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I LOVE HARVARD
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    Nizzy - snakecharmer
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    Lien du postMar 28 Mai 2019 - 23:11
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    Nizzy ☾ snakecharmer
    w/@R. Nimuel Bañaga — Mai 2019

    T’aimais toi, te livrer comme ça à une parfaite inconnue ? Parce que certes, ta première impression ne devait pas être des meilleures, mais je m’étais plutôt bien rattraper ? En tout cas, j’espérais que mon grain de folie ne te fasse pas fuir. Je n’étais pas ordinaire et plus t’apprendrais à me connaître, plus t’aimerais prendre tes distances. J’étais le danger et à partir du moment où les gens comprenaient à quelle famille j’appartenais, plus il s’enfuyait. Dans le fond, j’étais vouée à vivre seule, mes frères prenaient un malin plaisir à faire fuir les gens comme toi, qui s’approchait de moi. C’était d’ailleurs pour ça que j’avais tant de mal à m’attacher, par peur de voir souffrir ceux que j’aimais sous les coups et les manigance de ma famille. C’était pour ça que j’avais tendance à garder toutes mes relations secrètes et que je peinais à vivre une vie normale. Je vivais dans cette cage dorée, ou je pouvais tout obtenir en un claquement de doigts grâce à l’argent sale, qui débordaient de nos poches, sans trouver de véritable satisfaction en la possession d’objet. J’étais plutôt simple dans l’fond tant que j’avais suffisamment d’argent pour me payer de quoi m’amuser comme ce soir. Je passais d’ailleurs le temps en t’interrogeant sur tes peurs, m’installant confortablement sur tes jambes, alors qu’on consumait peu à peu le joint fraîchement roulé. Je tournais la tête vers toi en entendant que t’avais été habitué à la solitude, peiné par tes mots. Personne ne devrait apprendre à grandir seul, ou se construire seul. « Si t’as peur de l’inconnu, t’as peur de moi ? » Que je te demandais, taquine dans un sourire malicieux. J’adorais pouvoir échanger avec toi librement sur tes peurs, en savoir un peu plus sur toi, qui m’dévoilait un bout de ton enfance dans cette dernière phrase, mais c’était tout de suite plus compliqué pour me livrer à mon tour. Je n’étais pas tellement peureuse, ayant vécu dans le danger toute ma vie, je m’étais habitué à ça. Mais que tout s’arrête du jour en lendemain, que je puisse sourire et que la minute d’après je donne mon dernier souffle, c’était ça qui me faisait réellement peur. « Les gens, dans la rue. Des hommes en général, mais je sais me défendre. » J’avais appris des meilleurs, et sûrement qu’ils avaient engagée quelqu’un pour qu’il me suive à distance et veillé sur moi, sauf qu’à plusieurs reprises, j’avais dû sortir mon petit couteau pour faire taire des chiens rut, excité par la vision d’un bout de cuisse. Mea culpa les gars si je mettais en valeur ce que la vie m’avait offert, vous devriez en profiter de vos yeux au lieu de vouloir toujours plus. « Je sais… Mais j’ai toujours peur de ne pas avoir le temps de vivre ma vie pleinement. » Je commençais déjà à être plus tactile avec toi, même si je l’étais déjà d’ordinaire, je l’étais encore plus sous ecsta, peut-être que les premiers effets pointaient enfin leur bout du nez. Mes mains sentaient les puls de ton cœur, avant que je ne dirige la tienne sur ma poitrine et t’indiquer qu’on ressentait déjà certains effets. « Tu commences déjà, s’en même t’en rendre compte. » Et tu marquais des points quand tu retirais ta main, pour avoir finalement des gestes tendres, caressant avec tendresse moi poignet. Là où tous les autres, auraient faibli et aurait tenté quelque chose, toi, tu répondais avec douceur, sans me sauter dessus. On s’échangeait un long regard, profitant pendant un instant du calme, m’enfonçant un peu plus dans cette petite bulle qu’on venait de construire. Je me redressais doucement sans que ma main ne quitte sa place et m’installait à califourchon sur toi. « Qu’est-ce que t’as envie de faire, la maintenant ? » Rester là, te promener n’importe où dans Boston, fumer encore, à s’en retourner la tête ? Qu’est-ce qui se passait dans ta tête bouclette ? Mes yeux rivés sur ta chevelure, ma main libre venait saisir une mèche que j’enroulais autour de mes doigts continuellement. J’avais besoin d’être proche de toi, c’était incontrôlable, dictée par la drogue qui rendait tout autour de moi, plus coloré. « T’es aussi doux que tes cheveux. » Et moi, j’étais la meuf la plus étrange de cette terre.
