Quoi de mieux qu’aller aider une amie à trouver la robe parfaite pour le bal, pour arrêter de penser au fait que ma copine se trouve à des milliers de kilomètres de moi? Certes, je pourrais penser que c’est me faire du mal pour rien, sachant que de mon côté je ne me rendrai pas au bal cette année, mais simplement voir le sourire sur le visage de Scarlett voulait ce déplacement. Et qui sait, peut-être que je trouverai quelques vêtements à m’acheter dans une boutique adjacente? J’avoue en avoir un peu marre de mettre tout le temps les mêmes fringues. Je fais attention à mon argent alors je  peux me permettre de me faire un peu plaisir, non?  Dans tous les cas, je n’ai pas eu à chercher bien loin, puisque dans la boutique que tu voulais entrer pour voir si une robe pouvait te convenir, il y avait quelques habits pour hommes. Toutefois, je fis la moue quand je me suis rendu compte qu’il y avait presque seulement des costards et des chemises qui m’entouraient. Quoi de mieux que d’enfoncer le couteau dans la plaie, un peu plus profondément. Comme si quelqu’un me narguait pour me rappeler que pour la première fois que j’ai une copine, je ne pourrais participer à une soirée qui m’aurait vraiment tenté de partager avec elle. J’en ai tout de même pris deux ou trois, simplement pour essayer. Après tout, nous étions là pour ça? En fait, j’étais là pour te conseiller et voir quel genre de robe pourrait faire pâlir d’envie cette personne qui aura la chance de t’accompagner. Je me suis donc rendu dans une cabine avec un costume noir et une chemise blanche. Quelque chose de très classique, mais quand je me suis regardé dans la glace, j’ai toute suite regretter et mes pensées se sont retournées, une fois de plus vers Asia. Je soupire, enlèvent les vêtements pour remettre mon bon vieux jeans et mon t-shirt et sort de la cabine. C’est là que tu sortis à ton tour de la cabine à côté de laquelle où je me trouvais et tu abordes une robe scintillante qui illustre bien tes formes. Je continue de te détailler et m’approche de toi en lançant : « très jolie, la robe te va très bien, même si je la trouve un peu trop sobre pour ce genre de soirée. Oublie pas le thème qui a été choisie. » Je m’adosse contre une cabine et croise mes bras, sourire aux lèvres. « Next! » dis-je en riant.

On s'en fout, on insiste sur nos déceptions. Toi, tu mets un costard alors que tu ne comptes même pas aller au bal. Et moi, j'enfile une robe qu'on ne m'enlèvera même pas. C'est pas grave, c'est toujours une bonne excuse, un bal, pour s'acheter de nouveaux vêtements, et remplir sa garde robe d'une tenue bien trop précieuse pour être sortie une journée banale. Qu'importe, c'est aussi et surtout, l'occasion de passer un moment avec Davi. C'était ça, ou traîner Alan dans les magasins. Si vous voulez ne pas vous faire virer de l'endroit à cause de cris intempestifs, je vous conseille de davantage miser sur le premier duo. Elle était donc sa cabine, enfilant cette robe bien trop scintillante et moulante. La grande perche filiforme se retournait plusieurs fois dans la glace présente dans sa cabine, avant d'ouvrir le rideau pour se présenter à l'homme, qui donnait son avis. Pas terrible, l'avis. « Tu veux que je me déguise en chat ? » Qu'elle souligne ses lèvres d'un sourire amusé, en faisant référence au thème du bal, alice au pays des merveilles. « Quoique je serai surement mieux dans un costume avec des petites oreilles, que dans cette boule à facette ! » La rousse pouffe, faisant à nouveau un tour sur elle même, armée d'une légère grimace. Va pour ôter cette robe, et en essayer une seconde. S'arrête dans l'encadrement de la cabine. « Hé attends ! Il est où ton costume ? » Sur les traits enfantins, une moue boudeuse, excessive. De celle qui profite de son air poupon pour qu'on cède à ses caprices. « Tu devais essayer des costumes aussi ! » Je sais, que ça te rappelle cette occasion manquée de passer le bal avec celle que tu aimes. Esquisse un sourire sur ses lèvres rosées. « Tu le mettras quand elle reviendra, pour l'inviter dans un resto beaucoup trop cher. » Ca sera votre bal à vous, plus intimiste.

