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Lien du postSam 20 Avr 2013 - 20:22
L'amour est un jardin fleuri et le mariage un champ d'orties.
Sifflant son chien avant de pénétrer dans la bibliothèque, l'Eliot ne jeta aucun regard aux personnes présentes dans la pièce, comme si en l'espace de quelques secondes il avait déjà assimilé chaque visage. D'une démarche assurée et fière, comme toujours, Jack atteint le rayon de livre qu'il recherchait, évitant la bibliothécaire qui manqua de lui rentrer dedans. Son regard parcourut un moment le rayon, à une vitesse surnaturelle. Ayant parcouru la bibliothèque une bonne centaine de fois en détail, il ne mit que quelques secondes avant de trouver ce qu'il cherchait : The Two Noble Kinsmen, William Shakespeare. Lecture courante, l'étudiant avait été totalement surpris de découvrir que beaucoup de ses camarades de classe n'avaient jamais entendu parler de cette œuvre. Mais d'une certaine façon cela n'avait fait qu'accentuer légaux de Jack. Même pour un scientifique comme lui, la littérature faisait partit de son quotidien. Sans lever les yeux de la couverture de l'ouvrage, il se mit en mouvement vers une place libre proposée par un fauteuil confortable, évitant de justesse les pattes de Mozart, le fidèle cocker qui accompagnait l'Eliot partout où il allait. Il rejoignit le siège, les yeux toujours posé sur le livre, dont il parcourait les premières pages. Une fois assit, il se permit enfin de lever les yeux mais ne trouva pas d'élément qui méritait son attention. La bibliothécaire triait ses factures personnelles, les étudiantes présentes gloussaient entre elles, les autres lisaient en silence, l'étagère du fond manquait craquait sous le poids des livres et Jack remarqua même une araignée entre deux Proust. Il claqua seulement la langue et attribua une brève caresse au chien avant de plonger dans sa lecture. Là aussi il excellait, sa performance visuelle lui permettait de lire à une vitesse incroyable tout en comprenant le sens profond du texte. Il voyait chaque point et chaque virgule à l'avance, et connaissait les gestes des personnages avant de les avoir survolés.
Un mouvement extérieur à sa lecture attira son attention. Pour la seconde fois, il releva les yeux, cherchant la silhouette qui lui était passé devant. L'étudiant leva un sourcil en reconnaissant la silhouette, même de dos de sa fiancée, qu"on lui avait présenté bien tardivement après les échanges de vœux entre les deux familles. Mais Jack n'avait opposé aucune résistance ni souhait de rompre le contrat pour la simple et bonne raison qu'il y trouvait lui aussi contentement. A défaut d'être amoureux de sa promise, il la savait importante aux yeux de son père, qui y voyait la belle fille idéale. Tout d'abord parce que les messieurs Blackstone et Jones s'entendaient à merveille mais aussi car la famille Jones possédait une fortune et un rang presque aussi prestigieux que celle de Jack. Parce que, rappelons le, rien n'est aussi parfait que notre héros à ces yeux. Pour finir, la demoiselle promise était une délicieuse jeune femme, et Jack ne pouvait sans doute pas rêver mieux pour épouse. Surtout si c'était ses parents qui choisissaient, chose non négociable évidement.
Olympe quant à elle ne sembla pas avoir remarqué son prétendant, ou alors avait voulu croire ne pas l'avoir vu. Mozart, comme si son maitre lui avait ordonné par la pensée et comme le plus docile des chiens, se leva de lui même et alla s'asseoir juste devant les jambes de la demoiselle Jones, recueillant son attention. Une fois qu'elle eut posée les yeux sur lui, il rejoignit les genoux de son maitre qui avait replongée dans sa lecture. Cette fois, Olympe ne pouvait pas clamer ne pas avoir vu son fiancé.
