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Ushuaia se demandait comment ça allait se passer avec Rocco. La jeune femme lui a avoué qu’elle était attirée par lui. Rocco ne la croyait pas réellement, jusqu’à ce qu’elle lui dise que c’était la vérité. Dernièrement, la jeune femme voyait le jeune homme différemment. Elle l’a toujours trouvé beau, mais il y avait un petit quelque chose de plus qu’elle n’avait pas remarqué, lorsqu’elle l’a rencontré. Ça perturbait Shuchi, bien évidemment, puisqu’il était son ami et qu’elle était également attirée par Jazmine. Bref, elle était perdue et se demandait ce qui allait se passer, dans l’avenir. Ushuaia se prépara et pris les clés de chez Rocco. Elle s’y rendit très rapidement, puisqu’elle savait où il vivait. Ushuaia y allait tellement souvent qu’elle pourrait y aller les yeux fermés sans aucun problème. La blondinette marcha plusieurs minutes, avant d’arriver chez son ami. Elle arriva devant la porte de son appartement et essaya d’ouvrir la porte. Elle était barrée, donc elle la débarra avec une clé et ouvrit la porte. « Rocco? » Ushuaia se rendit dans le salon et vit le jeune homme assit sur le canapé. « Salut… » Elle sourit timidement et s’assit à côté de lui. « Comment ça va? »

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ushuaia et rocco
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Elle aura eu le don de te mettre mal à l’aise, Ushuaia. Elle aura tenté de te faire sortir les vers du nez, de te faire cracher le morceau. D’avouer ce que toi-même t’es pas prêt de t’avouer. Et, pourtant, elle a échoué. T’as fui, comme toujours dès qu’on te parle d’attirance ou de sentiments. C’est pas pour toi ces choses-là. Les dernières femmes qui ont partagé ta vie ont souffert, d’une façon ou d’une autre. Parce que t’es ce queutard de la télé, celui qui doit jouer au célibataire macho à souhait. Celui qui embrasse tantôt l’une, tantôt l’autre, avant de se tourner finalement vers la nouvelle venue. T’as aucune stabilité ou, en tout cas, professionnellement parlant. C’est absolument incompatible avec une vie amoureuse en privé. Et mettre Ushuaia dans ce cercle vicieux, c’est hors de question. T’es avachi dans ton canapé, un simple short comme vêtement, les pieds sur la table, ton regard bloqué sur l’écran de ton téléphone alors que la télé tourne en fond sonore. T’es ridicule, Rocco. T’es seul. N’importe qui dirait que t’es malheureux et pitoyable à la fois. Mais la voix de ta meilleure amie résonne dans le loft après que ses clés aient déverrouillé l’entrée. T’as même pas daigné te lever, totalement enfoncé dans les coussins trop confortables de ton sofa. Timidement, elle se joint à toi, te demande comment tu vas. Silencieux, tu te contentes de lever ton bras pour l’inviter à se glisser dessous, déposant ton téléphone toujours allumé sur tes cuisses.

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Ushuaia avait peur que sa relation avec Rocco change complètement. Elle venait de lui avouer être attirée par lui, mais il ne semblait pas l’être. Du coup, la demoiselle ne savait plus comment réagir et ça la stressait. Malgré tout, elle ne pouvait pas se passer du jeune homme. Il était devenu très important, donc il n’était pas question de le perdre. Ushuaia arriva rapidement chez lui. Elle entra dans l’appartement et se rendit dans le salon. Il était confortablement installé. Elle le salua et vint se placer çà ses côtés et se colla contre lui. Toutefois, Rocco n’avait pas répondu à sa question et ça l’énervait un peu. « Je t’ai demandé comment tu allais. Es-tu devenu sourd? » La jeune femme attendait qu’il lui réponde. Elle le regardait dans les yeux et souriait en même temps. Ushuaia savait qu’elle ne devait plus parler de leur conversation par sms, mais est-ce qu’ils allaient en parler ou plus du tout? « Tu aimerais faire quoi? »

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ushuaia et rocco
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T’es là depuis trop longtemps sans doute, avachi torse nu dans ton canapé, le regard rivé sur ton téléphone. Tu finiras aveugle à ce rythme-là, pas de doute. Ou soudé avec le cuir qui s’affaisse sous ton poids. D’ordinaire, t’aurais accueilli Ushuaia d’une autre manière. Un bisou sur le front, comme une tradition. Mais t’es resté là, à attendre qu’elle s’avance vers toi, sans même prendre le temps de répondre à sa question. Tu te contentes de déposer ton téléphone sur tes cuisses et de relever ton bras pour qu’elle se glisse dessous. Et dès lors que sa peau rencontre la tienne, ta main se resserre autour d’elle, la collant un peu plus à toi. « C’est toi qui me rends sourd à force de me crier dans les oreilles. » que tu lances avec trop de sérieux alors que tu ne fais que l’embêter, au fond. Toutefois, faut dire que ses petites révélations de la veille t’ont un peu retourné et t’ignores comment te tenir, maintenant. « Toi, comment tu vas ? » T’as pas envie de parler de toi, en fait. Ca servirait à rien parce que tu sens le truc te revenir en pleine tronche et, même si t’en as pas l’air, ça te stresse. Parce que tu pourras pas lui dire que tu vas dormir cette fois. « Tu veux sortir ou rester ici ? » lui demandes-tu en daignant enfin tourner ton visage vers elle, toi qui gardais le regard rivé face à toi, sur les images qui défilent à la télé.

