussi une plume d'écriture tatouée sur l'avant bras droit et du fuseau sort ; les initiales de son frère et sa sœur tombant sur le poignet.