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I LOVE HARVARD
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    Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world...
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    Julia Toscana Calabresi
    fiche; terminée

    C'est le 6 juillet 1991 à Venise, que la famille Bariani m'ont adopté et accueillie dans leurs bras. Je n'ai jamais vu mes vrais parents, tout ce que je sais, c'est qu'ils m'ont prénommée Julia Toscana. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fiere. Je viens d'une classe sociale pauvre. J'ai décidé de poursuive des études à Harvard en théâtre, je suis maintenant en 2ème année d'étude. Et pour terminer, je fais partie des STUDENTS (provisoire).

    Études
    Quitte à fuir, autant commencer une nouvelle vie dans de bonnes conditions. Harvard. Un mot qui sonnait encore comme un doux rêve dans mon esprit. Qui aurait cru que moi, Julia Toscana Calabresi, me retrouverais un jour là-bas ? Mais voilà, pour pouvoir avoir ma place dans cette école, il avait fallu que je choisisse mes études, mes options. Venant d'un quartier mal famé avec une majorité écrasante de la population défoncée et sans avenir, il avait fallu que je fasse des choix judicieux pour obtenir l'entrée de cette prestigieuse université. Une évidence avait comme traversé mon esprit ; continuer le théâtre. En effet, lors de mon inscription à l'université du coin, mon choix s'était déjà porté sur la comédie. Jouer des personnages, j'adorais ça. Mon professeur de théâtre m'avait d'ailleurs toujours dit que j'avais cette petite chose en plus que les autres élèves n'avaient pas ; j'avais cette sorte de charisme qui faisait que j'arrivais à faire passer les émotions en un regard, en une expression. Sans le montrer, j'avais été très flattée par ce compliment car dans ma tête, il y avait toujours eu ce rêve de gosse, celui de devenir un jour une actrice. Rêve que j'avais vite balayé dans un coin de ma tête, car rêve que je savais ne pas pouvoir atteindre en restant dans mon bled pourri. Mais tout avait changé à présent. Et dès que j'avais posé mon pied sur la terre américaine, le rêve était finalement réapparu.


    Caractère
    Que ce soit par des profs, par des connaissances, par mes amis, par mes ennemis, ou bien par moi-même, un mot revient souvent à mon sujet: garce. Difficile en effet de nier que je suis une vraie salope. Mais j'assume; forts ou faibles, il faut faire un choix. Il faut croire que j'ai fait le mien.
    Je me souviens encore des mots de cette psychologue que j'avais du consulter au lycée, comme tous les élèves soi-disant susceptibles de partir à la dérive. Ces rendez-vous n'avaient pas servi à grand chose, mais une phrase dans la bouche de cette psy m'avait frappée; elle m'avait comparé à un serpent. En effet, elle avait dit que lorsque j'avais décidé de faire mal, je ne le faisais pas d'une façon directe ou franche. Apparemment, je dirais les choses d'une manière cynique et implicite qui ferait qu'en me comprenant, on se sentirait réellement blessé. Comme si mes paroles étaient un doux venin s'infiltrant dans les veines de l'autre, le terrassant d'une manière lente et douloureuse. Elle avait ajouté qu'en plus, j'avais cette faculté d'hypnotiser les gens, de leur faire croire n'importe quoi, rien qu'en un regard. Des yeux de serpent, en somme. Ça m'avait plu d'être comparé à ce reptile. La psychologue ne pensait pourtant pas m'avoir fait un compliment puisqu'elle m'avait sermonner en me disant qu'il fallait que je change d'attitude au plus vite. Mais bon, ceci n'a aucune importance, c'est pas comme si j'allais l'écouter ! A part ma sœur, qui avait toujours été l'exception, je ne voyais pas qui avais-je, ne serait-ce qu'un jour, écouté. Pourquoi suivre les conseils des autres ? Ils sont minables. Ils ne me valent pas. Je me fous de leur gueule car ils ne sont rien. Oui, je me sens supérieure à vous, fils et filles à papa avec vos jolies Bentley neuves. Je suis née dans la rue, mais je vous emmerde, moi j'ai le sens des vrais valeurs au moins. Je me sens aussi supérieure à vous, junkies déambulant dans la rue comme des clodos. Moi, même en étant dans une galère monstre, j'me défoncerais pas toutes les heures pour oublier que ma vie c'est de la merde ! Je me battrais. Quitte à sacrifier des choses, j'irais jusqu'au bout pour remonter la pente. De toute façon, je suis une battante, j'ai peur de rien. On me dit souvent en soirée que je suis allumée, parce que je suis une boule d'énergie capable de tout. Ça me fait doucement rire. Je ne suis pas allumée, je sais profiter de ma jeunesse, nuance.
    Tableau plaisant n'est-ce pas ? Si ça peut vous rassurer, je peux terminer par une note positive. Dans un moment rare de lucidité, ma mère avait dit à mon sujet que derrière mon attitude désinvolte, j'étais quelqu'un de sensible. Ça me fait chier de l'admettre, mais elle n'avait pas tord. Je sais que j'ai ce côté un peu fleur bleue en moi. D'ailleurs, avec mes amis, je suis une vraie crème. Je serais prête à décrocher la lune pour eux. Seulement, je suis exigeante, et c'est pour ça que je n'ai jamais eu beaucoup de proches. Pour ne pas me transformer en bisounours. Parce que c'est quand même plus simple et plus jouissif d'être une salope. Et puis de toute manière y a pas à dire, dans la vie, pour pas se retrouver la gueule par terre, faut pas se laisser faire.

