Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAfter all, I'm only human ▲ Lorenzo's entourage - Page 2
I LOVE HARVARD
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    After all, I'm only human ▲ Lorenzo's entourage
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    Lien du postMar 2 Juil - 12:59
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    Mon regard passe de l'un des amis de Lorenzo à l'autre. J'essaye de comprendre ce qu'il se passe, pourquoi c'est si tendu depuis que le deuxième est arrivée. Je pourrais mettre les pieds dans le plat et demander d'où ils se connaissent et ce qu'il se passe entre eux. Mais je me retiens. Autant éviter les questions gênantes et déplacées alors que Lorenzo est mal. Alors je prends sur moi et je me contente des les observer du coin de l’œil. Efrain tente de fuir en allant chercher un café, tentative coupée dans l’œuf par l'autre et Lorenzo. Ça devient encore plus gênant et je commence à envisager de sortir de là deux minutes pour leur laisser régler leurs affaires. Mais je reste en faisant semblant de rien, m'approchant du lit pour tendre un verre d'eau à Lorenzo pour qu'il retrouve une voix à peu près normale. Et accessoirement lui remonter les bretelles sur le fait qu'il n'ai pas prit la peine de me prévenir. En vrai, ça ne m'étonne pas plus que ça. C'est totalement son genre de ne pas prévenir quand il ne va pas bien. Et je suis à peu près sure qu'il avait vraiment prévu d'être de retour avant que je débarque chez lui. "Je me doute. Mais prochaine fois que tu nous fait un coup pareil, préviens. Je ne suis pas sûre que ton voisin apprécierai de me voir piquer une autre crise devant sa porte." Parce que bien entendu, après m'être énervé devant la porte de Lorenzo en attendant qu'il ouvre, ce qu'il ne pouvait évidemment pas faire, je me suis énervée sur le voisin qui n'avait prévenu personne. Comme si c'était de sa faute qu'on n'ai pas été mis au courant. Je repose le verre et je me recule pour laisser la place aux deux garçons. C'est l'inconnu au bataillon qui s'approche en premier pour murmurer quelque chose à l'oreille de Lorenzo. L'envie de mettre les pieds dans le plat et de demander c'est quoi ses cachotteries mais je me retiens encore une fois. L'ambiance est déjà assez lourde comme ça. Ça chuchote puis ça part à l'autre bout de la pièce et je me demande encore une fois dans quoi je suis tombée. Il me manque très certainement des éléments, comme le lien qui les lie tous les trois, pour comprendre ce qu'il se passe mais je continue de faire l'autruche. Tout est normal. Si je me le répète assez, je vais bien finir par me le mettre dans le crâne et arrêter de penser à leur demander ce qu'il se passe. Efrain s'approche et se poste au pied du lit. Moins proche que le gars d'avant du coup ? J'en sais trop rien. A mes yeux, c'est celui qui se préoccupe le plus de Lorenzo et par conséquence celui que je classe comme étant le plus sympa des deux. Sympa mais visiblement un peu con vu sa réponse à la question de Lorenzo. Je me morts l'intérieur de la joue pour ne pas lui dire que ça ne sert à rien de lui demander ce que les médecins lui ont dit vu qu'il nous demande ce qu'il s'est passé. "Je sais pas. Ton voisin ne m'a rien dit et j'ai pas prit la peine de demander en arrivant. Tu veux que j'aille poser la question à quelqu'un ?"

