@Iris Prevost — nombre incalculable de verres ingurgités. soirées qui se ressemblent. sourire absent. inexistant depuis ton arrivée au summer camp. t'avais promis. de t'amuser. de profiter. d'oublier. lui. vous. cette histoire bancale qui ne tenait désormais plus qu'à un fil. et te voilà encore dans ce bar du coin en train de te morfondre. le visage qui se perd dans cette foule inintéressante. des âmes ternes qui t'encerclent. prétextant ce dernier verre avant de décoller. et dans cette lutte pour revenir sur tes pas, cette démarche d'une lenteur extrême pour t'empêcher de sortir de l'établissement, tu la vois elle. bribes de conversations qui parviennent et t'extirpent un rictus amusé. une demoiselle en détresse. désirant se débarasser d'un insecte indésirable. qui s'accrochait pathétiquement à cette proie qu'il ne pourra jamais toucher du bout des doigts. —  hey babe je t'ai cherché partout tu lances sur un ton jovial, le bras qui vient s'enrouler autour de sa taille. les lippes qui cherchent les siennes, brièvement, avant de venir se déposer sur sa joue la plus proche. —  dégage de là toi. elle est déjà prise et je suis pas d'humeur à partager ce soir alors du balais. noirceur d'un regard planté dans ses rétines. parfaite comédienne.

with @Jade Beauregard — encore un prétexte pour faire taire cette douleur qui te déchire de l'intérieur. l'alcool, meilleur allié pour balayer ta peine de l'être aimé que l'on t'a arraché. peine dissimulée derrière des sourires de façade, à faire comme si tout allait bien. tu réponds présente à n'importe quelle soirée de débauche depuis ton arrivée au summer camp. besoin de t'évader, de t'amuser, d'oublier. d'être celle qui fuit la réalité, le temps de plusieurs nuits. sauf qu'au lieu de profiter, tu te retrouves avec un parasite qui ne veut pas se décrocher. t'as beau gentiment mettre un stop, le mec ne démord pas. détresse parfaitement visible sur ton visage. tu te caches dans ton verre d'alcool, priant pour qu'il déguerpisse. comme un appel à l'aide entendu, elle débarque et s'impose. le jeu est lancé, tu t'y glisses sans la moindre hésitation, acceptant d'être la babe qu'elle cherchait. t'en as mis du temps. pour venir te sauver. un baiser volé pour la crédibilité. ce n'est pas pour te déplaire. comédie parfaitement bien jouée, le mec vous tourne le dos et s'éloigne sans un mot. tu soupires de soulagement. merci d'être venue à mon secours, j'savais plus quoi faire de lui. main qui se porte sur sa tête, t'étais à deux doigts d'être agressive avec ce gars. je te dois bien un verre pour te remercier. contrairement au mec, sa compagnie est la bienvenue.

@Iris Prevost — sourire trompeur qui fleurit sur ses lèvres lorsque la belle inconnue décide de rentrer dans son jeu. la comédie dans l'âme, le regard fourbe et les mots perfides qui balaient le moindre espoir. la moindre chance pour qu'il puisse goûter à son tour à ces lèvres défendues. saveur qu'elle venait d'imprégner, déjà désireuse de s'en délecter une nouvelle fois. — j'me pensais pas si bonne comédienne en vrai elle répond, son sourire qui s'élargit face à l'étendue de ses compétences insoupçonnées. peine presque envolée, douleur presque effacée face à ce visage rayonnant. elle en serait presque captivée. presque. — pour débuter c'est pas mal. pour la suite, je deviendrai peut-être plus gourmande. elle préfère prévenir, ses rétines qui pétillent à cette simple idée. — je m'appelle jade au fait. si jamais on était destinées à se retrouver par la suite elle informe la belle inconnue, regard de braise braqué dans le sien. le monde pouvait continuer de tourner, elle s'en fichait. seules ses courbes exquises semblaient l'intéresser désormais.

with @Jade Beauregard — sauvée d'un situation qui commençait à te gonfler. naturellement gentille mais dont la patience a ses limites. les traits de ton visage qui se détendent. sa compagnie est nettement plus appréciée. on pourrait croire que t'as fait ça toute ta vie. tu aurais pu toi-même t'y méprendre. sans ses talents, ce mec serait surement encore entrain de te pourrir la soirée. plus gourmande ? t'en veux peut-être deux ? parce que t'es prête à lui en offrir plusieurs si elle veut. jade, un si joli prénom pour un si joli visage. enchantée jade, moi je m'appelle iris. et tu espères secrètement que tu seras amenée à la recroiser. d'ailleurs l'envie de passer une partie de ta soirée avec elle de te déplairait pas. sauf que, tu ne sais pas t'y prendre avec les femmes. ta timidité prend souvent le dessus et pourtant, tu n'aimerais pas la laisser filer. tu viens de boston ? la plus part des gens présents à cette soirée sont des bostoniens. tu imagines donc qu'elle en fait également partie.

@Iris Prevost — bien contente de l’avoir sauvée de ce moment gênant, tu la regardes lentement se détendre, cette soirée qui commençait pourtant si mal pour elle semblait prendre une tournure beaucoup plus intéressante. — c'est le cas, je suis experte pour chasser les gros relous tu lui souris affectueusement, jetant un coup d'oeil à vos verres que vous venez de boire d'une seule traite. — gourmande est mon second prénom. je risque d'en prendre plus que deux... elle réplique, sourire accentué qui éclaire son visage perfide. curiosité amplifiée lorsque les identités mutuelles sont dévoilées. regard qui accroche le sien. iris. l'envie plus forte de retrouver ce faciès dans les rues de boston. — enchantée également ! et non je suis parisienne de base. j'suis ici parce que mes frères et soeurs ont bougé ici y'a quelques années. et toi ? qu'est-ce qui t'amène ici ?

with @Jade Beauregard — ça devrait pouvoir s'arranger. toi aussi t'as largement prévu de voir plus que deux verres. parfait moyen pour oublier ta peine. toi qui la dissimules parfaitement derrière ce sourire de façade. l'alcool, ton meilleur allié pour décompresser. ton regard plonger dans le sien, à deux doigts de te noyer dans ce bleu azur. sourcils d'étonnement qui se arquent lorsque jade mentionne venir de paris. paris, vraiment ? ça nous fait là un bon point commun. j'y ai vécu une grande partie de mon enfance. dommage de se rencontrer que maintenant. bien que les probabilités de vous connaître à paris soient faibles, vu l'immensité de cette ville. j'ai déménagé avec mes parents pendant mon adolescence. mon père est originaire de boston. petit sourire accroché sur tes lippes rosées. on va s'chercher un autre verre ? autant joindre l'utile à l'agréable.