J'ai choisi la Dudley house parce qu'elle me ressemble point par point. Toujours à la recherche de mes limites je les pousse toujours plus loin. Drogues, filles, sexe, tout est bon à explorer. Je suis venu à Havard pour quitter le cocon familial. Mais surtout pour fuir mon père, qui veut absolument que je reprenne l'entreprise qu'il a bâti dans l’immobilier.

• Fils unique d'un père du géant de l'immobilier et d'une mère dans la mode italienne. J'ai connu Elvia Novak et Milo Novak dès ma plus tendre enfance. Nos parents se sont connus à une de ces réunions de multi-millionnaires en Italie. Ce genre de fête que je hais. Où tu manges du caviars et bois du champagne hors de prix. Où tu donnes des centaines de milliers de dollars à des associations pour te donner bonne conscience de vivre dans autant de luxe. Mais avec ces deux-là, ça a toujours collé. En grandissant nous sommes devenus des meilleurs amis. Des frères et sœurs de cœur. Et même si nous n’avons pas le même tempérament entre nous trois ça a toujours fonctionné. Pourtant même si je suis l’aîné de ce groupe je ne suis pas l'exemple à suivre.

• Passionné depuis longtemps par les animaux et ayant grandi depuis toujours avec des chiens. Je me suis pris d'amour pour ces bêtes. Les seuls qui dans mon esprit pouvaient vraiment me comprendre. Et c'est à l’âge de quinze ans, quand mes parents m'ont emmené en Chine, que j'ai vu pour la première fois en vrai des tigres, que je suis tombé en amour pour eux. Et dans mon esprit j'avais enfin trouvé ma voie : m'acheter le plus grand parc naturel au monde et faire vivre à l’intérieur le maximum d’espèces en voie de disparition. Et même si l'argent ne manquerait pas pour mon projet, mon père, qui voulait que je reprenne les affaires familiales, voyait ça d'un très mauvais œil.

• Je ne crois pas vraiment à l'amour. Même si, inconsciemment, j’espère, un jour, trouver la femme qui me fera changer d'avis. Mes parents aujourd'hui sont encore mariés et s'aiment d'un amour pur. Mais j'ai vu le déchirement des familles autours de moi qui ont divorcé. Les Novak étaient le plus flagrants. Le divorce de leurs parents m'a rendu triste. Et quand j'ai vu Elvia devoir choisir entre sa mère ou son père cela m'a fendu le cœur, même si elle n'en sait rien. Mais je suis tombé amoureux une fois, un amour enfantin certes mais un amour tout de même. Et c'est deux ans plus tard, quand j'envisageais ma vie avec cette jeune femme, que mon père m'a donné un ultimatum : ma fortune ou elle. Sur le coup, je lui en ai beaucoup voulu. Pourquoi obligé son fils à faire un choix aussi horrible, je ne comprenais pas. Mais n'arrivant pas à choisir, mon père, un soir après les cours, m'a convoqué dans son grand bureau à l'Upper East Side. Il m'a sorti un dossier entier sur cette fille, il l'avait fait suivre par ses détectives privés. Elle était en couple avec un homme bien plus vieux qu'elle. Finalement elle n'en voulait qu'à mon argent. Alors complètement démoli par cette nouvelle, j'ai décidé de démolir la vie de ces personnes. Cet homme, je l'ai retrouvé et avec des amis nous l'avons battu à sang. C'est de là que ma vie a basculé, plus d'attache, plus de sérieux, j'ai commencé à prendre de la drogue et à boire en soirée avec mes amis de l'université. Les filles n'étaient devenues que de l'amusement.  

• A l'école j'ai toujours eu de grandes facilités, et heureusement. Le sérieux n'étant pas de mise chez moi, j'ai toujours pu me reposer sur mes connaissances et ma faculté à apprendre vite les choses. Milo ne comprenait pas pourquoi je ne visais pas l'excellence en travaillant plus. Mais le strict minimum me suffit. Sortir de mon école avec mon diplôme en poche et partir pour ouvrir mon parc naturel, voilà la seule chose qui me motive. Enfin il y a peut-être quelque chose d'autre… Elvia. Mais j'ai fait une promesse à son frère. A nos sept ans j'ai promis de ne jamais tomber amoureux de sa sœur. Alors je me résigne luttant de toute mes forces pour ne pas craquer. Finir mes études, partir loin de mon père, voilà l’objectif que je dois garder en tête.