    the face behind
    ↬ PSEUDO/PRÉNOM - Inès
    ↬ ÂGE - 14 ans et demi et le premier qui me dit que j'suis p'tite, je lui colle une tarte ! :sifle:
    ↬ PAYS/RÉGIONS - Ouest de la France
    ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Grâce à S. Becka Bariani, qui m'a forcé, il faut le préciser :sifle:. Non je blague, je suis très heureuse d'être là, et je la remercie. Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 2109348208
    ↬ TES IMPRESSIONS - Très beau design, ça donne vraiment envie de jouer ! Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 1001568715
    ↬ CRÉDIT(S) - pink.friday (bazzart) pour l'avatar; tumbrl pour les gifs.
    ↬ AVATAR - Felicity Jones
    ↬ SCÉNARIO OU PI? - PI Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 321341868
    ↬ LE MOT DE LA FIN - Les carottes, ça rend aimable :sifle:

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    Everyone Has Their Own Story

    « Maman.. Je suis venue te dire aurevoir. » Elle me regardait sans me voir, de ses yeux vitreux, vides. Après quelques minutes de silence, elle finit par articuler avec peine. « Tu vas en course ? Tu ramèneras des bouteilles... » Ma gorge se noua. Contempler la déchéance d'une personne a quelque chose d'angoissant et de terrifiant. Surtout quand cette personne est quelqu'un que vous aimez. « Non, je pars pour de bon. Aux States. » « Oublie pas mes bouteilles ! » Je soupirai et marchai en direction de la porte. Tournant la poignet, je ne pus m'empêcher de regarder une dernière fois celle qui m'avait élevée. Elle avait les yeux clos. « Je t'aime, tu sais. » Puis je sortis et refermai la porte, n'attendant pas sa réponse. Il n'y en aurait pas de toute façon. Défoncée, usée par la vie, par l'alcool, par les drogues, cela faisait maintenant des années qu'il n'y en avait plus.

    La mer était agitée. A la réflexion, elle s'accordait parfaitement à mon humeur ainsi qu'aux nombreux sentiments qui se succédaient en moi. Je n'avais pu me résoudre à retrouver l'aéroport sans passer par cette plage et surtout, par son phare. Foulant le sable, j'arrivais enfin au pied de la tour. Sur la porte, les initiales "B" et "J" étaient écris en gros, suivi d'un "dégagez les merdeux !" Je souris à la vue de cette phrase. Le phare était abandonné, mais depuis toujours, c'était le notre. Le phare de Becka et de Julia. La vie, les souvenirs de Becka et Julia. Gravissant les marches, j'arrivais enfin dans notre antre. Rien n'avait changé en apparence. Les grafitis, les affreux dessins. Des phrases écrites sur les murs, rappelant toute sorte de délires que nous avions pu avoir. Je poussai la planche en bois qui avait toujours était là elle aussi. En dessous, il y avait une photo. Becka, moi, et notre mère, souriante, il y avait huit ans. Tout avait changé, mais ça faisait du bien de voir que les souvenirs eux, restaient.