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    Lien du postMer 29 Mai 2019 - 13:23
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    La solitude, c'était ça en fait, ma vraie peur. Tu l'avais compris assez vite, sans trop de réflexion je dois m'imaginer, ce qui a rendu le reste de cette conversation un peu plus tendue, plus intimiste. Étrangement, malgré tes propos susmentionnés, j'savais que tu la partageais aussi, cette peur. On avait tous un peu peur d'être seuls avec soi-même, qu'on le veuille ou non, de se retrouver isolé avec la seule personne qui nous comprenait vraiment. C'est fou comment c'était paradoxal, nan? En ce moment présent, tu comblais ce manque que j'avais, ce besoin d'avoir quelqu'un à qui parler, en dépit de ton approche des plus uniques et hétérodoxes. Tu laisses échapper des commentaires par ci par là, un sourire contagieux imprimé sur tes lèvres, un joint qui tenait à sa fin entre celles-ci. Non, j'n'avais pas peur de toi, mais il fallait bien faire confiance à quelqu'un après tout, sinon comment arrêter ce cercle vicieux qui semblait nous mener vers cette même route, esseulée et loin de tout? Ton expression changeait avec l'instant, tu me semblais plus réticente que je n'l'étais à te livrer sur tes peurs, et putain j'te comprenais, c'était loin d'être facile. Surtout avec un inconnu avec qui la seule chose que tu partageais, c'était un peu d'beuh et un rush imminent qu'un psychotrope s'apprêtait à acharner sur nous. C'était peut-être l'adrénaline qui, comme tu l'disais si bien, montait doucement, mais j'avais assez hâte je dois l'avouer. Je ne peux m'empêcher de te sourire, les yeux taquins à la suite de ton commentaire. T'avais peur de vivre la vie pleinement, me dis-tu? « Mhm ? J'ai l'impression que ça va de ton côté, tu prends les choses en main. » À marcher sans le moindre problème dans un appartement complètement inconnu, l'illégal dans la poche et dans la tête, j'pouvais voir que tu vivais une vie dangereuse, que chaque moment était différent du dernier. Et sans mentir, je t'enviais un peu. Couper son train de vie pour le faire remplacer par une vie moins monotone, Dieu savait qu'j'en avais envie. De toi aussi, étrangement. Tu te redressais calmement et te posais à califourchon sur moi, les genoux sur mes côtés, tes prunelles brillant d'une lueur qui m'intriguait pour le coup. J'aurais juré que tes yeux étaient bleus toute à l'heure, et maintenant les voilà verts. Merde, ça commence. « Faut que t'arrêtes de m'regarder comme ça, sinon on va s'retrouver ici pour un bon moment.. » Je détourne le regard, peut-être par peur de ruiner le moment mais surtout par curiosité. Un couple joue au beer-pong sur une table un peu éloignée, les verres sont tous multicolores, même leurs cheveux prennent une allure beaucoup plus proche du ridicule qu'autre chose. La musique qui se faisait jusque là discrète, plus tendue, semblait devenir plus rythmée à mes oreilles, j'avais envie d'me retrouver dans un mosh pit là tout de suite, j'savais pas pourquoi. J'entends un murmur à mes côtés, me rends compte que c'est toi, toi qui joue avec mes bouclettes, jouant d'une proximité et tactilité à la fois enivrante et dangereuse. Mes yeux s'arrêtaient de bouger, observant les tiens alors que nous partagions un long regard. Le moment semblait durer une éternité, et pourtant j'avais tout de même l'impression que c'n'était pas assez. « Viens, on va s'promener. On s'ennuie un peu trop ici, tu trouves pas ? » Je passe mes mains le long de tes cuisses vers ta taille, te soulève légèrement afin de sortir de ton emprise me levant à tes côtés. L'une de mes mains encercle toujours le bas de ta taille, le contact humain deviens addictif c'est fou, j'peux plus m'éloigner de toi. Je fouille dans ma poche, cherchant une solution à nos problèmes, en ressors un autre joint que je pointe avec fierté devant tes yeux. La seule alternative qui me semble plausible pour prolonger cette rencontre, et tout ça malgré le fait qu'on souhaite tous les deux concrétiser ces contacts entre nos deux corps, en faire quelque chose de plus sérieux. Je me penche à ton oreille, te chuchotes doucement. « Du coup j't'ai ramené un cadeau moi aussi, mais comme toi j'm'attends à ce qu'on le partage. » Et dire que je n'connais toujours pas ton nom.

