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Lien du postDim 30 Aoû - 20:54
» (( soulmate )) 28 juin, japan roadtrip |
des rêves plein la tête, à voir les choses en grand, suivre tête baissée la jumelle. elle a toujours été tempétueuse, l'étoile, du genre à suivre les étoiles sans penser à regarder vers le bas. au risque d'y perdre des plumes au passage. et elle regrette, dee, même si elle l'a jamais explicitement dit, d'avoir laissé derrière elle cette part d'âme qui s'accroche à ses veines, s'est fait au fil des années passées une place confortable dans le myocarde. les lèvres se pincent à la remarque glissée avec agilité, mais qui toutefois n'échappe pas à la gamine astrale. l'avantage à tant se disperser, c'est qu'on apprend de ses erreurs. les opales qui se détournent vers le décor qui défile à l'extérieur, sans en ajouter d'avantage. laisse couler la conversation sur cette promesse sous-entendue.
pas cette fois, izaya.
poupée silencieuse, un peu trop fière, elle n'en demeure pas moins une étoile en cruel besoin de briller plus fort que les autres dans le noir, cherche à attirer les regards. aime probablement un peu trop l'attention qu'il lui donne depuis qu'ils sont gamins. réchauffée par les rayons de l'astre stratton, soleil incandescent qui la brûle par ses sourires et son éternelle insouciance. gamin qui pourrait si facilement bousculer le jeu de la dame de pique pour s'ériger en roi (( de cœur )) sur la gamine intouchable, qui a senti son château de cartes tanguer sous le vent de l'ouragan izaya. silence pesant entre les deux âmes, et le besoin aujourd'hui de colmater les plaies provoquées par adhara. adhara et sa fâcheuse tendance à se perdre dans chaque projet. adhara et sa passion pour les bras inconnus, pour mieux fuir ce qu'elle ne veut pas voir.
et la conversation retombe quand les voix se tarissent, grande silhouette assoupie, l'étoile qui vient caler, inconsciemment, le rythme de sa respiration sur celle, paisible, d'izaya le bel endormi. le réveille presque à contre cœur pour retrouver la terre ferme, carrures qui s'extirpent laborieusement de la carcasse métallique, ballet des bras qui s'effleurent, des corps qui se collent, se faufilent entre les rangées pour finalement sentir le bout des pieds qui rencontre le sol. gamin déboussolé qui perd le nord, oscille, gauche, puis droite, sous le regard amusé de son amie.t'es sûr de toi ? haussement de sourcils, rictus qui orne le rebord des lippes quand un rire lui échappe et qu'enfin, elle lui emboîte le pas. trajectoire de deux gamins qui immortalisent chaque instant, ponctué de rires, d'achats (( adhara attirée par tout et n'importe quoi )) et c'est lorsqu'ils atteignent le dernier train avant le ferry qu'ils se retrouvent comprimés entre les travailleurs japonais et les touristes, poupée recroquevillée, les mains en appui contre la vitre, frisson qui glisse, remonte le long de l'échine quand une paume vient trouver sa taille, effleure l'épiderme légèrement dénudé par le haut trop court, l'étoile qui tourne la tête, épaules détendue dès qu'elle rencontre les iris familiers. elle sourit, dee, le dos qui recule pour mieux venir épouser le torse de son zee, remonte tendrement la main jusque son visage pour venir glisser le bout des ongles dans ses mèches ébène. tu penses tenir la cadence si je cours ? le rire est discret, pour ne pas troubler les autres, et quand les portes s'ouvrent, voilà qu'ils courent comme des enfants, sautent pratiquement dans le précieux ferry qui les mènera à destination après quelques temps ; le port de miyanoura se dessine finalement, et les sacs terminent enfermés dans des casiers à pièce, libérant les corps alourdis par le voyage.