    6 ans plus tôt « Au pire, t'es même pas cap d'aller rouler une pelle à Eva. » « T'es dégeu sérieux, c'est une épave, elle pue de la gueule et en plus j'suis pas lesbi j'te signale ! » « Ouais c'est bien ce que je dis, t'es pas cap. » Je braquai mes yeux dans ceux de Becka qui me regardait avec son air triomphant. Quelle salope. Elle me connaissait, elle savait que j'allais le faire. Après tout, j'étais comme son double, avec seulement un an de moins. Le même orgueil, la même fierté. La même stupidité qui nous menait à accepter tous les défis, même les plus fous. « Je te hais, tu me le paieras. » « Ouais ouais, allez chérie, j'te regarde. » Je me retournai, et fixai ma victime. Mon Dieu, qu'elle était laide, qu'elle était repoussante ! Une profonde inspiration et je me mis en marche, en direction de la si jolie Eva, alias la jeune fille la moins aimée de notre bled. La pauvre. Non je déconne, après tout, une personnalité sympa ça s'achète, et la chirurgie esthétique, ça existe. « Eva ? » Elle leva ses yeux de fouine et son nez de phacochère vers moi. « Quoi ? » me demanda-t-elle avec méfiance. Oh my god, elle avait encore vidé une bouteille elle, son haleine laissait vraaaiment à désirer. En même temps, le pourcentage de personnes non défoncées ou non saoules dans ce coin était quand même minimal. « Écoute, je suis désolé pour toutes les crasses que je t'ai faites. Si j'étais comme ça avec toi, c'est parce que je t'aime mais que j'avais peur de le montrer. Tu sais les lesbiennes c'est mal vu parfois, et j'avais honte de moi... Mais je suis prête à franchir le pas, si tu m'accordes une deuxième chance. » C'était gros comme mensonge. Mais j'avais joué mon va-tout. On m'avait toujours dis que j'étais douée pour la comédie et pour faire avaler des mensonges à tout le monde. J'allais voir si ce talent allait me servir encore une fois. « Tu te fous de moi ? » Eva me regardait avec des yeux grands ouvert. Oui conasse. Mais ça, t'es pas censée le savoir. « Non. » Je ne savais pas comment j'arrivais à garder mon sérieux et ce sourire gentillet sur mon visage. Je patientai quelques instants et vis la jeune fille hésiter, ne sachant sans doute quoi penser. « Euh, je... Enfin... » Elle me sourit et se mit à rougir. Ça y ai, on y était presque, naïveté quand tu nous tiens... Je m'accroupis et m'approchais d'elle. « Je t'aime... » lui chuchotai-je d'une voix douce. Puis je pris sa bouche en assaut, lui offrant un langoureux baiser. Je rompis ce dernier quelques secondes plus tard, parce que d'une, c'était vraiment dégueulasse d'embrasser une fille aussi dégueulasse, et de deux, parce que j'entendais le rire de Becka qui ne devait pas être loin, et qui avait du bien profité du spectacle. Je me relevai et cherchai ma sœur des yeux. « Alors, euh, on sort ensemble ? » C'était la petite moche qui me parlait. Retrouvant ma véritable personnalité de garce, je me mis à la contempler d'un œil méprisant. « Mais ma pauvre chérie, faut pas être aussi naïve ! Même un junkie défoncé et bigleux voudrait pas de toi. A ce stade là, tu peux toujours t'acheter un chien pour te tenir compagnie. Si ton odeur le fait pas fuir bien sur. » Et je la plantai là, retrouvant Becka qui se montrait désormais, hilare. « Pas mal, c'était vraiment bien joué ! Agréable le baiser ? Pourquoi tu réponds pas ? Me dit pas que ça t'a plu quand même ? » « Non mais attends. Faut que j'aille gerber là. »