    @Tian Dos Santos-O'Shea @Lorenzo Grimm @Efrain Delarosa

    HJ : ultra désolée pour le retard After all, I'm only human ▲ Lorenzo's entourage - Page 2 1779901633
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    Lien du postDim 14 Juil - 12:52
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    C'était difficile de le voir ici, au final ce n'était pas plus facile que lorsqu'il recevait des updates sur son état, c'était encore pire. Déjà parce que c'était réel, c'était vivant sous ses yeux, l'odeur de l'hôpital emplissait ses narines pour son plus grand déplaisir, et Tian ne pouvait pas ignorer tout ce que ça faisait remonter comme souvenir. Étrangement, tous les hôpitaux, que ça soit ici en Amérique, ou au Brésil avait cette même odeur nauséabond de mort, du moins c'est comme ça que Tian le ressentait. C'était horrible d'être là, de voir tout ce blanc autour de lui, d'avoir ses souvenirs douloureux qui se mélangeaient à ce qu'il avait pu ressentir ces deux derniers jours, et c'était pas la présence de la personne qu'il détestait le plus dans cette ville dans la même pièce que lui qui allait arranger les choses. Heureusement Efrain restait à sa place, et Tian faisait bonne figure. Chacun à faire semblant d'être une personne adulte qui se fiche royalement de l'autre, voilà ce qui aidait un peu le Brésilien. Un peu de répit. Je peux vous le dire, c'est clairement navrant que la seule fois où Tian se résous à toucher la peau de son ex soit uniquement quand cette personne est en danger, et pourtant c'était exactement ce qui se produisait. Il ne prêtait pas attention à Efrain qu'l avait coupé dans son élan, ou à la jeune femme qui semblait le regarder comme un hurluberlu avec probablement tous les droits pour ça. Non, il s'était rapprocher de Lorenzo parce qu'il en avait besoin, il avait besoin de s'assurer qu'il était bien là, que sa peau était bien chaude, que son souffle existait encore, qu'il n'était pas lui aussi, mort dans un hôpital sordidement blanc et puant. Un léger sourire filtra malgré tout quand Lorenzo lui promis de faire attention. Tian se doutait qu'il n'en ferait rien, mais ce n'était pas grave, ça le rassurait à ce moment précis et c'est tout ce dont il avait besoin. Il s'était écarté, il remarqua Efrain poster sur sa chaise aux pieds du lit de Lorenzo, et ne pipa mot, même pas à sa question débile. Il croisa d'ailleurs le regard de la jeune femme qui semblait elle aussi trouver la question du sportif stupide et mal à propos. Apparemment personne ne semblait savoir ce qui s'était passé. Pas même le principale concerné qui semblait venir juste de sortir des vapes. Il laissa la demoiselle répondre qu'elle n'avait pas prit le temps de se renseigner en arrivant, et pendant un petit moment, Tian se demandait si il devait partager sa connaissance avec les autres. Mais est-ce que c'était utile?  N'allait-il pas passé pour quelqu'un de bizarre à savoir ce que Lorenzo avait ou non fait ces derniers jours alors qu'ils semblaient juste avoir débarqué il y a dix minutes pour eux. Il finit par répondre, sans fixer personne d'autres que les mains de Lorenzo, et sans vraiment d'entrain. « Il a été admis à l'hôpital dans la nuit de Jeudi à Vendredi. Il a subit une opération Vendredi parce que son état ne s'améliorait pas. Maintenant il va bien. Normalement il devrait pouvoir rentrer dans quelques jours. » Etait-il le seul qui faisait ses devoirs ? Ou était-il le seul qui surveillait d'un peu trop près Lorenzo ? Il ajouta. « Désolé, j'ai pas retenu ce qu'il avait eut. » Il aurait bien aimé ajouté qu'il avait passé deux jours à s'inquiéter pour lui, mais il était hors de question qu'il le dise, hors de question qu'Efrain saches qu'il s'inquiétait pour Lorenzo, hors de question que Lorenzo lui-même le saches alors qu'il essayait vainement de le repousser depuis quelques temps et surtout, il était hors de question d'avouer que Tian allait moins bien qu'il n'en paraissait, même si Lorenzo pourrait facilement voir que sa belle façade n'était plus vraiment aussi solide qu'à l'habitude.


