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w/ @nina hohenstaufen
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faire avancer les choses, c'est tout c'que tu souhaitais. en ce moment, t'étais perdu, t'arrivais plus à rien contrôler. t'essayais de réparer tes erreurs, tenter de faire les choses correctement afin de faire souffrir le moins de personnes dans l'histoire, mais c'était peine perdue, tu le savais au plus profond de toi. tu savais déjà que hae souffrait, même en essayant de faire les choses dans le bon ordre. faudrait-il déjà qu'elle veuille t'adresser la parole. tu comptes pas faire les choses par messages ou appels. t'as pas si con que ça. t'avais réservé dans une pizzeria hyper bien côté pour ton premier rendez-vous avec Nina. T'étais pas du genre romantique à vouloir faire les choses en grands, mais tu voulais au moins marquer le coup et qu'elle se sente bien. C'était le principal. T'étais passé la prendre chez elle, comme convenu. le seul mot que t'as réussis à prononcer quand tu l'as vu, wow..., magnifique... si t'avais pas réservé à une heure précise au restaurant, t'aurais peut-être traîné un peu chez elle avant, histoire d'avoir un petit moment rien qu'à vous, mais t'étais déjà bien à la bourre. ça c'est un peu ta vie zed. t'es jamais à l'heure, encore moins à l'avance... mais au moins t'es là. t'allais louper cette soirée pour rien au monde. et puis, t'avais besoin d'un peu de bonheur là, parce qu'en ce moment c'était pas ça. au moins, quand t'étais avec elle, tes pensées étaient centrées sur elle, sur vous... et ça te faisais le plus grand bien. un bon quart d'heure après être passé la chercher, vous arrivez enfin au restau... le serveur vous dirige à votre table. faut pas s'mentir, t'es un peu nerveux parce que tout s'est passé bien trop rapidement depuis ce premier soir et la dernière fois, vous n'aviez pas eu trop de temps pour parler... merci léo - j'espère qu'on sera pas dérangés cette fois... - tu grimaces, souris puis tu frottes l'intérieur de tes deux mains l'une sur l'autre. on dirait que t'as les mains moites. t'essayes de cacher le malaise présent en te raclant discrètement la gorge - t'es déjà venue ici ? apparemment les pizzas sont supers bonnes... - heureusement, le restau était quand même assez animé, pas trop chic, ni trop bordel... putain, tu te prenais tellement la tête à essayer de bien faire, sans trop en faire non plus. mais ça en valait bien le coup. enfin t'espérais.

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w/ @zed burgess
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est-ce que j’ai le trac ? un peu. ce qui est stupide en soit puisque je te connaissais depuis un long moment déjà et que des sortie, on en avait fait des millions. mais pas dans ces circonstances là, pas dans cette optique. parce qu’on était ensemble désormais, pas vrai ? et y avait cette partie de moi qui avait l’impression de vivre un rêve éveillée et l’autre qui ne cessait de tout remettre en doute. est-ce que tu allais vraiment parler à hae ? est-ce que j’avais sincèrement pris le dessus ? et je savais que c’était mon côté « manque de confiance » qui faisait que j’arrivais pas à me positionner. je sais que tu tiens à moi, je le sais. mais est-ce que c’est suffisant ? j’aimerais sincèrement. et j’passe un temps infini à me préparer comme si ça pouvait faire une différence. robe ou pas robe ? on va dans une pizzeria, j’devrais probablement pas être trop habillée. j’finis par opter pour un truc simple et mise plutôt sur le reste. les cheveux, le maquillage. pas trop mais pas non plus pas assez. et plus je vois les minutes défiler, plus l’heure approche et plus l’angoisse atteint des sommets. j’crois que c’est la raison pour laquelle je bégaie un peu en te voyant. c’est sûrement la raison pour laquelle on reste aussi terriblement silencieux le temps du trajet. « j’espère aussi » que je souffle, croisant les jambes, mon regard déviant un peu partout avant de se reposer sur toi. t’as l’air aussi.. mal à l’aise que moi. tu m’donnes l’impression d’être monté sur ressort, à te balancer sur ta chaise et j’me revois moi, quand j’ai balancé mes sentiments en face à face. inspire, expire. je tends la main pour attraper l’une des tiennes, tentant de t’adresser un sourire réconfortant. « hé, ça va aller » souffle un coup -chose que je devrais faire aussi. « c’est bon signe que tu sois stressé non ? j’me dis que tu cherches peut être à m’impressionner et.. t’as pas besoin. j’suis déjà totalement convaincue » peu importe l’endroit que tu choisis, là où tu m’emmènes, j’veux juste passer du temps avec toi. le reste est surfait. mon pouce caresse doucement le dos de ta main alors que mes yeux se rivent sur les cartes posées devant nous.