on loue des vélos ? j'en peux plus des bus et des trains. quelques 2000 ¥ plus tard, les voilà équipés de vélos électriques, cheveux au vent tandis qu'ils traversent l'île, admirent naoshima, l'île aux trésors. cheminent et photographient chaque curiosité, en profitent également pour attraper la carte et la consulter. cap sur le chichu art museum, les vélos qui s'attachent, et la brune qui s'arrête une seconde, pour observer l'océan. couleurs qui se perdent avec celles du ciel, l'horizon bleu, envoûtant. et elle pivote une seconde, adhara, lève les yeux vers izaya. et comme on s'accroche à une bouée de secours, elle avance, l'étoile, couvre l'astre de sa chaleur, les bras qui s'enroulent, les silhouettes qui s'épousent. rien qu'un instant, une seconde. i missed you, dummy. murmure quand la bouche se presse sur l'épiderme à la naissance du col, baiser fugace, car déjà la voilà qui s'évade vers l'entrée de la galerie d'art. adhara, ou l'art de ne jamais se montrer pleinement vulnérable.
pas cette fois, izaya.
poupée silencieuse, un peu trop fière, elle n'en demeure pas moins une étoile en cruel besoin de briller plus fort que les autres dans le noir, cherche à attirer les regards. aime probablement un peu trop l'attention qu'il lui donne depuis qu'ils sont gamins. réchauffée par les rayons de l'astre stratton, soleil incandescent qui la brûle par ses sourires et son éternelle insouciance. gamin qui pourrait si facilement bousculer le jeu de la dame de pique pour s'ériger en roi (( de cœur )) sur la gamine intouchable, qui a senti son château de cartes tanguer sous le vent de l'ouragan izaya. silence pesant entre les deux âmes, et le besoin aujourd'hui de colmater les plaies provoquées par adhara. adhara et sa fâcheuse tendance à se perdre dans chaque projet. adhara et sa passion pour les bras inconnus, pour mieux fuir ce qu'elle ne veut pas voir.
et la conversation retombe quand les voix se tarissent, grande silhouette assoupie, l'étoile qui vient caler, inconsciemment, le rythme de sa respiration sur celle, paisible, d'izaya le bel endormi. le réveille presque à contre cœur pour retrouver la terre ferme, carrures qui s'extirpent laborieusement de la carcasse métallique, ballet des bras qui s'effleurent, des corps qui se collent, se faufilent entre les rangées pour finalement sentir le bout des pieds qui rencontre le sol. gamin déboussolé qui perd le nord, oscille, gauche, puis droite, sous le regard amusé de son amie.
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Lien du postDim 20 Sep - 16:32
» (( soulmate )) 28 juin, japan roadtrip |
l'embardée de leur carrosse de fortune surpeuplé signe le lancement de la course jusqu'au ferry. zee se distrait en prenant des clichés du décor, des passagers consentants, et en faisant un concours de grimaces avec une gamine inconnue. au moment de remettre pied à terre, il s'attarde le temps d'échanger numéros et mails avec quelques visages sympathiques avec lesquels il a fraternisé, ou auxquels il a promis de faire parvenir les photos de la traversée. c'est à vélo que s'entame la nouvelle étape du parcours. au pied du musée d'art, ils s'immobilisent et il ne bouscule pas la contemplation d'addie, la laisse décrypter le ciel tandis qu'il dérobe discrètement une photo de son profil, sur téléphone cette fois. alors qu'il s'abîme dans un tri rapide pour libérer un minimum d'espace sur sa micro SD saturée, l'enlaçade qui suit le prend de court, instant aussi sincère qu'éphémère. il n'a pas le temps de répondre que déjà elle lui file entre les doigts, comme une queue de comète, laissant dans son sillage la brûlure d'un baiser. et il éclate de rire, iza, bon joueur, sans tenter de la retenir : elle ne fuirait plus vite s'il s'essayait à la cloisonner dans des aveux trop sérieux.
donner dos à l'étreinte du ciel et de la mer les livre à un autre spectacle naturel : la colline abritant la destination de leur périple semble presque intouchée par la main de l'homme. du musée, rien n'émerge à la surface car :
ici, l'appareil photo reste silencieux. mais l'étudiant s'assure de tout scruter des yeux pour mémoriser chaque détail et aspérité, chaque œuvre mise en scène.