Bon, c’est malin… désormais j’ai l’image de la femme chat en tête. Les petites oreilles sur le dessus du crâne, avec une longue queue, sans oublier le fouet. Wow, moi qui ne suis pas du tout un amateur de ce genre de truc, pourquoi je pense à ça tout à coup? « Ouais bien… J’avais plus dans l’idée de te trouver un costume de The white rabbit, à la place. Ça te conviendrait mieux. Comme ça tu ne pourras plus être en retard. » clin d’oeil en pouffant en ta compagnie, avant de m’asseoir sur un banc à la sortie des cabines. Compte sur moi qu’on te trouvera la robe la plus belle qui soit, même si on doit y passer la journée. Cette robe de bal, coupera le souffle de tous les énergumènes qui ont osé te mettre un frein, une fois dans leur vie. Ils vont voir ce qu’ils sont en train de rater. Je te regarde entrer dans la cabine, mais je te vois te retourner dans ma direction.  « Pas question… t’as vu le prix? » Je roule les yeux. Est-ce que je dois te rappeler que j’ai parfois de la difficulté à joindre les deux bouts en fin de mois? « Pour le resto, c’est peut-être déjà prévu pour son anniversaire, mais je devrai me contenter d’un vieux smoking. » Je te fais un sourire à la fois joyeux et triste avant de hausser les épaules. C’est la loi de la vie. Je fais ce que je peux avec l’argent que j’ai, mais lorsque je m’habille, je suis toujours original et confortable à la fois. « Mais toi, vas-y je t’en prie. Je jure solennellement de dire toute la vérité, je le jure! » Tu peux compter sur moi. Je n’ai pas envie que tu ressembles à une poupée Barbie ou encore une sans abri à cette soirée qui s’annonce être l’une des plus festives de l’année. « Tu comptes mettre un porte-jarretelles et des dessous affriolants? » Je souris à pleines dents et ça doit se sentir dans ma voix que tu me fais du bien. T’es en train de me faire passer un bon moment loin de ma déprime de ces derniers temps, loin de ma douce Asia.

Un costume de lapin blanc ? Vaut mieux le chat, je crois, même s'il est un peu étrange. Tu vois, j'suis pas de celles qu'on imagine dans le rôle de la reine, ou d'Alice. Trop ingénue, ou trop cruelle. Moi, j'suis juste entre les deux. Je n'aurai qu'à jouer une carte, tiens. « C'est une sorte de politesse tu sais, d'être en retard! » J'me raccroche à cette idée, plutôt qu'accepter que j'ai un sérieux soucis avec les horloges. L'esprit est trop facilement distrait, il s'accroche à des idées, des couleurs, il pense trop, s'évade de ce monde bien trop sérieux. « J'ai pas regardé le prix et je m'en fous, je veux juste te voir avec. » L'argent est toujours tombé du ciel, chez les Rowan. L'adoptée n'a jamais manqué de rien, si ce n'est d'une famille digne de ce nom. La sienne, celle qu'elle considère, les Strudwick, sont tous partis, l'un après l'autre. Les Rowan ne sont qu'un foyer, qu'un chèque, tous les mois qui tombe sur le compte. Qui lui permet de ne pas avoir à regarder le prix de ces robes qu'elle essaye. La rousse a eu trop d'embûches sur sa route, pour que l'argent en soit une supplémentaire. Les lèvres s'ornent dans une grimace d'enfant boudeur. « S'ilteplaaaaait.. » Allez, pour me faire plaisir. Puisque je ne te verrais pas au bal, que je ne t'aurais pas comme cavalier d'une danse, je veux au moins te voir en costume, même si c'est au milieu de ce magasin. « C'est quand, son anniversaire ? » Qu'elle s'intéresse, avant de disparaître dans la cabine, prenant une nouvelle robe. On peut l'entendre pouffer, derrière le rideau, quand tu t'intéresses au dessous du tissu présenté. Ressort juste sa tête. « Ca aussi, tu vas m'aider à les choisir ? » Large sourire railleur. Voilà, je te préfère comme ça mon allié. « Quoique, tu sais surement mieux que moi comment ça se mets. » Tu me vois sérieusement avec ces trucs ? C'est pas que dans les films, que les filles mettent ça ? Se bat avec sa robe, tout en relancant : « Une culotte Ariel, c'est affriolant ? » Le rire au bord des lèvres. Avant de sortir, avec une espèce de robe en velours genre pyjama. « Hé ! Ca va être super confortable pour faire une sieste dans un coin ! » Comment ça, c'est pas le but ?