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    Lien du postSam 1 Juin 2019 - 23:00
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    Nizzy ☾ snakecharmer
    w/@R. Nimuel Bañaga — Mai 2019

    Tu t’ouvrais à moi, sans prendre de pincette et t’étais plutôt franc, j’adorais. La solitude te faisait peur et j’étais un peu comme toi. Si je tentais de le dissimuler sous mon doux sourire, je ne restais pas moins une femme aussi sensible que les autres. J’appréciais d'être différente, me démarquant par mon grain de folie, mon esprit libéré et ma famille de détraqué, mais moi aussi, j’avais mon lot d’inquiétude. Je m’étais approché de toi, après avoir été intriguée de nos échanges à la table de beer pong, misant sur le bel étalon que t’étais pour me distraire ce soir. Mon film était déjà tout fait quand je m’étais approché de toi, on allait rigoler un peu, se droguer, s’amuser et finir au pieu, or rien ne se passait comme je l’avais prévu. J’avais posé cette fameuse question, te questionnant sur tes peurs, et j’appréciais d'échanger avec toi, même si les conversations sérieuses, c’était loin d’être mon dada. J’étais souvent défoncée, fallait l’avouer, mais j’aimais d’autant plus me cramer les poumons de cette douce drogue qu’était la ganga, pour tous ces moments uniques qu’on pouvait passer, comme maintenant. Désinhibé, on n'avait pas peur de se mettre à nu, d’ouvrir son âme, son cœur et nos pensées les plus sombres, parce qu’il n’y avait aucun jugement. En réalité, on était dans l’échange, comme lorsque ta langue avec habilement récupérer l’ecsta sur ma langue, pour un bref baiser. Mais tu vois, j’avais quand même du mal à parler de la mort. Tu ignorais qu’elle m’attendait à chaque coin de rue et qu’à cause de mon nom, j’étais la cible de bien des hommes. Pendant, longtemps, j’avais subi cette peur, mais maintenant, je préférais croquer la vie à pleine dent, dévorant cette peur pour en faire une force. Ma plus grande force. « Tu trouves ? » Que j’avais bien pris les choses en main ? Pourtant, chaque soir, j’aiguisais mon couteau, pour être prête si un jour, je devais l’utiliser pour plus que de simple menace. J’étais certaine que si t’apprenais toutes ses choses sur moi, tu fuirais, comme beaucoup l’avaient fait avant toi, alors je me cachais sous cette excuse du « trop sexy pour les gens » pour t’expliquer cette peur. Je m’en voulais de ne pas pouvoir être totalement honnête avec toi, mais pour te protéger toi, je me devais de te mentir. Me le pardonnerais-tu si un jour, tu l’apprendrais ? Je n’étais pas parfaite, loin de là et je me complaisais dans ce monde de décadence ou les sentiments existent que rarement. Le paradoxe, c’est qu’à cet instant précis, je ressentais tout un tas de choses à ton égard. J’avais besoin de te toucher, de te sentir me dévorer sous la paume de ta main ou dans ton regard, et j’avais envie que ce soit parce que je te plaisais réellement et non à cause de la drogue. C’était ça non ? L’ecsta qui montait petit à petit, puisque je te l’avais fait remarquer peu de temps avant en te faisant sentir les puls de nos cœurs. Maintenant à califourchon sur toi, j’te dévorais du regard, comme je dévorais ma peur. Putain que j’te voulais bouclette. Je souriais à ta remarque, alors que tu détournais le regard n’osant plus affronter le bleu de mes yeux. Alors je me contentais d’observer tes cheveux, attirée par eux, les enroulant autour de mon doigt, sortant la phrase la plus idiote depuis le début. Tu me regardais à nouveau, recréant ainsi cette connexion et plus rien autour ne comptait. Enfin, c’était ce que je pensais, avant de sentir tes mains glisser le long de mes cuisses, puis le long de ma robe, pour finalement s’arrêter sur mes hanches. Tu ne craquais toujours pas alors ? Fuck, l’ecsta ne me rendait peut-être pas assez hot. « Ouep. » Prendre l’air, me déconnecter de la musique, du bruit ambiant, ça pouvait être sympa aussi. Enfin debout, toujours aussi proche l’un de l’autre, tu sortais un joint de ta poche avant de venir chuchoter au creux de mon oreille. Je ne savais pas trop si s’étaient tes mots, ou ton souffle sur ma peau, qui réveillais tous mes sens alors je t’attrapais juste par la main, pour partir telle une fusée dehors. « J’étouffais là-dedans. » Je me détachais complètement de toi pour saisir mon téléphone et lancer la musique. Je commençais à tournoyer sur moi au rythme de la musique avant de m’arrêter net et m’approcher de toi. « PUTAIN. » Que je criais essoufflée. « Tu t’appelles comment ? » Soit j’avais oublié, soit au début de la soirée, je n’avais pas l’intention de te revoir un jour, mais tout avait changé maintenant, non ?
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    Lien du postLun 3 Juin 2019 - 19:19
