Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle salvìa et j'ai vingt-trois. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à j'étais vip à l'ouverture, susu .  seul forum qui reste actif et debout, ameeeeen ! alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise pauline hoarau comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par elle même (instagram). Je fais environ 300 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲  
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

et lorsque ton téléphone sonne, affichant un numéro étranger, que tu le ranges dans ton sac, comme si de rien n'était. lui, tu n'en parles jamais. seulement ceux qui te connaissent depuis toujours savent qu'il existe, quelque part, ici ou ailleurs. il paraît qu'il fait toujours ça et c'est sans doute ce qui t'énerves le plus. elle, toujours là essaye avec beaucoup de mal de ne plus se faire avoir, mais ça foire toujours. peut-être pour ça qu'elle est tout le temps à cran, râlant contre celui qui la rend encore malheureuse. impossible de s'en détacher elle subit. et toi t'es là, tu regardes, impuissante. l'amour est à gerber.

tu vas rater ta vie, c'est ce qu'ils disaient tous au lycée.
jolie poupée qui préférait inhaler la fumée blanchâtre de ta tendre mariejeanne plutôt que de montrer à tous que tu n'était pas juste un nom sur une liste. un fantôme. ils t'oublient sans doute et c'est tant mieux. ne pas être un de ces visages figés dans le temps. oubliez moi, je n'existe pas.
« c’est qui celle-là ? » des regards se tournent vers toi « j’crois que c’est la fille qu’a un nom bizarre, qu’est toujours absente » « jo… jo… oui ça commence comme ça, jora. » « j’croyais qu’elle était morte » « c’est un mort-vivant qui a bonne-mine » ça ricane. « elle est juste là pour pas se prendre un zéro. » « elle aurait mieux fait de rester chez elle, zéro ou zéro virgule cinq, c’est pareil » si tu savais ma pauvre. t’inspires un grand coup, on distribue les sujets « ah bah vous voilà vous. » tu ne prends même pas la peine de relever la tête. une heure s'écoule, t'as les doigts qui brûlent. fini. première à sortir. ça ricane toujours et tu t'en tape. maman sera fière quand elle verra la note, se disant que sa fille travaille bien et sérieusement. si tu savais maman, si tu savais.

mauvaise graine.
tu parles mal, tu regardes de travers, t’es pas souriante, t’as pas l’air aimable. tu fais la tronche, t’es blessante et en plus tu fais comme si c’était normal. t'as cette sale habitude qui consiste à dire ce que tu penses, et si ça fait mal c'est encore mieux. t'as la rage face à ces béats qui te regardent la bouche ouverte. pourtant t’as l’air si gentille quand on te regarde de loin. ton doux visage, tes cheveux qui volent, les fins traits de ton visage racontent mille et une histoires, toutes aussi belles les unes que les autres. mais toutes ces histoires sont fausses. une bombe humaine dans une maternelle.

pourtant t’es douce quand tu aimes, seulement faut-il que tu aimes, ils sont peu nombreux à te connaître sous ce jour et le plus souvent c’est parce que tu étais trop épuisée à entretenir ta carapace, que tu les laisses la fissurer, découvrir qui se cache derrière ce doux minois pourtant si peu fréquentable. au fond t’es un cœur d’artichaut, t’as le malheur qui t’étouffe, t’aimerais que tous ceux qui n’ont pas de chance respirent. tu te bats contre l’injustice à ta manière, manière que bien des gens ne comprennent pas.

on est comme une mare de sang sur le marbre blanc,
ils font l'amour aux dollars moi j'te parle de gens,
j'oublie pas le couteau noir tenu part le temps,
issu d'la jeunesse désœuvrée.

aujourd'hui je lève mon majeur à tout ceux qui ont vu ce qu'ils voulaient bien voir. à tout ceux qui ont cru ce qu'ils voulaient bien croire. t'étais pas qu'un fantôme, t'œuvrais en silence, dans ton coin. à chaque nouvelle note, un nouveau sourire sur les lèvres rosées de maman. t'avais visité des universités pas tant prestigieuses bien que tout le monde avait deviné que toi, c'était pas n'importe laquelle où il fallait que tu ailles.
lettre sur le lit. maman appuyée dans entrebâillement de la porte qui ne cesse de gigoter. USA, harvard, cambridge. tu la regardes, elle hausse les épaules un sourire en coin. elle t'aurais jamais laissé rater ta chance. ton dossier c'est elle qui l'a fait, complété, envoyé. acceptée.