Aujourd'hui c'est mon anniversaire. L'année dernière, j'étais seule pour le fêter. Seule avec mes démons, mon goût pour la morphine, mon regard dans le miroir, la réputation de cocue que je me trainais grâce à Bambi, la fin d'année désastreuse que j'avais vécue à cause d'Andrew. J'étais mal, seule et au bord du gouffre. Cette année tout est différent. Certes je me suis toujours pas débarrassée de cette addiction qui me bouffe la vie, mais je vais mieux, j'essaie en tout cas. Les fantômes de mon passé ont disparu. J'ai toujours quelques cadavres cachés dans le placard mais rien qui m'empêcherait d'avancer avec toi, main dans la main cette fois.
Tu m'envoies un sms d'anniversaire, tu me dis que je dois me préparer pour une surprise et même si je tente le chantage, tu ne lâches rien. Alors je suis en train de me préparer quand tu arrives. Je porte un jean et un croc top noir avec une veste. J'ai les cheveux attachés en chignon et je ne suis que légèrement maquillé. J'espère que tu comptes pas faire un grand truc chic parce que moi je veux juste faire un truc simple avec toi. Aller manger en ville, se balader, rentrer regarder un film et te faire l'amour toute la nuit. Ça ce serait le meilleur des anniversaire. Je t'entends t'annoncer et entrer dans la chambre. « je suis prête ! » tu pourras pas dire que je suis une de ces nanas qui met 10 piges à se préparer et qui passe des heures dans la salle de bain. Tu me souhaites encore une fois un joyeux anniversaire, enlaçant ma taille. Je passe mes bras autour de ton cou et je te souris. « Merci mon amour. » Je dépose doucement mes lèvres contre les tiennes. C'est bon de pouvoir faire ça sans justification, sans dispute, sans toutes les barrières qu'on s'installaient. J'aime me dire que je peux te donner des petits surnoms affectifs. J'ai pourtant jamais été très fan de ça. Les mon amour, mon coeur c'est pas pour moi. Pourtant toi, j'ai envie de t'appeler comme ça pour te montrer combien je tiens à toi. « On va où, on va où ? » J'en reste pas moins une gamine comme tu peux le voir. Est-ce que je vais avoir un cadeau ou est-ce que c'est la soirée mon cadeau ? Non mon cadeau c'est toi.

Normalement, j'aime les anniversaires. On fait la fête, on mange bien, on boit et surtout on offre des cadeaux. Mais les miens, je ne les ai jamais aimé. Les personnes les plus importantes à mes yeux l'oublie, je n'ai pas de cadeau ou alors pire ; je me retrouve seule avec mes démons. Alors ce jour il n'est pas très festif. Ma mère m'a envoyé un pauvre message pré écrit. Mes frères et soeur m'ont oublié.. Seule ma jumelle à pensé à moi, à l'autre bout de la terre. Mais surtout toi. J'aime ce qu'on est à présent. Loin de toutes nos disputes, nos déchirures et nos blessures. Ça ne va pourtant pas être simple, on le fait très bien tout les deux. des hauts et des bas nous attendent. Mais je sais qu'on peut les surmonter. On l'a fait pendant sept mois alors que nous n'étions pas ensemble, maintenant que c'est le cas, aucun n'obstacle ne peux nous abattre. C'est donc toute joyeuse que je me prépare à la surprise qui m'attends. j'essaie de me faire jolie pour toi. Je sais pas pourquoi, j'ai l'impression d'avoir quelque chose à te prouver. J'ai bien noté que depuis que je t'ai dis que je t'aimais, toi t'as été incapable de me le dire. Je ne t'en veux pas, je comprends que tu ai besoin de plus de temps, de plus de preuve, de plus de quelque