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Lien du postSam 19 Oct 2019 - 22:33
Dis-moi qui je suis. ─ w/ #rplibre
Je confesse, dans cette triste réalité. Mon abandon total lors des coups que mon adversaire m’offrait. C’est presque un soulagement. Frappe-moi, encore. Achève-moi, prends ma vie entre tes mains et piétine-la comme il se doit. Ne me laisse aucune chance, dévore-moi, attaque-moi. Je voudrais pouvoir fermer les yeux et être en paix. Je vois, de loin. Ma conscience, écroulée dans le coin de la pièce, les larmes dévalent le long de ces joues teintées. Je la vois, m’observer. Tellement malheureuse qu’à cet instant, mon cœur se serre. Ciel, qu’est-ce que je suis en train de faire ? À peine réveillé, mon corps étendu au sol, j’entends des hurlements, j’entends des cris. Je suis bien trop fort pour me laisser m’abattre de cette manière, et l’argents, j’ai tant besoin d’argents. Je me lève, la mâchoire ensanglantée, l’arcade ouverte, le sang s’écoulant de mes narines, probablement sentir quelques douleurs sur des zones de mon anatomie. Mais mon esprit, lui, engendré de douleur et de haine, me fait oublier ces émotions, ces sensations bien trop fictifs. Parce qu’en ce moment, il faut juste que je survive. J’abat mes coups, à plusieurs fois. Je tente de ressentir le moins de douleur, bien que mon visage n’exprime rien de bon. J’ai fait de la boxe, je m’amusais avec Caleb, il me foutait sur la gueule et je faisais pareil. J’ai tenu un local de boxe, comment puis-je perdre ? Je regarde les gens autour de nous, des filles, des gars. Eux aussi, totalement perdu. Et quand le dernier coup arrive, je vois le gars de la même carrure que ma personne, s’étendre au sol. Une, deux, trois secondes, avant qu’un vieux lève mon poing en guise de combat réussi. J’ai pas voulu ça moi, j’ai pas voulu reprendre les combats clandestins, mais vous savez, c’est quoi de vivre dehors ? Non, vous ne savez pas. Vous êtes bien au chaud sous vos draps, vous avez de la nourriture quand vous voulez. Alors, cessez de cracher sur moi, cessez de penser que vous êtes mieux que moi. Je suis une merde, un criminel, le genre de gars qui finira avec une balle dans le crâne, oublié dans un coin d’la ruelle. Je m’éloigne de la foule, je remets mon t-shirt blanc, j’enfonce les billets dans mes poches en m’installant sur un banc. Respire, Ares. Ca va aller, tout va bien aller mon grand. Je vois la foule, je vois deux nouveaux gars prêts à se foutre sur la gueule. Je vois finalement, deux nouvelles vies détruites. Je baisse le visage, je vois quelques gouttes tomber sur le béton. Mais je l’ai vu, moi. Cette fille un peu paumée, je l’ai vu du coin de l’œil, attristée de cette réalité. Je l’ai vu, avant de cogner, avant de volé aux éclats.
HJ: Bonsoir ou bonjour ! Merci de t'intéresser à mon rp, alors, le mieux serait une fille pour ce rp, ou bien je peux changer la fin, y a pas de souci, mais il ou elle aurait été présente durant le combat d'Ares, dans une petite ruelle, bien cachée des regards. Après c'est tout au feeling, alors on verra sur le tas !
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Lien du postLun 21 Oct 2019 - 22:01
Dis-moi qui je suis. ─ w/Arès
J’avançais sans prendre conscience du chemin que je prenais. Peut-être que je m’en fichais pas mal dans le fond, parce que dans les rues, comme dans ma vie, j’avançais dans l’inconnu. J’avais beau cherché un sens à ma vie, à trouver que les secondes passaient aussi doucement que les minutes, j’étais là, toujours. J’avais songé au suicide, parce que cela être le seul moyen d’apaiser mes maux, mes peines, et le cri silencieux de ma douleur qui me persécutait les entrailles. À quoi bon vivre, à quoi bon se battre, quand rien d’autre que le néant nous attendait à la sortie ? Machinalement, comme une bête apeurée, je tournais les yeux, scrutant chaque silhouette qui frôlait la mienne, de peur que ce soit lui. Lui qui hantait mes nuits, lui qui hantait ma vie. J’y songeais, qu’un jour ma route croiserait à nouveau la sienne, alors bouffée par la peur, ce soir, j’avais décidé de la combattre. C’était un pas en avant, rien de plus. Ça n’allait pas m’aider pour clore mes yeux plus longtemps que quelques minutes, avant que mes songes ne calfeutrent ma lueur d’espoir, jusqu’à l’étouffer pour y retrouver le noir. C’était du bruit, non loin de la rue dans laquelle j’étais, qui m’interpellait. Mon instinct me disait de ne pas suivre cette voix dans ma tête, qui me demandait d’y aller, mais qui écoutait réellement son instinct ? Pas moi. Avançant doucement, à pas feutré, je levais doucement la tête vers eux, vers toi. Je ne comprenais pas et probablement que j’comprendrais jamais, parce que mes poches regorgeaient de billet et que j’étais contre la violence. Mais ma vie, n’était pas celle de tous. Ma vie, probablement que tout le monde l’enviait où la jalousait. Surement même que certain aimerait me voir m’étouffer avec mes liasses, qu’en savais-je ? J’avais mal, pour toi, pour lui et si un instant, je tournais les talons, je ne pouvais me résoudre à fuir. M’approchant encore un peu plus, tout en restant en retrait, j’observais, j’analysais, toujours cette lueur noire de désespoir, accroché à l’azur de mes yeux. J’avais peur dans le fond, que l’un de vous y reste et quand ton regard croisait le mien, pas plus d’une fraction de seconde, j’oubliais la peur. J’oubliais et j’espérais. C’était peut-être bête, parce que si c’était l’autre gars qu’avait croisé mon regard, c’était pour lui que j’aurais été, or, j’me contentais de te soutenir à distance. Comme si, ça voulait dire quelque chose. Comme si ça allait changer quelque chose. Tu gagnais, et sans aucune émotion, tu te retirais, récupérais ton argent, pour que deux autres hommes, prennent place sur ce tapis de sang. Quand la foule s’émerveillait devant le prochain combat, je les contournais, pour te retrouver toi et sans dire un mot, j’enfonçais ma main dans ma poche, pour te tendre un mouchoir propre. Aucun visage ne méritait d’être marqué comme le tien.
HJ: Alors j'espère que ça ne te dérange pas que je vienne ici, avec mon autre bébé ? J'ai pas pu m’empêcher d'y répondre
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