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    Tu exemplifiais un contraste paradoxal, te baignant entre l'insouciance et la peur de soi-même. Les paroles en l'air que nous nous étions échangés n'avaient pas pu révéler grand chose sur nos personnalités, et pourtant j'avais tout de même l'impression de te connaître depuis l'enfance. Cette proximité hâtive avait dû y être pour quelque chose, la fumette ayant quant à elle contribué au bon moment que nous avions partagés. J'avais beau avoir été méfiant aux premiers abords, j'n'avais jamais été quelqu'un qui avait peur de l'inconnu; peut-être par manque de choix. Comme nous contait le dicton, on ne choisit pas ses parents, cet idiome semblant s'appliquer à moi plus qu'à quiconque dans mon entourage direct. C'était cette vulnérabilité qui m'avait été imposée dès le jeune âge qui m'avait poussée à craindre à la solitude, et peut-être, par conséquent, à m'attacher à toi en dépit de nos attitudes contraires. Le bédo avait dû y être pour quelque chose, à voir les effets de l'ecstasy sur mon état et si elle allait me poussait à te révéler davantage sur mon existence que je pensais accidentelle, mais dont j'ignorais tant. J't'avais déjà trop dit, plus qu'à la majorité des gens qui m'connaissent, l'idée de ne plus te revoir avait déjà quittée ma cervelle. Tes yeux me dévoraient à chaque regard, s'invitaient dans un waltz improvisé avec les miens, la croisade de nos prunelles semblant éterniser les instants qui s'évaporait au gré du temps. J'ignorais toujours la raison derrière ton manque d'attirance vers moi, jusqu'à que tu prennes davantage les choses en main, m'enjambant, se posant à califourchon sur moi, m'invitant à explorer, redéfinir la silhouette en cet instant même. Et pourtant, ça devait être la seule et unique fois où je cherchais plus qu'une simple rencontre ponctuée de coups de reins et de jubilance fugace. J'voulais faire perdurer le moment sans assouvir nos désirs mutuels, apprendre qui t'étais et pourquoi t'avais jeté mon dévolu sur moi, pourquoi une telle tactilité se dégageait de toi--et de moi, graduellement. C'était que ça devait être de la bonne merde, ce que tu m'avais fait avaler. Je te pris par la taille, te tirant loin du bruit perturbant autour de nous, un bruit qui semblait pourtant se continuer dans ma tête. Ta silhouette devenait difforme, chaque contact contre mon corps se faisait frétillant, éveillait en moi une sensation différente. Le tout s'était passé soudainement, le moment où nous avions franchie la porte m'avait transformé en une toute autre personne. Je restais immobile, frissonnant à la cadence du rythme de la musique que tu avais invitée à nos côtés, bougeant de par et d'autres comme un con à ce rythme. J'range le joint, nan pas tout d'suite, j'n'étais pas prêt là j'passais un bon moment. « hmm?! » instinctivement, j'te prends dans mes bras, une envie soudaine, j'encercle ta silhouette et plaque ta tête contre mon torse, avant de la relâcher légèrement et t'écouter. Mais c'est qu't'as raison. « fuck, oui, nimuel, et toi? » Je regarde autour de nous, réaffirme cette distance dangereuse entre nos deux corps trop fous pour être inoffensifs en cet instant. Je recule à nouveau, te prends par la main et laisse cette vague de dynamisme et d'énergie prendre possession de mon corps et mon esprit, me laissant aller au rythme de la musique. J'devais perdre ce côté mystérieux qui t'avais plu au début, mais la molly m'faisait peur aussi. C'était peut-être ça ma crainte, imagine qu'on s'retrouves à partager un moment plus intime, et je manque de te satisfaire? Était-ce cette insécurité de manquer le coche, insécurité qui était venue de mon abandon, qui dictait en fait mes actions? Je secoue la tête, n'attendant pas ta réponse pour te prendre par la main et te guider vers la sortie. J'tape le bouton sur l'ascenseur, l'attente semble durer une éternité avant que je n'finisse finalement par te tirer vers moi, une autre idée en tête. « suis-moi vite, faut qu'on file, j'en peux plus d'attendre.. » Je pousse la porte des escaliers, l'espace se veut étroit, et à ce moment exact, je réalise que notre proximité est dangereuse, présomptueuse d'une happy ending. Ça va à cent mille à l'heure dans ma tête, moi qui souhaitait il y a une dizaine de minutes effriter un autre gramme à tes côtés, la drogue avait d'autres plans en tête. Ma main est toujours dans la tienne lorsque la porte se referme derrière nous, ma respiration s'accélère à la sensation de ton toucher sur moi, et on s'retrouve à nouveau regards croisés, à deux doigts de commettre une autre connerie. Ta musique écho dans la cage d'escalier, et malgré la cadence folle de celle-ci, le moment s'éternise. J'entends les battements de mon coeur me monter à la tête, le contraste entre la température de nos corps se faire de plus en plus insistant, ce moment me fait de plus en plus peur. « hum, putain, on fait quoi là? » Mes pensées exactement. C'est toi qui avait prise les choses en main après tout, qui m'avait mise dans un état pareil. Je nageais entre l'anxiété, l'extase, le désir, la pression, un nombre incalculable de pensées se chamaillent là-haut. J'veux bouger, j'veux m'asseoir, j'veux sauter, crier, mais nom de Dieu guide-moi.

