Le bizutage. Ce moment tant redouté par certains, tant attendu par d'autres. Si elle ne l'criait pas tout haut, Rosie n'était pas tout à fait à l'aise avec ce concept, mais c'était un passage obligatoire pour faire partie officiellement de la Pfo. Seule, enfermée dans l'une des chambres du dortoir, on l'y avait emmenée sans lui donner d'indice sur comment les choses allaient se passer. Halloween, si c'était l'occasion pour elle de s'amuser, de se déguiser, ce ne serait jamais l'occasion de regarder des films d'horreur, ou pire: d'en vivre un. Et le scénario avait tous les airs du prochain Scream. Les lumières étaient éteintes, Roseanne sentait la panique lui tordre la cage thoracique et l'estomac, alors qu'on venait d'annonce qu'il fallait trouver un moyen - n'importe lequel - pour sortir le plus rapidement possible des chambres. Débrouillarde, mais peureuse, elle tira sur la poignée, sans succès, tapa dessus, avant de chercher un objet quelconque qui pourrait l'aider. Rosie soupire, se gratte la tête nerveusement, et un éclair de lucidité la frappe lorsqu'elle extirpe une épingle de sa longue crinière de jais. Ça fonctionne dans les films, alors pourquoi pas dans la réalité? Elle en insère l'extrémité et prie pour que son idée fonctionne..

bizutage. passage obligatoire, risible, éphémère. une étape à franchir, puis une autre, puis une autre. lot de consolation, le thème qui donne des frissons, qui offre une échappatoire amusante. enfermé dans une chambre, il observe les environs avec attention. premier réflexe, poser la main sur la poignée et tenter d’ouvrir. fermer, évidemment. ricanement qui caresse ses lèvres, il laisse son regard traverser la pièce avec une attention minutieuse. plusieurs solutions à portées de mains. trouver la clef semble la plus raisonnable, défoncer la porte la plus chiante, crocheter la serrure la plus amusante...cependant, le bulguare décide de jouer à pif-paf-pouf et se met à arpenter la pièce, cherchant la clef, si elle existe, avant d’envisager d’autres solutions.

réussi : ulrik trouve la clef dans un espace entre deux lattes du sol, il peut donc sortir et passer à l'étape suivante.
échoué : il ne trouve pas de clef et doit envisager une autre solution

il tâtonne rapidement le sol, jusqu’à ce que le bruit métallique résonne. sourire en coin, conquérant, facilité. ses doigts glissent entre deux lattes pour attraper la clef. il n’aura pas à défoncer la porte ou encore, s’emmerder à crocheter la serrure. lentement, il ouvre celle-ci, dans un bruit qui annonce que la porte est, enfin, déverrouiller. le couloir apparaît, sombre, épuisant. lumières qu’il s’allument, qui s’éteignent. il fait noir, il fait jour. comme un tunnel sans fond, qui n’annonce rien de bon. merveilleux. il ne manquerait plus qu’il s’enfonce dans les tréfonds de ses propres enfers. cependant, c’est un sourire amusé qui s’étire, alors qu’il entend du bruit sur sa gauche, sur sa droite. des étudiants, comme lui, plongés dans l’obscurité, aveuglés. doigts qui caressent le mur, il se met en route. direction au pif...


réussi :il prend la bonne direction et s'engage dans le couloir sans trop d'encombres pour le moment
échoué : il prend la mauvaise direction et fini nez à nez avec un mur, il doit donc rebrousser chemin

progression: