don't play with m'y nerves  ★ ─ w/ @Devon Bulger

La soirée est bien entamée, pour preuve, tu es à moitié habillée, ta chemise un peu ouverte dévoilant la dentelle de ton soutien-gorge, debout sur l'estrade micro à la main, chantant de ta voix suave et envoûtante. Tu mets encore plus d’ambiance, te régalant de ta petite passion pour la musique. T'es aussi mise en lumière, tous les regards focalisés sur ta personne, et tu adores ça. Ta chanson terminée, tu es applaudi par toute la salle avant de libérer le micro à quelqu'un d'autre. Quelqu'un d'autre qui aura sans doute du mal à passer après toi. Ta respiration quelque peu saccadée, tu as besoin d'un peu d'air avant la prochaine chanson. Tu décides alors d'attraper ton verre d'alcool et d'aller le terminer à l'extérieur. Poussant ainsi les portes de l'enceinte, tu es tout de suite frappée par une brise de vent qui t'oblige à frissonner. Et te calant contre le mur, tu attrapes ton portable pour répondre à quelques messages, pourquoi pas inviter aussi quelques potes à rejoindre ton domicile. Tes pensées vaguent ailleurs, imaginant déjà ton calage sur ton balcon à fumer une bonne chicha pomme ou bien un love 66 en bonne compagnie.

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don't play with my nerves  ★ ─ w/ @Chanel Underwood

La vie à Boston avait bien changé depuis quelques années. Peu de gens s'en rendaient compte, bien trop happés par leurs propres vies mais en tant qu'observateur, je l'avais bien vu. Possiblement parce que j'étais loin d'être de la jeune époque, de ceux qui se laissaient aller sans penser aux conséquences. J'y pensais bien trop aux conséquences moi. Bulger un jour, Bulger toujours. On régnait sur la ville fut un temps, et je pense qu'on va y régner de nouveau. Izzy et moi, à la tête de l'association des citizens, c'était un signe. Et puis, ralliant Quinn à notre cause, ça pouvait faire un mélange explosif, de quoi faire des étincelles. Mais en attendant de voir les premières actions menées par la famille, je préférais me détendre, dans des bars, des boites de nuit. Les idées me viennent plus facilement comme ça, quand l'alcool coule à flot. Et c'est là que je trouvais ce bar un peu huppé. Un peu mais pas trop. Seulement, une meuf se trouvait là, à moitié déshabillée. Aguicheuse comme jamais, et avec une tronche de salope. Je lui foutrai bien des choses dans sa bouche de suçeuse. Seulement, en voyant de plus près, tu me disais quelque chose. Un air de déjà-vu. Un relent de haine me parcourait alors d'un coup. Esquissant un faux sourire en coin, je m'approchais de toi, finissant l'épaule contre le mur. « En recherche de compagnie ? » demandais-je doucement. Un renard le Bulger, un vrai renard.

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don't play with m'y nerves  ★ ─ w/ @Devon Bulger

Message envoyé à tes amis, tu ranges ton portable dans la poche de ton jean et tu termines d'une traite, ton verre d'alcool. Hélas, tu es interrompue par une voix plutôt masculine qui parvient à tes oreilles. Le verre quittant tes pulpeuses, tu poses tes iris sur son regard appuyé presque intime sur toi. Tu le regardes avec une pointe d'admiration de par sa longueur et le détailles plus nettement. Par politesse, tu réponds à son sourire en te mordillant les lèvres. « Bonsoir. » que tu rétorque, mais plus tu le regardes, plus ces traits de visage te disent quelque chose. Tu as cette impression de déjà vu et tu ne sais pas pourquoi il ne t'inspire pas totalement confiance. « Je pense que tu trouveras ton bonheur à l'intérieur, je comptais partir de toute façon. » ah sayez, tu te souviens, c'est le même garçon que tu as poussé à sortir de la route. Longue histoire. Apparemment, vous aimez tous les deux la moto, sauf que cette nuit-là, ce mec a eu la mauvaise idée de traîner sur ton territoire. Mais de plus près, tu dois bien admettre qu'il est plutôt canon. Merde ! Tu aurais dû sympathiser plutôt que le provoquer. « On ne s'est pas déjà croisé ? » demandes-tu le regard interrogateur. Tu veux juste savoir s'il se souvient de toi et s'il t'a déjà classé dans sa liste noire ou pas. Tu ne devrais pas tarder d'ailleurs, t'en aller serait sûrement la meilleure chose à faire non ? « J'dois y aller, peut-être à la prochaine ? »

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don't play with my nerves  ★ ─ w/ @Chanel Underwood

Un besoin de chasser, d'être aux aguets. Une proie pas facile, histoire d'augmenter la difficulté du jeu. C'est ça que je veux ce soir et quand je te vois, adossée au mur, je me dis que tu peux être cette personne. Seulement, tu ne m'étais pas indifférente, et sûrement pas dans le sens que tu l'aimerais. Ta tête me disait quelque chose, je n'avais pas envie de céder à ma pulsion de te faire du mal tout de suite, mais sûrement qu'elle prendra le dessus au cours de la soirée, qui sait. « A l'intérieur ? Pas certain de vouloir entrer, je crois déjà avoir trouvé ma perle. » Allez, sois un peu flattée et ne refuse pas mes avances. Crois-moi que tu vas kiffer que je m'occupe un peu de toi. Seulement, tu semblais être sur la défensive. Est-ce que toi aussi tu m'as reconnu ? Ou alors mon aura habituelle a eu raison de toi et de la confiance que tu te portes. « Pas que je sache non. » Nier, c'était la meilleure chose à faire. Et pourtant, on savait tous les deux que je mentais, je le voyais dans ton regard, ta posture. Et tu commences à vouloir t'éclipser. Chose que j'empêche fermement en posant ma main sur ton cou. « Tu bouges pas. » finissais-je par ordonner. Mon pouce caressait alors la ligne de ta mâchoire, dans le but de provoquer quelques frissons sur ta peau. « Il me semble que tu aimes jouer avec le feu, non ? »

