Je sais qu'on a tant de choses à se dire
Et tes histoires seront bientôt usées
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(@Lara-Jean Kim )

Je sais qu'on a tant de choses à se dire
Et tes histoires seront bientôt usées
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(@Romeo Chamberlain )

le weekend était propice à faire la fête, à sortir et profiter des derniers jours de soleil tant qu’il était encore temps, avant que l’hiver n’arrive et n’empêche quoi que ce soit. Alors quand un ami avait proposé de venir faire la fête chez lui pour célébrer son emménagement, je n’avais pas refusé et j’avais même proposé à Hanbin de m’accompagner puis que ça lui ferrait peut-être du bien de rencontrer de nouvelles personnes. Je n’avais fais d’extra aujourd’hui, j’étais vêtue normalement, d’un jean et d’une chemise à motif, le tout agrémenté d’une jolie queue de cheval haute pour dégager mon visage. Une touche de maquillage plutôt dans les tons naturels et me voilà prête pour aller me bourrer la gueule un petit peu. Oui parce que soyons raisonnables un peu dans la vie, y’avait pas besoin de se foutre la tête à l’envers pour s’amuser lors d’une soirée. Alors comme pour souffler un peu, je n’avais pas mit spécialement de limite à ce qui pouvait m’arriver ici. Les gens, j’en connaissais la majorité et la musique était tellement diversifié qu’elle me donnait envie de danser, me trémousser le popotin au milieu de la foule, cependant, alors que j’étais retournée en direction du buffet, un visage familier était apparut dans le tas. Mon sourire radieux s’était figé en une millième de seconde, emportée par l’incompréhension, était-ce réel ou est-ce que mon esprit me jouait des tours alors que cela faisait bientôt un an que je ne l’avais pas revu ? Il se tenait là tel un fantôme et rapidement, j’avais détourné le regard, perdant tout mes moyens, je finis par manquer d’air. De l’air, il me faut absolument prendre un grand bol d’air et quoi de mieux que le patio ? 



mes pas m’y avaient menés avec la plus grande des rapidités jusqu’à ce qu’à bout de souffle, je ne me mette à craquer. C’était vraiment trop dur que de me demander de rester quelques minutes à le fixer, à la regarder comme si de rien été, comme si mon coeur n’avait pas battu une fois la chamade pour son regard perçant ou ses lèvres si douces et si chaudes que même le sable de la plage d’Italie en devenait soudainement si froid. Accrochée à une rambarde, je laissais ces perles salées roulées de long sur mes joues devenues d’un rouge pivoine à moitié accroupit comme pour soutenir mon poids qui se faisait de plus en plus lourd. je commençais vraiment à croire que le sort s’acharnait contre moi… alors qu’enfin je commençais à pleinement profiter de ma vie de célibataire, Roméo avait refait surface comme le clown de ça après vingt-sept ans d’absence. C’était vraiment trop dur à supporter et alors que je pensais être seule, détrompez vous puisque le clown en question était lui aussi sur la terrasse. Ma plus grande phobie, en face de moi. Non pas que j’ai peur des clowns, là n’est pas la question mais devoir affronter Roméo encore une fois ? Il finit par ouvrir la bouche, sortir quelques mots et je finis par me bloquer, me redresser aussi vite que possible et passer le revers d’un doigt sous mes cils pour essuyer la moindre trace de mascara qui aurait potentiellement put couler par ici. « Non. » lui soufflais-je alors que je me retournais face à lui dans un faux semblant de sourire bien qu’il se voyait jusqu’au confins de l’univers qu’il était faussé. « J’avais juste une paillette dans l’oeil. » mentais-je une nouvelle fois avant de baisser les yeux vers la serviette de fast-food et tout de même m’en saisir.

Je sais qu'on a tant de choses à se dire
Et tes histoires seront bientôt usées
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(@Lara-Jean Kim )

Je sais qu'on a tant de choses à se dire
Et tes histoires seront bientôt usées
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(@Romeo Chamberlain )

vous auriez réagit comment vous, si quelqu’un que vous aviez aimé du plus profond de votre être revenait soudainement dans votre vie au moment où enfin, vous aviez réussis à l’oublier complètement ? Le trop plein d’émotions n’était pas spécialement favorable à un sourire radieux et une accolade, surtout pas après que mon palpitant se soit serré d’une violence inouïe, m’en faisant presque grimacer. Romeo était là, oui, il était bel et bien en face de moi et ça faisait mal. Un mal de chien, un mal qui ne pouvais en réalité pas spécialement être décrit par des mots, ni même des gestes. Il était là, tel un fantôme du passé prêt à revenir hanter mes jours et mes nuits par sa simple présence. Qu’est-ce que je pouvais bien y faire moi à part laisser toute la pression retomber ? Pleurer était le seul moyen que j’avais trouvé mais j’avais fini par lui faire face, le confronter d’une manière ou d’une autre bien que mon but premier n’était pas spécialement celui de lui en foutre plein la gueule et de le blâmer pour m’avoir salement lâcher. Il était le déclencheur de cette sorte de haine envers la gente masculine, la peur de l’attachement qui avait été renforcé par mon ex petit-ami. J’avais alors attrapé cette serviette de papier et j’avais tapoté le dessous de mes yeux de cette dernière tout en lui mentant au sujet réel de ce flot de larmes. Une paillette, mais oui, ça allait être crédible tiens… et d’ailleurs, il l’avait bien remarqué en rétorquant qu’elle se trouvait à gauche. Un petit souffle et un petit sourire et voilà que j’espérais pouvoir retourner à l’intérieur du bâtiment. Je n’arrêtais pas de regarderons écran de verrouillage dans l’espoir de voir un message ou un appel venant d’Hanbin me sauver la vie mais le réseau ne semblait pas passer ici alors, je soupirais avant qu’il ne finisse par ouvrir la bouche.

Ses mots venaient à me frapper de plein fouet et ça continuait à faire mal. En réalité j’aurais préféré qu’il ne ressasse pas le passé, qu’il évite de me parler de ça et qu’il me dise plutôt ce qu’il avait fait depuis qu’on avait arrêté de se parler mais visiblement, il préférait aller sur la pente glissante. Bon… je l’écoutais parler, m’adossant à quelque chose avant de laisser mes yeux se remplir une nouvelle fois, me laissant avec une vision trouble du garçon parce qu’au fond, ça me frustrais beaucoup. j’aurais aimé continuer ma vie avec lui, le faire se rendre compte plus tôt qu’il n’était pas le petit connard qu’il disait être et qu’on aurait vraiment put avoir de merveilleux moments ensembles. J’avais la gorge prise, serrée et c’était de plus en plus difficile de respirer normalement. D’ailleurs ma cicatrice me faisait de plus en plus mal. « Pourquoi tu me dis tout ça maintenant ? » lui demandais-je d’une voix rauque et éraillée. puis j’avais encore une fois passé la serviette sur mes yeux et tant pis pour mon maquillage. « je te pardonne Romeo, si c’est ce que tu attendais… » soufflais-je avant de finir par complètement me laisser glisser contre le mur et m’asseoir par terre. « Des fois je regrette d’avoir accepté d’être ta fiancée quelques mois. Mais en même temps… j’ai vécu les plus belles choses avec toi et je t’avoue que ça me manque énormément de ne pas passer des heures et des heures sur la plage avec toi. » je râlais ma gorge avant de soupirer et tapoter le carrelage à côté de moi pour l’inviter à s’asseoir là. je sais pas trop pourquoi je l’avais invité à s’asseoir mais je l’avais fait.