chose. Mais je ne peux pas cacher ma déception et surtout ma peur que tu te rendes compte qu'en fait tu ne m'aime pas ou que je ne sois pas assez bien pour toi. après tout j'ai merdé avec Quito. J'ai été une vrai salope pendant sept mois. Peut-être que c'était l'excitation de notre relation conflictuelle et sexuelle qui je faisais m'apporter autant d'intérêt et qu'à présent tu te rends compte que ce n'est pas aussi fort et qu'au contraire, je suis même fade. Toutes ces peurs, ces questions m'assaillent tous les jours où je ne t'entends pas me dire ces mots magiques. J'ai même été jusqu'à parler de ça avec Mikke, mon meilleur ami. Je lui ai fait par de mes craintes, de mes doutes. J'essaie de ne pas te le montrer parce que je n'ai pas envie de te presser, de te mettre sur le dos une pression qui n'est pas nécessaire. Après ce que tu as vécu avec carter, je veux juste que tu sois heureux. mais j'ai tellement de bosses et de creux dans mon passé que j'ai besoin d'être rassurée. Tu viens m'enlacer et me dire que je suis belle, je suis déjà un peu rassuré quant à l'effet que je peux te faire. « Et pourtant je ne porte qu'un jean. Imagine si j'avais mis une magnifique robe ? Pire encore, juste des sous-vêtements en dentelles » Je ris doucement. Ce que j'aime chez nous ? Malgré qu'on soit ensemble et prêt à vivre comme des adultes responsables, on ne reste pas moins très fortement attiré sexuellement l'un part l'autre. Couple sérieux ou pas, jamais je n'arrêterai d'essayer de te provoquer. Je suis prête à partir, même si tu ne veux toujours pas me dire ce qu'on va faire. mais toi non visiblement. Tu me dis que comme tu sais que je ne suis pas très démonstrative, tu as quelque chose à me dire ici, pour ne pas me gêner. Oulà. Je commence à avoir chaud. J'ai peur de ce que tu vas me dire. Tu veux qu'on ralentisse c'est ça ? Tu veux qu'on attende pour l'appartement ? Carter n'approuve pas notre relation et comme c'est la mère de ta fille tu veux freiner ? Tu vas quand même pas me demander en mariage ? Des tas d'hypothèse se bousculent dans ma tête et j'essaie de faire le vide pour entendre ce que tu me dis. Et tes mots me laissent sans voix. C'est comme une gifle en plein visage. Les mots raisonnent dans ma tête. Tu ne veux personne d'autre comme belle mère pour Thaïs. Tu ne veux aucune autre femme que moi pour te faire un autre enfant. Les ce qui m'achève c'est cette douce mélodie qui parcours tes lèvres lorsque tu prononces ces trois petit mots. Délicieuse délivrance que tu m'offres, je lâche mon sac à main et je me mets littéralement à pleurer. Je pleure de bonheur. Entre deux sanglots j'arrive à articuler quelques trucs « J'ai cru que tu le pensais plus » j'ai l'air d'une idiote non ? « J'ai cru que Carter voulait pas de moi dans ta vie et que comme c'est la mère de Thaïs t'allais vouloir faire une pause » Non pas que je n'ai pas confiance en toi. Mais je sais que tu donnerais tout pour ta fille. « J'ai cru que t'avais compris que j'étais pas assez bien pour toi et que tu méritais mieux » Ça je le pense. Tu es trop bien pour moi Dimitri, je ne te mérite pas. Et j'ai bien peur du moment où tu t'en rendras compte. Je voudrais aussi te dire que je t'aime mais je me suis promise de modérer ces paroles. J'ai peur. Que tu me quittes. parce que sans toi je ne suis plus rien. Alors je panique et la petit Hope fragile qui à besoin d'être rassurée refait surface.

