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I LOVE HARVARD
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    (arjin) un russe et une chinoise rentrent dans un bar...
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    Lien du postVen 3 Mai 2019 - 15:35
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    Faire les choses dans le désordre, à commencer par le désir, finir par l'envie d'en savoir plus, d'en avoir plus, d'en avoir trop. On fait tout n'importe comment, les mots auront pas suffit bien longtemps, un goût de trop peu pour une impatience débordante. Démesurée. Avec lui c'est tout dans la démesure, c'est un déferlement d'envies contraires, l'envie de fuir, l'envie de lui appartenir. Rien que cette nuit, ce matin, ce placard, cette chimie débordante et dangereuse. Le sourire dans la voix, la tête qui penche au contact de ses lèvres, de ses doigts. « Incollable.. » Parce que j'suis sûre qu'au fond t'es pas mieux que moi. Tu sais, tu sais que demain, quand tu seras plus là, tu chercheras encore ma peau sous tes doigts, mon prénom sur tes lèvres, et mes frissons pour y répondre, indéfiniment. La chimie, elle est réelle. Trop tangible, trop violente pour juste une nuit. Prisonnière de l'ombre de l'entrée, de ses bras, de la porte derrière moi, prends, Ariel, et surtout, ne laisse rien, me laisse pas. J'expire contre son épaule, mes ongles griffent, égratigne la peau à la base de sa nuque, je laisse mon empreinte, un souvenir jusque la prochaine fois, quand on cédera une nouvelle fois. C'est un jeu constant gardé sous silence, une seconde je cède, l'autre je tente, trouve ses lèvres pour que son bassin me réponde, attise les braises ardentes. Genoux agrippés à ses hanches, je m'accroche et il nous déplace, mon guide dans le noir. « Prends tout.. » Laisse rien. J'ai l'habitude de n'avoir besoin de rien. Sauf peut-être de ses baisers, qui reculent, qui m'échappent, m'arrachent presque un feulement animal qui se mue dans un gémissement plaintif, une plainte chargée de désir. Sourire frustré, le nez plissé, je serre ma prise autour de ses épaules, répond au jeu d'une ondulation des hanches autour de lui, tout contre lui. « Ca, ça reste à définir.. » mon rire pour répondre à son sourire, je joue jusqu'au bout, yeux qui plongent dans les abîmes voisines, j'ai pas peur du noir quand il s'agit de ses iris. Il se déplace, visite du bout des doigts, à bout de dos contre les murs, contre les portes qui s'ouvrent et se claquent, à traverser les pièces sans même que je les voie. Mes lèvres courent contre son cou, chassent les silences grâce à nos souffles irréguliers. Et enfin il trouve, fait son choix, s'arrête sur le canapé. Désolé le coloc, mais j'espère sincèrement que cette nuit t'étais occupé. Il tombe, moi avec, un goût de taxi dans nos gestes, dans nos postures, je le surplombe et reprends le dessus, mais ses mains mènent la danse, illustrent son impatience. « Tu voulais un nouveau tour de manège..? » Mon souffle court sur sa clavicule, remonte jusque son oreille, en effleure le lobe du bout des lèvres. Et chaque fois qu'il expire, y a le sourire qui s'étire, qu'il attire jusque son visage. Impérieuse, insolente, tête courbée sous sa prise, mes iris qui le suivent, je réponds à sa phrase d'un sourire cumulé à un soupir résigné. « Je le fais juste assez.. » Mon visage qui s'avance, réduit l'espace suffisamment pour que ma lèvre inférieure vienne chercher la supérieure, se promène dans une caresse sur son visage dont j'ai imprimé les traits : « .. juste assez pour que tu puisses pas oublier. » Suffisamment pour que ça puisse te hanter, Ariel, mon parfum, mes soupirs pour répondre aux tiens. Que tu te rappelles combien dans l'ombre ton épiderme contraste bien avec le mien. Mes doigts glissent sur sa peau, descendent jusqu'au bouton de trop, détachés d'une pression, puis remontent pour encadrer son visage. Ma bouche vole l'air et comble le vide, jusqu'à manquer d'air, au bord du précipice je vole ses lèvres. Et je bascule, libère ses genoux pour tomber sur les oreillers, l'offrande silencieuse qui danse dans mes yeux. S'il est bien, je suis sienne. « Si je tombe, tu tombes. Dures loi de la science des désirs.. » que je dis avec un demi sourire, en tendant les doigts vers son avant bras. Est-ce que tu vas chuter, Ariel ? Aller jusqu'au bout de notre folie ? On est damnés, quoi qu'il arrive.