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Lien du postVen 25 Sep - 1:10
» (( soulmate )) 28 juin, japan roadtrip |
elle suit comme une ombre, silencieuse. et y a que pour izaya, qu'elle accepte de briller un peu moins, l'étoile. et dans le capharnaüm de ses sentiments, elle a toujours su, dee. elle a toujours su qu'il était différent, sans toutefois mettre le doigt sur le plus important : pourquoi ? ou peut-être ne veut-elle juste pas voir. se contente d'observer plutôt les murs enterrés dans l'herbe, architecture à mi-chemin entre moderne et sauvage. c'est à la fois différent et beau. tout ce qu'elle aime, adhara. passive, elle écoute zee qui baigne dans son élément. gamin passionné, conteur d'histoire (( de l'art )), il perd la poupée dans le dédale de ses explications, observe avec curiosité à mesure qu'ils s'aventurent sous terre, jardin qu'ils fendent de leurs pas délicats pour mieux glisser entre les murs, disparaître à leur tour dans le chaos de la nature. fascinée, elle tend un instant les doigts vers son téléphone, dee. avant de décider que non. ce moment n'appartiendra pas aux autres. il ne sera qu'à elle, à lui. la gamine terrible préfère imprimer l'image qu'elle voit, non pas de monet et de ses nympheas, mais bien d'izaya. la manière dont il sourit en observant chaque oeuvre, la délicatesse avec laquelle il fronce les sourcils lorsqu'il lit un panneau. et n'importe qui, en les observant de loin, pourrait savoir ce qu'adhara s'obstine à ne pas voir.
ça crève les yeux, et peut-être est-ce pour ça qu'elle s'improvise aveugle, quand il s'agit du sujet du coeur.
et la visite se déroule paisiblement, mains dans les poches de son short, détaille chaque oeuvre avec un intérêt non feint - si on omet qu'adhara ne parvient jamais à garder ses yeux dessus bien longtemps, accaparée par autre chose - pose quelques questions à voix basse, parfois. « au final, c'est un peu l'
Antoni Gaudí du japon. » architecte, mais bien plus également, poupée gardant un souvenir des sculptures et bâtisses de Barcelone, lors de sa visite catalane il y a quelques années de cela. puis le silence revient, quand la visite se poursuit, imprime chaque mise en scène, chaque détail, des couleurs jusque la mise en lumière, tout ayant été pensé, organisé, presque orchestré avec soin. « c'est décidé, je veux que Tadao Andō fasse la déco de mon appartement. » conclusion glissée dans un rire, quand ils quittent les lieux au bout de plusieurs heures, les iris noirs de la poupée s'acclimatant difficilement au retour du soleil, lumière naturelle qui vient les bercer. puis l'appel de l'art se soustrait à l'appel du ventre, suggestion approuvée d'un large hochement de tête de la brune qui pose une main à plat sur son ventre. « tu crois qu'on pourrait se faire inviter en ville, découvrir un peu les plats traditionnels d'ici ? les restaurants, près d'un musée, c'est toujours trop touristique... » fronce le nez quand elle enfourche le vélo laissé de côté le temps de leur visite, tourne les yeux vers lui. et c'est pendant qu'ils mangent sagement auprès d'un couple de retraités bien aimables, dialoguant dans un japonais maladroit entrecoupé de mimes et de sourires doux, qu'elle fouine sur son téléphone, adhara. observe les environs. décide sans trop laisser le choix à izaya : « changement de programme pour le reste de la journée, va falloir qu'on aille chercher nos sacs. » et ils ne ménagent pas leurs efforts, les gamins, pédalent d'un bout de l'île à un autre, retournent vers le port, récupèrent leurs affaires, poupée énigmatique, refuse de révéler la destination prochaine à zee jusqu'à ce qu'ils y fassent front.