Un mouvement extérieur à sa lecture attira son attention. Pour la seconde fois, il releva les yeux, cherchant la silhouette qui lui était passé devant. L'étudiant leva un sourcil en reconnaissant la silhouette, même de dos de sa fiancée, qu"on lui avait présenté bien tardivement après les échanges de vœux entre les deux familles. Mais Jack n'avait opposé aucune résistance ni souhait de rompre le contrat pour la simple et bonne raison qu'il y trouvait lui aussi contentement. A défaut d'être amoureux de sa promise, il la savait importante aux yeux de son père, qui y voyait la belle fille idéale. Tout d'abord parce que les messieurs Blackstone et Jones s'entendaient à merveille mais aussi car la famille Jones possédait une fortune et un rang presque aussi prestigieux que celle de Jack. Parce que, rappelons le, rien n'est aussi parfait que notre héros à ces yeux. Pour finir, la demoiselle promise était une délicieuse jeune femme, et Jack ne pouvait sans doute pas rêver mieux pour épouse. Surtout si c'était ses parents qui choisissaient, chose non négociable évidement.
Olympe quant à elle ne sembla pas avoir remarqué son prétendant, ou alors avait voulu croire ne pas l'avoir vu. Mozart, comme si son maitre lui avait ordonné par la pensée et comme le plus docile des chiens, se leva de lui même et alla s'asseoir juste devant les jambes de la demoiselle Jones, recueillant son attention. Une fois qu'elle eut posée les yeux sur lui, il rejoignit les genoux de son maitre qui avait replongée dans sa lecture. Cette fois, Olympe ne pouvait pas clamer ne pas avoir vu son fiancé.
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Lien du postSam 20 Avr 2013 - 20:49
L'amour est un jardin fleuri et le mariage un champ d'orties.
Attrapant un crayon de papier dans son sac, la jeune Cabot marchant, des livres plein les bras, mettant le crayon dans sa bouche. Comme chaque fois, elle avait oublié de prendre un sac pour apporter les livres ici après les avoir étudiés dans sa chambre, et comme chaque fois à chaque pas il manquaient de tomber. Après un périple qui lui parut terriblement long, la jeune fini par enfin atteindre la bibliothèque de Harvard, un sourire aux lèvres. C'était l'un de ses endroits favoris pour étudier : généralement calme, une bonne odeur de livre ancien dans certains coin.. il suffit de bien savoir choisir sa place, et elle excellait dans ce domaine. A chaque soirée, elle était là où il fallait, lors d'un spectacle, c'était la même chose : elle voyais toujours bien la scène, d'un angle parfait. Et dans ce sanctuaire à livre, elle avait ses places favorites, un peu à l'écart du monde, mais pas trop isolées non plus, avec une vue d'ensemble sur les autres personnes présentes. Poussant la porte de l'épaule, elle pénétra dans le bâtiment, et parti sans regarder autour d'elle vers le lieu qu'elle avait choisit après un simple coup d’œil : pas trop loin du rayon des textes de lois qu'elle devait étudier, et pas juste à côté non plus. Posant son chargement avec un soupire de soulagement, elle pris le crayon qu'elle avait dans la bouche pour le planter dans un chignon fait à la va vite, le faisant ainsi tenir.
Après avoir posé ses livres, la jeune femme eut à peine le temps de se poser sur sa chaise qu'elle sentit une présence sur ses genoux. Sursautant, elle baissa les yeux, et vis le chien de son fiancé se faufiler à travers la bibliothèque pour finir sur les genoux de ce dernier. Elle ne l'avait pas vu en rentrant, mais se serais bien passé de sa présence : plus elle lui parlait, plus elle se troublait. Ne pouvait pas faire comme si elle ne l'avait pas vu, et quand même heureuse de repousser l'échéance du travail durant des heures, elle saisit l'occasion, et se leva pour aller le rejoindre, au moins le saluer. Souriante, et se pencha vers lui pour lui faire la bise : une poignée de main serait mal vue, et plus aussi, même si ils avaient déjà eut des rapports sexuels. Tirant doucement un fauteuil, pour éviter de faire du bruit, elle s'assit en face de lui sans se préoccuper du fait qu'il soit peut-être occupé à lire. Après tout, quand elle avait suivit son chien des yeux, elle avait croisé son regard perçant, il ne devait pas être si absorbé par sa lecture que ça. Caressant le velours de l'accoudoir du pouce, elle sourit.
- Bonjour Jack. Tu va bien?
