Je rangeais tranquillement mes affaires dans la chambre alors que Roxanna venait de sortir faire un tour pour voir je ne sais qui. Je ne voulais pas me précipiter à la fête sans avoir bien tout sorti pour choisir mes meilleures tenues canons et tout. Je pliais tranquillement tout ça et les foutait dans un des rangements bien nombreux et super bien élaborés d'ailleurs. Je profitais aussi du soleil qui restait toujours un peu éveillé en ouvrant les fenêtres. Tout à coup, on me sortit de mes pensées avec des coups à la porte. Je levais les sourcils, étonné, car je n'attendais personne réellement. Je me précipitais donc, mode beau gosse au cas où et vis ma chère Charlie qui tenait là ; ni une ni deux, je laissais tomber le masque et hop, je fonçais dans ses bras ; Ma plus belle fan est là ... Comment vas tu ma beauté ? Je câlinais sa joue et l'entrainais à l'intérieur.

Et la demoiselle s'exclama qu'on était en vacances et je poussais un petit cri pour participer à son exclamation, montrer aussi ma joie. Je portais un pantalon de costard et une chemise parce que je n'avais pas eu l'occasion de me changer depuis l'arrivée parce que clairement en vacances, je gardais pas mon look classe, sexy tombeur de Cambridge mais en arrivant après le voyage en jogging et l'arrivée, j'avais eu besoin de le mettre parce que c'était dans ma valise et celui-ci m'avait manqué : celui d'Artémis. J'étais en plein rangement donc forcément. Elle me demanda comment j'allais et je lui répondais rapidement ; j'ai jamais été aussi bien ma chérie tu sais ... je souriais en l'écoutant me dire que j'étais super beau et parlant comme toujours de mon coté écrivain, je rougissais presque parce qu'avec elle, j'étais le vrai Emrys qui avait des émotions et pas sur de lui ; merci t'es gentille mais toi, c'est tout le temps donc à coté j'suis nul. Je la regardais en lui faisant un petit clin d'oeil et je pensais à ce qu'elle disait, à ce dont elle parlait si bien que je repris : Je vais assumer Charlie ... je pense que dans le livre de la promo je vais mettre vivre de mes livres cette année ... Je souriais plus naturellement.

Charlie semblait heureuse de me voir ainsi et je fus touché de tant de sourire. Tant de joie. Je l'écoutais alors me complimenter sur ma tenue et faire une remarque sur nos deux maisons. Je bougeais ma tete pour montrer ma lassitude sur les clichés qu'elle sortait sur sa maison pour avoir toujours raison et je tirais la langue avant de lui dire ; Chut, t'es canon c'est tout ! Je rigolais et la pris entre mes bras pour grattouiller désagréablement son crane de mon poing. Elle était la première personne au courant de mon identité d'écrivain que je prévenais de mes projets de ne plus me cacher, pas clamer mais ne plus cacher quoi rien qu'en le disant dans le journal et je voyais directement son visage s'illuminait, bon il est apparemment question d'etre d accord avec cela. Je souriais alors qu'elle tenait à s'assurer de la véracité de mes dires : « Vraiment ? Tu vas affirmer ton identité d'écrivain ? » J’acquiesçais en jouant les malins. La rousse prit enfin ses aises sous mes yeux et je me calais à ses cotés montrant ma joie de la trouver là, et de passer un peu de temps avec. Je prenais sa main pour réaliser qu'on s'était enfin retrouvé quoi parce que franchement, ça faisait un moment et avec qu'elle, je sentais que je pouvais me livrer. Elle n'était pas ma meilleure amie mais c'était tout comme. Le feeling disons. Elle m'expliqua pourquoi elle était heureuse, disserta un peu sur ma passion en quelque sorte et ce que mon envie signifiait avant de me féliciter. Je ne m'en rendais pas vraiment compte à l’instant meme mais je rougissais alors qu'elle jouait les enfants tout joyeux, moi, je me la jouais gamin tout gêné. Je souriais en me grattant l'arrière de la tete puis je la laissais reprendre la parole : « Qu'est-ce qui t'a fait avoir ce déclic ? » Me demanda-t-elle avec beaucoup d'interet. Je crois que je m'étais pas encore posé cette question d'ailleurs, c'était étrange mais ça faisait quelques temps que j'y pensais mais sans savoir pourquoi, surement parce que je sentais la fin des études proches et le ras-le-bol d'avoir que du faux à montrer aux gens parce que j'arrivais pas à vivre sans carapace alors surement devrais-je commencer par dévoiler un peu, le coeur de ma vie pour réussir à ne plus jouer le connard, c'était surement ma stratégie. Je montrais alors d'un grattement de menton ma reflexion avant de lui dire : Tu vois ... Cha' ... le truc c'est que je sais que je me la joue connard, je l'ai pas fait pendant un moment ce qui fait que j'ai fais des grosses erreurs, que j'ai pas aimé ce que je faisais ... ce que je veux dire c'est que je pense pas pouvoir etre moi, le mec non connard tant que je me serais pas avouer publiquement qui je suis ... tu vois ou je délire complétement ? Je grimaçais lègèrement honteux.

Je jouais avec ses cheveux alors que déjà elle jouait les râleuses qui font attention à leur coupe en me demandant de ne plus y toucher si je les appréciais. Je riais alors à pleine dent prouvant alors que j'étais un brillant canon moi aussi comme mon amie. Quand je lui expliquais ma vision des choses, elle se montrait réellement présente touchant ma main de la sienne,l'enfermant pour se montrer présente et je souriais à mon amie alors qu'elle s'amusait à ironiser la chose gentiment. Je la serrais alors dans mes bras ravie qu'elle me comprenne, qu'au moins, une personne ne me juge pas. Elle me prouvait en plus qu'elle comprenait tout, m'expliquant qu'elle comprenait que cela était nécessaire à ma vie de me cacher un peu des autres, de ne pas montrer mon vrai moi. Je me sentais presque soulagé de pouvoir en parler si ouvertement et d’être compris pas forcément approuvé sur le choix de personnalité choisi mais au moins, sur la façon de faire qui était comprise. Ainsi elle poursuivit tout en m' étonnant : « Je suis fière de toi tu sais ? Il faut vraiment que tu le fasses ! Je suis sûre que tu te sentiras beaucoup mieux après. En plus, tu auras des milliers de fans à tes bottes, donc plein de filles et de garçons à tes pieds ! » Je souriais, les yeux brillants de larmes rien que pour ces premiers mots qui me touchaient réellement. Je serrais ses mains dans les miennes tellement elle me rendait pleins d'émotions bien que la dernière phrase était surement pas celle que je voulais parce que honnêtement, les garçons s'étaient surement finis pour moi, je préfère trop les filles. Je ne parlais pas me contentant de sourire à mon amie alors qu'elle poursuivait en mode trop mignonne ; « Mais je serai toujours ta super fan numéro un qui aura l'exclusivité de tes textes et idées, hein ? » Je souriais encore une fois et la pris tendrement dans mes bras embrassant ses joues : c'est une évidence charlie ... tu es devenue tellement plus importante que beaucoup tu sais ... Dis-je à la fois fièrement et tendrement. Je caressais ses cheveux doucement sans la décoiffer et lui montrer toute cette amitié que je pouvais avoir pour elle. J'étais en admiration devant cette femme qui pouvait voir en moi autre chose que le connard, qui connaissait le vrai Emrys et qui savait m'inspirer la confiance. Je te remercie charlie pour tous ce que tu fais pour moi ! J'arrivais auprès de cette vraie amie à me dire comme avec Roxanna ou Jasper que au fond, j'étais un mec bien, un bon ami, chieur et compliqué, mais bon, et talentueux. Je me demandais ... ce serait bien qu'on ne parle pas que de moi pour une fois hein ... alors toi ... tes cours ? tes amours surtout ça avance ?

