@Eowyn Clark Ayant veillé tard la veille à la Dudley House, j'ai décidé de ne pas retourner chez moi et de prendre la chambre que je loue avec un autre dudley. Avant, c'était la chambre présidentielle, je l'appelle comme ça car on se la partageait avec Andy. On s'arrangerait toujours pour la libérer quand l'autre en avait besoin. Cette nuit, c'est moi qui ait l'honneur de l'occuper. J'ai le sommeil léger, tellement léger que le simple bruit peut me sortir des bras de Morphée. Un toc, deux toc. Mes yeux s'ouvrent et mon coeur s'agite. Attends, c'est la réalité là ? Ou c'est dans mon rêve ? Je regarde l'heure sur mon téléphone et fronce les sourcils. Qui peut bien venir frapper à ma porte en pleine nuit ? Mis à part Theodora, je ne vois pas. Peut-être Aurea. Car l'idée que la Pasquier mette le pieds de nouveaux chez les dudleys ne lui ressemble pas. Je me lève, enfile un t-shirt et ouvre la porte. Un oeil mal ouvert, je souffle : " c'est qui ? " une voix qui tremble, une respiration saccadée. Je retrouve la vue et découvre Eowyn en panique devant moi. Directement, je me réveille et je regarde dans le couloir pour essayer de comprendre ce qu'il se passe. " qu'est-ce que tu as ? qu-qu'est-ce qu'il t'arrive ?  " je pose mes mains sur ses épaules pour essayer de la calmer mais on dirait que ça ne fait qu'empirer les choses. Okay Gustin, ne t'affole pas. Tu ne fais pas des études de médecine pour rien. Elle hyperventille, elle a du mal à rester sur ses deux jambes. C'est une crise d'angoisse. " viens, assieds-toi. " je la tire doucement par les bras pour la faire asseoir sur le bord du lit. Je m'agenouille face à elle et je prends ses mains qui tremblent pour essayer de la stabiliser. Je ne sais pas ce qui a provoqué cette crise et je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter pour mon amie.

@Eowyn Clark Mal réveillé, j'ai du mal à savoir si c'est la réalité ou si je suis dans un rêve pour qu'Eowyn frappe à ma porte en panique. Directement j'imagine le pire. Est-ce que quelqu'un lui a couru après ? Quelqu'un lui veut du mal ? Mon sang ne fait qu'un tour et je l'invite à rentrer dans la chambre. Je m'assure qu'elle est consciente. Je lui pose des questions et elle me répond, même si elle peine à le faire. " quelqu'un t'a fait du mal ? " je m'inquiète. Que ce soit mentalement, physiquement. Elle ne peut pas être en état de choc pour rien, il y a surement un élément déclencheur caché au fond d'elle. Je la fais s'asseoir sur le lit et je me penche en attrapant ses mains. Ses petits doigts qui se crispent dans mes paumes. Plus les secondes passent et plus elle peine à respirer. Okay, hyper-ventillation. " calme-toi, essaye de respirer calmement. " si j'avais un sachet à disposition, je lui proposerais bien de respirer dedans quelques secondes. Mais hélas, je n'ai rien ici dans cette chambre. Le mieux à faire, c'est de la rassurer, c'est de lui parler, qu'elle se calme d'elle-même." c'est une crise d'angoisse, ce n'est pas grave, ça va partir tout seul. " je m'assieds à côté d'elle sans pour autant lâcher ses doigts. De mes pouces, je caresse avec douceur le haut de ses mains. Je ne quitte pas son regard un seul instant. " respire comme moi. " j'imite des inhalations et expirations calmes, en espérant que ça fonctionne. Respirer trop d'oxygène d'un coup n'est pas bon et dans le pire des cas, elle va juste s'évanouir. Mais je suis là.