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    Ft. @Lorenzo Grimm
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    Si on remontait un peu dans le passé, plus exactement dans les années où Sam vivait à Londres, ce dernier n’était pas le type à aller à n’importe quelle fête. En tout cas, pas avec le père qu’il avait. Depuis tout petit, il s’était habitué aux petites fêtes mondaines avec ses bourgeois se pensant toujours meilleurs que les autres et qui Sam avait toujours eu en horreur. Il s’agissait de fête qui avait toujours ennuyé au plus haut point le brunet, mais aujourd’hui, maintenant qu’il se trouvait en Amérique, à l’Université et fort très loin de son paternel, Sam pouvait se permettre d’aller à des fêtes beaucoup plus intéressantes. Comme celle de ce soir où il se trouvait dans la maison d’une amie avec au moins dans les 200 personnes à fêter pour aucune raison apparente alors que la plupart d’entre eux, dont Samael, devraient être plongés dans les bouquins alors que les examens finaux approchaient à très grands pas. Pour son cas, Sam était un peu un surdoué dans sa branche et ne s’inquiétait pas plus qu’il ne le fallait pour ses examens. Il pouvait donc se permettre de passer un peu de temps ailleurs que dans sa propre chambre ou encore à la bibliothèque, enfin, c’est ce qu’il se disait.

    Cela faisait maintenant un petit moment que Sam était arrivé à la soirée et il ne s’était toujours trouvé personne avec qui passer la nuit. Oui, il avait également ce petit plan en tête. C’est ce qu’il se passait quand il n’allait pas bien, il avait besoin de chaleur corporelle et ce soir il n’avait pas Karma pour lui. Quand elle avait besoin de lui, il était toujours là, mais quand il s’agissait du contraire elle le fuyait presque ou le laissait pratiquement la supplier. Ce soir, ne voulant pas jouer à son petit jeu, bien qu’il en ait envie, il s’était rendu à cette fête dans le but de trouver quelqu’un. Il n’avait pratiquement que ça en tête et ne s’attendait pas à tomber sur une vieille connaissance de son travail xxx. C’est pourtant ce qu’il arriva alors qu’il vint s’asseoir sur l’un des canapés auprès d’un jeune homme qui ne lui disait rien aux premiers abords, mais qui, après l’avoir observé un petit moment du coin de l’œil, lui fit sonner une cloche chez lui. Ses tatouages plus exactement. Il y a plusieurs mois déjà, Sam avait tourné un petit film en compagnie d’un acteur masqué dont il n’avait jamais vu le visage, mais qui, juste après le film, avait dévoilé ses tatouages, par accident, à Sam. Toutefois, même après avoir remarqué ses dessins chez son voisin de canapé, Samael ne lui fit rien remarquer, comme s’il ne le reconnaissait pas. Il ne fit que le saluer de la main tout en se présentant gentiment comme s’ils venaient de se rencontrer alors qu’ils avaient probablement déjà couché ensemble.

    «Salut, moi c’est Samael, mais tout le monde m’appelle Sam ou Sammy.» dit-il avec un petit sourire charmeur sans trop s’en rendre compte.



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    Lien du postLun 8 Avr - 13:57
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    « Hey mec, tu te ramène avec moi ce soir ? Il y a la soirée de l’année et tu ne peux pas manquer ça.  Tu seras bien mieux qu’ici je t’assure. Il va y avoir tellement de filles. »

