Avec toutes les nouvelles que j’ai appris ces dernières heures, j’ai bien besoin de prendre du temps pour moi, changer d’air, penser à autre chose. Tant de sentiments contradictoires qui m’habite, je ne sais plus où donner de la tête. Heureusement, la journée s’annonce forte intéressante sur ce yatch que tu n’as pas voulu me laisser louer. Certes, il aurait été moins grandiose que celui sur lequel nous venons tout juste d’embarquer, mais c’est l’intention qui compte, non ?
Quoi qu’il en soit, à première vue, il n’y a rien qui manque pour nous faire passer un moment lubrique de haute qualité. Dès que j’ai mis mon pied sur ce bateau, j’ai toue suite eu des idées alléchantes venant de ce jacuzzi. « T’as pas fait les choses à moitié, ma beauté. » Petite fessée sur le cul t’attrapant par la taille pour te prendre sur mon épaule, jouant au tambour sur tes fesses tout en me dirigeant vers le devant du yatch.

les idées en vrac, les mots balancés sans trop penser, par les conseils de lena portée ; l’épée baissée, le bouclier jeté, l’attachement avoué. rien de prévu pourtant, envie de reculer à l’instant même où t’as tout lancé. mais t’as fini par te dire que ça valait peut-être le coup, au fond ; parce que vous en avez discuté, longuement, le cœur ouvert. réciprocité mise sur le tapis par la même occasion. mais, comme la vie n’a jamais été un long fleuve tranquille, la grossesse d’astra a fait son entrée ; et s’il a failli te planter pour retourner à boston, t’as réussi à le faire changer d’avis. vous laisser porter, penser à autre chose, passer du temps à deux sur ce yacht, loin de tout, les téléphones éteints. juste vous. juste vos corps, juste vos cœurs.

« je fais jamais les choses à moitié. » jamais. c’est pas dans tes cordes. tu recherches toujours le meilleur pour tes proches et pour toi. la seconde d’après, tu te retrouves les pieds trop loin du sol, le ventre écrasé sur son épaule, le fessier à sa merci. « t’es vraiment un gamin ! » que tu lances en souriant pourtant, ton bras venant s’enrouler autour de sa taille pour t’y agripper, la tête en-bas, la main libre se frayant un passage à l’arrière de son pantalon pour lui pincer une fesse au passage.

Pour ne pas faire les choses à moitié, ça va elle ne le fait pas. Mais ça te plaît. Ce n’est pas tous les jours que tu vis dans le luxe. Anja sur ton épaule comme un sac de pommes de terre, tu ne peux t’empêcher d’être joyeux. « Gamin? Peut-être, j’sais m’amuser et lâcher mon fou. » Tu tambourines de plus belle sur sa fesse et lâche un petit cri pas totalement masculin lorsque ses ongles te pince la croupe. « Attention, j’vais te mordre si tu r'commence. » dis-tu venant déposer tes dents sur sa peau qui t’es offerte sur le côté de son bassin. Arrivé à côté de la porte où se trouve les commandes du yatch, tu la libère de ton emprise. « Tu sais conduire ou alors t’as embauché un chauffeur? » De ton côté, tu n’y connais rien, même si ça ne doit pas être si sorcier.

Une fois le yatch mis en fonction, qui commence à naviguer vers le large, t’attrapes Anja par les hanches et la plaque contre le mur le plus proche de vous. « Et c’est là que je t’ai que pour moi et que j’peux te faire tout c’que j’veux. Personne ne va t’entendre. » Tu l’agrippes sous les cuisses et la soulève, venant la mordiller dans le cou.

sur son épaule jetée comme un vulgaire sac, la main qui se glisse sur sa peau dénudée pour pincer l’une de ses fesses, son cri peu masculin qui te fait aussitôt rire. et s’il te menace de te mordre si tu recommences, prenant déjà ton bassin pour son déjeuner, tu te fais pas prier : tu le pinces à tout, plus fort cette fois, les ongles s’y plantant plus profondément. « mords-moi. » s’il l’ose. les pieds qui finissent par retrouver le sol, sa question qui vient s’arrêter à tes oreilles. « j’pilote, j’voulais pas qu’on soit dérangés. » peu de temps avant que vous ne bougiez, que le yacht avance en mer pour trouver un spot où s’arrêter le temps de profiter au milieu de rien. tout juste à l’arrêt que ses mains retrouvent ta peau, que ton dos claque le mur, que tes cuisses se retrouvent autour de ses hanches. les bras viennent se glisser autour de son cou, le forçant à coller davantage encore ton corps au sien, ta poitrine pressée contre son torse. « y a qu’toi qui m’entendras. j’serai ta plus douce mélodie. » le rictus au coin des lèvres, la provocation dans le regard, l’envie au creux des reins. tes lèvres qui viennent effleurer les siennes, juste assez pour faire monter la pression.