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w/ @Berlioz Min-Ki
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— ça tape, ça cogne, ça tourne en boucle contre les parois de son crâne. les questions qui s’étirent, s’étiolent à mesure que les secondes défilent, ça fait presque mal. ça serre le cœur. l’incompréhension qui tord les traits de son si joli visage. dans un froncement de sourcils, son regard s’éteint sur le nom de l’internaute. puis il y a un grognement qui s’échappe de ses lèvres. est-ce une blague ? une plaisanterie de mauvais goût ? la disparition, le silence puis ça ? lâchant le portable sur le lit, la jeune femme se tord dans tous les sens, attrapant l’oreiller pour le coller contre son visage et y étouffer un cri de colère. incapable de comprendre ce qu’il peut bien se passer dans la tête du garçon. elle a l’impression d’être mise de côté, d’être prise pour un jouet. un énième soupir s’échappe de ses lèvres. la frustration est grande, si grande, parce qu’elle le sait davantage plus proche que ce qui ne l’était. résidant dans le même hôtel. écartant l’oreiller, elle reprend son portable, clique sur le profil. une photo, une seule photo et c’est un simple troll de sa propre personne. elle lève les yeux au ciel, de retour, mais il ne se laisse pas approcher. quelle ironie. posant le téléphone contre son cœur, cece pèse le pour et le contre. l’envie dérangeante d’aller le confronter est si grande. mais ce n’est pas dans ses habitudes de se forcer auprès d’une personne. mais là, ce n’est pas n’importe qui, c’est lui. et il est bien trop important pour qu’elle le laisse comme ça. se redressant, décidée, elle se lève —

le cœur bat à tout rompre dans la cage thoracique, les questions fusent. et s'il n’était pas là ? si il refusait de la voir ? devait-elle lui forcer la main pour savoir pourquoi il était comme ça ? déglutissant avec difficulté, la jeune femme toque à la porte de sa chambre. ne cesse de compter les secondes s’écoulant devant ses yeux. en attente, dans l’espoir de.

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