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w/ @nina hohenstaufen
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ça te parais tellement irréel tout ça. être là, assis avec nina, avoir un rendez-vous amoureux. c'était bizarre d'un côté, mais c'est tellement tout ce dont t'as espéré durant des longs mois, des années même... et là, c'était vraiment réel. de toute manière zed, t'es jamais trop doué pour mettre les filles à l'aise dès le premier rendez-vous. et pourtant là, c'est nina... tu la connais, elle te connait... ça devrait passer crème. elle essaye pourtant de te détendre, mais ça te fais rire, parce qu'elle a pas l'air elle-même super à l'aise. t'as l'impression que tout s'est passé très vite. ouais en fait, c'est pas qu'une impression. toi qui, à la base, n'aime pas quand les choses se déroulent plus vites que la normale, là ça te conviens amplement. tu veux juste faire les choses correctement, c'est tout. elle te tend la main, regard rassurant, parce que toi t'arrivais pas à cacher ton stress. tu souris, entremêles tes doigts aux siens et grimaces - ouais ouais j'sais... mais... - mais c'est votre premier vrai rendez-vous galant quoi. même si pour elle c'est bon signe, qu'elle te dit qu'elle est déjà convaincue, tu te dis qu'en vrai, elle mérite beaucoup mieux qu'un repas à la pizzeria où tu serais plus apte à aller avec tes potes... mais toi les restau' chics, t'en connais pas.. tu sais pas si elle aimerait en plus de ça. tu souris puis quand sa main se pose sur la tienne et que son regard balaye lentement la carte, tu te dis que... bah c'est pas si compliqué que ça... et que ça serait pire si tu te prends la tête en vrai, parce que t'es pas du genre à te prendre la tête zed. tu fais souvent les choses au feeling, tu calcules pas et tu te rends compte qu'elle est comme toi, alors ça te rassures un peu plus. sourire rassuré qui s'affiche lentement sur tes lippes, tu poses à ton tour ton regard sur la carte en disant - ouais bah ça... c'est l'effet que tu me fais. j'ai l'air d'un idiot là, bravo. - tu lèves les yeux vers elle, sourire espiègle aux lèvres et lui dis pour la rassurer  - mais c'est bon signe hein... - tu la fixes et te racles la gorge. ouais nina, tu le rends presque niais. - puis.. t'es tellement belle... - lâches-tu l'air gêné face à cette beauté. on dirait que le charme opère encore plus que prévu nina.

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w/ @zed burgess
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j’essaie de.. faire abstraction. de ne pas me prendre la tête plus que ça. de pas trop angoisser. je veux pas qu’on se prenne la tête et qu’on fasse tout foirer en fait. alors j’essaie de me dire que rien n’a changé. que c’est comme au bon vieux temps, juste toi et moi et qu’on a pas besoin de chercher plus loin. en tout cas, toi, t’as pas besoin de chercher à m’impressionner. j’suis déjà totalement sous ton charme. « j’approuverais pas, tu vas encore bouder » et j’relève les yeux répondant à ton sourire, plus amusée qu’autre chose. et j’sais pas pourquoi on est comme ça tous les deux. à avoir l’air totalement idiots, à presque bégayer pour se dire trois mots. j’ai l’impression d’être une gosse de quinze ans qui vient de recevoir un bout de papier de son crush en salle de cours. l’image est pathétique, comme moi devant tes yeux. et puis merde, j’ai le rouge qui me monte aux joues et mes yeux repartent vers la carte alors que je souris presque bêtement. « tant que je le suis à tes yeux, ça me va » je marmonne et je crois que c’est moi qui ait les mains moites maintenant. ok, respire, expire. tout vas bien se passer. « puis tu t’es vu ? en fait c’est moi qui ait de la chance d’être à la table du plus bel homme de cette pizzeria. du campus. de boston même. » et j’parle toujours beaucoup trop quand j’suis nerveuse, ça en devient presque gênant. « il fait chaud non ? ou c’est toi qui me donne chaud. enfin pas de cette.. enfin il fait chaud quoi » mon dieu, j’étais en train de m’enfoncer et d’un coup, je refermais ma carte essayant de soutenir ton regard. « j’suis ridicule à cause de toi là. tu vois l’effet que tu me fais ? » puis j’arrête pas de me dire que c’est un premier rendez-vous, c’est forcément angoissant. j’voudrais que tout soit parfait, ne rien faire capoter et.. ouais, trop de pression en fait.