    Un rire passa la barrière de mes lèvres même si aucun mot n’en sortait pour suivre et expliquer ainsi ce qui me faisait autant marrer. L’étranger à mes côtés supposa sans doute que l’alcool faisait déjà trop effet sur moi. Il m’offrait un sourire comme s’il pensait que je riais suite à ce qu’il venait de souffler. Stupide garçon. Tellement de mots parfaits se jouaient dans ma tête en repeat, mais rien ne glissa sur ma langue. Je me contentais de reprendre ma bière pour la porter à mes lèvres tout en haussant les épaules pour toute réponse. Ce n’était ni un ‘non’, ni un ‘oui’. C’était simplement pour dire que je risquais de me laisser entraîner dans la folie des événements. Je suivrais le fil du destin ce soir encore. Je me laissais glisser dans le chemin de la déchéance avec délice. Mon haussement d’épaule n’était qu’un ‘peut-être’ sans grand impact puisque je savais que je risquais de finir dans cette soirée. Et, franchement, ce n’était pas parce que l’homme avait parlé de filles que cela m’intéressait non. C’était juste pour l’idée que cette soirée soit la soirée de l’année. Ça me plaisait. Ça me tentait. Ça m’intriguait. Puis les filles… Franchement… Non. Je ne cachais guère mon attirance pour les garçons. Quand bien même coucher avec une fille ne me dérangeait pas, je savais que je préférais toujours la présence d’un homme dans ces corps à corps dont j’avais tant besoin. Alors, j’aurais clairement dû répliquer au jeune homme que je me foutais bien des filles moi… Enfin, à moins que ce ne soit quelqu’un qui sache réellement comment me faire craquer. Il était toujours possible qu’une demoiselle parvienne à m’enchanter. Pas si seulement attiré par les mecs que ça finalement. Pourtant, j’aurais voulu et j’aurais dû lui dire que seuls les hommes m’attiraient. Mais, putain, quelque chose me criait que c’était une très mauvaise idée si je désirais tant que ça mettre les pieds dans cette soirée de l’année où l’alcool coulerait à flot, où la drogue passerait sous le manteau et où la danse chaufferait les corps. J’étais persuadé de pouvoir me sentir à ma place là-bas. Consommer à n’en plus finir et terminer ma nuit avec n’importe qui malgré tout ce qui se passait dans ma vie. Alors ouais, il valait mieux que je ferme ma gueule quant à mon orientation sexuelle. L’homme à mes côtés était clairement homophobe et je l’avais rapidement noté suite à la remarque qu’il avait lancée de façon trop peu discrète à un couple qui était entré quelques minutes plus tôt. Dès que la remarque avait quitté les lèvres de cet étranger à mes côtés, j’avais su que j’aurais mieux fait de m’éloigner. J’aurais dû lui foutre mon poing dans la gueule et lui balancer que j’étais attiré par les mecs. J’aurais dû partir le plus loin possible pour profiter de ma soirée ou encore mieux chercher la bagarre et finir dans un état pitoyable. La tentation avait été si grande. Pourtant, je n’avais rien fait de tout cela. J’étais simplement resté assis sur mon tabouret la bouche close et les yeux baissés. Pour tout vous avouer, bien que ce mec m’ennuyait profondément avec ses problèmes amoureux avec sa copine, la copine de son frère ou je ne savais même pas qui, il était divertissant et c’était tellement agréable d’être diverti lorsque le bar était si désert et que je n’avais pas beaucoup de choix pour ne pas m’enfoncer. Comme à mon habitude depuis quelques semaines, la phase qui s’emparait de mon être me poussait à passer ma nuit à l’extérieur de mon appartement. Je me sentais trop oppressé si je restais fermé chez moi. Si