• J'ai obtenu mon bac+4 dans la spécialisation médecine vétérinaire. Je me suis payé les plus grands profs en médecine pour bosser ce bac. Il était hors de question pour moi d’échouer. Il est vrai que j'ai horreur de perdre, d'échouer. Tout ce que mon argent ne peut m'apporter c'est mon cerveau qui me l'apporte. J'ai grandi dans le plus grand des luxes et mon père n'a jamais accepté que j’échoue. Lui qui a construit sa fortune en partant de rien, il m'a toujours fait comprendre qu'avoir un fils bon à rien serait pour lui la plus grande des hontes.    

• J'aime le luxe ! J'aime rouler dans des voitures hors de prix. J'aime claquer énormément d'argent pour que la fête soit encore plus folle. J'aime acheter des vêtements que seulement 10% de la population mondiale puisse s'acheter ou ne porterait pas. Je ne méprise pas les moins aisées. Je m'en fiche, en fait. Je les laisse vivre comme ils le souhaitent, et je vis comme moi je l'entends. S’ils sont jaloux ? Bah qu'ils me jalousent, cela ne m'atteint pas, c’est même attrayant et jouissif. Ma première voiture était une Lamborghini Aventador. Voiture italienne en référence à ma mère : la seule femme de ma vie.

• Ma mère, est une vraie reine. Elle gérait ses lignes de mode avec une mains de maître. Mais une fois rentrée à la maison, c'était la femme la plus douce au monde. Elle s'occupait de moi mais aussi de mon père, même quand ses réunions s’éternisaient jusque très tard le soir. Elle s'arrangeait toujours pour me faire faire mes devoirs. Et me border chaque soir. C'était pour elle une obligation. Même si, évidement, on avait une nounou et des employées de maison. Elle s’était fait la promesse d’être là tous les soirs pour me dire bonne nuit et me faire un bisou. Puis être présente à tous mes réveils pour me préparer le petit-déjeuner. Une vraie mama italienne. J'étais sa raison de vivre et elle était la mienne. Alors pour le choix de ma première voiture évidement elle devait être italienne pour me la rappeler à chaque fois que je la conduirai.
Ma mère est aussi la meilleure amie de la mère des Novak.

• J'ai eu quelques petits déboires avec la police à New York. J'ai planté ma première voiture dans un fossé, car je conduisais sous alcool et beaucoup trop vite. J'ai été arrêter avec de la coke dans les poches. Mais être un King a de gros avantages. Un coup de fil de mon père, un pot de vin au maire et je me retrouvais libre sans casier judiciaire, ou sans même être ennuyé par les forces de l'ordre. Mais évidemment, ça, personne le sait. C'est un secret entre mon père et moi. Comme je garde un de ses plus grand secret.

• Si aujourd'hui j'ai quitté Weill Cornell Medical College of Cornell University dans l'Upper East Side à Manhattan c'est pour fuir mon père et rejoindre les Novak à Harvard. Ils m'ont tellement parlé de leur belle université. Puis partir loin du cocon familial ne pouvait que me faire du bien. J'avais besoin d'air pur et Havard me semblait être un bon coin pour repartir à zéro. Puis Milo aura besoin de moi, je ne peux pas laisser ce petit geek s'enterrer dans sa chambre et ne pas connaître les joies qu’offre le monde. Et Elvia, que dire... juste la revoir après tant de temps me ferra le plus grand bien.

• J'ai un husky de sept mois qui s'appelle Muffin, il me suit partout. Sauf en cours évidemment. Je l'ai emmené avec moi dans mon appartement à Boston. Me séparer de lui aurait été, pour moi, un déchirement. C'est mon repère, car malgré le fait que je côtoie beaucoup de monde, je me sens souvent seul.

• Je suis accro à toute ces nouvelles technologies. Instagram, Snapchat, Tinder et j'en passe. J'y fait très attention. Même si je me fiche royalement ce qu'on peut penser de moi, j'évite de montrer mes déboires. Je coupe ma vie en deux. Ce que je suis vraiment et ce que je veux montrer aux autres. Alors il est vrai que les gens qui ne me connaissent pas, pensent de moi que je suis quelqu'un de matérialiste, d'extravagant, de superficiel, et pas du tout sérieux.  Et cela me convient, ça évite l'attachement et la souffrance que provoque les sentiments.

• Depuis mes 4 ans je fais du sport du combat. Karaté, ju-jitsu brésilien, puis étant ado, je me suis mis au catch. J'ai fait plusieurs combats en cage mais une sale blessure au genou gauche lors d'un combat m’a empêché de continuer. Alors maintenant je pratique la musculation et le cross-fit. Juste pour entretenir ce corps. Rien de plus.