    « »
    @Lorenzo Grimm @Efrain Delarosa @Brooklyn Macfarlane
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    Lien du postMar 30 Juil - 11:38
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    Efrain avait voulu quitter ma chambre comme s’il ne supporter de rester dans cette pièce. Était-ce à cause de moi et de mon état ? Est-ce qu’il ne supportait pas de me voir sur ce lit ? Ou bien y avait-il autre chose ? Je ne savais pas. Il avait réagi de cette manière après l’arrivé de Tian comme s’il y avait quelque chose qui n’allait pas entre les deux. Tiens… Il faudrait que je lui pose la question pour être au courant de ces histoires parce que là j’étais perdu. Cependant, je n’offrais pas de répit à Efrain puisque j’avais répondu trop violemment l’empêchant sans doute de plonger dans l’échappatoire qu’il aurait voulu avoir. Il acceptait de rester dans la chambre confiant qu’il irait plus tard alors et ça me convenait parfaitement. Mais, attendez, est-ce que ça voulait dire que le jeune homme allait rester longtemps dans cette chambre avec moi ? Je l’espérais peut-être un peu trop tandis que ma gorge asséchée me faisait souffrir. Heureusement pour moi, j’avais la plus merveilleuse des amies en Brooklyn qui s’approchait pour me tendre à boire. Quelques gorgées avant que l’envie de vomir ne me prenne violemment et que je ne lui tende le verre de nouveau. Et, là, quelque chose de dingue s’était passé. Quelque chose de fou. Tian s’était approché pour murmurer des mots à mon oreille et déposer un baiser sur ma joue. Cela avait été si agréable que j’aurais aimé en réclamer un autre. J’aurais aimé lui demander de rester là, mais il s’éloignait loin. Trop loin et mon attention se reportait à mes autres visiteurs. Brooklyn n’avait pas bougé contrairement à Tian qui s’était installé sur une chaise au pied du lit. Loin. Trop loin de moi. Pourquoi n’osait-il pas venir me faire un bisou lui aussi ? J’avais envie de lui souffler que je n’avais pas la gale et qu’il pouvait s’approcher. Mais, je restais sagement silencieux parce que Tian était là et que je sentais la tension dans la pièce. Heureusement pour moi, la parfaite Brooklyn prenait la parole brisant de nouveau ce froid polaire qui semblait s’installer. Je ne pus m’empêcher de rire aux propos qu’elle soufflait concernant mon voisin et la crise qu’elle avait piqué. Mais, je m’arrêtais bien vite dans un gémissement de douleur. Ouais, ne pas rire était préférable tant ça semblait me déchirer. Et, comme pour masquer ma douleur, je rétorquais à l’attention de la demoiselle : « Rassure-moi, tu ne l’as pas traumatisé quand même mmh ? » Et je lui offrais un réel doux sourire sursautant lorsqu’Efrain me demanda si j’avais besoin de quelque chose. Besoin qu’il me ramène quelque chose. Plongé dans une atmosphère trop douce, je rétorquais du tac au tac « Un bisou peut-être ? J’pas la gale ! » Oh merde. J’aurais mieux fait de me taire et je me rendais compte m’empressant de baisser les yeux pour fixer mes mains.

    Finalement, la question qui me torturait depuis de trop longues minutes glissa entre mes lèvres. Je souhaitais savoir ce qu’il s’était passé. Je ne m’en souvenais pas. Je n’avais que des flashs qui avaient du mal à s’accorder entre eux. Je n’avais aucune idée de la réelle raison de ma présence ici et je voulais savoir. Je désirais connaître ce que j’avais fait de mal pour que la situation en arrive à un tel point parce que je refusais que cela se reproduise. Je refusais de me retrouver à nouveau dans une chambre blanche avec trop peu de souvenirs et surtout avec du monde autour de moi. Je ne le méritais pas. Je n’avais pas le droit d’inquiéter les personnes autour de moi. Merde, je n’étais qu’un pauvre petit déchet sans la moindre importance et personne n’aurait dû courir jusqu’ici afin de savoir dans quel état je me trouvais. Personne. Et pourtant, ils étaient trois dans ma chambre et je les questionnais. Efrain tentait de savoir ce qu’avait dit les médecins et je me contentais d’hausser les épaules – le