compressé. Alors, après de longues heures à tourner en rond dans mon appartement en laissant les pensées me dévorer, j’avais fini par me faufiler dehors et pénétrer dans le premier bar déjà ouvert et surtout foutrement désert à une heure aussi avancée de la soirée. Je rêvais encore de me laisser glisser dans le tourbillon de la déchéance. Je rêvais de me détruire. Sortir était donc ma meilleure solution. En sortant, je trouvais toujours quelque chose à faire. Il y avait toujours de quoi glisser sans sombrer totalement dans les profondeurs, mais en m’amusant quand même et surtout en me sentant fichtrement mieux.  Je m’étais installé au bar et j’avais sombré dans l’alcool enchaînant bières sur bières. Je pensais déjà à faire un mélange avec un médicament ou de la drogue qui se trouvait dans ma poche arrière. J’en crevais d’envie. Mais, heureusement pour moi ou malheureusement je ne savais pas trop encore, un inconnu était venu s’installer à mes côtés se mettant tout de suite à me parler. Et, en un rien de temps, il était devenu ma diversion. Je ne pensais plus aux médicaments. Je l’écoutais d’une oreille à peine et je continuais de boire. Ce ne fut que lorsqu’il parla de cette soirée qu’il retient mon attention et cela même si je ne disais pas que je comptais venir. L’histoire se dessinait déjà dans ma tête. Une soirée… La soirée de l’année… Franchement, c’était l’endroit parfait pour le gosse malade que j’étais. C’était le lieu idéal pour sombrer sans trébucher dans le chemin de la mort et de la solitude comme ici dans ce bar si vide. J’allais simplement faire la fête pendant de nombreuses heures enchaînant alcool, drogue et danse. Et, je finirais par trouver quelqu’un pour amuser ma nuit. Oh oui, j’en étais certain. Un sourire se dessina sur mon visage à ces folles pensées et je terminais lentement ma bière. Lorsque je la déposais vide sur le comptoir, l’inconnu me donna un coup d’épaule avant de me demander si nous y allions. Je ne saurais vous dire comment il avait deviné que j’allais venir, mais c’était le cas.  Il avait sans doute remarqué le pétillement dans mes yeux, l’excitation dans mon être, l’envie d’y être dans mon corps et la fébrilité dans mes doigts. Il avait sans doute noté le sourire d’envie qui avait glissé petit à petit sur mes lèvres. Il avait simplement su être observateur et bingo, j’allais le suivre. Mes prunelles bleues se posèrent sur lui en même temps que je laissais ma note et un pourboire à côté de mon verre. Je me levais trop rapidement du siège tanguant un instant. L’inconnu sembla prêt à me rattraper au cas où, mais il ne me touchait pas. Il riait même de la situation ce qui me poussa à esquisser un sourire alors que je tentais un pas maladroit. Plus je marchais, plus ça allait. Bon, bien sûr, j’étais loin de marcher très droit ou très normalement. Damn it, combien de bière avais-je bu déjà ? Le nombre flottait dans ma tête sans que je ne parvienne à le saisir. Je n’en savais foutrement rien. Cela n’avait plus grande importance pour le moment. Cela en aurait sans doute demain lorsque je me réveillerais avec un mal de tête carabiné. Pour le moment, la seule chose qui m’importait était de pouvoir me rendre à cette soirée chez une amie de Marc. À cette soirée qui demeurait qualifiée comme soirée de l’année. Allait-elle vraiment l’être ? Je l’espérais parce que, si ce n’était pas le cas, j’aurais mieux fait de rester dans ce bar où j’étais persuadé que j’aurais pu passer ma nuit avec le très sexy barman. Ouuuh oui. Néanmoins, j’osais prendre des risques en suivant cet étranger.