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w/ @nina hohenstaufen
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en fait, vous avez vraiment l'air de deux idiots là. c'est tellement risible, alors que d'ordinaire, vous êtes pas du genre à vous prendre la tête non ? et pourtant, elle a beau vouloir te rassurer, elle s'enfonce un peu plus et toi, quand tu la vois comme ça, ça te redonnes confiance... bah ouais, t'espérais quand même qu'elle soit la plus gênée de vous deux - j'te confirmes qu'à mes yeux, t'es magnifique... faudrait vraiment avoir aucun goût pour ne pas te trouver belle, sérieux... - ouais, les goûts et les couleurs hein... mais il y a des filles où on est tous d'accord, sans exception, c'est des bombes et elle en fait partie. et puis, si il y avait que ça... nina est une bombe et en plus elle est adorable... une perfection. tellement parfaite que tu te demandes c'qu'elle fou avec toi parfois. mais tu te gardes bien de lui dire, tu connais la tigresse. tu sais qu'encore une fois, elle te dirait que t'es qu'un idiot. tu la vois presque s'enfoncer dans sa chaise à cause de ton compliment et tu peux pas t'empêcher de ricaner. chacun son tour. t'hausse les épaules, sourire espiègle au coin des lèvres - chaud ? mh, non j'pense pas. j'pense juste que t'es encore plus mal à l'aise que moi. - puis, tu portes une main sur ta poitrine l'air totalement étonné - moi ? genre le plus beau mec de boston... - mais t'affiches un air faussement déçu en reportant ton attention sur la carte - moi qui pensais qu'à tes yeux j'étais le plus beau mec qui puisse exister... enfin bref, j'me contenterais du 'de boston', c'est déjà pas mal. - instant bien sur le 'de boston' en mimant des guillemets. puis tu soupires. mais au fond, t'as les joues qui chauffent et qui ont, sans aucun doute, bien rosies aussi face au compliment. ouais t'es plutôt du genre à répondre plutôt sous l'humour quand on te fais des compliments... ça aide. puis quand tu la vois refermer la carte, te regarder et t'accuser de la mettre dans le même état que t'étais il y a quelques minutes... enfin dans l'état que t'es toujours quand même, tu pouffes de rire et lui dis en te mordillant la lèvre inférieure - mh, ouais... mais t'es tellement sexy quand t'es intimidée... c'est toi qui risque de m'donner chaud à force. - tu t'adosses contre le dossier de ta chaise et referme ta carte à ton tour, soutenant un peu plus son regard, sourire enjôleur aux lèvres, reposant ta main de nouveau sur la sienne, ton index caressant le dos de cette dernière. tu joues zed, mais pourtant, il va falloir reprendre son sérieux... c'est toi qui a voulu à la pizzeria hein...