A quelques minutes du chichu art museum, c'est le benesse art site qui s'étend. « je me suis dit que passer la nuit dans un musée, étant donné le thème de ce séjour, c'était de circonstance. » haussement de sourcils et sourire mutin sur les lippes, elle traverse le chemin qui mène à l'entrée, dee, soulagée d'entendre que la réceptionniste parle anglais après les longues heures pénibles du déjeuner à devoir gesticuler. et elle explique à izaya tandis que la femme de l'accueil s'éloigne, duo qui suit pour aller déposer leurs affaires dans leur chambre (vue sur la plage sinon rien) ; « ici, tu peux trouver des œuvres d'art, des sculptures, des chambres et... j'ai vu sur internet qu'ils ont un autre service que j'ai envie qu'on essaie. » elle tend les doigts, attrape son bras, le tire à travers la salle après avoir congédié la réceptionniste pour ouvrir la baie vitrée, traverser la terrasse, suivre un panneau indiquant les jardins.
et c'est son tour de slalomer entre les fleurs comme si elle était chez elle, l'étoile. les opales ayant parcouru de nombreuses photographies des lieux pendant l'heure du repas, c'est finalement devant une portion d'herbe qu'elle s'arrête, surplombant la plage, étendue salée sous leurs regards d'enfants. ce n'est pourtant pas ce qui l'attire, dans l'immédiat, car ce sont des murs qui s'alignent, aléatoirement, certains colorés, d'autres toujours d'un blanc immaculé. « attends-moi. » l'ordre est intimé du bout des lippes, quand elle court, gamine, jusqu'à un stand où elle récupère de la peinture et des pinceaux de tailles différentes. passe devant izaya en lui faisant signe de la suivre, pour finalement s'arrêter devant l'un des murs blancs situés à la lisière du sable, comme s'il était en tête à tête avec l'océan. elle pose la peinture, glisse un pinceau entre les doigts du brun. « ils viennent d'installer ça. c'est à nous. » elle désigne le mur, y pose le plat de sa main. « ceux qui font une donation pour l'île et ses œuvres d'art ont le droit de laisser leur empreinte. quartier libre. » autrement dit, elle vient de signer un gros chèque, la gamine. innocence dans le regard, elle se saisit d'un pinceau à son tour, le plonge dans la peinture bleue, dessine une étoile avec soin. « fais en bonne usage. » ce mur, si petit soit-il, ça sera comme un morceau de leur mémoire. un rappel au reste du monde, au bout du monde. ils étaient là.
ça crève les yeux, et peut-être est-ce pour ça qu'elle s'improvise aveugle, quand il s'agit du sujet du coeur.
et la visite se déroule paisiblement, mains dans les poches de son short, détaille chaque oeuvre avec un intérêt non feint - si on omet qu'adhara ne parvient jamais à garder ses yeux dessus bien longtemps, accaparée par autre chose - pose quelques questions à voix basse, parfois. « au final, c'est un peu l'
Antoni Gaudí du japon. » architecte, mais bien plus également, poupée gardant un souvenir des sculptures et bâtisses de Barcelone, lors de sa visite catalane il y a quelques années de cela. puis le silence revient, quand la visite se poursuit, imprime chaque mise en scène, chaque détail, des couleurs jusque la mise en lumière, tout ayant été pensé, organisé, presque orchestré avec soin. « c'est décidé, je veux que Tadao Andō fasse la déco de mon appartement. » conclusion glissée dans un rire, quand ils quittent les lieux au bout de plusieurs heures, les iris noirs de la poupée s'acclimatant difficilement au retour du soleil, lumière naturelle qui vient les bercer. puis l'appel de l'art se soustrait à l'appel du ventre, suggestion approuvée d'un large hochement de tête de la brune qui pose une main à plat sur son ventre. « tu crois qu'on pourrait se faire inviter en ville, découvrir un peu les plats traditionnels d'ici ? les restaurants, près d'un musée, c'est toujours trop touristique... » fronce le nez quand elle enfourche le vélo laissé de côté le temps de leur visite, tourne les yeux vers lui. et c'est pendant qu'ils mangent sagement auprès d'un couple de retraités bien aimables, dialoguant dans un japonais maladroit entrecoupé de mimes et de sourires doux, qu'elle fouine sur son téléphone, adhara. observe les environs. décide sans trop laisser le choix à izaya : « changement de programme pour le reste de la journée, va falloir qu'on aille chercher nos sacs. » et ils ne ménagent pas leurs efforts, les gamins, pédalent d'un bout de l'île à un autre, retournent vers le port, récupèrent leurs affaires, poupée énigmatique, refuse de révéler la destination prochaine à zee jusqu'à ce qu'ils y fassent front.