    Bordel, mais qu’est-ce que je foutais ? Une partie de mon être ne pouvait s’empêcher d’imaginer mille et un scénarios où tout tournait mal. Suivre un inconnu dans un lieu privé… C’était toujours dingue étant donné le monde dans lequel nous vivions où l’enfer semblait bouffer de plus en plus le monde. Si je n’avais pas bu autant, je me serais mis à imaginer que je pouvais être la victime d’un viol, d’un kidnapping ou même d’un meurtre. J’aurais pu penser à toutes ces histoires et paniquer comme un dingue au point de m’enfuir au plus loin en quelques secondes. J’aurais pu ouais. Mais, j’avais bu et ce n’était pas cela qui occupait mes pensées. Oh, bien sûr, ça battait en moi quelque part. Cependant, je pensais plus à la drogue, à la fête, aux danses et aux corps qu’à ces histoires qui m’effrayaient tant. Je ne pensais qu’à la folie de la chute qui me proposait. Je me laissais simplement entraîner. Nous déambulions dans les rues. Il parlait. Encore et encore. Je ne saurais vous dire s’il était parti de nouveau sur son histoire amoureuse ou si nous parlions d’autres choses. Je n’écoutais pas vraiment. Je suivais le mouvement sans même faire attention à l’endroit où nous nous rendions. À droite, à gauche, à gauche, à droite, à droite. Merde, je ne prenais vraiment aucun repaire et je risquais de me perdre si j’avais besoin de partir d’ici. Stupide gamin. Je n’avais même pas écouté l’adresse. Je suivais juste tirant sur ma clope en silence. Je suivais simplement pensant à l’instant où je pourrais enfin me débarrasser de cet inconnu afin de plonger pleinement dans la folle soirée. Le moment ne tarda pas à arriver. Alors que nous faisions quelques mètres supplémentaires, la musique parvint soudainement à mes oreilles me poussant à sourire automatiquement. Nous montions des marches et la porte s’ouvrit trop vite. L’étranger me présenta rapidement à la personne qui avait ouvert la porte, un garçon fichtrement sexy et que j’avais bien envie de mettre dans mon lit aussitôt. Malheureusement pour moi, il disparaissait vite dans la foule me criant au passage de m’amuser et de profiter. Un pas en avant et mon compagnon de voyage me cria qu’il allait retrouver ses amis, que je pouvais venir si je voulais. Je secouais négativement la tête et il me souffla que nous nous verrions plus tard – ce que je n’espérais franchement pas. Je me dirigeais vers ce qui semblait être le bar pour demander un cocktail qui ne tarda pas à se retrouver entre mes mains. Et le temps s’écoula. Entre alcool augmentant ma folie, baise rapide dans les toilettes avec un mec dont je me souvenais à peine, drogue augmentant le flou et danse augmentant la température, c’était bien la soirée de l’année. Je me déchaînais sur la piste me déhanchant au rythme du tube de l’été qui passait. Enfin, était-ce réellement un tube de l’été ? Je ne savais pas du tout. J’aurais été incapable de vous dire le titre du morceau qui passait. J’entendais juste les ‘boum, boum’ de la musique. J’entendais simplement assez pour suivre la folie du rythme et c’était amplement suffisant. Mon tee-shirt avait valsé tant la chaleur grimpait dans mon corps. Je ne portais plus qu’un slim noir collant à ma peau et une veste en cuir noir avec des piques. Une veste débardeur qui laissait entrevoir mes bras et mon torse tatoué. Quant à mon tee-shirt, il reposait sans doute quelque part dans la pièce. Je ne savais pas. Je ne savais plus. Je m’en foutais. Je ne pensais qu’au rythme et qu’à la danse. Je ne ressentais que la sueur qui couvrait toujours plus mon corps. Merde, j’allais franchement galérer pour retirer mon pantalon si ça continuait. Et, pourtant, je ne m’arrêtais pas. Je ne m’arrêtais jamais. C’était très délicieux. Je ne vivais que pour l’amusement et la folie. J’étais juste en vie et je profitais de chaque seconde comme si c’était la dernière qui m’était offerte. Lorsque le morceau prit fin, je me sentais complètement à bout de souffle et j’avais foutrement soif. Je pris alors la direction du supposé bar pour quémander un verre d’eau. Il fallait que je boive de l’eau parce qu’à force de continuer avec l’alcool, je risquais de m’effondre sur la piste sans pouvoir passer ma nuit avec qui que ce soit. Accoudé au bar, je buvais doucement mon verre appréciant la froideur du liquide dans ma gorge. Ce fut à ce moment là que mes prunelles sombres se promenaient un peu partout et que je le repérais. Le canapé était vide et il m’appelait vivement. Je finissais mon verre d’eau avant de le déposer sur le comptoir et de me diriger en tanguant vers le canapé. Je m’y laissais tomber lentement renversant la tête en arrière. Mes prunelles se fermaient et je profitais un instant du repos que je m’offrais. Je m’enfermais dans une bulle à tel point que le volume sonore de la musique diminua dans ma tête. Fouillant dans mes poches, je sortais une cigarette que je glissais entre mes lèvres. Je sursautais soudainement en me redressant lorsqu’une voix s’éleva à mes côtés. Un garçon s’était installé là. Il me saluait de la main tout en se présentant. Samael, mais tout le monde l’appelait Sam ou Sammy. Il m’offrait un sourire charmeur et ça me poussa à sourire aussitôt. Je me réinstallais confortablement dans le coin du canapé maintenant que je savais que je ne risquais rien. Et, fermant les yeux, je répondais.