C'était tellement étrange de réussir à être si vrai avec mes amis. J'étais plutot heureux de ne pas me perdre dans ma si mauvaise personnalité, ce genre que je m'étais donné que tout le monde pensait que j'aimais alors que non, c'était comme me battre contre lui. J'étais tellement bien avec mon amie que c'était limite troublant je pense pour elle de me voir si gentil et j'espérais qu'elle ne s'imaginait rien, je voulais pas ; la pauvre ! Je la regardais en souriant alors qu'elle jouait déjà les modestes. Je la regardais avec des yeux réprobateurs ; je voulais la remercier alors chut ! Elle faisait toujours la modeste et je l'admirais pour ça, cette facilité à se montrer vrai, à prouver son humilité et à ne pas la cacher pour se protéger des autres mauvaises langues. Elle était touchée de mes mots et géné, comme tout, je n'osais plus rien dire alors je me contentais d'un sourire en coin en lachant ses mains que j'avais précédemment attrapée. D'ailleurs, j'avais posé mon doigt sur sa bouche pour lui faire comprendre tout en riant alors qu'elle poursuivait, me parlant donc de ce que j'avais demandé mais avec peu de conviction. Il est vrai qu'on avait pris l'habitude de parler de moi et chaque fois que je parlais d'elle, elle fuyait tout le sujet et ça me saoulait. Je la connaissais mais pas assez à mon gout et je voulais la connaitre, connaitre la Charlie du présent pas que son passé, sa date de naissance, son lieu de prédilection mais tout. Je la vis devenir presque trop pale pour que je ne grille pas que ça n'allait pas quand on parlait de ça et qu'elle était bien trop génée. je fronçais les sourcils, ne comprenant pas trop puis elle me répondait enfin ; « Mes amours ? Je crois que je suis trop effrayante, Cupidon n’a pas osé venir m’embêter depuis des années ! » Je ne comprenais pas du tout pourquoi elle osait parler d'elle aussi mal et surtout là, je voyais qu'elle se cachait derrière le rire, là elle se la jouait comme moi, elle protégeait son coeur et ses sentiments vis à vis de ce manque d'amour surement. Je me rapprochais de nouveau d'elle et lui dit, énervé : Pourquoi dis-tu ça ? Tu n'es pas effrayante charlie ... Ce sont juste les mecs qui sont cons et ne viennent pas parce que bah ... Les mots me venaient tout seul et sincèrement, je me rendais compte à quel point, elle était choute, jolie, adorable et méritait un mec alors je me sentais gêné de penser des choses comme ça d'elle mais pour lui faire comprendre, je dus le dire : On vient pas parce que tu nous impressionne dans le bon sens ... tu es si ... parfaite je crois ! Ce n'était pas des paroles pour faire jolie, il n'en était rien et mes joues rosies en étaient la preuve. Je n'étais pas à l'aise avec les grands discours aussi adorable et s'impliquant soi meme autant alors forcément meme si ça ne disait pas qu'elle me plaisait alors que je ne savais pas si c'était le cas bah moi j'avais l'impression que si. Elle poursuivait continuant à penser que à moi et mes histoires. J'en avais réellement marre qu'elle pense qu'à moi alors rapidement, je lui dis sur un ton sec : Je vais très bien. Je me sens mieux, c'était du grand n'importe quoi ... je lui ai fais du mal alors que si j'avais réfléchi rien ne serait arrivé mais tu vois ... maintenant je me sens libre ... et maintenant, tu vas parler de toi ... Je tapais sur sa main signe que je n'étais daccord en rien avec ces agissements et je repris un énième fois : Alors nous disions .... Oui, que tu n'es pas effrayante ! La preuve ... Avais-je dit en déposant un baiser rapide sur ses jolies lèvres. Je lui fis un clin d'oeil signe que je n'essayais aucunement un truc avec elle mais que c'était pour lui montrer que effrayante ? fallait pas pousser.