tout en grimaçant sous la vague de douleur qui s’empara de moi – parce que s’ils avaient dit quelque chose, je n’en avais plus le moindre souvenir. Brooklyn ne tarda pas à répondre non plus pour m’avouer qu’elle ne savait pas et que mon voisin n’avait rien dit. Pourquoi aurait-il dit quelque chose ? Il n’en savait sans doute rien. Brooklyn me confia d’ailleurs qu’elle n’avait pas prit la peine de demander en arrivant à l’hôpital, sans doute trop pressée de voir dans quel état je me trouvais réellement. Elle ne tarda pas à me demander si je voulais qu’elle aille poser la question à quelqu’un. Mais, alors que j’allais répondre ‘oui’ afin d’être fixé, la voix de Tian s’éleva soudainement. Il ne fixait que mes mains que je ne cessais de triturer comme un gamin affolé et fichtrement gêné. Et il m’offrait une part de réponse. J’avais été admis dans la nuit de Jeudi à Vendredi et j’avais subi une opération car mon état ne s’améliorait pas. Mais, j’allais bien maintenant et j’allais pouvoir rentrer dans quelques jours. Tian s’excusait car il n’avait pas retenu ce que j’avais eu et je me contentais d’acquiescer doucement en lui lançant un regard et en soufflant un « Merci mon cœur » que je n’avais pas su retenir. Oops. Merde. Je baissais aussitôt les yeux craignant la foudre de Tian. Il ne cessait jamais de me reprendre quand je lui donnais ce surnom. Là, je venais de le faire devant des gens alors ça risquait d’être pire. Soufflant, je jetais un œil à mes mains qui tremblaient. Alors, trop rapidement, les yeux rivés sur la couverture, je babillais « Je… J’me souviens que j’avais mal au ventre… Mais… Je… Ça va maintenant… Je… J’vais pas vous gâcher la journée… Rentrez chez vous…» Ouais c’était préférable parce que je ne faisais que faire des bêtises et ce n’était pas bon du tout pour qui que ce soit. En les poussant à la fuite, j’aurais juste ce que je méritais. Être seul ici. Peut-être qu’avec un peu de chance ils accepteraient si facilement de partir ?

    @Efrain Delarosa @Brooklyn Macfarlane @Tian Dos Santos-O'Shea
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    Lien du postMar 30 Juil - 18:15
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    J’ai un mal fou à savoir comment me positionner ici. À vrai dire, j’étouffe. Pris entre une volonté sincère et viscérale d’être présent pour Lorenzo, par affection, par besoin d’être là, à toucher sa peau, à ne pas le quitter des yeux comme j’aurais peut-être dû le faire les jours ayant précédé son hospitalisation. Je me sens terriblement coupable, même si j’ai conscience que nous ne sommes pas ensemble, que nous ne sommes pas de la même famille et que mon rôle s’avère finalement très limité lorsque ça le concerne. Je ne suis qu’un plan B, des bras rassurants dans lesquels il vient se réfugier quand tout autour de lui se fane, quand il a besoin de se sentir aimé, désiré et pas seulement pour un physique ou pour du sexe. Rares sont les garçons qui doivent l’avoir respecté comme je l’ai toujours fait, à ne pas écouter leur corps, à ne pas laisser une quelconque érection prendre le dessus sur la raison. Je l’ai repoussé alors que tout chez moi me donnait envie de sombrer. A quoi cela aurait-il servi ? Jamais plus je ne serais parvenu à exercer la moindre pression sur lui pour le garder au plus près du droit chemin, là, près d’une ligne que je n’étais pas là pour l’empêcher de franchir quelques années en arrière mais que je m’épuise à tenter de rapprocher de lui. Je ne suis que ce garçon, bourré de bonnes intentions, qu’il décide d’éviter dès lors qu’il veut s’amuser, fumer, se mettre la tête à l’envers et tout oublier. A côté d’un programme artificiel si fun et destructeur, j’apparais comme un trouble-fête, pas très marrant et sacrément coincé. Logique, pour un sportif concentré sur ses performances et ses études. Pourtant… Pourtant quoi ? Je les observe tous, le palpitant galopant follement dans ma poitrine, angoissé et pas à l’aise du tout. Peut-être que si un autre garçon était entré, sans être Tian, je me serais