    Salut. Et si j’veux t’appeler ‘Mael ça fonctionne aussi ? J’ouvrais les yeux à nouveau posant mes prunelles sur lui pour capter son regard. Un sourire glissa sur mon visage avant que je ne me reprenne et que je rajoute. Moi c’est Lorenzo et j’crois bien que tout le monde m’appelle Lorenzo.

    Mes sourcils se fronçaient un instant comme si je me questionnais véritablement sur les surnoms qui m’étaient donnés. Zut, est-ce que c’était vrai ça ? Tout le monde se contentait de m’appeler Lorenzo… Non, sans doute pas. En Irlande, on m’appelait souvent ‘Grimm’ pour faire valoir mon nom de famille plus que mon prénom. C’était comme pour faire plus valoir mon statut que ma personne. Et j’avais eu droit à des milliers de petit surnom, mais aucun jouant réellement avec mon prénom. Alors, ça importait peu. Je tirais sur ma cigarette tandis que mes prunelles parcouraient le jeune homme qui venait de s’installer à mes côtés. Samael. Je prenais enfin le temps de le détailler. Je ne l’avais pas encore fait trop surpris de son arrivée soudaine, trop emportée par sa vague de mots. Et, soudainement, mon esprit percuta. Le déclic fut aussi soudain que réel. Je me redressais dans le canapé venant déposer un de mes coudes sur mon genou et ma tête dans ma tête. Je gardais le visage tourné vers lui. Samael. Je ne connaissais pas son prénom. Mais, je le connaissais. Je connaissais son visage. Et, oh bordel, j’avais aussi eu l’occasion de connaître son corps, dé découvrir ses soupirs et ses gémissements. Samael et moi avions déjà couché ensemble. Le jeune homme ne devait rien en savoir, mais moi j’en étais conscient et, soudainement, la situation ne me plaisait plus autant. Il y avait plusieurs mois, j’étais tellement en manque d’argent personnel que j’avais accepté de tourner dans un film. Je n’avais déposé que deux conditions : un masque pour mon visage et du maquillage pour mes tatouages. J’avais tourné dans ce film sans que personne ne puisse se douter qu’il s’agissait de moi. Et, mon partenaire pour ce film avait été Samael. C’était avec lui que j’avais partagé l’écran. C’était avec lui que j’avais couché. Lui que j’avais touché. Lui que j’avais embrassé. Et, oh merde, il n’en savait rien. Il venait s’installer à mes côtés me pensant peut-être en mesure d’être son coup pour la soirée. Le pouvais-je ? Oh zut, je ne savais pas. Il y avait trop de risques qu’il me reconnaisse si nous couchions ensemble. La panique tordait soudainement mon ventre et je tirais de nouveau sur ma cigarette. J’hésitais un instant. Devais-je devais me confier ou ne rien dire ? J’étais clairement partagé sur l’attitude que j’avais à adopter face au jeune homme. Et finalement je balançais l’interrogation qui cognait dans ma tête comme pour mesurer la situation.