• Quand Milo a vécu les attentats de Boston moi j'étais sur une ile paradisiaque en Italie, en train de flâner sur la plage avec une mannequin qui bosse pour ma mère. J'ai reçu des sms de Milo. Inquiet, il me demande d'allumer la télé, qu'il se passait quelque chose d'horrible. Qu'il a entendu une grosse explosion et qu'il s’est réfugié dans un magasin. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. J'essayais de l'appeler mais en vain, il ne répondait pas. Il me disait d’arrêter de l’appeler et qu'il allait bien, toujours par SMS. Alors j'ai couru sur le yacht de mes parents et j'ai allumé la télé. Il parlait d'attentats, de bombe. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à Elvia et à Milo bien trop près de ce drame. Ma première pensée était de prendre le jet privé et de filer à Boston pour les soutenir et les sortir de là. Mais Milo ne voulait pas, il me disait de rester calme. Alors que je le savais paniqué, comment faire ? Mais j'ai respecté son choix. Il m'a demandé des nouvelles de sa sœur. J'ai dû lui envoyer trente sms à Elvia avant qu'elle me réponde. J'ai hurlé, j'ai pleuré, j'ai crié. Pourquoi elle ne me répondait pas. Mais tout allait bien au final, elle était chez elle, elle se planquait dans sa chambre, apeurée. Alors j'ai rassuré Milo en lui disant qu'elle allait bien. Puis je lui ai demandé de me contacter quand il serait rentré chez lui. Et jusqu'au soir je n'ai plus reçu de sms. Mais j’ai fini par en recevoir un, tard le soir, il était bien chez lui sain et sauf c'est tout ce qui comptait pour moi. Les savoirs tous les deux à l'abri.

• Quelques heures avant que je prenne le jet privé familial pour Boston, où je me suis acheté un bel appartement, j'ai reçu un sms de Elvia. Elle me parlait de la nouvelle petite amie de Milo. Ce salaud m'avait même pas dit qu'il était en couple. Mais je le connais pudique sur ce genre de chose et je comprends aisément qu'il ait voulu garder ça pour lui au départ. Et quand je lui demande pourquoi elle n'apprécie pas Yennefer ? Elle me sort des excuses qui pour moi ne sont pas fondés ou ne sont pas en accord avec le Milo que je connais. Alors je décide de mener mon enquête, je saisis ma tablette et va sur FB où je vois qu'il est en couple. Il ne perd pas de temps ce petit ! Je vais sur le profil de la demoiselle très charmante en passant, bien joué Milo. Je ne vois rien de suspect, de louche je ne ferais pas déplacer nos détectives privés pour ça. Puis si elle lui fait du mal, un gros paquet de billets devrait la faire quitter la vie de mon meilleur ami. Tout le monde a un prix. Il suffit juste de mettre le nombre de zéro suffisant. Alors je reprends mon portable et pour une fois je serai en désaccord avec Elvia. Je lui dis qu'elle a l'air très charmante, que c'est ce dont Milo a besoin. Que moi j'ai déjà hâte de la rencontrer car je suis sûr qu'elle me plaira. Mais comme je m’en doutais Elvia n'est pas d'accord avec moi.

• Il est vrai que ce qui nous rapproche (Elvia, Milo est moi) c'est notre côté Geek. Même si je suis loin d’être un Nerd comme Milo, j'aime me détendre devant des bons jeux vidéo. Puis jouer avec ses meilleurs amis quoi de mieux quand on passe une journée pourrie. C'est donc pour cela que je décide de prendre mon ordi à Boston. De toute façon vu l'immensité de mon appartement que je me suis acheté, ce n’est pas comme si je n’avais pas de place pour me faire une salle de jeux vidéo. Puis qui sait ça m’évitera peut-être de repartir dans mes déboires habituels à Boston.

Je n'avais pas vraiment choisi d'aller à Harvard. Je menais ma vie dans L'Upper East Side tranquillement. J'étais à Weill Cornell Medical College of Cornell University et tout se passait bien pour moi. Même si je n’étais pas le meilleur élève, je me servais de mes acquis pour mener ma vie étudiante à bien.

