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I LOVE HARVARD
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    (( adhastra )) and let’s dance in the daytime without any music
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    » (( soulmate ))

    28 juin, japan roadtrip



    des rêves plein la tête, à voir les choses en grand, suivre tête baissée la jumelle. elle a toujours été tempétueuse, l'étoile, du genre à suivre les étoiles sans penser à regarder vers le bas. au risque d'y perdre des plumes au passage. et elle regrette, dee, même si elle l'a jamais explicitement dit, d'avoir laissé derrière elle cette part d'âme qui s'accroche à ses veines, s'est fait au fil des années passées une place confortable dans le myocarde. les lèvres se pincent à la remarque glissée avec agilité, mais qui toutefois n'échappe pas à la gamine astrale. l'avantage à tant se disperser, c'est qu'on apprend de ses erreurs. les opales qui se détournent vers le décor qui défile à l'extérieur, sans en ajouter d'avantage. laisse couler la conversation sur cette promesse sous-entendue.

    pas cette fois, izaya.

    poupée silencieuse, un peu trop fière, elle n'en demeure pas moins une étoile en cruel besoin de briller plus fort que les autres dans le noir, cherche à attirer les regards. aime probablement un peu trop l'attention qu'il lui donne depuis qu'ils sont gamins. réchauffée par les rayons de l'astre stratton, soleil incandescent qui la brûle par ses sourires et son éternelle insouciance. gamin qui pourrait si facilement bousculer le jeu de la dame de pique pour s'ériger en roi (( de cœur )) sur la gamine intouchable, qui a senti son château de cartes tanguer sous le vent de l'ouragan izaya. silence pesant entre les deux âmes, et le besoin aujourd'hui de colmater les plaies provoquées par adhara. adhara et sa fâcheuse tendance à se perdre dans chaque projet. adhara et sa passion pour les bras inconnus, pour mieux fuir ce qu'elle ne veut pas voir.

    et la conversation retombe quand les voix se tarissent, grande silhouette assoupie, l'étoile qui vient caler, inconsciemment, le rythme de sa respiration sur celle, paisible, d'izaya le bel endormi. le réveille presque à contre cœur pour retrouver la terre ferme, carrures qui s'extirpent laborieusement de la carcasse métallique, ballet des bras qui s'effleurent, des corps qui se collent, se faufilent entre les rangées pour finalement sentir le bout des pieds qui rencontre le sol. gamin déboussolé qui perd le nord, oscille, gauche, puis droite, sous le regard amusé de son amie. t'es sûr de toi ? haussement de sourcils, rictus qui orne le rebord des lippes quand un rire lui échappe et qu'enfin, elle lui emboîte le pas. trajectoire de deux gamins qui immortalisent chaque instant, ponctué de rires, d'achats (( adhara attirée par tout et n'importe quoi )) et c'est lorsqu'ils atteignent le dernier train avant le ferry qu'ils se retrouvent comprimés entre les travailleurs japonais et les touristes, poupée recroquevillée, les mains en appui contre la vitre, frisson qui glisse, remonte le long de l'échine quand une paume vient trouver sa taille, effleure l'épiderme légèrement dénudé par le haut trop court, l'étoile qui tourne la tête, épaules détendue dès qu'elle rencontre les iris familiers. elle sourit, dee, le dos qui recule pour mieux venir épouser le torse de son zee, remonte tendrement la main jusque son visage pour venir glisser le bout des ongles dans ses mèches ébène. tu penses tenir la cadence si je cours ? le rire est discret, pour ne pas troubler les autres, et quand les portes s'ouvrent, voilà qu'ils courent comme des enfants, sautent pratiquement dans le précieux ferry qui les mènera à destination après quelques temps ; le port de miyanoura se dessine finalement, et les sacs terminent enfermés dans des casiers à pièce, libérant les corps alourdis par le voyage.

    on loue des vélos ? j'en peux plus des bus et des trains. quelques 2000 ¥ plus tard, les voilà équipés de vélos électriques, cheveux au vent tandis qu'ils traversent l'île, admirent naoshima, l'île aux trésors. cheminent et photographient chaque curiosité, en profitent également pour attraper la carte et la consulter. cap sur le chichu art museum, les vélos qui s'attachent, et la brune qui s'arrête une seconde, pour observer l'océan. couleurs qui se perdent avec celles du ciel, l'horizon bleu, envoûtant. et elle pivote une seconde, adhara, lève les yeux vers izaya. et comme on s'accroche à une bouée de secours, elle avance, l'étoile, couvre l'astre de sa chaleur, les bras qui s'enroulent, les silhouettes qui s'épousent. rien qu'un instant, une seconde. i missed you, dummy. murmure quand la bouche se presse sur l'épiderme à la naissance du col, baiser fugace, car déjà la voilà qui s'évade vers l'entrée de la galerie d'art. adhara, ou l'art de ne jamais se montrer pleinement vulnérable.