Je suis vraiment dingue de Hope. Plus les jours passent et plus je m’attache à elle. D’un côté ça me fait peur parce que si je viens à la perdre je pense que la blessure sera encore plus profonde qu’avec Carter. J’en ai beaucoup souffert mais avec Hope il y a quelque chose qui fait que c’est plus fort. Un truc que je ne peux pas expliquer. Peut être parce que ça fait des mois qu’on se tourne autour. Et malgré non prises de tête on a toujours réussit à sortir la tête de l’eau. On a toujours réussis à se pardonner et à avancer. Je vois pas pourquoi maintenant qu’on est en couple, ça ne marcherait plus. On va forcément avoir d’autres disputes. C’est sur. Il y a toujours des disputes dans un couple. Mais on va réussir à affronter tout ça pour mieux remonter et en ressortir encore plus soudé. Tout ce qu’on a déjà traversé c’est déjà une bonne épreuve. Je lui ai pardonné ce baiser avec ce mec. Après je ne lui promets pas de ne pas faire mon jaloux quand elle passera un moment avec ce Quito. Je reste jaloux parce que quelque part j’ai toujours cette peur de la tromperie. Carter m’a trompé avec un mec plus âgé et certainement plus mature que moi. Et même si Hope m’a redonné confiance en moi j’ai toujours cette peur ancré en moi. On a passé l'épreuve des exs. On s’est prit la tête mais la encore une fois on a réussit à surmonter. Je ne vais plus rien lui cacher. Je n’ai pas revu Megara depuis que je l'ai croisé au Summer Camp. Enfin ce soir on passe la soirée ensemble et en amoureux. Même si elle est habillé tout simple je la trouve magnifique. Et sa remarque me fait rire. Ça me détend un peu avant tout ce que je m’apprête à lui dire. « Si tu n'étais qu’en sous vêtement en dentelle, je crois que j’aurais mis mon dessert avant l'entrée et le plat. » Que je finis par dire en souriant amusé. Mais non le dessert c’est pour ce soir. On va passer la soirée ensemble. On va parler, rigoler, se taquiner. Profiter l’un de l’autre. Et après on passera la nuit ensemble, collé l’un contre l’autre. Je n’ai clairement pas envie de la lâcher quand on dort ensemble. Je crois qu’on pourrait dormir dans un lit simple que ça ne me gênerait pas. Enfin je finis par lui dire que je dois lui avouer quelque chose et je vois bien qu’elle change. Merde elle panique. Je suis sur elle croit que je veux la quitter ou autre alors que ce n’est rien de tel. Jamais je ne la quitterai. Au contraire la je fais tout le contraire de la quitter. Je lui avoue ce que j’ai sur le cœur. Mes sentiments. Le fait que je ne vois personne d’autre pour être la belle mère de Thaïs. Personne d'autre pour être la mère de mon second enfant. Et je finis par lui dire que je l’aime. Ça y est c’est dit. J’ai tout avoué. Elle sait ce que je pense. Et je la vois commencer à pleurer. Oh merde. J’ai bien fais de lui dire tout ça ici quand je vois sa réaction. Je ne pensais pas qu’elle réagirait de cette manière. « Désolé mon cœur je voulais pas te faire pleurer. » Et après ses paroles je viens juste à la prendre dans mes bras, pour l serrer fort contre moi. Je pense chacun des mots que je viens de prononcer. « J’aime ma fille plus que tout mais c’est pas Carter qui va me dire qui j’ai le droit de fréquenter et d’aimer... » Je souris en la regardant pour ensuite déposer mes lèvres contre les siennes tout en passant mes mains sur ses joues pour essuyer ses larmes. « Et j’ai hâte qu’on s’installe ensemble tous les deux et tu seras une parfaite belle mère pour Thaïs. » Je souris en regardant Hope. C'était important pour moi de trouver une femme qui accepte ma fille. Et Hope a tout de suite réussis à établir un contact avec Thaïs.