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La jeune femme avait quand même l'impression que sa relation avec Rocco allait changer, depuis qu'elle lui a avoué être attirée par lui. Ushuaia allait devoir se comporter comme une véritable amie et faire attention à ce qui pourrait se passer entre eux. Est-ce que la tentation allait être trop forte ou tout allait bien se dérouler? Ce n'était qu'une question de temps. La jeune femme se blottit contre Rocco et le regarda. Elle lui a demandé comment il allait, mais il n'avait pas répondu, donc elle lui demanda s'il était devenu sourd. « Tu n'es pas drôle. Je ne cris pas aussi fort. » Du moins, c'était ce que Shuchi pensait. La blondinette le regarda et attendit sa réponse. Il finit par répondre à une question, demandant alors à la demoiselle comment elle allait. « Je vais bien, mais réponds à la mienne. » Elle était têtue, tout comme Rocco. Ils avaient ce point en commun qui ne les aidaient pas tout le temps. Le jeune homme lui demanda si elle voulait sortir ou rester ici. « J'ai envie de rester ici. Je ne veux pas aller ailleurs. » Ushuaia avait presqu'envie de rajouter qu'elle aimait être collée contre lui et ne voulait pas le lâcher, mais ça l'aurait été déplacé. « On regarde un film ou une série? »

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ushuaia et rocco
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Bien sûr qu’elle ne crie pas aussi fort, mais c’est plus fort que toi pour le coup : tu peux pas t’empêcher de la taquiner. C’est toujours comme ça entre vous, tu manques de sérieux de façon générale, sans doute pour contrecarrer ta vie professionnelle. Celle dont elle n’a pas connaissance et que tu ne lui avoueras sans doute jamais, pour ne pas qu’elle s’attire des ennuis, pour ne pas tout gâcher. Tu lui demandes comment elle se porter et elle te retourne la question une troisième fois après t’avoir répondu… mais, encore une fois, tu fais mine de ne pas entendre. Elle va sans doute finir par t’étrangler. Et rien qu’à cette pensée, t’as un foutu sourire qui se dessine au coin de tes lèvres. Merde. Tu te trahis. « Mes bras sont plus confortables, hein ? » que tu lances pour la piquer. Mais, est-ce que t’es pas en train de relancer le sujet d’hier inconsciemment ? Tu préfères pas. Tu saurais même pas quoi lui répondre, d’ailleurs. « On a qu’à regarder une série. Y a eu de nouvelles sorties, j’imagine qu’on devrait trouver de quoi se mettre sous la dent. » A ces mots, ton bras abandonne le tour de ses épaules pour te pencher en avant et récupérer la télécommande encore posée sur la table basse. Puis tu te remets à ta place, ton bras restant contre toi pour voir sa réaction si tu ne la prends plus contre toi. Tu te connectes rapidement à Netflix et balayes du regard toutes les propositions. « Une préférence, Mademoiselle ? »

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Est-ce que ça allait devenir compliqué avec Rocco? Sans doute, mais, pour le moment, Ushuaia ne voulait pas y penser. Elle préférait passer une belle soirée avec le jeune homme. Elle lui a demandé comment il allait, mais il a décidé de ne pas répondre et a demandé à la demoiselle comment elle allait. Évidemment, comme toujours, Shuchi a répondu en disant qu'elle allait bien. Toutefois, Rocco ne voulait pas répondre et ça énervait sérieusement la jeune femme. « Rocco... réponds à ma question. Est-ce que tu vas bien? » Elle soupira. « Oui, tes bras sont confortables. » Ils étaient sans doute trop confortables pour Ushuaia, mais elle ne le disait pas. Il ne faudrait pas créer un autre malaise avec son ami. « C'est une bonne idée. » La blondinette se concentra sur la télévision. Le jeune homme alluma Netflix et il fit défiler les séries qui étaient sur Netflix. La jeune femme ne savait pas quoi choisir. Il y avait trop de choix et les séries semblaient être toutes bonnes. « Je n'ai pas de préférence. Tu peux mettre celle que tu préfères. » Ushuaia a bien remarqué que Rocco ne remettait pas son bras autour d'elle. Est-ce que c'était un test ou s'il préférait être dans cette position? La jeune femme décida de s'asseoir confortablement, mais quand même collée contre son ami.

