caractèreFranche - Elle t'a déjà créé pas mal de problèmes, ta grande gueule. Faut dire que c'est plus fort que toi, tu n'arrives pas à te taire lorsqu'il s'agit de dire la vérité... mais lorsque l'on ne te la demande pas. Vulgaire - Tu jures comme un charretier. Tu as beau essayé de te retenir, il faut croire que c'est une malédiction. Ton père ne t'a pas élevé comme ça, pourtant. Dans le fond, ça le fait rire quand il t'entends parler comme ça. Ta belle-mère... beaucoup moins. Semi-garçonne - T'as une "attitude de mec", il paraît. Tu t'assois pas, tu t'avachis en écartant les jambes, le tout en jurant comme un charretier. Il paraît que c'est pas très féminin. T'en as pas grand chose à faire. Mais pour le reste, pour ton apparence, tu restes féminine même si tu n'es pas très calée niveau maquillage et que tu n'apprécies pas spécialement de porter des robes ou des jupes. Résultat, tu fais fuir les mecs avec ton attitude et t'es bien trop féminine pour qu'on se doute que t'aimes les gonzesses. Faut croire que t'es destinée à être célibataire. Sociable - T'aimes les gens, t'aimes les différences. T'adores rencontrer de nouvelles têtes, apprendre de nouvelles choses sur les personnes qui t'entourent. T'as un sourire toujours fixé aux lèvres, prête à foutre un peu de bonheur dans les vies autour de toi. T'as envie de rendre le monde plus ouvert, meilleur à coup de sourires, d'écoute et de conseils. T'as envie de profiter de toutes ces personnalités que l'on peut te faire découvrir.

admission à harvard Harvard. Ca a toujours été Harvard que tu voulais, depuis que t'étais encore gosse et que tu te plongeais dans les aventures d'Harry Potter pour la énième fois. Même quand tu ne savais pas encore ce qu'était réellement une université, tu rêvais de venir sur le campus. T'as mis tout ton coeur dans ton dossier d'admission. T'as montré ta personnalité, ta motivation et ton ambition. Tu leur as fait comprendre que la littérature était ta passion, que tu étais destinée à devenir une auteure reconnue. Tu avais parlé de tes écrits sur internet (masquant tout de même ceux un peu trop osés afin qu'ils te prennent au sérieux) et tu penses d'ailleurs que la petite communauté de fan qui te suivent et qui sont allés jusqu'à faire des dons pour tes études a contribué à les convaincre. T'as toujours été une bonne élève aussi, toi. En tête de classe durant toute ta scolarité, bien que tu ne sois jamais réellement la première. Tu te fichais pas mal de la compétition, d'écraser les autres. Tu es motivée à réussir, à atteindre tes rêves et ils l'ont vus. Ils ont vu du potentiel en toi. T'as été acceptée. C'était l'un des plus beaux jours de ta vie.

story of my lifeT'es pas très proche de ta mère. Depuis que t'es gosse, tu ne t'es jamais entendue avec elle. Avec ton père, c'est bien une autre histoire par contre. Mais ta mère, c'est le genre de nana un peu stéréotypée. Le genre de fille qui adore s'apprêter, prendre du temps à se maquiller et qui adore se montrer extrêmement féminine. C'est pas un truc qui te gêne toi, ça. Ce qui t'emmerdait, c'était surtout qu'elle adore ce genre de rôles des genres et qu'elle aime encore plus vous l'imposer à toi et ta soeur. Petite, tu ne pouvais pas jouer avec tes petites voitures ou des trains, tu te devais d'aimer les Barbies et les poupons. T'avais horreur de ça, toi. T'allais même jusqu'à couper les cheveux de tes Barbies fille pour en faire des mecs - n'imaginant même pas une seconde que t'avais fais des Barbies transexuelles au passage. Ces trucs là, ça rendait ta mère folle. Elle ne comprenait pas. Elle pensait que yavait un truc qui tournait pas rond chez toi. Du coup, elle s'est persuadée que tu étais gay, ce qui n'est finalement pas si faux vu ta pansexualité finale, mais t'as toujours du mal à accepter que c'est ça qui l'a fait deviner. Tu l'aimes bien ta mère, elle est pas méchante. Mais les trucs comme ça, c'est au quotidien avec elle et parfois, t'as envie de l'étrangler avec amour.