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    Lien du postDim 5 Mai 2019 - 22:00
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    Au bord du gouffre, se rattacher à tout, à n'importe quoi, à un rien pour pas sombrer entièrement. Pas encore. Maintenir l'équilibre, garder le contrôle malgré les courts-circuits qui brouillent les quelques restes de ta cervelle. Tu chasses les demain et les peut-être en piquant la pulpe de ses lippes de ta canine. Incollables. Inarrêtables. Incurables. Nier que demain, l'amande de ses yeux viendra encore s'inviter sous les tiens et que son odeur parfumera tes draps dans lesquels elle n'a pourtant jamais dormi. Ses mots qui acceptent, ses mots qui réclament et toi qui tangues dans l'obscurité, proie accrochée au bassin, tu cherches où la poser, où la consumer. Non, tu cherches pas, juste quelques pas entre ses murs pour tomber n'importe où. Tes yeux fascinés par les siens, tes lèvres qui contrent les siennes, les rejettent avant de finalement les écraser des tiennes. Avancer, reculer, tenter et puis succomber. La vérité Gray, c'est que c'est pas une foutue proie, pas celle-là et que pour l'oublier tu enfonces un peu plus fort tes phalanges dans la clarté de sa peau. Ah ouais, t'es sûre ? Parce que pas toi. Toi tu sais, tu devines trop bien ce qu'il vous reste à écrire, l'impatience au fond du ventre de déjà en norcir les lignes. T'enfoncer sur le canapé pour amortir la chute, mais pas la vôtre. Respirations mélangées, fièvre partagée, désirs croisés. Reine retrouve son trône et Roi la dévore, des yeux, des lèvres, des pensées qui courent, malsaines, irréprimables. Danse encore Soudjine, danse encore sur les genoux du diable. Tu tires sur ses reins, freines tes pulsions, soulèves tes envies. J'veux pas qu'il s'arrête de tourner. Ni lui ni vous ni rien ou seulement l'horloge, arbitre impitoyable depuis la première seconde. Ses lèvres glissent, effleurent et tes muscles se raidissent, tous. En apnée sous la couverture brûlante de ses baisers qui le sont pas assez, toi tu cherches un refuge dans tes abysses. Trop tard. Sourire étendu que t'as envie de lui faire avaler d'être si contagieux, yeux espiègles que t'as envie de crever d'être trop rassurants. Jusqu'à quand ? Souffle lâché sur ses doigts qui déboutonnent, jusqu'à quand ? Demain, après-demain, dans une heure ? Jamais. Arrêter le temps ou le tordre entre tes doigts avant qu'il file, comme elle qui se libère de ton emprise pour s'échouer un peu trop loin, un peu trop tôt. Tes yeux trop noirs qui prennent le temps de sonder sa peau trop pâle, de glisser sur sa fausse innocence, la brûler de celle qu'on t'a jamais donnée. La paume de ta chinoise t'appelle, se tend pour trouver la tienne et doucement tu y emmêles tes doigts. Croisés. Liés. Foutus. Si la balle est dans ton camp, autant dribbler. Même si ça fait mal.. ? Tu te redresses, un peu mais pas assez. Suspendu au-dessus de son corps impatient, le tien qui crève pourtant d'envie d'y céder. Tes doigts tirent sur les siens sans les lâcher, ramènent sa paume contre sa joue rosie. Tes lèvres lui murmurent des secrets silencieux, de l'arête de son nez jusqu'aux galbes de sa poitrine. Même si ça laisse des marques ? Un mot pour chacune des empreintes de tes lippes. Tatouage invisible, indélébile. Qu'elle te garde, te sauvegarde, qu'elle en redemande encore demain. Doigts creusent ses côtes, rôdent sur son ventre jusqu'à retrouver l'élastique, glisser en dessous, se rétracter, et y retourner encore. Même si c'est elle qui te marque Ariel ?



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    Lien du postLun 6 Mai 2019 - 1:03
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    Au fond, est-ce que je suis sûre de quoique ce soit ce soir ? De mes souffles contre ta peau à mes doigts sur tes bras, y a rien que je contrôle, si ce n'est les apparences, Ariel. Spontanée jusqu'au bout, c'est une putain de réaction en chaîne depuis des heures et des heures, depuis ces premiers messages, depuis que j'ai déboulé dans ce bar en quête de ses grands yeux noirs et de ses tatouages. Je suis sûre d'absolument rien, et si cette simple pensée devrait me faire reculer, me convaincre de tout arrêter, y a ses lippes qui annihilent le fil de mes pensées, sa prise autour de ma taille, et l'étreinte de mes jambes autour de son bassin pour me rappeler que c'est trop tard, que je suis condamnée. Juste une nuit, rien qu'une nuit, prière mentale répétée à l'infinie, comme si des paroles pouvaient effacer le souvenir de son corps pressé contre le mien, du chaud de sa peau contre la mienne, plus froide. Paroles tues d'un énième baiser, je change le sujet, fuis la réalité, notre réalité. On refait un tour de manège, la tête qui tourne et avec, les doigts qui courent, se promènent, tentent une parcelle d'épiderme puis une autre, guette ses réactions et s'en délecte. T'arrête surtout pas, Ariel, moi non plus je veux plus descendre de ce manège. Les lèvres qui