    @izzy 'honey' bulger
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    Lien du postJeu 6 Juin 2019 - 15:41
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    Nizzy ☾ snakecharmer
    w/@R. Nimuel Bañaga — Mai 2019

    C’était habituel pour moi, de voguer de soirée en soirée, à la recherche d’une cible potentielle. Loin de moi l’envie de simplement vouloir séduire pour obtenir des informations relativement importantes pour ma famille, c’était surtout un bon passe-temps pour moi. Séduire, c’était probablement la chose que je faisais le mieux. Preuve étant que mes frères n’hésitaient pas à m’envoyer au casse-pipe pour tendre des pièges à des hommes qui rêvaient d’un jour pouvoir poser leurs mains sur moi. J’avais cette aisance, à faire tourner la tête des hommes en usant de ma plastique et je minaudais afin d’obtenir leur attention. Avec toi, si mon approche était à l’opposé de celle que je faisais lorsque « je travaillais » s’était parce que tu avais l’air bon délire et que je t’aurai bien dévoré chaque partie de ton corps le temps d’une nuit. Elle était là ma véritable attention, mais tes choix, ta manière de te comporter et de t’ouvrir à moi avait changé ma perspective de nos échanges. Si je prenais les hommes pour des objets, t’avais su tirer ton épingle du jeu, à ma plus grande surprise. Etait-ce grâce à la drogue que tu semblais si ouvert, ou même sobre de toute substance illicite t’étais comme ça ? Même si mes intentions étaient bien moindres par rapport au début de soirée, je restais cependant la même charmeuse et c’était à califourchon que je m’installais sur tes cuisses. Tu sais, j’étais loin d’être le genre de fille que tu rencontrais habituellement, moi, j’étais dans l’excès, la décadence, dans l’impatience. Je me complaisais dans cet idéal du monde que je m’étais créé. Moi, j’avais remplacé les nuages, par ces amas de fumer qui stagnait au-dessus de ma tête à chaque fois que je consumais un peu d’herbe entre mes lèvres pour me remplir les poumons de son doux parfum, remplissant alors mon sang de son cher THC chéri. Te défiant du regard, je jouais avec tes bouclettes qui m’intriguaient autant que tes mots. T’utilisais quel soin d’ailleurs ? Parce qu’il avait l’air pas mal du tout et ça pouvait être un bon tips pour ma tignasse. On jouait chacun, sans trop parler cette fois et si je t’utilisais le langage non-verbal, tu n’avais pas l’air de comprendre que je ne voulais pas m’arrêter à de simples mots. Tu te redressais, ne me lâchant cependant pas, pour qu’on part tous les deux dehors, avec un brin de précipitation. Une fois à l’extérieur, je prenais une grande bouffée d’air frais, invitant alors la musique à notre tête-à-tête. Et tu vois, j’avais rechargé mes batteries, alors au milieu de la route, j’ondulais mon corps au rythme de la musique, mes mains elles, brassaient l’air dans de lents mouvements, alors que je fermais les yeux. La musique guidait tous mes pas, scindant alors mon esprit en deux. L’un profitait de cet état presque jouissif, d’une liberté retrouvé tandis que l’autre, était irrémédiablement attiré par toi, ta voix, ton contact. Je m’approchais de toi, après un éclair de génie, alors que tu m’attrapais pour m’attirer contre toi, pour une brève étreinte, avant que tu recule de nouveau, mais pas trop cette fois. Je levais la tête pour plonger mon regard dans l’tien. « Enchanté Nimuel, moi s’est Honey. » Peut-être qu’un jour, je te donnerais mon véritable prénom, mais tu connaissais peut-être ma famille, ou la triade adverse, et même dans un état second, je pensais à ma survie. Je n’oubliais jamais cette épée au-dessus de ma tête. Tu glissais ta main dans la mienne, pour te laisser guider par le son avec moi. Tu vois, ce n’était pas si mal l’ecsta hein ? Ça te donnait d’autres sensations jusqu’alors inconnu pour toi et je ne pouvais m’empêcher d’être heureuse de te faire découvrir ça et de te faire partager tout ça avec moi. On rentrait à nouveau, après que tu m’aies attiré jusqu’à un ascenseur et finalement décidé de prendre les escaliers. T’étais sacrément impatient toi aussi. « Tu m’emmènes où ? » Que je soufflais en grimpant les escaliers, toujours emportés par ta main dans la mienne qui semblait vouée à ne jamais se détacher. Tu semblais d’un coup nerveux, après un long échange de regard, qu’était exactement comme installé dans le canapé. Tu semblais perdu presque angoissé, alors à la fin de tes phrases, je m’approchais dangereusement de toi, pour venir plaquer mes lèvres sur les tiennes, tenant ce tendre baiser, plus long que notre premier échangé. Je me détachais, pour y voir un mélange de surprise et de satisfaction dans ton regard. « Il parait que lors d’une crise d’angoisse, t’empêcher de respirer te remet les idées en place. » Que je soufflais avant de reprendre l’ascension des marches. Fallait pas t’en faire, moi aussi mon esprit me jouait des tours, il fallait juste que tu restes dans un mood positif. « Je suppose que tu voulais qu’on aille tout en haut ? Alors viens. » Mais cette fois-ci, on y allait plus calmement. J’ouvrais la porte, t’attirant de nouveau à l’extérieur, ayant une magnifique vue sur les hauteurs de boston. Je me posais contre le mur et te regardais à nouveau. « Tu ne pouvais plus attendre pour faire quoi ? »