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w/ @zed burgess
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j’peux bien faire la maline avec mes conseils, faut croire que je ne suis pas aussi douée pour les appliquer. preuve étant que si je pouvais fusionner totalement avec ma chaise, je le ferais. « ok stop » j’attrape un morceau de pain de la corbeille posée sur la table pour te le jeter dessus. pathétique mais ça te fera peut être arrêter les compliments. j’veux bien que tu les envoies par sms mais en face à face, j’deviens juste aussi débile que.. débile tout court en fait. « blablabla » je lève les yeux au ciel mais tu marques un point. j’ai prix plus dix dans l’échelle du malaise en l’espace de quelques secondes et ça se voit. ça serait limite impossible de passer à côté d’ailleurs. « hééééé » ok, bien joué. j’fronce les sourcils arborant une mine faussement contrariée avant de secouer la tête. « ça compte si j’dis que le plus beau mec qui puisse exister habite à boston et que par conséquent, j’ai besoin de citer que cette ville là ? » t’inquiète, je suis douée dans ce domaine-là. et puis de toute façon, je n’ai de yeux que pour toi, ça, c’est limpide comme de l’eau de roche. suffit de prêter attention à la façon que j’ai de te regarder pour s’en rendre compte. une ado. une putain d’adolescente retardée même. et j’remonte mes yeux vers toi, lèvre qui se coince entre mes dents quand tu reprends la parole. « dommage que t’ai pas choisi mon appartement du coup » que je réponds un air de défi dans le regard, plus amusée qu’autre chose de la situation. la vérité étant que j’suis pas du tout insensible et que je serais certainement la première à regretter d’être ici. « mais si t’es sympa, peut être que t’auras le droit de dormir chez moi » sauf si tu veux pas où.. bref. j’suppose que je verrais bien sur le moment. de ma main libre, je balaye mes cheveux derrière mon épaule essayant de me détendre un minimum. « j’crois que je réalise pas en fait. que je t’intéresse vraiment, tout ça »

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w/ @nina hohenstaufen
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tu prends tellement de plaisir à voir nina se décomposer devant les compliments... un peu moins quand ta sentence tombe en prenant un bout de pain en pleine tronche... t'hausse un sourcil, regard compétiteur - ooh, tu veux vraiment qu'on fasse une bataille de bouffe maintenant ? - dis-tu à la brune en mettant ta main sur la panière à pain pour qu'elle évite d'en prendre un deuxième - j'espère que t’engueule pas maddie quand elle jette la nourriture, parce que t'es loin d'être un exemple hm... ? - c'est pas comme ci t'ignorais qu'en plus elle visait bien. c'était un peu le genre de fin de soirée que vous aviez l'habitude de faire à l'époque... les soirées entre potes qui terminaient souvent assez mal... ouais parfois ça se terminais en bataille de bouffe style colonie de vacances. de bons souvenirs qui pourront peut-être se reproduire ? qui sait... ? ça date pas de si longtemps et puis ça te manquais tellement ces moments là quand tu ne fréquentais plus nina... tu braques ton regard dans le sien, les yeux rieurs quand elle te dit que t'aurais peut-être le droit de dormir chez elle ce soir - j'suis toujours sympa moi... toi en revanche, t'es un peu trop dissipée là... j'viendrais que si t'es sage. - tu retires doucement ta main de la panière à pains et prend un air étonné quand elle te dit qu'elle n'arrivait pas à réaliser... et toi, tu réalises pas non plus sincèrement, tu t'apprêtes à lui répondre, mais à à ce moment là, le serveur arrive pour prendre vos commandes... une fois vos commandes prises, il repart et tu reposes ton regard sur elle, sourire aux lèvres... - oui donc, j'allais te dire qu'il fallait vraiment pas que tu t'en fasses... maintenant, je vais tout faire pour te prouver que tu m’intéresses vraiment. j'suis loin d'être le mec le plus romantique qui existe, mais j'vais tout faire pour que tu ressentes à quel point t'es importante pour moi. - tu prends un air sérieux, parce que c'est ce que tu penses vraiment, au plus profond de toi. cette fille, tu comptes pas la lâcher de sitôt. ta tête prenant appuie sur tes poings, tu soupires en disant - du coup... - pas si simple que ça à poser comme question, mais tu te lances... - j't'ai pas demandé clairement la dernière fois chez toi parce que je veux pas paraître trop oppressant, mais... entre toi et le père de maddie... c'est encore un peu ambigu ou pas ? - en fait, tu veux pas lui dire, mais d'un côté, toi tu flippes de te lancer dans une relation avec quelqu'un qui a encore des sentiments pour une autre personne. - en fait... je m'en fou un peu pour le coup de paraître oppressant.. je veux savoir si il y a encore un truc. - au moins, t'en aura le coeur net, tu verras directement le ton qu'elle emploie pour parler de lui... évidemment, c'est le père de sa fille, tu doutes pas qu'il est important pour sa gosse, mais pour elle... ? en tant que femme ? pas en tant que mère.