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    Lien du postDim 20 Sep - 16:32
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    » (( soulmate ))

    28 juin, japan roadtrip






    comme si je pouvais perdre ta trace, il réplique dans un sourire en coin, et n'est-ce pas une évidence ? les constellations illuminent la toile nocturne aussi sûrement que dee accapare aisément son attention, s'approprie l'espace d'un sourire et de sa seule présence. simple habitude ou conditionnement de l'esprit, il la perçoit toujours en périphérie de sa vision, que son regard la cherche ou fixe qui que ce soit d'autre. c'est un sixième sens, c'est viscéral — toujours ses sens tendent vers elle, la situent dans l'espace jusqu'à ce qu'il cède au caprice de la retrouver, tôt ou tard. qu'elle s'échappe et que les doigts de zee se referment sur du vide ou sur la soie délicate de son rire, la course-poursuite n'a jamais perdu une once de son attrait. parce qu'elle est de ces femmes qui inspirent des poèmes, des toiles, de ces muses qui parent de mille couleurs et émotions les photographies ; elle est de ces femmes qu'on suivrait au bout du monde, de ces tornades qui bouleversent et après le passage desquelles les choses ne sont plus jamais les mêmes.

    l'embardée de leur carrosse de fortune surpeuplé signe le lancement de la course jusqu'au ferry. zee se distrait en prenant des clichés du décor, des passagers consentants, et en faisant un concours de grimaces avec une gamine inconnue. au moment de remettre pied à terre, il s'attarde le temps d'échanger numéros et mails avec quelques visages sympathiques avec lesquels il a fraternisé, ou auxquels il a promis de faire parvenir les photos de la traversée. c'est à vélo que s'entame la nouvelle étape du parcours. au pied du musée d'art, ils s'immobilisent et il ne bouscule pas la contemplation d'addie, la laisse décrypter le ciel tandis qu'il dérobe discrètement une photo de son profil, sur téléphone cette fois. alors qu'il s'abîme dans un tri rapide pour libérer un minimum d'espace sur sa micro SD saturée, l'enlaçade qui suit le prend de court, instant aussi sincère qu'éphémère. il n'a pas le temps de répondre que déjà elle lui file entre les doigts, comme une queue de comète, laissant dans son sillage la brûlure d'un baiser. et il éclate de rire, iza, bon joueur, sans tenter de la retenir : elle ne fuirait plus vite s'il s'essayait à la cloisonner dans des aveux trop sérieux.

    donner dos à l'étreinte du ciel et de la mer les livre à un autre spectacle naturel : la colline abritant la destination de leur périple semble presque intouchée par la main de l'homme. du musée, rien n'émerge à la surface car : le bâtiment est entièrement enterré, indique izaya. il se veut être un dédale géométrique et abstrait, né du chaos de la nature. il y a quelque chose de curieux et d'impressionnant dans cet effacement glissant vers l'invisibilité. ils contournent un instant l'architecture sans façade pour en trouver l'entrée, comme une chasse au trésor, et traversent un jardin avant de s'insinuer entre les murs de béton incrustés sous le sol. dans le jardin de chichū les tableaux prennent vie. galerie de plantes et d'arbres et de nénuphars tirés de toiles que l'expérience physique rend soudain tangibles ; et iza d'expliciter : il a été conçu pour approfondir la compréhension et l’appréciation de la série nymphéas de monet.

    ici, l'appareil photo reste silencieux. mais l'étudiant s'assure de tout scruter des yeux pour mémoriser chaque détail et aspérité, chaque œuvre mise en scène. Tadao Andō a pensé l'espace pour que l’art et le décor fassent corps avec le paysage, avec des cours et des puits lumineux qui invitent la nature à l'intérieur. c'est comme s'ils dialoguaient entre eux et nous invitaient à méditer sur le cycle des saisons et le passage du temps autant que sur les œuvres… une immense mise en scène, en somme. c'est pour ça qu'on le considère comme un artiste plutôt que seulement comme un architecte, dans la présentation du musée. car elle n'a rien de « simplement fonctionnelle », cette bâtisse. elle est un écrin. ils continuent leur visite en presque-silence : il s'immerge et s'égare, izaya, dans les réflexions et observations des merveilles qu'abrite le musée. il s'y perd comme il le fait toujours, captivé et passionné. émerger à la surface, des heures plus tard, est comme s'extraire d'un rêve. on cherche où manger ? la tentation d'aller voir les maisons traditionnelles investies par les artistes et de traquer les autres œuvres installées au cœur de la végétation de l'île est palpable, mais izaya ne sait dissocier la culture de ses peuples, et il crave des contacts humains à présent.
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    Lien du postVen 25 Sep - 1:10
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    » (( soulmate ))