S’il avait donné un dollar le nombre de fois où tu as été en retard lors d’un de nos rendez-vous, sans doute que je serais riche à l’heure actuelle. Je t’adore ma rouquine vraiment, mais tu oses dire que c’est une sorte de politesse. D’où c’est poli de faire attendre les gens sans donner signe de vie et leur faire croire que peut-être tu es en train de leur poser un lapin. Tiens, le costume du lapin blanc te va deux fois mieux désormais. Je souris face à cette pensée tout en secouant légèrement de la tête. « Ouais, si tu le dis ! » marmonnai-je toutefois pas très convaincu. Toutefois, je ne suis pas de ce genre de personne qui s’obstine à avoir raison, je préfère et de lui dire comme l’autre et voir cette personne heureuse. Par contre, il y a des limites. Comme me faire essayer des habits, sans que je puisse les acheter ou simplement pour me donner un goût amer dans la bouche. « Mais… » Et encore une fois, je ne peux résister à ta bouille d’enfant. Un long soupire franchi mes lèvres. « C’est bon… mais seulement un. » J’essaye de faire mes yeux méchants, sans grand succès, je suppose, avant me diriger vers le présentoir où se trouvent quelques habits qui sont à mon goût. « C’est le 6 juin. J’aimerais vraiment lui préparer une journée qu’elle se souviendra longtemps, mais les moyens sont limites. » Je sais pourtant qu’elle n’attend pas de moi l’argent que je possède, qu’elle peut très bien se débrouiller par elle-même, mais je n’y peux rien. Je n’aime pas me rendre compte qu’elle peut m’offrir tout ce qu’elle veut, alors que j’ai du mal à lui acheter une barre de chocolat. Bon j’exagère, mais on voit ce que je veux dire. N’empêche que je ne garde pas mon air morose très longtemps, puisque je préfère plaisanter avec toi, concernant des dessous. « Euh, tant que tu ne les portes pas. Je n'ai pas envie de me faire couper la tête à la guillotine tu vois ? » Je commence à rire de bon cœur, pour une fois avant d’ajouter : « Par contre, je peux facilement te dire ce que j’aimerais voir sur Asia. Comme ça, ça pourrait te donner une idée de ce qui pourrait plaire à tes prétendants et prétendantes. » Je t’offre un clin d’œil, avant de finalement choisir un habit et de m’engouffrer dans une cabine riant de ce que tu racontes. Il faut vraiment juste toi pour me changer les idées. Nous ressortons quelques secondes plus tard presque en même temps, alors que je pouffe de rire à ta phrase. « Je sais que tu es flemmarde, mais attention, on pourrait croire que t’es une moquette. » Je fronce les sourcils et bouge le doigt pour te demander de te tourner. Je veux te voir sous tous les angles et mémoriser ton allure. Ce n'est pas si mal après tout, mais pas assez grandiose pour ce genre de soirée. Tu ne vas pas à une sortie cinéma. « Et moi ? Tu me trouves comment ? » J’ai l’air un peu coincé dans ce costume. Pas parce qu’il est trop petit, mais parce que je ne suis pas très à l’aise d’être habillé avec des vêtements comme ça. J’ai plutôt l’impression qu’on vient de me vêtir pour me condamné. Au secours.