effleurent l'angle de sa mâchoire s'arrêtent, un souffle contre sa peau, contre sa plume, et le sourire apparaît, mesquin, se fout cruellement du destin. « Jusqu'à ce qu'on en aie marre. » De l'un, de l'autre, jusqu'à ce qu'on juge que le placard est trop plein, jusqu'à ce qu'on ferme les portes pour ne plus les ouvrir. « Demain... Tout à l'heure, dans une semaine.. » Jamais. On en sait rien et on le saura pas tant qu'on aura pas atteint cette limite, cet oubli de l'autre qui fera cesser les montagnes russes dans lesquelles on s'enchaîne l'un à l'autre. Puis la silhouette glisse contre les coussins, le corps qui, frêle, ne tremble pas face au sien, j'appuie ma tête sur les oreillers, guette ses regards dans l'aube naissante, visage baigné dans l'aube qui souffle au monde de s'éveiller. Sauf à nous. Moi, je tourne le dos au soleil, je préfère le laisser inonder ses traits, les teindre de rouge, de rose, timides rayons qui percent les rideaux et fenêtres alors que je lance ma dernière tirade, ma dernière mise en garde. Et y a ce myocarde qui saute, instable, quand ses doigts s'entremêlent et répondent aux miens. Même si ça fait mal ? Il se redresse, s'approche, surplombe sans toucher, je lève la tête, réduit l'écart, répond encore, ping pong, mon visage qui frôle, effleure, sans jamais trouver contact. « Les risques du métier. » que je murmure sans ciller, les yeux dans les yeux, ma paume qui remonte près de mon visage avec la sienne, incollables, et sa bouche, insurmontable.


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    Lien du postLun 6 Mai 2019 - 12:43
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    Que penche la balance, pour elle, pour elle contre toutes les autres. Elles n'ont jamais eu sa force dans la fragilité de sa voix, son feu dans le calme de ses yeux. Elle bouscule les règles, bouleverse tes codes. Elle te facilite pas la tâche, t'incite, t'excite de tout ce qu'elle est et encore plus de ces autres, qu'elle n'essaie pas d'être. Soo-Jin allume la flamme, la vraie, la dangereuse, celle qui fait mal quand elle fait du bien. Des heures, des jours, des semaines, tu sais même plus depuis quand elle est là ni pourquoi. T'ignorais son existence y'a vingt-quatre heures, maintenant t'as son corps en offrande, là, qui se soulève pour venir chercher le tien, teinté du scintillement de l'aube. Pourtant, t'auras jamais rien de plus à lui offrir que ça, que ce que t'es : du vide avec des dessins tatoués dessus. Peau décorée pour maquiller les cicatrices, les fausses et puis les vraies, celles des souvenirs des coups trop répétés, trop acharnés. Camouflées pour que personne puisse les voir, surtout pour que toi, tu puisses plus jamais poser les yeux dessus. Mais tu les sens encore, là, quand elle les réveille du bout de ses ongles, les failles invisibles. Ses mots suivent tes pensées, connexion. Trop forte, trop chaude, trop violente. Tu déposes tes craintes au creux de sa nuque, oublier que t'es pas quelqu'un pour elle, que t'es quelqu'un pour personne. Vendu. Acheté. Sans regret et tant pis pour l'après. Son souffle pique, torture psychologique, sentence chimique. Doigts se lient quand langues se délient, la tienne qui voudrait déjà la goûter, l'apprendre par cœur, l'oublier exprès pour pouvoir recommencer. Poitrine gonfle puis se vide, trop vite, trop fort. Elle la trahit, la chinoise et toi tu savoures. L'effet que t'as sur elle, celui qu'elle a sur toi et tout ce que vous vous dîtes pas, tant pis, yeux sont là pour le raconter, frissons pour le démontrer.




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    Lien du postMar 7 Mai 2019 - 0:20
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    Qu'à chaque caresse de ces doigts, il trace la marque de son passage, creuse des sillons dans ma mémoire, imprime la route par laquelle il se sera insinué dans mes souvenirs. Demain, tout sera probablement fini. Soit il abandonnera pour une autre cliente de son bar, visage trouvé sur Tinder, soit ce sera moi qui, par instinct de protection, irais chercher d'autres bras, pour une heure, peut-être moins. Juste assez pour tromper l'ennui, pour tromper le manque à venir de lui. J'suis une vendue, mais il l'est tout autant. Perdus, abandonnés l'un à l'autre pour cette soirée, cette matinée qui nous berce, rosée, discrète, pendant que les corps se font et se défont, s'approchent et s'enchevêtrent entre deux souffles traitres. Esquisses de nos désirs manifestes. Conquis par écrans interposés, juste le temps de quelques textes. Regarde où tout ça nous a menés. Sur mon canapé. Hanches qui ondulent, cherchent, trouvent, cherchent encore, jamais assez, je me délecte de ses inspirations, de la ligne de sa mâchoire qui se contracte à chaque geste. En parallèle, j'en mène pas large. Attaque après attaque, je me défends, marque un territoire encore incertain. Touché, mais j'ai l'impression qu'avec, je suis en train de couler.

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