    28 juin, japan roadtrip



    elle suit comme une ombre, silencieuse. et y a que pour izaya, qu'elle accepte de briller un peu moins, l'étoile. et dans le capharnaüm de ses sentiments, elle a toujours su, dee. elle a toujours su qu'il était différent, sans toutefois mettre le doigt sur le plus important : pourquoi ? ou peut-être ne veut-elle juste pas voir. se contente d'observer plutôt les murs enterrés dans l'herbe, architecture à mi-chemin entre moderne et sauvage. c'est à la fois différent et beau. tout ce qu'elle aime, adhara. passive, elle écoute zee qui baigne dans son élément. gamin passionné, conteur d'histoire (( de l'art )), il perd la poupée dans le dédale de ses explications, observe avec curiosité à mesure qu'ils s'aventurent sous terre, jardin qu'ils fendent de leurs pas délicats pour mieux glisser entre les murs, disparaître à leur tour dans le chaos de la nature. fascinée, elle tend un instant les doigts vers son téléphone, dee. avant de décider que non. ce moment n'appartiendra pas aux autres. il ne sera qu'à elle, à lui. la gamine terrible préfère imprimer l'image qu'elle voit, non pas de monet et de ses nympheas, mais bien d'izaya. la manière dont il sourit en observant chaque oeuvre, la délicatesse avec laquelle il fronce les sourcils lorsqu'il lit un panneau. et n'importe qui, en les observant de loin, pourrait savoir ce qu'adhara s'obstine à ne pas voir.

    ça crève les yeux, et peut-être est-ce pour ça qu'elle s'improvise aveugle, quand il s'agit du sujet du coeur.

    et la visite se déroule paisiblement, mains dans les poches de son short, détaille chaque oeuvre avec un intérêt non feint - si on omet qu'adhara ne parvient jamais à garder ses yeux dessus bien longtemps, accaparée par autre chose - pose quelques questions à voix basse, parfois. « au final, c'est un peu l'
    Antoni Gaudí du japon.
    » architecte, mais bien plus également, poupée gardant un souvenir des sculptures et bâtisses de Barcelone, lors de sa visite catalane il y a quelques années de cela. puis le silence revient, quand la visite se poursuit, imprime chaque mise en scène, chaque détail, des couleurs jusque la mise en lumière, tout ayant été pensé, organisé, presque orchestré avec soin. « c'est décidé, je veux que Tadao Andō fasse la déco de mon appartement. » conclusion glissée dans un rire, quand ils quittent les lieux au bout de plusieurs heures, les iris noirs de la poupée s'acclimatant difficilement au retour du soleil, lumière naturelle qui vient les bercer. puis l'appel de l'art se soustrait à l'appel du ventre, suggestion approuvée d'un large hochement de tête de la brune qui pose une main à plat sur son ventre. « tu crois qu'on pourrait se faire inviter en ville, découvrir un peu les plats traditionnels d'ici ? les restaurants, près d'un musée, c'est toujours trop touristique... » fronce le nez quand elle enfourche le vélo laissé de côté le temps de leur visite, tourne les yeux vers lui. et c'est pendant qu'ils mangent sagement auprès d'un couple de retraités bien aimables, dialoguant dans un japonais maladroit entrecoupé de mimes et de sourires doux, qu'elle fouine sur son téléphone, adhara. observe les environs. décide sans trop laisser le choix à izaya : « changement de programme pour le reste de la journée, va falloir qu'on aille chercher nos sacs. » et ils ne ménagent pas leurs efforts, les gamins, pédalent d'un bout de l'île à un autre, retournent vers le port, récupèrent leurs affaires, poupée énigmatique, refuse de révéler la destination prochaine à zee jusqu'à ce qu'ils y fassent front.

