Chemise froissée. Orne son torse. Sa noirceur qui ne détonne pas. Costume enfilé à l’arrière d’une range rover., il se dépêche. Echos. Bat encore le conflit contre ses tympans. Juste avant de monter dans l’avion, le téléphone avait vibré. Clamant les ordres de son paternel. Et il a pas le choix Scott. Il devait se tenir à l’arrangement. Alors, rapidement il s’empresse. Disparaît dans la voiture pour se retrouver à cet instant. Aux abords d’une demeure victorienne, il arrive. Sort du véhicule pour pénétrer l’endroit bondé de monde pour une énième oeuvre philanthropique dont les bourges soucient faussement. Ça fait partie du jeu. Des conditions pour favoriser le paraître. Dans la foule, il trouve place. Se démarque par sa peau brunit par le soleil des Caraïbes. Par ses tatouages qui ressortent à la moindre peau découverte. Retrouvant son paternel, il échange. Tendu. Participe à son spectacle, avant de s’enfuir. Trouver le temps pour boire un bourbon contre l’une des hautes fenêtres de l’étage. La carcasse contre les tentures qui observent les âmes errantes derrière les vitres. Elles qui divaguent dans la rue.

Psalmodie la frustration. Blonde éphémère rentre dans son champ de vision. L’air inconnue à ses iris, elle finit pourtant par créer une brèche. Flashback. De l’été dernier, les souvenirs se révèlent. Fait percer la jeune femme dans sa mémoire. Il la reconnaît. Coup d’une nuit. La tête absente juste quelques heures. D’elle, il ne se souvient quasiment de rien. Juste de quelques bribes. Lointaine. Muet, il l’observe. L’âme lasse. Pas d’humeur à parler.

Musique de fond, mais c'était certainement pas la musique que je préfèrais, celle qu'on pouvait entendre dans -nos- soirées, celle des étudiants, des vrais fêtards. Je n'arrêtais pas de penser à l'argent, à ce que j'allais avoir à la fin si je me comportais parfait'ment bien. Le type que j'accompagnais c'était la première fois que j'étais sa cavalière, si on peut appeler ça comme ça.. j'avais pu déjà entendre son nom par le biais d'autres soirées. Un quarantenaire, séduisant biensûr, et récemment divorcé.. bref. Besoin de souffler, besoin de répondre à mes messages et.. "putain!" quand j'captais les mots qui venaient de franchir mes lèvres, je fermais les yeux, un instant. Monsieur Linck lui, ne tardait pas à venir me "récupérer", posant une de ses grandes mains sur ma hanche. Légere crispation incontrolée, des mots qui glissent sur ma nuque, pour me demander simplement de monter avec lui pour qu'on parle, hors de la foule.. non franchement j'ai pas envie. Je lui en fais part mais il me pousse gentillement vers le lieu désiré, toujours son emprise sur mes hanches.