Negocier, supplier, arborer une petite grimace de gamine, ça, Scarlett sait faire. La négociation, chez elle, c'est tout en douceur. Comme tout. Elle laisse l'agressivité aux autres, elle ne s'habille que d'une certaine délicatesse, sauf quand il s'agit de se chamailler comme un gosse. Mais, avec Davi, faut savoir y faire, jouer sur la corde sensible, amener les arguments, l'avoir à l'usure. Surtout que demoiselle ne le verra pas au bal, et ça elle le digère pas totalement. Elle veut voir l'allié dans sa belle tenue, l'imaginer un instant dans le décor d'Alice au pays des merveilles. « Mais… » Garde la pose. « C’est bon… mais seulement un. » Le sourire s'affiche, large, bien trop expressif. Elle tape dans ses mains, enfant. « Ouiiii ! Davi en costume, Davi en costume ! » Si tu voulais être discret, fallait pas venir avec moi. Tu te diriges vers les costumes, en choisit qui pourrait bien t'aller. « C’est le 6 juin. J’aimerais vraiment lui préparer une journée qu’elle se souviendra longtemps, mais les moyens sont limites. » Les bras se croisent contre son ventre. « On s'en fout des moyens. Y a pleins de mecs sur le campus qui peuvent lui offrir des trucs chers. Mais c'est toi qu'elle a choisi, et c'est pas ton compte en banque qui l'intéresse. » Je rajouterai bien « heureusement », pour la blague, mais le sujet semble bien trop sensible. Et même la Strudwick, experte en maladresse, se rends compte qu'elle devrait mieux garder ses lèvres closes. Se la souffler en off. L'argent n'est pas un sujet tabou, quand on en a suffisamment. Demoiselle ne fait souvent pas bien attention à ce genre de choses, habituée à être entourée de gens aisés. Puis, c'est surtout qu'elle s'en fout de ses billets, tirés des comptes de ses parents adoptifs. Parents qu'elle ne considère pas comme tels. Elle te les balancerait en pleine rue, si seulement elle n'avait pas peur d'une émeute.  « Euh, tant que tu ne les portes pas. Je n'ai pas envie de me faire couper la tête à la guillotine tu vois ? » Le rire aux lèvres, la malice qui se pointe sur la bouche. « Madame est du genre jalouse ? » J'suis pas sûre d'avoir très envie d'avoir affaire à elle, vu ce que tu m'en racontes. Ta belle semble redoutable. Et moi, je ne sais pas mettre un coup sans me faire un bleu. « Par contre, je peux facilement te dire ce que j’aimerais voir sur Asia. Comme ça, ça pourrait te donner une idée de ce qui pourrait plaire à tes prétendants et prétendantes. » Tu t'engouffres dans la cabine, et je fais de même, avec cette espèce de robe pyjama. « J'suis pas sûre d'être prête à te voir me montrer des trucs en cuir avec des chaines ! » Qu'elle se marre, dans la cabine à côté de celle de l'homme. Puis sort, et tourne sur elle-même, attrapant la robe avec ses doigts, pour qu'on voit mieux le fait qu'elle est une espèce de moquette vivante. « Je sais que tu es flemmarde, mais attention, on pourrait croire que t’es une moquette. » Plisse les paupières, en signe réprobateur. « C'est pas l'objectif, qu'on s'allonge sur moi ? » Relève demoiselle, une moue railleuse aux lèvres. Puis s'attarde sur l'homme en costume. « Et moi ? Tu me trouves comment ? » Ca lui va bien, c'est assez inédit, ce genre de tenue sur lui. « Heeeey.. c'eeeest.. j'aime bien, t'es beau là-dedans. » S'approche, et passe ses doigts sur le col du costume, avec une espèce de fierté dans le regard. T'es beau, et je refuse que tu sortes de ce magasin sans ce costume. « Ca te va très bien. Asia va adorer. » Et, les doigts féminins attrapent l'étiquette du prix derrière, venant tirer sur le plastique pour arracher le lien. « Ce costume, en échange d'une danse dans ce magasin. » Allez, on aura pas de danse au bal. Et tant pis si je suis dans mon pyjama.