senti suffisamment à l’aise pour bavarder davantage, pour ne pas chercher la moindre excuse afin de justifier une fuite inévitable… Sauf que Tian est bel et bien présent, cet enfoiré de première, monstre sans aucune humanité, dépourvu de toute forme de compassion et qui, en plus, se paie le luxe de me contredire en venant l’embrasser. Suis-je étouffé par mon étonnement ou par ma jalousie ? Je ne sais même plus, je ne parviens plus à distinguer tous ces putains de signaux contradictoires qui me percutent de plein fouet et me forcent à aller m’asseoir plus loin, au bout de son lit, prudemment. Je flirte avec mes émotions, avec ces larmes qui viennent parfois me titiller les yeux et réagissent aux signaux violemment balancés par mon esprit pour illustrer physiquement ô combien le voir ici me brise le cœur. Brooklyn cherche des informations, au même titre que moi, et Tian reprend la parole pour nous exposer la somme de ses connaissances. Une nouvelle claque dans ma gueule, parce qu’il est au courant de tout cela, comme si Lorenzo l’avait sollicité dès le départ alors que… Ouais, non, je ne sais pas… Peut-être est-il proche de lui, peut-être ne le sommes-nous pas autant que je l’imaginais, que je l’espérais ? Toutes mes pensées s’embrouillent, j’ai mal au crâne et je ne veux plus réfléchir. Juste être là, lui apporter mon aide s’il estime en avoir besoin et disparaitre comme j’aurais dû le faire depuis le début, clairement pas à ma place ici. C’est assez destructeur de se dire qu’on n’a pas sa place quelque part, qu’on ne compte peut-être pas comme on l’imaginait… C’est assez égoïste et prétentieux aussi, qui suis-je pour m’imaginer avoir de l’importance dans la vie d’une autre personne après tout… J’adresse un regard perturbé à Brooklyn, comme pour rechercher une quelconque forme de soutien et de force qu’elle pourrait me balancer à travers un regard mais sa curiosité fait s’étirer un sourire sur mes lèvres et hocher les épaules, l’air aussi largué qu’elle. Si seulement elle pouvait se décider à poser la question qui me brûle les lèvres, mettre des mots sur le lien qui les uni tous les deux.

    Décidé à briser le silence à mon tour, et à m’occuper l’esprit, je propose à Lorenzo de subvenir à quelque besoin qui pourrait se présenter à lui. Ce à quoi il répond par une remarque tranchante qui vient sadiquement s’enfoncer dans ma peau. C’est douloureux mais j’encaisse sans broncher. « Je ne voulais pas risquer de vous interrompre, Tian et toi… Je ne voudrais pas m’immiscer dans quelque chose qui ne me regarde pas. » J’hoche à nouveau les épaules, désolé, alors que mon cœur ne me dicte que d’avancer et de le prendre dans mes bras. Il y a trop de monde, trop de… Tian, je me sens scruté et terriblement pas à ma place. Définitivement pas là où je devrais l’être. C’est terrible de penser une telle chose, de se dire qu’on ferait mieux de partir parce qu’on Ne mérite pas d’être là, parce qu’on ne compte peut-être pas assez… « Si tu es d’accord, et que les autres le sont aussi… J’aimerais te proposer de venir passer quelques jours chez moi à la sortie de l’hôpital. Je serais plus rassuré si je peux garder un œil sur toi… Te faire à manger pour t’aider à te remplumer, remplir tes papiers administratifs liés à l’hospitalisation et aux consultations qui feront suite… Te soulager… » Là, au moins, je lui serais utile, confronté à la médecine qui demeure ma spécialité universitaire. « Qu’en dis-tu ? Tu crois que tu pourras me supporter plusieurs jours de suite ? » Ce sentiment de ne pas avoir le droit de le toucher me serre un peu plus la gorge, parce qu'il y a trop d'yeux sur moi. J'opte donc pour une solution de repli, loin de cette main que j'aimerais attraper et caresser. Mes doigts se perdent contre sa jambe que je caresse timidement sans oser relever la tête pour regarder Lorenzo, Brooklyn et Tian... Putain de pudeur, putain de timidité. Putain de tout.


    @Brooklyn Macfarlane @Tian Dos Santos-O'Shea @Lorenzo Grimm    
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