J’ai jamais eu de super bon souvenir de mes anniversaire. A chaque fois c’était même un jour parfois plus désagréable que les autres jours de l’année. Cette année même si maintenant toi et moi on est enfin ensemble, je pensais que ce serait pareil. Je m’attendais à apprendre une mauvaise nouvelle, un mort, un départ. Je pensais même que je sais pas, peut-être tu pourrais me quitter.. C’est absolument horrible, j’essaie tant bien que mal de ne pas le verbaliser mais c’est plus fort que moi : j’attends le jour où tu vas me quitter. J’ai tellement été abandonner que je me demande pourquoi cette fois ça n’arriverait pas. J’ai tellement l’habitude de souffrir dans mes relations qu’au fond de moi je sais que ça va arriver à nouveau.  Je m’attends toujours au pire, c’est dans ma nature. Et puis je me demande quand est-ce que tu remarqueras que t’es trop bien pour moi, que je suis pas la Hope que tu as peut-être idéalisé, même si t’as vu une partie de mes pires côtés. En fait, j’ai tellement eu l’habitude de me faire quitter, abandonner, tromper, trahir et j’en passe, que je me dis que ça peut pas être différent cette fois. Et pourtant.. toi t’es totalement différent. Alors de tant à autre, je ressens comme une vague de chaleur, de bonheur. Je pense à toi et je me dis que j’ai une chance infinie que tu sois à mes côtés. Et la seconde d’après je me rappelle que je parle de Dimitri Wildingham, le mec le plus droit, le plus honnête et le plus généreux que je connaisse et je me demande quand il finira par fuir la peste que je peux être. Ton retour, il me fait le plus grand bien. Je préfère d’ailleurs profiter de te sentir près de moi à nouveau plutôt que de te faire partager tout mes moments de doute. Même si ces moment sont de plus en plus compliqué à gérer et qu’ils me donne une envie irrépressible de compenser ça avec autre chose comme l’alcool ou la drogue ou.. la morphine. L’envie, la dépendance, elle a pas disparu. Je me bats encore tous les jours pour ne pas sombrer. Je t’en parle moins parce que je veux pas que tu ai peur pour moi, je commence à te connaitre, tu passes ton temps à t’inquiéter pour moi. Alors je profite simplement du fait que ce soit mon anniversaire et que ce soir je ne suis pas seule, je suis avec toi.  « Ah ? Mais ça peut toujours s’arranger ça tu sais »  Je souris tout en dégageant une de mes épaules de mon t-shirt pour que tu puisses apercevoir mon soutiens-gorge et te rendre compte par toi même que en effet, je porte bien des sous-vêtement en dentelle noir. Je m’étais dis qu’on allait surement sortir et que pour ça il fallait que je sois habillée correctement. Mais qu’une fois rentrés chez toi, on pourrait laisser court à notre imagination. Et puis avant qu’on ne puisse sortir de ta suite pour notre soirée, tu me dis que tu dois me parler, que tu préfères me dire ces choses maintenant que de me gêner plus tard. Je fronce les sourcils, je comprends pas où tu veux en venir, pire encore je m’imagine le pire. Et c’est là que tu me fais littéralement une déclaration d’amour. Tu me dis que tu m’aimes, tu prononces les fameux mots et moi en réponse je me mets à pleurer. Pleurer de joie bien entendu. Je pensais plus que tu dirais ces mots, je croyais même que tu ne les pensais plus.. peut-être que tu voulais juste réapprendre à me connaitre, réapprécier celle que je pouvais être, mes bons côté, que tu devais retomber amoureux de moi parce qu’avec tout ce que j’avais pu te faire, c’était plus tellement le cas.  Tu me sers fort contre toi, pour me consoler de m’avoir fait pleurer et moi j’entoure ta taille de mes bras pour te rendre cette étreinte. Ce que tu me dis concernant ce que Carter pourrait penser de notre relation me rassure, c’est rassurant de savoir que même si Carter te le demandait, tu me quitterais pas, même si elle invoquait Thaïs pour justifier ça. « J’aime énormément Thaïs, je ne lui ferais jamais aucun mal » ça tu le sais, je pourrais la protéger bec et ongle. Cette petite elle est un peu sous ma responsabilité aussi, c’est ta fille, ma .. belle fille ? C’est un peu comme mon enfant et je ferais tout pour la protéger. Tu m’embrasses, essuyant mes larmes avec tes