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w/ @zed burgess
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comment j’pourrais le réaliser ? j’ai passé une éternité à avoir ce crush sur toi. à te regarder en biais à chaque fois que tu détournais le regard. à imaginer que je puisse être une des filles qui te fait tourner la tête sans jamais arriver à cette position là. alors ouais, j’crois qu’il me faudrait un peu de temps avant de réellement réaliser tout ça. « tu sais que tu vas perdre » j’pourrais m’inscrire dans une équipe de basket vu la précision avec laquelle je tire. mais tu poses ta main sur la panière et je lève les yeux au ciel. comme si ça pouvait m’arrêter. « tu crois qu’elle a appris comment à me jeter de la purée sur le front ? » le talent ça se transmet. mais je ris parce que j’aime le fait que tu puisses inclure maddie dans tout ça. je crois que c’était l’une de mes plus grandes appréhensions. tout le monde n’accepte pas forcément ce genre de situation et même si t’as toujours été au courant de son existence je.. je sais pas en fait. « si tu viens pas, tu sais que tu seras perdant » et dans le fond, j’aurais juste à battre des cils pour que tu passes la porte de chez moi alors j’me fais finalement pas trop de souci dans ce côté là. puis le serveur débarque et on s’perd un peu, passant nos commandes, avant que nos yeux entrent une nouvelle fois en contact. « toi ? pas romantique ? » j’prends un air faussement choquée avant de rire. « dis moi quelque chose que je ne sais pas » en fait, c’est flippant parce que par moment, j’ai l’impression de te connaître par coeur. malgré la séparation entre nous, c’est comme si je savais toujours tout de toi. par contre je ne m’attendais clairement pas à la suite. tes mots, j’avais l’impression qu’ils me tombaient dessus d’un coup et j’étais clairement pas préparée à tout ça. ça s’voyait sûrement à mon visage qui perdait de l’éclat. mettre mickey sur le tapis après la conversation houleuse que j’avais pu avoir avec lui peu de temps avant, c’était pas vraiment ce dont j’avais besoin. et j’me recule un peu plus dans ma chaise, mordillant légèrement ma lèvre avant de pousser un soupir. « j’ai couché avec lui le soir du bal » j’le sors de but en blanc parce que j’veux pas avoir à le cacher. « juste après.. qu’on se soit vus. » enfin techniquement, quelques heures après. le temps que j’ingurgite assez d’alcool pour avaler la pilule. « mais c’était toi que je voulais. que je veux toujours et.. » je sais que tu cherches à être rassurée là alors j’vais tenter d’être le plus honnête possible. « mickey, c’est mon premier amour. il a forcément été hyper important et y a maddie alors j’pourrais pas faire autrement que lui laisser une place. mais mickey, c’est mon passé. toi, j’veux que tu sois mon présent et mon futur. alors si tu veux savoir si j’vais retourner vers lui, la réponse est non. si tu veux savoir si je risque de te tromper avec lui, la réponse est toujours non. » j’souffle légèrement, décroisant mes jambes avant de reprendre « mickey est amoureux de moi et si j’le voulais, je serais avec lui. à la place, je me suis battue pour toi. c’est toi zed, c’est personne d’autre. » tu peux en dire autant de ton côté ?

