« Pour le moment tu ne m’as pas déçu mais ça finira par arriver. » Pessimiste Céleste ? Peut-être un peu mais c’était uniquement parce que j’avais un peu de vécu de ce côté là cependant je le disais surtout pour le taquiner et voir comment il allait réagir. « Si ma sœur est là alors tu as raison. » Je souriais en coin avant de reprendre la parole. « Mais mes meilleurs amis ne seront pas ravis de savoir que tu me fais boire. » Oui ils détestaient ça et ils m’avaient dit que j’avais changé à cause de mon italien et que j’avais commencé à boire à cause de lui...alors si Antonio ne voulait pas être dans le même sac c’était mal partit. « Qui te dis que je vais mouiller mon lit ? Il m’en faut plus. » Lui répondis-je avant de sourire largement tout en riant par la suite. Je ne bavais absolument pas sur Antonio mais j’aimais lui faire croire le contraire car malgré tout il restait un bel homme.
   
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« Si tu tombes amoureuse de moi je risque de te décevoir ouais, mais sinon y’a pas de raison » Je lui fais un clin d’œil tout en souriant, disons qu’elle a la chance d’être la sœur de Marla donc il y a peu de chance que je la blesse d’une façon ou d’une autre. Cependant si elle vient à me la faire à l’envers d’une façon ou d’une autre, effectivement que je vais lui faire la misère mais y’a pas de raison qu’on arrive jusqu’à là. « J’ai toujours raison je t’ai dit, faut t’y faire » Sourire malicieux qui s’accentue sur mon visage alors que mes prunelles croisent les siennes. « Je ne te force pas à le faire, tu le feras toute seule » J’hausse les épaules avant de rire, après tout c’est vrai je ne vais pas lui mettre de l’alcool dans le gosier, elle le fera toute seule comme une grande. « Je le sais c’est tout, mais c’est pas une honte t’en fais pas, ça reste entre nous » J’adore la taquiner sur ce point car elle est pas aussi timide que l’on pourrait croire, à présent même sobre elle se lâche et c’est plutôt cool. Je regarde d’ailleurs l’heure qu’il est et mine de rien ça fait déjà une bonne heure que je suis à son chevet mais on dit tellement de connerie que le temps passe vite « Bon c’est pas le tout, mais j’vais pas tarder à te laisser » Surtout qu’au même moment une infirmière fait son entrée dans la chambre pour passer quelques pseudos tests à la jeune femme. "Elle est encore plus assistée qu'une grand mère celle là" Que je dis sur le ton de l'humour faisant par ailleurs rire l'infirmière.

« J’ai déjà assez à faire avec un homme donc je ne vais pas miser sur toi. » Riais-je doucement. On disait souvent que les femmes étaient compliquées mais en réalité les hommes l’étaient tout autant voir plus, n’est-ce pas Antonio? « Si j’étais alcoolisée je t’aurai dis d’aller vérifier mais là jamais de la vie ! » Je le regardais avant de rire doucement car je savais que j’étais plus libérée quand je buvais donc autant lui faire comprendre que j’étais différente même si je restais un peu ouverte sur ce sujet de conversation. « Oui je comprends et je vais profiter des quelques instants seule pour fermer un peu les yeux...» Je savais que je n’allais pas rester seule bien longtemps donc autant profiter au maximum à chaque fois. Je regardais l’infirmière alors qu’elle riait et je rajoutais. « Lui il ne va pas tarder à être castré. » Riais-je doucement en regardant mon ami en coin.
   
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«T’as bien raison » Je rigole tout en la regardant, à vrai dire moi le premier je ne me conseillais à personne. Je suis bien trop caractériel et j’en passe une paire, je m’attache pas. Une relation avec moi c’est perdu d’avance et c’est bien pour ça que je ne me prends pas la tête et que je préfère simplement m’amuser. « Non ça ira je laisse ça aux gynécos » J’en ai vu une paire c’est sûr mais je n’ai nullement l’envie de voir l’intimité de Céleste, ça serait bien trop bizarre en fait, d’autant plus que moi c’est un bébé encore, elle n’est pas encore majeure, du moins pas ici. Dans mon pays d’origine oui mais ici non alors forcément c’est d’autant plus weird. « Ouais repose toi bien, il faut que soit vite sur pied et en forme » Je lui fais un clin d’œil alors que je me lève et qu’une infirmière arrive dans la chambre pour s’occuper d’elle comme on pourrait le faire en maison de retraite. Forcément la perche est beaucoup trop grande pour que je ne la saisisse pas et que je ne me mette pas à la chambrer. « Tout de suite les menaces » Je lève les yeux en ciel tout en rigolant avant de me diriger vers la porte « Essaye voir de te gérer toute seule d’abord et après on verra pour la castration. » Je lui fais alors signe tout, ajoutant avant de quitter la chambre « Bon courage madame l’infirmière, il va vous en falloir avec ce spécimen en voie de disparition. »

Je le regardais avant de rire doucement quand je parlais à mon ami et je ne surenchérissais plus sur le sujet de mon intimité car ça n’avait aucune importance. La seule personne qui a cette chance n’est pas dans cette pièce aujourd’hui. Bref. « Promis et je te tiens au courant quand je sortirai. » Je voulais qu’il comprenne que j’étais reconnaissante qu’il soit venu me voir aujourd’hui car il avait réussi à me redonner le sourire, tel un soleil dans l’obscurité. Je regardais Antonio se diriger vers la porte de ma chambre et je lui souriais tout en levant les yeux au ciel. « C’est ça de ne pas avoir eu de mère dans mon enfance, c’est difficile de se gérer. » Bien que je le disais sur le ton de l’humour je le pensais fortement car si j’avais grandi dans une famille digne de ce nom j’aurai certainement pas été ainsi. Bref je ne peux pas refaire le monde. « Je suis unique et j’aime ça. Merci Toto d’être venu et je t’écrirai pour te donner des nouvelles. »

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«T’as intérêt de le faire ouais » Bien entendu que je veux avoir de ses nouvelles, c’est important pour sa sœur donc ça l’est pour moi et puis je l’apprécie au fond Céleste. Si je suis venu la voir c’est parce que ça me fait plaisir d’être ici, mais maintenant je dois rentrer car je dois m’occuper d’Agathe cette fois. Avant de partir je la charrie et j’avoue que ce qu’elle me dit jette un léger froid au fond alors je ne dis rien, me contentant de lever les yeux au ciel sans pour autant en rire car c’est pas moi de rire du malheur des autres. « On en fait pas deux des comme toi c’est sûr. Je t’en prie ça m’a fait plaisir. Prends soin de toi et à la prochaine mini Witherspoon » Je souris grandement à ce surnom qu’elle déteste puis je quitte la chambre de la jeune femme avant d’en faire autant de cet hôpital de malheur dans lequel je passe trop de temps à mon gout.