    Becka et moi, ça durait depuis toujours. Des sœurs, des siamoises, des meilleures amies même. Notre bled c'était de la merde, notre vie, c'était de la merde, mais on était toutes les deux. On avait pas un sou, pas d'avenir, pas de maman, ou presque pas, à moins de considérer une femme allongée sur le canapé toute la journée avec des pilules à la main comme une mère. De toute manière, je n'avais jamais eu de vraie génitrice moi. J'étais une adoptée, une orpheline. Enfant d'une pute sans doute, enfant non voulu, enfant abandonné. Mais enfant ayant eu la chance d'être adopté tout bébé. Je ne m'étais certes pas retrouvée dans une famille roulant sur l'or, ou dans une famille me couvrant de cadeaux à mon arrivée. Mais j'avais reçu de l'amour. L'amour d'une mère car oui, la notre n'avait pas toujours été une épave. Et puis celui d'une sœur, évidemment. Par la suite, les attentions de notre mère s'étaient taries, ce fut la bouteille de whisky et la cocaïne qui remplacèrent Becka et moi. Mais nous avions appris à nous y faire. On s'habitue à tout, parait-il.

    4 ans plus tôt Si nous nous ressemblions Becka et moi, il y avait quand même un point sur lequel nous étions radicalement différentes. Les hommes. Elle n'avait que dix-huit ans, mais Becka s'était déjà tapé tous les mecs du quartier, ni plus ni moins, en finissant par tous les jeter, comme de vulgaires os. Le prince charmant ? Elle m'aurait rit au nez si je lui avais dis que j'y croyais. Et pourtant... Je faisais tout pour lui cacher, mais j'avais ce côté fleur bleue en moi qui faisait que je croyais en les hommes. L'amour, j'avais hâte de le connaitre, je l'attendais, je fondais des espoirs en lui. L'amour qui finit par prendre une forme et un nom: Zaccaria. Un dealeur, un mauvais garçon en somme. Et pourtant, j'étais tombée sous le charme du bel italien. Je lui avais rapidement montré d'ailleurs, et peu de temps après notre rencontre, nous étions ensemble. Becka elle, était tombée dans les bras du frère, Giovanni. Dealeur lui aussi. Apparemment, la drogue était une affaire de famille chez eux.
    Becka se foutait royalement du jeune homme, mais il devait être bon au pieux, puisque que les jours passèrent, sans qu'il ne se fasse jeter. Quand à Zaccaria, il ne risquait pas de se faire envoyer bouler. J'étais en effet de plus en plus folle de lui. Sans pour autant dire qu'il était l'homme de ma vie, je me sentais bien avec l'italien, confiante, en sécurité. J'étais heureuse. Lui aussi d'ailleurs, car plus le temps défilait, plus je sentais Zaccaria se détendre avec moi. Ce dernier était d'une nature assez méfiante, discret. Avec un tel métier, il n'avait pas le choix en même temps. Il s'agissait de ne pas se faire prendre la main dans le sac ou plutôt, le shit dans le sac. Mais peu à peu, Zaccaria finit par m'accorder sa confiance. Il n'aurait peut-être pas dû...

