Tête posée sur l'épaule rassurante de ton amis, tu observe les nuages poursuivirent leur course dans le ciel voilé par le hublot de l'avion. Celui dons tu entend la respiration rassurante et le souffle chaud dans tes cheveux, avait tenu à t'emmener en week end, ayant surement pitié de toi. Tu vois bien qu'ils sont plus nombreux que d'ordinaire à chercher à prendre soin de toi ses derniers temps, et à te traiter comme autre choses qu'une pairs de fesses. Diego, Ilan, maintenant Isaïe, tout les trois semblent d'accords pour tâcher d'effacer les douloureuses paroles de Camille.  Tu ne sais pas s'ils y parviendront, mais tu es certaine d'avoir un long travail à faire pour réussir à mieux te considérer. Ce n'est pas une période simple bien que tu fasse au mieux pour ne rien laisser paraitre. Isa n'est pas comme les autres. Avec lui, les échangent ne se limites pas à un jeu. Lui, il te connait. Il connait la Noélie faible et sans défense, celle que tu était avant d'ériger ce masque de froideur et cette carapace épaisse. L'ancienne Noélie, celle qu'il a retrouvé quasi morte un soir. Il t'as sauvé et il continuera de le faire. Alors quand il propose de te kidnapper pour ce week end, tu acceptes avec un plaisir que tu ne pensais plus connaitre. Sans avoir à te forcer, sans réserve. Puisque tu sais que tu pourra être en confiance. Tu tournes tes iris marrons vers lui alors que l'avion est légèrement secoué de turbulences avant de descendre sur la piste. Grand sourire aux lèvres, tu te redresse pour observer le paysage sublime des Bahamas. "- Regarde ! Non mais c'est trop beau" ton visage s'illumine alors que tu parles plus fort que nécessaire. T'as des allures d'enfants, avec tes yeux qui brillent, ta voix aigue et ta main qui saisit celle d'Isaïe pour le forcer à regarder lui même par le hublot. Un week end ressourçant vous attend, c'est certain.

Elle avait une place impossible àlui voler dans ma vie. Noélie, c'était une femme que j'ai découvert par le hasard, le destin. Et quelque soit les facettes de son être que j'ai pu connaitre, j'ai toujours eu mon attachement pour la belle. Le désir de la rendre heureuse. Avec elle, ma part d'ombre se tait. Comme si plus aucun mal n'était à faire en sa présence. Au contraire, j'ai envie de la protéger de ce monde beaucoup trop malsain, beaucoup trop violent envers une personne qui ne mérite pas cette douleur. Non, j'ai envie de savoir qu'elle se sente bien. Et ce petit week-end aux Bahamas, c'est l'occasion parfaite. Je feuillette une revue d'arts pour cacher une petite problématique quand la belle me fait part de la beauté du paysage. Elle m'attire près du hublot, me faisant rire. - Oui, mais ça sera encore mieux une fois au sol. Je viens poser ma main sur la sienne, pour l'attirer elle, près de moi, qu'elle porte son attention à moi. - Hey, beauté... Tu vas me rendre fou. Doucement, je glisse mon index sur son menton pour le lever et je viens coller mes lèvres sur les siennes.

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