    A quelques minutes du chichu art museum, c'est le benesse art site qui s'étend. « je me suis dit que passer la nuit dans un musée, étant donné le thème de ce séjour, c'était de circonstance. » haussement de sourcils et sourire mutin sur les lippes, elle traverse le chemin qui mène à l'entrée, dee, soulagée d'entendre que la réceptionniste parle anglais après les longues heures pénibles du déjeuner à devoir gesticuler. et elle explique à izaya tandis que la femme de l'accueil s'éloigne, duo qui suit pour aller déposer leurs affaires dans leur chambre (vue sur la plage sinon rien) ; « ici, tu peux trouver des œuvres d'art, des sculptures, des chambres et... j'ai vu sur internet qu'ils ont un autre service que j'ai envie qu'on essaie. » elle tend les doigts, attrape son bras, le tire à travers la salle après avoir congédié la réceptionniste pour ouvrir la baie vitrée, traverser la terrasse, suivre un panneau indiquant les jardins.

    et c'est son tour de slalomer entre les fleurs comme si elle était chez elle, l'étoile. les opales ayant parcouru de nombreuses photographies des lieux pendant l'heure du repas, c'est finalement devant une portion d'herbe qu'elle s'arrête, surplombant la plage, étendue salée sous leurs regards d'enfants. ce n'est pourtant pas ce qui l'attire, dans l'immédiat, car ce sont des murs qui s'alignent, aléatoirement, certains colorés, d'autres toujours d'un blanc immaculé. « attends-moi. » l'ordre est intimé du bout des lippes, quand elle court, gamine, jusqu'à un stand où elle récupère de la peinture et des pinceaux de tailles différentes. passe devant izaya en lui faisant signe de la suivre, pour finalement s'arrêter devant l'un des murs blancs situés à la lisière du sable, comme s'il était en tête à tête avec l'océan. elle pose la peinture, glisse un pinceau entre les doigts du brun. « ils viennent d'installer ça. c'est à nous. » elle désigne le mur, y pose le plat de sa main. « ceux qui font une donation pour l'île et ses œuvres d'art ont le droit de laisser leur empreinte. quartier libre. » autrement dit, elle vient de signer un gros chèque, la gamine. innocence dans le regard, elle se saisit d'un pinceau à son tour, le plonge dans la peinture bleue, dessine une étoile avec soin. « fais en bonne usage. » ce mur, si petit soit-il, ça sera comme un morceau de leur mémoire. un rappel au reste du monde, au bout du monde. ils étaient là.



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    Lien du postMar 6 Oct - 18:42
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    » (( soulmate ))

    28 juin, japan roadtrip






    c'est décidé, je veux que Tadao Andō fasse la déco de mon appartement. le visage bascule en arrière, dévoile la gorge le temps d'un éclat de rire. les traces d'un demi-sourire lui étirent encore les commissures lorsqu'il s'arrête pour attraper la main de dee du bout des doigts et souffler, en effleurant ses phalanges d'un baiser : fair enough. un artiste pour mettre en scène la plus délicieuse des œuvres d'art. la visite s'achève sur l'appel mélodieux ((ou non)) de leurs estomacs malmenés et izaya acquiesce vivement à la proposition d'addie de fuir les restaurants touristiques pour se plonger un peu plus dans la réalité de l'île. mais plus que l'authenticité, il raffole de surprises et d'imprévu, zee — alors il ne se plaint assurément pas lorsqu'elle le fait pédaler à toute vitesse en direction d'un obscur projet dont elle refuse de lui souffler mot. le trajet est bref mais ne l'empêche pas de vibrer d'impatience et d'émettre toutes les deux secondes des suppositions plus rocambolesques les unes que les autres sur ce qui les attend. sans jamais qu'il n'effleure la vérité, car l'offre est exceptionnelle : pionniers conviés à tracer leur empreinte en échange d'un soutient à l'île. dee appose les premiers traits sur leur toile d'exception et zee s'imagine une fresque sur fond de constellations, à son image ; un tableau d'infinité pour deux silhouettes adulescentes se targuant de posséder le monde. alors lorsqu'elle lui intime : fais en bonne usage, il lui dérobe son pinceau tout en la poussant contre le mur, d'un geste aussi délicat que provocant. always, qu'il assure, avant d'exiger : don't move.

    son majeur effleure les traits de son modèle, front, nez, lèvres, mentons, et arrivé là il lui adresse un clin d'œil aux accents de trust me, avant de la faire se mouvoir pour illustrer leur escapade : de profil, le regard tourné vers l'arrière, bras tendu vers une main fantôme. silhouette étoile du nord, ouvrant le chemin à un compagnon qu'elle se chargera elle-même de dessiner plus tard. satisfait de la posture, il trace avec soin son contour, izaya ; immortalise sa coupe au carré, ses épaules, sa démarche décidée. méthodique alors même que la technique est un emprunt à leur enfance, à toutes les fois où ils ont détouré la main de l'autre pour la graver dans un décor qu'ils souhaitaient marquer de leur passage.