    « Ecoute Ju, sérieux, tu veux pas le larguer ce mec ? Attends, on fait plus rien ensemble en ce moment, on s'amuse plus à faire chier les gens, on ne se lance plus de défis, ça fait je sais pas combien de temps qu'on a pas été au phare... Tu me manques Julia, bordel. » Je me mordis les lèvres. Nous étions toutes les deux à table dans notre demeure. Mère était dans sa chambre, endormie. « Je sais, moi aussi tout cela me manque mais... Je l'aime. » Je n'osais pas regarder Becka. J'appréhendais sa réaction. Nous étions les sœurs sans foi ni lois, faisions conneries sur conneries, n'avions pas de pitié pour les autres. Tomber amoureux n'était juste pas possible dans le vocabulaire de ma sœur. J'imaginais qu'elle pensait de l'amour qu'il n'était réservé qu'aux faibles, qu'aux soumis. « Tu l'aimes ? Mais ma pauvre chérie, il s'en fout complètement de toi, il aime juste te sauter, réveille toi ! » Je relevai les yeux et fixai Becka. Ses paroles me déstabilisaient. Et si Zaccaria n'était qu'un manipulateur, me faisant croire qu'il m'accordait sa confiance et qu'il m'aimait ? Et si en fait je n'étais qu'une distraction pour lui ? La jeune femme semait le doute dans mon esprit alors si sur de lui. « Je crois que tu te trompes. » Je vis alors mon interlocutrice se lever et se mettre face à moi, mains sur mes épaules. « Ils sont tous comme ça, ok ? De toute façon, moi ça me fait chier qu'on ne se voit presque plus. Alors ça va être simple, tu choisis. Amour ou amitié. Ou famille aussi, suivant comment tu vois les choses. » Elle prit une inspiration et continua en me fixant dans les yeux et en articulant soigneusement. « Cap ou pas cap de le balancer à la police ? » Je sursautai. « Non tu déconnes, tu me lances pas ce défi quand même ? » « J'ai l'air de rigoler ? » Elle me tendit un combiné de téléphone. « Mais Becka, de toute manière, toi aussi t'es souvent avec ton mec, donc même si je fais ça, on se verra toujours pas autant qu'avant. » Un silence s'installa dans la pièce. Je ne savais plus où j'en étais. Je n'avais jamais refusé un défi de Becka. Mais celui-ci, qu'allais-je faire ? Je ne pouvais pas balancer Zac quand même ! L'amour était important pour moi... Seulement, ma sœur l'était encore plus. Je la considérais à la fois comme une jumelle et une meilleure amie. Elle avait toujours été là pour moi, dans les moments difficiles comme dans les moments joyeux. Nous nous étions appris des tas de choses mutuellement, nous avions partager tant de souvenirs. Il n'y avait pas à dire, elle était prioritaire. Elle passait avant tout le monde. Si nous ne voulions pas perdre cette complicité, je savais ce qu'il me restait à faire. « Ok. Mais tu fais pareil avec le frère, tu l'envoies en taule. » Becka passa une main dans ses cheveux, sembla réfléchir. Puis elle m'assura. « D'accord. Tu sais, sans pour autant l'aimer, j'y tiens à Giovanni. Mais y en a des centaines comme lui ! » Elle ajouta, tout en me regardant composer le numéro de la police. « T'es belle Julia, faut pas s'emprisonner à un mec comme ça. Tu peux en avoir un chaque nuit avec un tel physique, pourquoi s'enchainer à un seul ? » J’acquiesçai. Elle avait raison. J'étais jeune, j'avais l'âge des conquêtes et des coups d'un soir, il ne fallait pas que je laisse un mec m'influencer comme ça. « Et puis de toute façon, ils prendront au pire que quelques mois de prison, c'est pas grand chose ! Ils sauront même pas qui les aura balancé ! Aucunes conséquences. On retrouvera notre liberté et nos délires, c'est tout. »

    Qu'on étaient connes, qu'on étaient naïves... Si j'avais su que ces foutus paris et ce foutu orgueil nous mènerait à ça...

    3 ans plus tôt Depuis le départ de Becka, c'était toujours aussi désolant ici. Une mère adoptive avec un état d'esprit semblable à celui des années précédentes; dépressif, mort, vide. Un quartier toujours aussi mal famé, où la délinquance et les échanges au coin d'une rue sombre se multiplient. Des copains qui partent à la dérive. D'autres qui partent tout court, pour éviter de connaître un sort peu enviable. Heureusement que j'avais lancer ce dernier défi à Becka, pour qu'elle se barre ! Elle devait péter plus haut que son cul maintenant qu'elle était aux States. Tant mieux. Elle au moins, elle évoluait. Moi je grandissais, mais j'en restais au même stade. J'avais toujours pas d'avenir. Des capacités, sans doute, mais percer dans un bled comme celui-ci, c'est mission impossible. Seulement j'y étais attachée à mon bled. Même sans Becka, j'arrivais pas à me résoudre à le lâcher. J'avais mes racines, mes repères ici. Quand on a pas de famille, on s'accroche à la seule chose qu'on possède. Qui fait ce que l'on ai à présent. Je voulais pas finir dans ce trou, mais c'était le seul endroit qui avait un sens pour moi.