Après avoir posé ses livres, la jeune femme eut à peine le temps de se poser sur sa chaise qu'elle sentit une présence sur ses genoux. Sursautant, elle baissa les yeux, et vis le chien de son fiancé se faufiler à travers la bibliothèque pour finir sur les genoux de ce dernier. Elle ne l'avait pas vu en rentrant, mais se serais bien passé de sa présence : plus elle lui parlait, plus elle se troublait. Ne pouvait pas faire comme si elle ne l'avait pas vu, et quand même heureuse de repousser l'échéance du travail durant des heures, elle saisit l'occasion, et se leva pour aller le rejoindre, au moins le saluer. Souriante, et se pencha vers lui pour lui faire la bise : une poignée de main serait mal vue, et plus aussi, même si ils avaient déjà eut des rapports sexuels. Tirant doucement un fauteuil, pour éviter de faire du bruit, elle s'assit en face de lui sans se préoccuper du fait qu'il soit peut-être occupé à lire. Après tout, quand elle avait suivit son chien des yeux, elle avait croisé son regard perçant, il ne devait pas être si absorbé par sa lecture que ça. Caressant le velours de l'accoudoir du pouce, elle sourit.
- Bonjour Jack. Tu va bien?
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Lien du postSam 20 Avr 2013 - 21:18
L'amour est un jardin fleuri et le mariage un champ d'orties.
Finalement, après une légère hésitation, la demoiselle finit par capituler et rejoindre son fiancé. Elle commença à se pencher pour lui faire la bise, coutume française de plus en plus populaire en Angleterre, mais Jack ne lui permis pas de se baisser. Il se leva en véritable bien élevé pour coller joue contre la sienne, comme le voulait la tradition. Comment ? Évidement qu'il l'avait vu arriver, rien de bien étonnant lorsqu'on connaissait la réputation du jeune premier. Olympe tira à elle une chaise pour s'asseoir en face de lui, il n'émit aucune opposition à cela, refermant pour de bon son livre.
- Bonjour Jack. Tu va bien?
L'étudiant pose son regard sur les lèvres de la jeune femme au moment où elle posa sa question. Tout se jouait toujours sans mot avec lui, seulement avec le regard. Certains disaient que là était le charme mystérieux du brun, même si lui ne tenait pas vraiment à plaire en se gardant silencieux. Il détourna une seconde le regard pour ordonner simplement des yeux à Mozart de se coucher. L'animal obéit.
- Bonjour Olympe. Je vais bien, merci. Et toi ?
Lui l'aurait presque vouvoyer, mais elle était pour le tutoiement. Il avait accédé à ses désirs, pas du genre à se prendre la tête pour ça. Bien que macho, il était parfois simple. Rarement, mais quelque fois tout de même. Parce qu'en vérité, avec lui la moindre petite chose était importante. Comme encore et toujours cette araignée qui perturbait le regard du Eliot. Il l'aurait volontiers écraser, mais comme personne ne semblait l'avoir encore remarqué, cela aurait été perçu comme étrange de produire un gros bruit. Il demeura donc calme et tenta de plonger son regard dans celui de sa fiancée, chose gênante pour certain qu'il ne pouvait s'empêcher de faire à chacun de ses interlocuteurs.
- Est-ce Mozart qui est venu te déranger ? J'en suis navré. Dit-il alors qu'il savait mieux que quiconque que son chien n'agissait que sous les ordres de son maitre.
A vrai dire, il avait une sainte horreur qu'on le snobe et il en avait eut l'impression lorsque Olympe était passée devant lui sans lui accorder le moindre regard. Mais Jack était comme cela, un peu possessif et lui même très snobe.
- Bonjour Jack. Tu va bien?
L'étudiant pose son regard sur les lèvres de la jeune femme au moment où elle posa sa question. Tout se jouait toujours sans mot avec lui, seulement avec le regard. Certains disaient que là était le charme mystérieux du brun, même si lui ne tenait pas vraiment à plaire en se gardant silencieux. Il détourna une seconde le regard pour ordonner simplement des yeux à Mozart de se coucher. L'animal obéit.
- Bonjour Olympe. Je vais bien, merci. Et toi ?