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    Lien du postJeu 13 Juin 2019 - 14:55
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    Sentiment étranger qui vient envahir mon corps, prendre possession de mon esprit sans préavis. J'étais sous effet, chaque seconde qui défilait semblait clarifier en moi l'étymologie derrière le nom de cette pilule magique, tant j'étais submergé par une extase naissante lors de nos échanges. Tu m'enivrais, le parfum de ta personnalité se faisait plus omniprésent dans cette cage d'escaliers que celui que tu t'étais mise sur le cou. Ça allait des petits gestes, les caresses charnelles que tu pouvais laisser le long de mon bras, jusqu'aux regards furtifs que tu échappais volontairement à mon égard, dent sur la lèvre intérieure, les yeux trompeurs et envieux, désireux, p'tain. Chaque contact contre ta peau, main contre ta hanche, me rappelait un autre moment que nous avions échangés. Ce premier baiser coupé trop court, presque enfantin, tes cuisses posées sur les miennes alors que quelques centimètres nous séparait un peu plus tôt, jusqu'au moment où j'avais saisi ta taille et ta main, et t'avais montré ce que je souhaitais faire. Le moment que j'voulais partager avec toi, c'était quoi? Ça t'arrivait souvent, de perdre contrôle, et d'aimer cette sensation, honey? Car c'était cette sensation qui me dévorait à la racine en ce moment. Certains moments pouvaient s'accélérer, l'étreinte entre nos deux corps se faisant un peu trop courte à mon goût malgré moi, et pourtant, la démarche de ta silhouette ondulant aux cadences saccadées des hispanismes derrière nous, se faisait plus lente et sensuelle. Ou était-ce peut-être une impression? La folie, voilà c'que c'était. Une folie incontrôlable, oui, contre laquelle je me devais d'accepter défaite, et comme de nombreuses fois plus tôt ce soir, me laisser aller. Main dans la main, je me retenais de lâcher un autre « enchanté » à la suite du tien, ne ruinons pas ce beau moment tout d'même, on l'regrettera après tout. Je t'attire vers moi, te forçant à suivre un chemin inconnu dont tu ignorais la fin, ironique sachant que tu m'avais subjuguée au même procès. Perdu dans un rêve un peu trop réel, je fus retourné à la réalité par le contact de tes lèvres, plaquées contre les miennes. Je savoure ce baiser, la main toujours dans la tienne, yeux fermés pour une fois, laissant mon esprit se perdre pour un instant fugace, insuffisant. J'acquiesces, un léger sourire à tes dires, complètement ignorant de leur véracité. Je levais les yeux, suivant ta trajectoire vers la sortie de cette cage, cage qui avait enfermée nos corps comme nos désirs jusqu'à maintenant, avant de t'aider à pousser la porte, donnant sur une vue splendide des hauteurs de la ville. Je lâchais ta main, refermant la porte derrière nous avant de jeter un coup d'oeil au-dessus de mon épaule. Les mouvements dans la distance se faisaient flous, difformes, tant pour un instant j'avais l'impression de faire partie de chaque discussion qui pouvait être eue dans le Massachusetts. Je passais les mains dans mes cheveux, jouant nerveusement avec les bouclettes de ceux-ci, avant de me retourner brusquement. T'étais toujours là, plus en contrôle de la situation, certes, mais toute aussi perdue dans le moment. Une phrase banale allait-elle alléger la tension entre nous deux? « j'voulais monter jusqu'ici pour effriter ce dernier joint en fait, mais.. » Je range celui-ci dans ma poche arrière, faisant quelques pas lents en ta direction, prunelles toujours enivrées par les tiennes. L'une main se glisse sur ton bras, l'autre contre ta joue, laissant mon index caresser la peau sous tes yeux. Une lueur m'invite en eux, le moment s'éternise trop à mon goût, et pourtant je prends un goût vilain à faire perdurer ces regards que nous nous échangeons. Le sourire sur mon visage s'évade, ma langue passant sur mes lèvres, préparant celles-ci à ce qui devait arriver. « j'en peux plus d'attendre » chuchotais-je, laissant encore une seconde interminable durer, nouant finalement contact entre nos lèvres pour un véritable baiser. Plus sensuel, érotique, désireux, et pourtant plus tendre que tous ceux qui avaient précédés. Nos respirations s'entrecoupaient au même moment, nos corps faisant parfaite symbiose au milieu des lumières de Boston, entre ciel et terre qui semblaient infimes en comparaison avec notre envie l'un de l'autre. Mes doigts défilant toujours le long de ta joue se voulaient comme étant rassurants, comme pour te rappeler que t'étais en sécurité avec moi, aussi ironique que cela puisse paraître. Je retirais mes lèvres pour un instant, suivant ce long baiser par un autre plus doux, furtif, mes lèvres traçant un sourire traître et satisfait alors que mon front se reposait sur le tien. « en pleine crise d'angoisse.. »