    4 heures du plus tôt

    1 NV MESSAGE;
    « INCONNU »
    Salut poupée. Tu te souviens de moi ? Tu sais, le dealeur, dans lequel tu te pelotais tous les soirs, quelques années plus tôt. Je suis sorti de prison. Et j'ai qu'une seule envie, te défoncer la gueule toi et ta misérable sœur. Je sais que c'est vous qui avait informé les flics de notre petit trafic. Me demande pas comment je le sais, j'ai mes sources. Je m'en fous du pourquoi vous m'avez balancé, mon frère et moi. Tout ce que je veux, c'est me venger. En dévoilant notre petit trafic, les flics ont fouillé et trouvé d'autres choses encore bien plus sombres dans notre passé, que même vous, vous ne pouviez imaginer... Mon frère est toujours en prison; mauvaise conduite apparemment. Moi j'ai fais exprès de bien me tenir pour sortir le plus vite possible, et pour pouvoir vous traquer. Mon petit doigt me dit que mon frère s'alliera à moi lorsqu'il sortira de prison. Je crois qu'il n'est pas très content lui non plus... Le temps des câlins est fini ma belle. Où que tu sois, je te retrouverais et te ferai la peau, sale chienne. Tu vas déguster toi et ta pouf de sœur... Mes amitiés. Zaccaria.


    Maintenant Je cessai de regarder la photo, les larmes aux yeux. Tant de souvenirs, tant de choses vécues, tant d'années de conneries et d'expérience. Il était temps de partir à présent. J'ouvris mon sac, déposai la photo dedans, et, sans un regard en arrière, redescendis les marches du phare. Je partais. Mais pour la première fois de ma vie, j'avais peur. Peur de perdre les pédales, peur d'avancer. Mais surtout, peur de Zaccaria. Il était fou de rage, je savais qu'il ne rigolait pas et que ces menaces n'avaient pas été dite sous le coup de la colère. Je l'avais trahi, j'allais payer. C'était pour cette raison qu'il fallait que je quitte l'endroit. Dans l'espoir de lui échapper. Où que tu sois, je te retrouverais... J'espérai que cette phrase ne s'appliquait qu'à notre pays, l'Italie. Car je partais aux States, direction l'Amérique et ses beaux quartiers ! Non, en fait, je ne partais pas; je fuyais. Je m'en allais à cause d'un simple sms qui m'avait foutu la boule au ventre. Peut-être était-ce une manière du destin de me dire que ma place était comme Becka, ailleurs ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je suis perdue...

    Je pris ma voiture et mis la clé dans le contact. Direction l'aéroport. J'avais peur mais en même temps, j'avais hâte d'arriver aux States. Je quittais enfin mon bled pourri, pour de mauvaises raisons certes, mais je le quittais quand même. Peut-être allais-je enfin évoluer loin de ce trou. Si j'en avais le temps du moins. Si Zaccaria ne me rattrapait pas avant...

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    MA CAROTTE ! hanwii hanwii Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 2511619667

    Merci encore d'être venue, encore une fois on va tout casser avec notre lien. :devilish: Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 2157042859
    MA REINE ! Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 3850463188

    Bon courage pour ta fiche qui sera, comme d'habitude, parfaite. Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 980580023
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    Bienvenuuue ! Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 2511619667
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    LA PLUS BELLE DES CAROTTES PSYCHOPATHES QUE J'AIME hanwii hanwii Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 3850463188 Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 3850463188

    Mais oui c'est clair, on va tout péter ! :twisted: Harvard n'a qu'à bien se tenir avec nos deux tarées ! :sifle:

    Aooon, merci ! Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 2511619667 Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 3850463188



    Luhànn: Merciiiiiii Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 3850463188
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    BIENNNNNNVENNNNNUUUUUUUEEEE Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 2109348208

    Tu vas faire partie de quel groupe ? :D
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    Merci Rose, barbaaaaaaraaaaa Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 3850463188
    Je ne sais pas encore à vrai dire ! :loukas:

    Merci à toi aussi Aleksei hanwii Julia Toscana Calabresi ☆ Oh baby, baby, it's a wild world... 2511619667
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    bienvenue parmi nous :loukas:
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    Bienvenue ici hanwii !
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