Peu après mon arrivée dans l’appartement, je n’avais pas échappé aux messages de mon frère Nicolas, comme quoi je n’avais pas été tendre avec Ambre, que je devais faire des efforts, et bla bla bla. Si je devais me rappeler de toute conversation, je n’avais pas d’autres choix que de la relire. Bon je me souviens aussi qu’apparemment, je devais m’excuser. Ça, par contre, il ne fallait pas abuser. J’avais demandé le numéro d’Ambre, par promesse à Nicolas de faire en sorte que ça se passe mieux. Il paraitrait qu’on pourrait s’entendre. Je n’étais pas forcément du genre à sympathiser avec les copines de mes frères, surtout qu’on les voyait rarement longtemps. Mais là, ça lui semblait important, allez comprendre. Du coup, je lui avais promis de faire un effort, d’où mes messages à la blonde.
Au cours des messages, on s’était donné rendez-vous au PinkBerry, cet après-midi. Je ne savais pas si elle en avait parlé à Nicolas, moi de mon côté non. Sinon je pensais que j’aurai eu le droit à une chartre de ce que je devais dire ou pas dire. Là, il pourrait me tuer en âme et conscience.
J’étais arrivée un peu avant l’heure de rendez-vous, il faisait beau, j’avais fini mes examens, je pouvais profiter un peu du beau temps. Studieuse, je n’avais pas vu le beau temps arrivait. Je n’étais pas là depuis très longtemps quand Ambre arriva. Sur le coup en la voyant, je me demandais vraiment si j’avais bien fait d’être là et de promettre ses efforts à mon prince. Maintenant que j’étais là, je n’allais pas faire marche arrière, surtout que ce n’était pas mon genre. Ambre s’avança pour me faire la bise, j’étais assez surprise de son geste. Au moins, je savais qu’elle ne venait pas en guerre, c’était déjà ça. « Bonjour Ambre, non je suis là depuis à peine cinq dix minutes. » Elle me lançait un sourire, et je tentais également d’un faire, j’avouais avoir du mal, mais qui sait, ça viendrait peut être. Je ne savais pas trop commencer la conversation, un peu mal à l’aise dans le fond, ce qui ne me ressemblait pas vraiment. Un petit blanc se faisait, avant de reprendre. « Tu veux commander ? » Bon d’accord, un peu bateau, mais il fallait bien commencer quelque part non ? Après, on savait pourquoi on était là, on n’allait pas tourner autour du pot pendant trente ans, alors je me lançais. « Merci d’avoir répondu à mon message hier, je sais que c’est important pour Nicolas. » Si je voulais garder une bonne entente avec mon frère, je savais que je n’avais pas trop le choix, et ceux, malgré mon caractère. Nicolas, Charles et Theodore savaient très bien que je ferai tout pour eux. Ils savaient peut-être tous les trois un peu trop.