    @izzy 'honey' bulger (hrp: j'suis l'pire partenaire rp ouf, désolé du temps d'attente bb Nizzy - snakecharmer - Page 2 1365124802 )
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    Lien du postSam 15 Juin 2019 - 18:39
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    Nizzy ☾ snakecharmer
    w/@R. Nimuel Bañaga — Mai 2019

    Nos idées n’étaient plus très claires à présent. J’avais ce besoin constant de bouger, de danser, de rire, de crier, de te toucher et tout se bousculait dans mon esprit. Je t’avais poussé à prendre de l’ecsta, cherchant simplement à m’amuser jusqu’au lever du soleil. J’étais du genre solaire, à m’extasier devant un papillon, devant un bouquet de fleurs ou devant un feu d’artifice. J’essayais toujours de trouver su positif dans les petites choses de la vie, me complaisant dans ma vision du monde ou tout était rose. J’aimais le rose, la couleur, la fleur, la représentation hyper féminine que ça dégageait. Il fallait quand même avouer que je représentais bien plus le rouge, que le rose, abusant clairement de mon côté féminin pour dégager de ma silhouette et de mon esprit bien plus que de la simple féminité. Tu l’avais ressenti toi ? J’étais envoûtante, et ce n’était pas arrogant pour moi de l’avouer, mais simplement la vérité. Le secret, c’était de ne jamais douter de soi et d’aller toujours au fond des choses qu’on entreprenaient. Je n’avais pas peur de suivre mes idées et idéaux pour m’épanouir toujours plus. Fallait avouer que j’étais très souvent de l’excès, que ce soit dans mes réactions, ou dans ma façon de me tenir. Aucune limite, c’était le maître-mot de mon destin. Je n’avais pas envie d’être comme toute cette population qui trimait jour et nuit dans un boulot médiocre, pour se satisfaire de réussir à survivre dans ce monde. Vivre. T’étais en train de vivre dans mon monde Nimuel, t’aimais ça ? T’aimais toutes les sensations que je pouvais te procurer ? Visiblement, le choc de cette nouvelle dimension qui t’habitait, te faisait perdre l’esprit. J’agissais, sous l’impulsion, plaquant alors mes lèvres sur les tiennes, quand je te sentais partir du côté du bad trip. C’étaient beaucoup d’informations que de se prendre tout un tas d’émotion caché d’un coup, pas vrai ? C’était une expérience à vivre, au moins une fois, pour apprendre davantage à se connaître. Ta main dans la mienne, je savourais chacune de ses secondes hors du temps, quand mes lèvres goûtent à nouveau aux tiennes. Je me détachais de toi, profitant toujours de cette proximité dangereuse. J’étais brûlante, comme la braise et comme moi, tu te laissais envoûter par l’ondulation de ces flammes qu’allaient t’emporter droit au paradis ou en enfer. Je t’emportais vers cette course folle, cherchant un peu d’air qui pourrait oxygéner, nos corps, tant l’atmosphère devenait intense. Une fois en haut, tu me lâchais pour fermer la porte et regarder derrière toi. On ne t’avait jamais appris qu’il fallait toujours regarder droit devant toi ? Tu semblais toujours nerveux, passant alors tes mains dans tes bouclettes puis me regarder à nouveau. « J’comptais pas m’envoler. » Pour te fuir, parce qu’à ce moment précis, je ne voulais être avec personne d’autre que toi. Mon instinct t’avait choisi pour une raison, alors tu n’allais pas te débarrasser de moi si facilement. Tu sortais un nouveau joint de ta poche, m’avouant alors vouloir le fumer, avant de le ranger. Décidément, tu ne savais pas ce que tu voulais toi. Quoi que… Quand tu t’approchais de moi, me regardant droit dans les yeux, caressant alors avec douceur ma joue, t’affolais mon pouls, sachant très bien ou tu voulais en venir avec ton "mais" rempli de suspense. Le son de ta voix, sonnait comme une douce mélodie autant douce, que passionner. Tu nous offrais un nouveau baiser, plus langoureux, quand ma langue entrait réellement au contact de la tienne, dansant alors au rythme de la récompense de cette folle patience. Il était là le vrai baiser désiré, celui qu’éclipsait tout ceux d’avant, tant il avait une saveur particulière. Après cet échange, tu re déposais légèrement ta bouche contre la mienne, avant de finalement poser ton front contre le mien. « Concentre-toi sur moi, alors. » Chuchotais-je rouvrant doucement les yeux, pour rencontrer les tiens. Ma main emprisonnait la tienne sur ma joue, la guidant alors jusqu’à ma cuisse, quand mes lèvres venaient à nouveau frôler les tiennes. « Ne pense qu’à moi. » Soufflais-je contre ces dernières. Je glissais mes lèvres contre ta joue, puis ta mâchoire, pour finalement remonter jusqu’à ton oreille, parsèment alors ta peau de tendre baiser, avant de venir susurrer « Désirs moi. » Puis de venir mordiller légèrement ton lob d’oreille.