Puis vient le soir où je suis en train de geeker avec Elvia et Milo. On parlait de tout et de rien. Des conversations banales de meilleurs amis. J'étais ce soir-là, sous coke car je sortais d'une fin d’après-midi mémorable avec deux potes, je dois l'admettre. Arrivant sur le sujet des cours Milo me faisait des remontrances sur le fait que je ne travaillais pas beaucoup. Que je me servais seulement de mes facilités et que je me gâchais. Que je pourrais rendre fière ma mère si je sortais premier de ma promo. Elvia rigolait bien car c'était souvent sur ce sujet qu'on était en désaccord avec Milo. Mais l'idée est venue de Elvia elle m'a lancé sur un ton de défi, que je ne serais pas capable de les rejoindre à Harvard. Et j'ai bien sûr rétorqué que j'en serais capable. Puis le sujet n'a pas continué plus loin.

Quelques jours se sont passés, et maintenant je suis redescendu et sobre de toute drogue et d’alcool. Le défi que m'avait lancé Elvia me travaillait vraiment. Même si on avait la grande habitude de se taquiner tous les deux, cette fois, je le prenais vraiment à cœur. Et depuis les attentats de Boston l'envie d'être avec eux est encore plus grande qu'avant. Alors me voilà en cours le lundi matin et au lieu d'écouter le cours j'étais sur mon ordi en train de chercher un appartement à m'acheter à Boston. Je n'avais même pas encore envoyé ma candidature pour leur université que j'étais déjà au téléphone avec le propriétaire de l'appartement que j'avais trouvé.

J'ai envoyé ma candidature le lundi soir, après avoir convenu d'un rendez-vous pour l'appartement. Mon dossier était très propre, je savais me comporter correctement en cours. C'est la seule chose que ma mère m'a demandé : de respecter mes profs et leur travail. Alors je m'y suis toujours tenu. Pour ce qu'y est de ma moyenne j'avais quelques points au-dessus mais rien de fou, je n’étais pas un génie comme Milo, mais un élève brillant quand même. Mais j'ai quand même reçu ma lettre de convocation quelques mois plus tard, pendant les vacances d’été. Milo et Elvia ne savaient rien de cet entretien avec Harvard et il ne savait même pas que j'étais dans la région.

Pour mon entretien j'avais mis le paquet. Costume cravate venu tout droit d'un des plus grands tailleurs italiens. Montre de luxe au poignet. Et des chaussures en cuir noir italiennes. J'avais mis le paquet pour être accepté. Puis j'ai commencé à parler de moi. Ma passion pour la nature, les animaux, la liberté de travailler en plein air loin des buildings et du bling bling. Puis je leur ai expliqué pourquoi leur université et pas une autres. J'ai été franc, très franc chez moi, pas de langue de bois. J'ai juste passé le passage de la coke sous silence. Je leur ai expliqué quel bien cela pourrait me faire d’être dans leur université. Mais surtout à qu'elle point je suis motivé pour travailler avec les plus grands. Puis me voilà en train de raconter mon histoire avec les animaux, les yeux remplis de passion pour eux. Et à quel point je veux sauver ces bêtes. Des hommes, de la pollution… De notre horrible existence.
Puis mon plus grand rêve : celui d'ouvrir un parc national pour sauver tous les animaux en voie de disparition. Et je pense que c'est cette petite chose qui a fait qu'aujourd'hui j'ai été accepté à Harvard.
Bonjour Milo et Elvia, papa est rentré.

Positif, optimiste, ambitieux, extravagant, fou, le rire franc. Orgueilleux, franc, sans gêne et gamer. Très attentionné auprès des personnes proches de moi je peux aussi être la personne qui se fou royalement du monde qui l'entoure. Je suis tout ce qu'on aime et déteste en même temps. Je suis aussi à l'aise et je peux mettre à l'aise, je suis sûr de moi. Fêtard avant d'être gamer, je ne rechigne pas à passer un week-end pop-corn et bière devant des jeux vidéo. Je ne suis pas du genre studieux, mais j'aime ce que je fais et pour moi c'est tout ce qui compte. J'aime énormément taquiner, charrier c'est pour moi comme un jeu. Plutôt bon dragueur, je me sers avant tout de mon charme naturel pour attirer la personne qui me plaît à moi. Quelques eye contact, un sourire ravageur, des petits gestes, un balayage de cheveux derrière l'oreille de ma partenaire. Je connais tous les petits choses qui puisse les faire chavirées. Et j'aime m'en servir.
J’aime la nature avant tout, malgré l’abondance de bulding, je suis plus à l’aise en milieu sauvage. Ça, peut de monde est au courant. Je donne une image parfois fausse de moi, mais parfois le calme mérite plus de place dans ma vie que toutes ces foutues soirées… Mais you know what, je ne peux pas. Je ne sais plus ce que je dois montrer aux gens.