Ton père en a eu marre avant toi et tes parents ont eu vite fait de divorcer peu après tes dix années de vie. Tu l'avais vu venir, ta soeur aussi. Vous vous êtes soutenues dans cette épreuve tout de même, ainsi que vos parents. Vous aviez compris que vos vies n'étaient pas les seules à changer, que celles de vos géniteurs aussi. C'est ton père qui a eu gain de cause, qui a pu vous garder. Ta mère avait décidé de profiter de sa liberté pour aller faire le tour du monde et elle n'est jamais vraiment revenue vous chercher. Tu la vois parfois, maintenant qu'elle est de retour, mais cela reste assez rare.

Tu avais quatorze ans lorsque ton père s'est remarié et t'a offert une demie-soeur. Les débuts furent compliqués mais tu avais envie de la connaître, de te créer une véritable relation avec la jeune femme. Pour toi, la famille est sacrée et tu ne veux pas risquer que la vie se passe mal entre vous. Et puis tu l'aimes bien, Lorraine. Elle a la même passion vibrante que toi pour l'écriture, en plus. C'est sa mère avec qui tu as un peu plus de mal. Mais tu prends sur toi. Tu réponds avec un sarcasme à peine palpable pour ne pas faire honte à ton père. Tu retiens ta franchise pour lui, par respect - parce que ton paternel, c'est ton héros et que tu ne veux pas reconnaître la déception dans son regard. Mais parfois, t'as le cerveau qui fume par les oreilles, faut être claire.

Ta sexualité, tu la vis parfaitement bien. Tu ne l'as jamais caché et, même gosse, tu clamais que tu aimais tout avant même d'avoir compris ce qu'était la sexualité. Tu n'as jamais eu à faire ton coming-out auprès de ta famille, du coup. Ce qui s'y apparente le plus fut lorsque tu parlais de ta seule et unique relation sérieuse, avec une fille, à table en compagnie de ta belle-mère et de ta demi-soeur sans trop savoir si elles étaient déjà ou courant ou non. Tu ne sais toujours pas. T'as pas fait attention à leurs têtes.

Ce premier amour fut le seul pour toi. Tu avais dix-sept ans et tu croyais que c'était pour la vie. Vous êtes restées ensemble trois longues années et n'avez été intimes que durant les six derniers mois. Autant dire que sexuellement... T'as pas franchement d'expérience. D'autant plus que depuis, tu n'as eu qu'une histoire - d'un soir, en compagnie d'un garçon. Heureusement que tu fais tes recherches et que tu bosses dans un sex shop ! C'est juste dommage de si connaître autant en théorie... Et aussi peu en pratique.

T'as toujours été une grande gueule, toi. Tu jures comme un charretier, t'es franche à en crever. Malheureusement, ça fait pas mal fuir les gens. T'as pas beaucoup de véritables amis, du coup. En général, soit on te déteste, soit on te trouve marrante le temps d'une soirée. Tu te sens seules des fois, du coup. Mais uniquement par amitié, bien sûr. T'as pas envie de trouver l'amour. C'est surfait, l'amour. T'y crois pas en l'amour.

T'as commencé à écrire dès que tu as su lire et tu n'as jamais arrêté. Dès que l'on t'a offert un ordinateur, tu as découvert le monde de la fanfiction et tu t'y es mise, toi aussi. Quelques temps plus tard et tu amassais quelques followers, assez pour pouvoir te permettre de leur faire lire tes écrits indépendants d'oeuvres existantes. T'es pas au point d'écrire Fifty Shades non plus - faut dire que toi, tu te planterais pas à ce point sur ce qu'est réellement le BDSM, en plus. Tu as pu ouvrir une page Patreon d'ailleurs et cela t'a permi d'amasser quelques centaines de dollar pour aider à payer les frais scolaires. Tu leur es extrêmement reconnaissante pour ça. D'ailleurs, en échange de ces dons, tu proposais de leur écrire une scène au choix entre eux et leur personnage préféré, qu'elle soit érotique, romantique ou d'une toute autre nature. Tu t'es bien amusé à leur créer tout ça.