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w/ @nina hohenstaufen
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tu serais perdant, mais elle aussi... tu le sais au fond de toi qu'elle n'a qu'une seule envie depuis le début de soirée et même avant, c'est que tu passes la nuit chez elle... - euh non... on sera tout les deux perdants. tu sais, faut le demander direct si t'as envie que je dorme chez toi... pas faire semblant de me tendre une carotte... - sourire espiègle aux lèvres, tu lui donne un léger coup de pied sous la table. puis tu pouffes de rire - putain, dire que je loupes ça... toi avec de la purée sur le front. c'est con... - tu serais bien du genre à te tordre de rire devant la scène... enfin dans le dos de la gosse quand même. tu rates surtout la tête que nina doit faire quand ça arrive - mais ouais... maddie te ressembles pour ça. - ça faisait un moment que t'avais pas vue la petite, elle devait bien avoir changée depuis l'été dernier. d'ailleurs, depuis l'été dernier et surtout depuis la rentrée de septembre, ta vie à toi elle avait changée... radicalement. t'avais pas eu un mois de tranquillité. entre ta rupture avec zhenya, ton couple avec romee, le retour de hae dans ta vie et la disparition complète de nina... plus tant d'autres choses qui ne t'ont pas permises de te poser un peu. de prendre du temps vraiment pour toi, apprécier les vraies choses de la vie. tu regrettais rien de tout ça, mais tu voulais vivre normalement. mais ce sont ces dernières semaines qui ont été les plus compliquées. les plus dures à vivre. mais aussi les plus belles semaines grâce à elle. t'arques un sourcil et croise tes bras contre ton torse en t'adossant contre le dossier de la chaise - j'te dis que je suis pas romantique, mais j'peux l'être aussi... tu serais bien surprise. - elle est pas prête d'ailleurs. tu comptes bien la surprendre de jours en jours. tu ne veux pas rater cette relation. tu sais bien qu'il y aura des bas, mais ce seront les hauts qui vaincront dans votre couple. putain, couple... ça te fais bizarre rien que d'y penser. étrange sensation qui te parcours quand tu la regardes et que tu te dis que nina et toi, vous êtes un couple. c'est étrange, mais tellement agréable à la fois. puis, la conversation dérive et devient plus sérieuse. oui, c'est ce que t'avais prévu aussi... mettre les choses à plats ce soir, pour votre premier rendez-vous amoureux. d'ailleurs, tu fais bien parce que t'apprends des choses... tu tiques un peu à la première, quand elle t'avoue avoir couché avec mickey le soir du bal. mais franchement, t'as pas à lui en vouloir et tu lui en veux pas du tout d'ailleurs. t'as rien à dire sur ça, vraiment. tu la laisses parler, tu l'écoutes, souris par moments, fronce les sourcils essayant de tout bien encaisser en analysant tout ce qu'elle te dis. tu comptes pas en perdre une miette. vous êtes dans la même merde tout les deux. donc tu ne peux que la comprendre... tu soupires longuement, serre la mâchoire et hausse les épaules quand elle te dit que son ex était toujours amoureux d'elle. tu savais que ça n'allait pas être facile cette relation zed... hae t'aimais à en mourir, tu la faisais souffrir, tu risquais de te mettre tes meilleurs potes à dos et de son côté, le père de sa fille revenait dans sa vie, lui disait qu'il était encore amoureux d'elle. et pourtant, c'est l'un en face de l'autre que vous étiez. le résultat de votre relation est là. l'un en face de l'autre, voulant être ensemble et puis c'est tout. essayant tant bien que mal de faire abstraction à tout les obstacles qui se dressait contre votre bonheur. t'attrapes sa main, la serre dans la tienne, la regarde et lui dis te mordant l'intérieur de la joue - pourquoi on a pas vécu tout ça avant... - puis tu te lèves légèrement, approches ton visage du sien, passe une main derrière sa nuque pour la rapprocher un peu et t'empares doucement de ses lèvres... baiser que tu prolonges quelques instants avant de te rasseoir, marquant un long moment de silence avant de dire le plus sincèrement possible, le plus directement possible, regard perçant braqué dans le sien, coeur qui tambourine dans ta poitrine - putain, j'suis tellement amoureux de toi... - ça pourrait paraître précipité.. mais tes sentiments pour elle ne dataient pas d'aujourd'hui et toi seul le savait réellement ça. non, ça datait de bien plus longtemps et ça refaisait surface d'un coup... tu pouvais pas le garder pour toi... tu voulais plus garder ça pour toi. tu savais pas le dire aussi rapidement d'habitude, mais là... tu l'avais déjà fais une fois et tu voulais pas refaire la même erreur. ça sortait comme ça... et si t'étais sur de toi, tu venais de te rendre compte que tu lui avais dis à elle... c'était réel, elle venait de l'entendre et toi, tu venais de t'en rendre compte et pourtant t'avais pas envie de fuir... tu préférais affronter son regard, tu préférais prendre sa réaction de plein fouet. au moins, toi t'es libéré, voilà. tu te racles la gorge, t'essayes de garder cet air sur de toi, mais t'appréhende. parce qu'à part lui dire que tu tenais à elle et que t'avais des sentiments pour elle, c'était pas très clair... pour le coup, t'es clair et t'as jamais été aussi sur de ce que tu dis. tu tapotes le dos de main avec ton index... tu regardes à droite à gauche... puis reposes ton regard sur elle, la boule au ventre de t'être autant confié.

