Vous sortez de la. Loin des odeurs desagreables, du son que tu n'entends pas, des vibrations que tu ignores. Loin de ses gens, de ce monde qui a été totalement oublié quand tu as commencé à danser avec lui. L'air te fait du bien mais tu finis rapidement par frissonner. Tu n'as que ta robe sur le corps après tout. Tu n'avais pas pris de veste, tu pensais rentrer en voiture avec tes copines mais elles sont parties bien avant toi. tu ne regrettes pas d’être restée, d'avoir prolongée ta soirée pour simplement profiter. Tu souris quand sa veste finit sur tes épaules. Galant et attentionnée. C'est quelque chose que tu remarques immédiatement et qui te rappelles des souvenirs que tu veux parfois oublier. Un baiser sur ton front qui te fait fermer les yeux pour apprécier cette tendresse. un déjà vu encore une fois. mais ça te plait, cette sensation d'être importante, même si ce n'est que pour la soirée, que pour la nuit. Tu as l'impression d'être importante pour lui ce soir, et tu n'as pas ressenti cela depuis longtemps. Tu te colle un peu plus contre lui, et il t'enlace pour te garder. Vous voilà de nouveau seuls, rien que vous deux dans cette rue mais rapidement c'est un véhicule jaune qui vous interromps, se garant devant vous.

Te voilà dans le taxi, tu t'installes et quand il te rejoins, tu es instinctivement attirée par lui. Tu te blotti presque contre lui, alors qu'il y a toujours sa veste sur tes épaules qui te protège du froid. Ta tête se pose contre son épaule et tu fermes les yeux un instant. Il doit te trouver bien silencieuse après tout, mais tu as peur de te forcer à parler, qu'il comprenne, que tout soit gâché. Tu joues les mystérieuses, peut-etre que ça lui plait finalement. Dans le taxi, tu ignores le chauffeur, de toute façon ce n'est pas comme s'il en avait quelque chose à faire de vous. Le chemin se fait rapidement, pendant que tu te réchauffes dans ses bras. Quand finalement le véhicule se stoppe, tu sors en second cette fois.

Tu le suis, ta main serrant la sienne pour ne pas te perdre, pour ne pas trébuché et tomber. l'alcool est toujours là, bien présent, il agit sur ton organisme et brouilles tes sens qui sont pourtant si affûté en général. On dit que lorsqu'un sens manque, les autres sont plus aiguisé, c'est pas totalement faux sans pour autant être vrai. Tu fais simplement bien plus attention mais là, entre l'alcool et ce sentiment qui te fait planer, tu te moques bien de tes propres sens. Sans t'en rendre compte, vous n’êtes plus dehors mais bien à l'abris, au chaud. Pourtant tout te semble bien froid par rapport a ses bras, à son contact. Et étrangement, ce contact te manque déjà. Alors tu abandonnes la veste qui tombe au sol, ta main se reposant sur sa nuque pour venir l'embrasser. Rien de chaste, même si tout reste dans la delicatesse, il y a bien plus que cela.