pouces. Je ferme les yeux au contact de tes mains contre ma peau. A ce moment là, toutes mes craintes disparaissent. Quand tu me dis que tu m’aimes, que tu veux t’installer avec moi, que toi, Thaïs et moi on sera une famille, tu balaie tout mes doutes. J’ouvre les yeux à nouveau, laissant quelques larmes perler encore une fois. « Je t’aime. » Je m’étais pourtant promis de ne pas te le répéter tout de suite. De ne pas m’ouvrir tout de suite à toi, pas autant. Tu me fais déshonorer toutes mes promesses. Je crois que je t’aime bien plus que je ne le pensais et plus que quiconque. Je pense à Sloan à cet instant, mon premier amour, celui qui ne m’a jamais quitté. Et c’est comme si le poids de mes sentiments pour lui s’envolait. « On a encore rien fait et pourtant c’est déjà le plus bel anniversaire de toute ma vie. » , et c’est grâce à toi. Je te serre contre moi avant de me reculer, sécher mes larmes et me regarder dans le miroir pour arranger mon maquillage.« Tu veux toujours pas me dire ce qu’on va faire ? »  Bah quoi ? Je tente encore une fois quand même

Est-ce que je passe mon temps à essayer de t’exciter ? Oui. Est-ce que j’ai honte ? non. Est-ce que j’adore ça ? Oui. Mon passe temps favoris c’est laisser des petits indices de ma condition pour te donner envie, surtout quand tu rentres du travail. Alors je laisse toujours la porte ouverte de la salle de bain pour que tu entendes l’eau et que ça te donne envie de me rejoindre, je laisse toujours mon pantalon sur le dossier du canapé pour que tu comprennes que je me balade en petite culotte. C’est mon passe temps favori et il faut bien avouer que tu as beaucoup de mal à ne pas tomber dans mon piège. C’est ça que j’aime chez nous, notre capacité à être attiré l’un part l’autre à la même puissance que deux ados en pleine puberté. J’ai toujours aimé le sexe, mais je dois bien avouer qu’avec toi, c’est plus que raisonnable. D’ailleurs je commence déjà à te provoquer en baissant le tissu de mon t-shirt pour te dévoiler le haut de mon soutien-gorge. Cette fois tu réussis à résister et ça me fait beaucoup rire. « Haaan très bien, tu ne les reverra plus de sitôt » Je mens. A la seconde où on sera rentré, toi comme moi on sait très bien qu’on va se sauter dessus. Mais part respect pour la soirée que tu m’as prévu, je n’insiste pas plus. De toute manière, la minute qui suis, je suis occupée à pleurer, parce que tu viens enfin de me dire les mots magiques. J’y croyais plus. Pour tout te dire je commençais même à me dire que tu ne le pensais plus ou pas. Que ce que j’avais fait avec Quito restait encore difficilement pardonnable et que tu commençais à te demander si j’étais vraiment faite pour toi, si toi et moi ça pouvait vraiment fonctionner. Je commençais à prendre peur que tu te rendes compte que tu étais beaucoup trop bien pour moi et que tu méritais mieux. Alors à ma grande surprise, c’est tout l’inverse qui se produit et des larmes de joies mélangé à du soulagement dévalent mes joues à toute vitesse. Tu m’embrasses à nouveau, je fais durer le baiser le plus longtemps possible et cette fois, tu réponds à mon je t’aime. « Fais gaffe, je risque de m’y habituer » C’est mot dans ta bouche raisonne comme la promesse de l’éternel. Je tente d’ailleurs de profiter de ton amour pour savoir ce que tu as prévu de faire pour cette soirée mais toujours rien. « Pff tu m’aimes, tu m’aimes mais ma technique pour te faire craquer elle marche plus ! » je fais semblant de bouder et puis j’attrape mon sac pour te suivre en direction de la voiture. Je me mets côté passager, parce que je sais que tu veux que cette soirée soit romantique alors je me retiens de faire mon anti conformiste en voulant rouler à toute vitesse dans les rues de Boston. « T’es sûr que ça va me plaire ou tu penses ?i » Si tu pouvais lâcher un tout petit indice sans faire exprès, moi je dis pas non. On roule jusqu’au restaurant et on se gare devant. Un restaurant français, simple mais plein de charme. Je souris comme une gamine, venant déposer un bisou sur ta joue. J’aime manger alors la gastronomie française, c’est déjà un merveilleux cadeau. Enfin le plus beau des cadeaux, tu me l’a déjà donné.