    sa tâche achevée, il la libère et lui rend le pinceau pour se prêter au jeu à son tour : main calée juste là où était la sienne, à suivre sa silhouette où qu'elle le mène. entre eux, l'étoile qu'elle a précédemment peinte joint leurs paumes comme un joyaux. prends mon meilleur profil, qu'il plaisante en attendant patiemment qu'elle s'y attèle.
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    Lien du postMar 6 Oct - 21:54
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    » (( soulmate ))

    28 juin, japan roadtrip



    et il n'y a qu'eux pour s'accorder cette extravagance, qu'elle pour payer une toile immortalisée au bout du monde. un petit morceau d'eux qui restera ici, à tenir tête aux vagues, une empreinte qui restera bien au delà de leurs vies. et elle aime cette impression d'éternité, dee. ça a sens, qu'elle fasse ça avec lui. amitié gravée dans les étoiles, lien indestructible. la plus belle des œuvres d'art, c'est pas elle, c'est vous deux, zee. et comme tout ce qu'ils ont toujours fait à deux jusqu'aujourd'hui, c'est à tour de rôle qu'ils se déplacent, font un pas pour l'autre, et si c'est l'étoile qui les mène jusque là, c'est l'astre incandescent qui prend le taureau par les cornes - ou plutôt en l’occurrence adhara par les épaules - pousse la jeune femme contre le mur encore impeccablement blanc, si l'on omet la trace discrète qu'elle vient de laisser à la peinture nuit. sourire amusé qui orne ses lippes, le cœur qui se réchauffe quand il souffle avec assurance le mot-promesse (( a l w a y s )) au goût d'immensité intangible. elle veut que ça ne change jamais, dee.

    et ils sont là, comme deux enfants à qui on aurait laissé quartier libre pour faire un atelier d'art plastique. immobile comme il l'a imposé, n'y a t'il que l'arrondi de ses prunelles qui dansent, suivent avec soin la pulpe du doigt qui la redessine. la bouche s'invite une fraction de seconde, embrasse le bout du doigt pour mieux pincer les lèvres l'air innocent. le nez se plisse, lueur intriguée dans les iris, mais jamais ne proteste-t-elle, addie, se contente de le laisser faire. manier son corps comme une poupée dont lui seul serait le marionnettiste - après tout, qui sait le manier mieux que lui - impose sa mise en scène et fait naître sur la bouche féminine un sourire. et elle devine, elle devine où il va avec ça, se contente de suivre le tracé effectué avec soin autour de son corps, le modèle est secoué de rires enfantins, secoue les courbes de l'enfant étoile. jusqu'à l'imprimer sur le mur, devenir véritable œuvre d'art. adhara, vingt-quatre ans, gravée pour toujours face aux vagues. elle recule pour s'admirer, sourcils haussés, puis tend les doigts vers le pinceau quand izaya complète la toile de leur univers ; s'installe derrière "elle", toujours là pour lui tendre la main. gravite autour de l'étoile comme la terre tourne autour du soleil. « lequel ? » qu'elle s'amuse en retour, la poupée. s'approche déjà après avoir récupéré de la peinture, entame son tracé.

    elle trace d'abord cette main tendue vers elle, trace ces doigts qui semblent vouloir s'étendre jusqu'à recouvrir les siens, enfermer sa main dans la sienne, puis elle s'approche pour tracer le corps, dessine les jambes qui semblent adopter son rythme, suivent avec empressement la gamine. remonte pour suivre la ligne de son dos, le creux de sa nuque, trace en s'appliquant la masse de cheveux bruns, pour mieux faire courir le pinceau comme il court toujours derrière elle, adhara l'insaisissable, pourtant dépendante de la présence d'un seul, bien qu'il ne le voie pas.

    et elle revient pour lui faire face, adhara concentrée comme lorsqu'elle maquille, artiste sur visage, elle fait courir la peinture pour tracer les traits masculins. reproduit avec soin la chute de son nez, la pulpe de sa bouche dessinée. gamine en apnée. et elle s'arrête une seconde, dee. une seule, pour le regarder. lui sourire. « c'est injuste... même en deux dimensions et sans les détails tu restes beau, zee. » elle boucle la boucle en silence, rejoint le premier tracer pour finir de l'imprimer à son tour. « et maintenant tu seras beau au japon, pour toujours. » elle recule et lâche l'arme du crime dans la peinture, tend les doigts pour faire ce qu'elle fait si bien : prendre sa main. l'attirer à ses côtés pour admirer leurs profils. « cap ou pas cap de revenir dans vingt ans pour la suite ? » dessiner de nouveaux profils. promesse silencieuse qu'ils seront toujours ensemble alors, indestructibles.

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