A quelques minutes du chichu art museum, c'est le benesse art site qui s'étend. « je me suis dit que passer la nuit dans un musée, étant donné le thème de ce séjour, c'était de circonstance. » haussement de sourcils et sourire mutin sur les lippes, elle traverse le chemin qui mène à l'entrée, dee, soulagée d'entendre que la réceptionniste parle anglais après les longues heures pénibles du déjeuner à devoir gesticuler. et elle explique à izaya tandis que la femme de l'accueil s'éloigne, duo qui suit pour aller déposer leurs affaires dans leur chambre (vue sur la plage sinon rien) ; « ici, tu peux trouver des œuvres d'art, des sculptures, des chambres et... j'ai vu sur internet qu'ils ont un autre service que j'ai envie qu'on essaie. » elle tend les doigts, attrape son bras, le tire à travers la salle après avoir congédié la réceptionniste pour ouvrir la baie vitrée, traverser la terrasse, suivre un panneau indiquant les jardins.
et c'est son tour de slalomer entre les fleurs comme si elle était chez elle, l'étoile. les opales ayant parcouru de nombreuses photographies des lieux pendant l'heure du repas, c'est finalement devant une portion d'herbe qu'elle s'arrête, surplombant la plage, étendue salée sous leurs regards d'enfants. ce n'est pourtant pas ce qui l'attire, dans l'immédiat, car ce sont des murs qui s'alignent, aléatoirement, certains colorés, d'autres toujours d'un blanc immaculé. « attends-moi. » l'ordre est intimé du bout des lippes, quand elle court, gamine, jusqu'à un stand où elle récupère de la peinture et des pinceaux de tailles différentes. passe devant izaya en lui faisant signe de la suivre, pour finalement s'arrêter devant l'un des murs blancs situés à la lisière du sable, comme s'il était en tête à tête avec l'océan. elle pose la peinture, glisse un pinceau entre les doigts du brun. « ils viennent d'installer ça. c'est à nous. » elle désigne le mur, y pose le plat de sa main. « ceux qui font une donation pour l'île et ses œuvres d'art ont le droit de laisser leur empreinte. quartier libre. » autrement dit, elle vient de signer un gros chèque, la gamine. innocence dans le regard, elle se saisit d'un pinceau à son tour, le plonge dans la peinture bleue, dessine une étoile avec soin. « fais en bonne usage. » ce mur, si petit soit-il, ça sera comme un morceau de leur mémoire. un rappel au reste du monde, au bout du monde. ils étaient là.
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Pseudo & pronom IRL
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Lien du postMar 6 Oct - 18:42
» (( soulmate )) 28 juin, japan roadtrip |
c'est décidé, je veux que Tadao Andō fasse la déco de mon appartement. le visage bascule en arrière, dévoile la gorge le temps d'un éclat de rire. les traces d'un demi-sourire lui étirent encore les commissures lorsqu'il s'arrête pour attraper la main de dee du bout des doigts et souffler, en effleurant ses phalanges d'un baiser :
son majeur effleure les traits de son modèle, front, nez, lèvres, mentons, et arrivé là il lui adresse un clin d'œil aux accents de trust me, avant de la faire se mouvoir pour illustrer leur escapade : de profil, le regard tourné vers l'arrière, bras tendu vers une main fantôme. silhouette étoile du nord, ouvrant le chemin à un compagnon qu'elle se chargera elle-même de dessiner plus tard. satisfait de la posture, il trace avec soin son contour, izaya ; immortalise sa coupe au carré, ses épaules, sa démarche décidée. méthodique alors même que la technique est un emprunt à leur enfance, à toutes les fois où ils ont détouré la main de l'autre pour la graver dans un décor qu'ils souhaitaient marquer de leur passage.
sa tâche achevée, il la libère et lui rend le pinceau pour se prêter au jeu à son tour : main calée juste là où était la sienne, à suivre sa silhouette où qu'elle le mène. entre eux, l'étoile qu'elle a précédemment peinte joint leurs paumes comme un joyaux.