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ushuaia et rocco
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Elle insiste, encore et encore, pour que tu lui dises enfin si tu vas bien. Ca t’arrache un sourire, quelle tête de mule. « Ca va. » lâches-tu simplement avant de sourire de plus belle lorsqu’elle avoue qu’effectivement, tes bras sont confortables. T’espères bien, vu le temps que tu passes à travailler ton corps, ce serait du temps gâché autrement. Rapidement, tu te connectes à Netflix via ta télé pour lancer une série mais la blondinette ne semble pas vouloir choisir à ta place. « Je sais pas… » que tu murmures en zappant sur les différents résumés avant de tomber sur Elite. Ah, Elite. T’avais oublié. « Ca te va ou tu l’as déjà vu ? » Ce serait con de la forcer à regarder un truc qu’elle connaît déjà et, qui plus est, de risquer de te faire spoiler par la Lannister. Pour autant, tu remarques bien que la belle ne te force pas à repasser ton bras autour d’elle mais qu’elle te colle malgré tout. Toi, tu fais mine de te décaler à une fesse d’elle pour que son corps ne touche pas le tien. Est-ce que tu la cherches ? Sans aucun doute.

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Si Ushuaia voulait obtenir quelque chose, elle était prête à tout pour l'avoir. Elle réussit à faire parler Rocco. Il lui avoua qu'il allait bien, ce qui fit sourire la demoiselle. « Tu vois quand tu veux. » Shuchi était collée contre le jeune homme, mais il pris la télécommande de la télévision, afin d'aller sur son compte Netflix. Ushuaia vit qu'il était rendu à la série Élite. « Je suis partante. Je n'ai jamais regardé, mais ça semble intéressant. » La jeune femme voulait regarder n'importe quoi, tant que ça lui permettait de se changer les idées. Durant quelques secondes, Ushuaia était collée contre Rocco, mais il décida de se décoller d'elle, ce qui fit froncer les sourcils de la demoiselle. Qu'est-ce qu'il tentait de faire exactement? Elle ne comprenait pas son comportement, mais se doutait que c'était sans doute dû aux révélations de la demoiselle. Ushuaia se recolla à nouveau sur lui, le regardant droit dans les yeux. « Tu n'aimes pas te coller contre moi? » La demoiselle ne savait pas si elle voulait connaître la réponse. Est-ce qu'il allait dire oui ou non? Les révélations qu'elle lui a faites venaient de tout chambouler dans leur relation. « Arrête-moi, si tu ne veux pas... » À cet instant, Shuchi prenait son courage à deux mains. Tant pis s'il la faisait reculer. Elle s'approcha tout doucement de Rocco et l'embrassa délicatement et sans regret.

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ushuaia et rocco
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Tu vois quand tu veux. Ca t’arrache un sourire au coin des lèvres, forcément. C’est vrai, elle est forte Ushuaia, elle est butée. Elle ne cède pas et c’est toi qui perds à ce jeu-là. « C’est bien parce que c’est toi. » que tu prononces. Tu te détaches d’elle pour attraper la télécommande et, étrangement, ça te donne l’envie de la piquer. De la chercher pour voir ce qu’elle pourrait bien faire. C’est peut-être ton moyen de détendre une atmosphère trop lourde depuis qu’elle est arrivée, depuis qu’elle t’a avoué que tu l’attirais, depuis que tu lui as dit que tu pouvais pas aller plus loin. Parce que t’as rien de bon à lui apporter, au contraire ; t’es persuadé que tu la briserais et c’est clairement pas ce que tu veux pour elle. Elle vaut mille fois mieux que ça. Quand elle te demande si tu n’aimes pas te coller à elle, t’hausses un sourcil, étonné ; mais, pour autant, tu ne dis rien. Pas un mot. Et puis, quand elle reprend la parole pour te dire de l’arrêter si tu ne veux pas, tu fronces les sourcils cette fois. Ton visage se retourne vers elle et, au moment où tu t’apprêtes à ouvrir ta bouche, tu restes figé. Ses lèvres s’approchent des tiennes, dangereusement, de plus en plus près… jusqu’à les verrouilles sur les tiennes. Et en l’espace de deux secondes, le temps d’en prendre conscience, ta main vient se glisser au bas de son cou pour la repousse. Sauf que t’es faible, Rocco. T’es horriblement faible. Ton regard froid a tout juste le temps de se planter dans le sien que ta main quitte son cou pour se plaquer sur sa joue, sa jumelle faisant de même de l’autre côté de son visage. Et, immédiatement, tu viens capturer ses pulpeuses avec envie. Une envie folle, une envie qui ne t’a pas traversée consciemment auparavant. Une envie qui te fait te redresser pour la faire basculer en arrière et te retrouver au-dessus de son corps, possessivement, ta langue se frayant un passage entre ses pulpeuses pour découvrir la sienne.

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