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    Lien du postMar 25 Juin 2019 - 3:00
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    Information overload. Un bourdonnement constant envahissait mes oreilles, mon ange de gauche chuchotant de douces paroles à celles-ci alors que tranquillement, je fus transporté vers d'autres cieux, une autre dimension par cette friction entre nos lèvres. Brève, d'abord, trop courte à mon goût, puis amplifiée par cette danse dans laquelle nos langues s'étaient engagées, elles qui semblaient se chercher, se conquérir l'une l'autre. J'avais perdu toute illusion de contrôle sur mes envies, mes intentions se voulaient quant à elles plus claires qu'elle ne l'avait jamais été. J'ressentais des frissons parcourir mes doigts à chaque caresse sur ta joue, entremêlant mes doigts aux tiens comme pour sceller ce baiser, ce moment fugace, plus unique que celui qui l'avait poursuivi. C'est ce que nous avions entamés ce soir, après tout, une poursuite des moins innocentes qui n'avait que fait grimper la tension tant sexuelle qu'émotionnelle entre nous deux. Les aveux s'étaient multipliés, quelques instants, les baisers, coups de langue suivirent. Ce baiser peu platonique que nous avions échangé lors de notre rencontre avait stimulé une envie en moi, un désir pêché qui avait souhaité se cacher à mon plus grand désarroi. Mais ce contact entre nos lèvres le faisait revivre, ravivait cette flamme humide entre nos deux corps si sauvages. Si sauvages. Mes yeux retrouvent les tiens peu après ce dénouement entre nos lèvres, ma dent glissant sur ma lèvre tandis que mon front reposait sur le tien. J'te veux, honey. Comme personne. Comme jamais, j'te voulais, t'étais à moi. Ta main sur la mienne, passant le long de ta cuisse entre deux baisers, vibrait au rythme de nos battements de coeur. Subtilement, je laissais échapper quelques ronronnements, gémissements de satisfaction à l'égard de tes lèvres chaudes posées sur mon cou. Mes doigts se raidissaient, mon corps tout entier avait été possédé par le désir que t'avais provoqué en moi. L'amour, fuck, tu m'avais ensorcelée. La brise légère autour de nous ne pouvait être plus insignifiante, elle qui se faisait discrète entre les millimètres qui nous séparaient, qui m'séparait de toi. T'étais à moi. J'comptais bien te l'faire comprendre. « qu'à toi.. » Ma main glissait le long de ta taille, rejoignant celle que tu avais déjà guidée vers ton entrejambe, caressant doucement tes hanches avant de renouer ce baiser. Plus fougueux, bestial, envieux, désireux. Mes lèvres quittèrent brièvement les tiennes, couvrant ton cou de baisers, susurrant des mots doux en espagnols à tes oreilles, mordillant la lobe de celle-ci. « eres mìa honey, n'oses pas résister » t'ordonnais-je en chuchotant, soulevant brusquement tes jambes entre deux baisers. Je t'invitais à m'enlacer avec celles-ci par la même occasion, mes mains se posant sur ton bas-dos, plaquant ton corps fougueusement contre la porte que nous avions poussée quelques minutes plus tôt. Mes lèvres retrouvèrent les tiennes une énième fois, mêlant ma langue à la tienne, partageant ton souffle chaud, ta respiration haletante et humide. Rien n'pouvait ruiner ce moment. « je te veux » chuchotais-je à nouveau, rapprochant mon bassin du tien entre deux baisers.

    @izzy bulger
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    Lien du postMar 2 Juil 2019 - 23:34
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    Nizzy ☾ snakecharmer
    w/@R. Nimuel Bañaga — Mai 2019

    Loin des autres et du bruit ambiant de cette soirée, on s’était éclipsé loin de tout. Les lumières de la ville se reflétaient sur les carreaux des structures, alors que la circulation était à peine audible, vu l’heure. C’était agréable, n’est-ce pas ? De ne plus être dérangé par le moindre bruit, qui venait titiller nos esprits drogués. Nos lèvres ne restaient pas bien loin l’une de l’autre, alors que les paumes de nos mains désiraient nos corps respectifs. Je ne contrôlais plus grand-chose à vrai dire, laissant mon instinct me guider pour le début de cette nuit étoilé. T’étais conscient de tout ce que t’étais en train de faire Nimuel ? Parce qu’il était fort probable que demain matin, tu n’es plus aucun souvenir de ma personne. Qu’importe, je vivais le moment présent, délaissant alors tout ceux que je connaissais pour toi, pour ce moment hors du temps. Mon regard, plongé dans le tien, je ne pensais plus qu’à emprisonner tes lèvres, encore et encore, scellant ses dernières avec les miennes une énième fois. Tu semblais te perdre dans toutes les données que ton cerveau t’envoyait en même temps, alors je te guidais peu à peu, glissant ta main le long de l’extérieur de ma cuisse, laissant mes lèvres envahir l’espace de ton cou, souriant en entendant tes souffles. T’aimais ça alors ? Mes mots te guidaient ou t’ensorcelait pour que tu ne vois que part ma voix, par mon parfum, par mon toucher. Ce soir, tu ne devais penser qu’à moi, oublier tout le négatif, pour entrer enfin dans mon monde. Tes mains emprisonnaient mes hanches dans douces caresses puis nous nous embrassions de nouveau, avant que tu ne laisses glisser te lèvres jusqu’à mon cou et me parler dans une langue étrangère, avant de reconnaître la fin en français. Je tournais légèrement la tête, comme une invitation à continuer, sentant tes mains glisser le long de mes fesses pour prendre possession de mes cuisses et les agripper pour les soulever. Je me laissais faire, enroulant mes jambes autour de ta taille, t’emprisonnant par la même occasion contre moi. T’avançais bloquant mon dos contre la porte, alors qu’un sourire dessinait mes lèvres, à l’idée qu’enfin, on allait arrêter de prendre notre temps. Nos langues se retrouvaient, se mêlant l’une à l’autre alors que l’une de mes mains glissait derrière ta tête pour intensifier se baiser. Tu te décollais légèrement pour avouer faiblement me vouloir. « Prends-moi, prends tout c’que tu veux. » Que je chuchotais à mon tour, remontant doucement ma main le long de ma cuisse pour défaire l’étui de mon couteau attaché à mes portes jarretelles, pour le jeter non loin de moi. Il ne fallait pas prendre peur, je t’avais dit que ma vie était compliquée, alors j’étais prévoyante. Je te regardais de nouveau, me perdant à nouveau dans ton regard, laissant glisser l’une des bretelles de ma robe le long de mon épaule pour dénuder complètement l’un de mes seins qui pointait en ta direction.
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    Lien du postDim 7 Juil 2019 - 2:11
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