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w/ @zed burgess
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« ok, j’ai envie que tu dormes chez moi. » je réponds du tac au tac. t’as raison, je le veux. je crève d’envie de t’avoir pour moi tout le temps. j’déteste ne pas être avec toi, ne pas te voir. j’déteste un million de choses en fait. j’crois que c’est pour cette raison que j’passe la moitié de mes nuits à t’envoyer des centaines de message quitte à oublier que j’ai besoin de sommeil comme tout le monde. mais c’est pas le sujet et toi, t’orientes le sujet sur quelque chose de beaucoup plus intense et forcément, ça laisse peser un truc plutôt compliqué. j’tente comme je peux d’être le plus claire et honnête possible. dire ce que j’ai sur le coeur. j’ai toujours été nulle pour ça. regarde le temps que ça m’a pris avant de te dire que j’te voulais toi. alors j’sais pas si au final j’arrive à trouver les bons mots. peut être pas. j’en sais rien. je sais juste que je fais de mon mieux. puis tu sais, moi aussi j’en ai des doutes. j’me demande si tu vas rester. j’me dis que je suis pas spécialement à l’abri. que tu pourrais retourner demain avec elle et me laisser sur le bas côté. je me dis aussi que si t’as besoin de certitudes de mon côté, j’en ai besoin du tiens. jusqu’à présent, j’crois pas que tu lui ai encore parlé et ça me laisse dans une position que j’aurais préféré ne pas avoir. alors ouais, y a des moments où ça me travaille tellement que ça me rends malade mais j’fais comme je peux. j’essaie de croire en toi de toutes mes forces. j’prends mon mal en patience, j’te laisse le temps dont t’as besoin. « j’en sais rien » j’en sais rien et je sais que ça nous aurait forcément arrangés de faire tout ça plus tôt. on aurait évités les problèmes, les prises de tête, les gens qui nous en veulent. mais j’me dis que vaux mieux tard que jamais, pas vrai ? et ouais, j’le pense d’autant plus quand tu te penches pour venir attraper mes lèvres. tu vois, ce genre de moment ne dure jamais assez longtemps à mon goût. j’garde les yeux fermés pendant un laps de temps peut être un peu trop et à peine j’reviens à la réalité que tu balances des mots faisant partir mon palpitant dans un rythme effrénée. putain, j’suis tellement amoureux de toi. j’ai l’impression de ne plus être capable de respirer. en fait, je crois que je bloque littéralement, les yeux fixés sur toi. est-ce que tu viens de dire ce que je viens d’entendre ? est-ce que c’est une hallucination auditive ? j’sais que de mon côté, j’ai dis être amoureuse de toi mais t’y a pas vraiment répondu. t’as dis pleins de choses qui m’ont fait rêver mais t’as pas dis ces mots là et j’en ai juste conclus que c’était trop tôt. que j’étais beaucoup plus mordue de toi que ce que tu pouvais l’être. « t’es amoureux de moi.. » j’le murmure mais c’est pour l’assimiler correctement. putain je.. j’étais pas prête. et j’ai les yeux qui brillent sûrement un peu trop, l’émotion on dira. « je t’aime zed. » et cette fois, j’te le dis yeux dans les yeux, sans détourner le regard. j’suis amoureuse de toi et j’ai pas honte de le dire. « tu disais que tu tirerais un trait sur tout ceux qui n’accepteront pas pour moi. moi, j’tirerais un trait sur tout pour pouvoir être avec toi. » c’est aussi simple que ça. et j'pensais pas que ce premier rendez-vous allez tourner de cette façon, à se lancer dans des confidences, à s'ouvrir de cette manière. « je t'aime. je t'aime et je ne compte pas te lâcher. pas maintenant, pas demain, jamais. »