Lui l'aurait presque vouvoyer, mais elle était pour le tutoiement. Il avait accédé à ses désirs, pas du genre à se prendre la tête pour ça. Bien que macho, il était parfois simple. Rarement, mais quelque fois tout de même. Parce qu'en vérité, avec lui la moindre petite chose était importante. Comme encore et toujours cette araignée qui perturbait le regard du Eliot. Il l'aurait volontiers écraser, mais comme personne ne semblait l'avoir encore remarqué, cela aurait été perçu comme étrange de produire un gros bruit. Il demeura donc calme et tenta de plonger son regard dans celui de sa fiancée, chose gênante pour certain qu'il ne pouvait s'empêcher de faire à chacun de ses interlocuteurs.
- Est-ce Mozart qui est venu te déranger ? J'en suis navré. Dit-il alors qu'il savait mieux que quiconque que son chien n'agissait que sous les ordres de son maitre.
A vrai dire, il avait une sainte horreur qu'on le snobe et il en avait eut l'impression lorsque Olympe était passée devant lui sans lui accorder le moindre regard. Mais Jack était comme cela, un peu possessif et lui même très snobe.
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Lien du postSam 20 Avr 2013 - 23:17
L'amour est un jardin fleuri et le mariage un champ d'orties.
La jeune femme, après s'être assise en face de lui, fut prise d'un malaise énorme lorsque ses yeux la transpercèrent. Au début elle voulut soutenir son regard, le fixer aussi, mais elle fini par détourner les yeux, les baissant sur ses mains posées sur ses jambes croisées. Gênée par sa présence de plus en plus, de le voir assez distant avec elle, elle chercha quelque chose pour jouer avec, et fixer son attention sur autre chose. Le seul jouet improvisé se trouvant dans les environs était le crayon planté dans ses cheveux, elle finit par le prendre, laissant ses mèches envahirent ses épaules, roulant le crayon de papier entre ses doigts fins. Son fiancé maitrisant tout, et elle n'aimait pas cela : qu'en un clin d’œil son chien lui obéisse et se couche, sans mot, la faisait frisonner, intriguée par Jack. Se raclant la gorge, elle fini par souffler :
- Je vais bien. Mais je devrais retourner travailler, au lieu de parler avec toi..
Ne bougeant pas d'un pouce malgré ses paroles, son regard croisant de nouveau les prunelles noires de L'Eliot, la jeune femme sourit en l'entendant parler de son chien. Elle adore les animaux, et Mozart lui plaisait beaucoup, il était doux et joueur quand son maitre le laissait faire, et plusieurs fois elle avait put en profiter. Tendant la main vers l'animal, pour le caresser, elle savait cependant qu'il ne bougerais pas sauf sous ordre de son maitre.
- Il ne m'a pas dérangé, il sera toujours le bienvenu pour me distraire.
Olympe connaissait plutôt son fiancé après plusieurs entrevues et même plus, mais chaque fois quelque chose chez lui l'étonnait, ou la surprenait. Comme si il était mystérieux, insaisissable, à fixer sans parler, analysant. Chez cette bavarde de nature réservée, c'était très gênant, elle ne savait jamais sur quel pied danser avec lui, et pouvait tout aussi bien être accueillie chaleureusement que repoussée froidement. C'est pour cette raison qu'elle imposait le tu, et non le vous : casser un peu la distance l'intimidait moins.
- Je vais bien. Mais je devrais retourner travailler, au lieu de parler avec toi..
Ne bougeant pas d'un pouce malgré ses paroles, son regard croisant de nouveau les prunelles noires de L'Eliot, la jeune femme sourit en l'entendant parler de son chien. Elle adore les animaux, et Mozart lui plaisait beaucoup, il était doux et joueur quand son maitre le laissait faire, et plusieurs fois elle avait put en profiter. Tendant la main vers l'animal, pour le caresser, elle savait cependant qu'il ne bougerais pas sauf sous ordre de son maitre.
- Il ne m'a pas dérangé, il sera toujours le bienvenu pour me distraire.
Olympe connaissait plutôt son fiancé après plusieurs entrevues et même plus, mais chaque fois quelque chose chez lui l'étonnait, ou la surprenait. Comme si il était mystérieux, insaisissable, à fixer sans parler, analysant. Chez cette bavarde de nature réservée, c'était très gênant, elle ne savait jamais sur quel pied danser avec lui, et pouvait tout aussi bien être accueillie chaleureusement que repoussée froidement. C'est pour cette raison qu'elle imposait le tu, et non le vous : casser un peu la distance l'intimidait moins.
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