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don't play with m'y nerves  ★ ─ w/ @Devon Bulger

Apparemment, ce grand brun a déjà trouvé sa proie et comme il vient de te le faire comprendre, c'est toi qu'il désire ce soir. Mais pourquoi au juste ? Tu n'arrives pas à voir ses réelles intentions, il n'a pas l'air si commode, son petit aura pervers te donne des frissons. « C'est dommage, j'aurais bien aimé rester un peu plus longtemps, mais comme je l'ai dit, des amis m'attendent à mon appartement et ce serait mal vu de ma part de leur poser un lapin. » sur ces mots, tu lui fais part de tes impressions. Tu sais que cette tête te dit carrément quelque chose, mais ce dernier semble nier ce fait. Tu te dis qu'il a peut-être oublié ton visage, car tu n'es pas restée longtemps et toi-même tu t'en souviens à peine. « J'ai bonne mémoire, je pense que t'as dû simplement oublier mon visage. » ou bien, il te ment carrément pour pouvoir te pécho ou alors prendre sa revanche. Tu hésites entre les deux options, car il est quand même difficile à cerner. Et lorsque tu tournes le dos pour t'apprêter à partir, tu sens une vulgaire pression autour de ton cou, ton cœur manque un battement, mais ce qu'il n'a sens doute pas prévu, c'est que t'as déjà suivi des cours d'auto-défense et qu'en plus, tu fais de la boxe pour entretenir ton corps. Donc, ça ne t'a pris que quelques secondes max pour réaliser l'une des techniques que t'as apprises. Tu as pivoté pour lui envoyé le bas de ta paume contre le menton, une fois la tête repoussée légèrement en arrière, tu as saisi son bras pour le caler fermement contre son dos et tourner légèrement son poignet sur le côté. Tu n'abuses pas, tu ne veux pas lui faire de mal, juste qu'il comprenne qu'il s'attaque à la mauvaise fille. Cheveux en bataille sur ton front, tu souffles pour balayer les quelques mèches qui gênent tes yeux. « J'aime jouer avec le feu ouai, mais seulement quand moi, je le décide. » dis-tu marquant une courte pause. « Si tu veux avoir une chance de me pécho ce soir, commence par être moins prétentieux, plus délicat. » tu ricanes avant de le relâcher et de le contourner pour lui faire face. « alors à mon tour de poser une question, je sais que tu m'as reconnu et je sais que tu le nies. Pourquoi ? Tu veux te venger ? » qu'il ne s'avise pas de le faire, parce qu'il se retrouvera plus vite que son ombre en prison. De nos jours, on n’est jamais prudent, vaudrait mieux avoir un contact rapide avec la police au cas où l'on tombe sur un psychopathe ou bien pire et ce signal, il se trouve dans ton sac, t'as juste à faire un clique pour être localisée.

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don't play with my nerves  ★ ─ w/ @Chanel Underwood

Je joue l’innocent quand, dans ma tête, je te fais déjà subir tous les sévices possibles et imaginables. Tu ne me connais pas et pourtant, tu t’es prise pour supérieure à moi. Je le vois sur ton visage, que tu n’es qu’une petite pute qui pense valoir bien mieux que ma personne. Mais tu ne me connais vraiment pas, tu sais pas à qui tu te frottes et.. tant pis pour toi, si tu dois recevoir les conséquences de tes actes irréfléchis. « C’est une excuse peu recevable pour moi, mais soit. Ainsi soit-il. » Te laisser partir pour mieux te retenir par la suite. Seulement, tu détectes peut-être un peu trop facilement mon mensonge — des dons de voyance ? Alors je m’avance un peu plus rapidement vers toi pour poser ma main sur ton cou, ordonnant fermement de ne pas bouger. Seulement, tu sembles avoir des dons de super-héroïnes. Enfin, disons que je t’ai laissé faire. C’est drôle de voir que tu penses vraiment avoir le dessus sur moi. Si jamais un jour tu l’as, c’est que je suis déjà six pieds sous-terre, espèce de débile. Levant les yeux au ciel en t’entendant parler, je me mettais qu’à parler une fois tes paroles insignifiantes finies. « T’as terminé ? » Je me défaisais sans aucune difficulté de ta prise, pour prendre de nouveau l’ascendant sur toi, non sans oublier de poser ma main sur ta tête pour ensuite la pousser violemment contre le mur. Légèrement assommée, je te pousse au sol, te retenant avec mon pied sur ta gorge, appuyant pour être sûr que tu ne me fasses pas un nouveau coup de pute. Puis je sors mon flingue de ma ceinture arrière, pour le pointer directement sur ta tronche. « Maintenant toi, tu vas m’écouter. Ton jeu de “je suis la plus forte, personne ne peut me résister”, tu le garde pour toi. Je suis pas ton chien, encore moins ton égal. Je t’ai retrouvée, je peux le refaire quand je veux. Si j’apprends que t’as été parler aux flics, c’est pas ta tronche que j’écrase contre le mur mais ton corps entier sous un semi-remorque, t’as compris ? » Je lâche ta gorge, m’accroupis devant toi. « Par contre, tu peux aller à l’hôpital. Je pense que tu as besoin de quelques points de suture. Pas cher payé pour ton insolence, petite pute. » Je finis par te cracher dessus, avant de me relever pour me reculer de quelques pas, fier de la vue que je peux observer en cet instant.

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