T’es pire qu’un enfant ma pauvre, pensais-je gentiment en riant de bon coeur en te voyant agir ainsi. Si ça peut te faire plaisir de me voir chiquement habillé alors soit, je vais le vêtir ce costume. Ensuite tu pourras me laisser tranquille une fois pour toute avec ça et je pourrai rester à mon naturel. Après avoir trouvé le costume qui me plaît j’entre dans une salle d’essayage, me confiant sur ma peur et mes piètres moyens financiers pour préparer la journée de ses rêves. « Peut-être... » Dis-je à ton commentaire avant de poursuivre. « Mais comment rivaliser avec l’une des véritables guitares d’Elvis Presley ou encore un appartement à New York? » Tu vois un peu comment je me sens? Je ne pourrais jamais lui offrir l'un huitième. La seule chose dispendieuse que j’ai pu lui offrir est un de mes reins pour la sauver. Je sais que ce n’est pas rien, mais c’est tout ce dont je suis capable de lui offrir. Heureusement le sujet bifurqua rapidement sur un sujet moins tabou, moins sensible pour moi et tu réussis à me faire rire. « Oui jalouse, mais je ne donne pas au change non plus. C’est juste que je ne le dis pas… Mais si tu savais comment je rage lorsque des hommes dix fois plus beaux que moi lui tournent autour. » Tu vois, que je n’ai pas spécialement une très bonne confiance en moi et que j’ai encore beaucoup de chemin à faire pour y remédier. Depuis qu’elle est partie à Vancouver, j’ai peur qu’elle trouver un beau petit canadien qui pourrait être plus intéressant, plus en mesure de lui offrir ce qu’elle mérite. Je sais que ça paraît nul, mais je n’y peux rien. J’ai peur de la perdre, c’est plus fort que moi. Bien que tu ne le voies pas, je réagis de façon gestuelle à ta pique avec les instruments en cuir. Ça pourrait presque le faire en regardant Asia de l’extérieur, mais lorsqu’on la connaît, on peut voir une jeune femme sensible et douce. Elle cache bien son jeu, puisqu’elle devient une vraie tigresse très rapidement. Je préfère plutôt plaisanter avec toi. « Oui, mais ça dépend c’est quel genre de prédateur tu veux attirer, parce que crois-moi, avec ça, tu ne vas pas séduire quelqu’un d’autre qu’un chien ou un chat… si t’es branché zoophilie, dis-moi le toute suite, je sais où on va aller chercher ton costume! » et je commence à rire. Je me trouve drôle, je sais que ce n’ait pas tout à fait ça, mais ça me fait du bien. Après, je n’ai jamais prétendu être l’humoriste de l’année! Après avoir demandé comment elle me trouvait, je regrette amèrement mes paroles. Surtout lorsqu’elle me demande cette faveur à laquelle je ne m’attendais pas. « Asia ne pourra pas adorer, elle ne va pas le voir, il va rester bien sagement sur un cintre et c’est un autre client qui va l’acheter. » Je secoue la tête négativement avant de poursuivre. « Et qu’est-ce que tu n’as pas compris dans je n’aime pas recevoir des cadeaux coûteux? Je suis trop mal à l’aise. Non vraiment c’est gentil, mais je refuse. » Pas la danse, ça, ça ne me dérange pas de te montrer comment je peux être un bon danseur, mais pour le costume, ma réponse est non. Je te regarde avec mes yeux de merlan frit à mon tour et secoue de nouveau la tête. « Okay pour la danse, mais non pour le costume. » Je te présente ma main pour que tu la saisisses. « Accroche-toi à moi, petit paillasson. » Petit sourire moqueur au coin des lèvres, je t’attire vers moi et t’offre cette danse que tu désires à défaut de pouvoir te la donner le jour du bal. « Mais sincèrement… Tu comptes charmer qui avec cette tenue ? » Je hausse un sourcil et te fais tournoyer.