    J’peux faire quelque chose pour toi ?
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    Ft. @Lorenzo Grimm
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    Malgré le fait que Sam soit tombé en amour avec les soirées auxquelles on l’invitait depuis son arrivée en Amériques, ce dernier avait encore tendance à aller vers son ancien lui. Celui qui n’osait pas faire grand-chose, qui n’osait pas aller vers les autres. Au début, il avait l’air du petit ange trop timide pour approcher qui que ce soit dans les fêtes, mais ce n’était pas de la timidité, mais plutôt de l’anxiété sociale. Cette phobie s’était développée bien tôt chez lui alors qu’il vivait tranquillement sa vie d’enfant à Londres et cette partie de lui il se la devait des journalistes un peu trop encombrants et des autres enfants qui avaient été tout sauf des anges avec lui. Avec le temps, Sam s’était trouvé quelques petites astuces et avec reçu de l’aide de psychologues, mais il arrivait encore que cette peur l’empêche d’être lui-même en public. Heureusement, ou pas, avec l’Université Samaël avait découvert l’alcool et son effet d’effacer toute trace d’anxiété chez lui. Enfin, la partie sociale… À chaque fois qu’il en avait un certain dosage dans le corps, il devenait un peu plus confiant et commençait à se foutre totalement de ce que les autres pouvaient penser de lui ou encore du regard qu’ils pouvaient poser sur lui. Cela lui permettait de passer un bon moment. Bon, les lendemains de veilles n’étaient pas toujours des meilleurs. Parfois, en se souvenant de ce qu’il avait fait, Sam pouvait vivre un épisode d’anxiété par rapport à ses événements et ce que certains pourraient penser de lui ou encore comment ils pourraient agir avec lui dans le futur. Au moins, depuis quelque temps, Sam avait commencé à rire de ses incidents arrivés lors de ses soirées, mais pour d’autres aspects, il avait encore du travail à faire. Peu importe ce que les autres peuvent dire, on ne se débarrasse pas de ses problèmes d’anxiété en un claquement de doigts. Un simple « C’est bon, stresse pas comme ça. Calme-toi. » n’a jamais été d’un grand secours et ses mots, Samaël les avait entendus maintes et maintes fois et à chaque fois, il avait eu envie de taper la personne qui les avaient prononcés. Au moins, ce n’était jamais arrivé en soirée, car, sous l’effet de l’alcool, Sam aurait probablement frappé ses abrutis inconscients.

    Ce fut donc avec une bière à la main et avec déjà un certain pourcentage d’alcool dans le sang que Sam s’était dirigé vers l’un des divans de la place auprès d’un jeune qui lui avait semblé être un parfait inconnu aux premiers abords, mais qui s’était avéré être une connaissance. Bon, avant qu’ils ne se présentent mutuellement, le jeune homme n’avait jamais eu vent de son nom ni même de son visage puisque celui-ci avait été masqué lors du tournage pour des raisons personnelles que personne n’avait dites à Sam. Toutefois, puisqu’il n’était pas un connard de première, comme bien des gens qu’il connaissait dans son milieu, il n’allait pas lui demander le pourquoi du comment. Il n’allait pas lui parler du petit film qu’ils avaient fait ensemble puisqu’il se doutait un peu de la raison. Il ne voulait probablement pas être reconnu.

    «Pas vraiment non.» lui répondit-il alors qu’il lui demandait s’il pouvait lui donner un autre surnom et alors qu’il se présentait et que Sam afficha un magnifique sourire en entendant son nom, ce dernier pensa à l’un de ses surnoms qu’il n’avait pas donnés. «Tu pourrais également m’appeler Lucy, mais le pourquoi du comment est une longue histoire.» L’histoire n’était enfaîte pas très longue, mais si ce Lorenzo connaissait l’origine du nom Samaël, il allait peut-être comprendre la référence. Ce prénom que certains trouvaient angélique à sa prononciation était enfaîte l’un des noms de Lucifer, d’où l’étrange choix de « Lucy » comme surnom. Pour l’instant, seule sa sœur l’appelait ainsi et beaucoup tiquait à ce prénom aux allures féminin, mais qui venait enfaîte d’un ange déchu.

    Quelques secondes, qui parurent comme une éternité, passèrent avant que Lorenzo ne finisse par parler. Sa tête reposant contre le creux de l’une de ses mains, Lorenzo demanda à Sam s’il pouvait faire quelque chose pour lui. Cette question rendit Samaël quelque peu perplexe. Qu’est-ce qu’il voulait? L’emmener dans l’une des chambres en haut pour pouvoir avoir de nouveau son corps contre le sien? Oui, très certainement, mais si à la base Lorenzo ne voulait pas que l’on sache qu’il avait joué dans un film pornographique, il n’allait certainement pas risquer de compromettre son identité en couchant de nouveau avec l’acteur avec qui il avait partagé l’écran. Cette pensée donna un coup au moral de Sam, lui qui le trouvait si séduisant.

    «J’étais juste venu pour sympathiser. T’avais l’air sympa et pas mal sexy.» dit-il finalement en gardant son petit sourire charmeur tel Lucifer ne voulant pas lâcher sa prochaine conquête. Oui, il avait encore en tête d'avoir de nouveau droit au corps de Lorenzo.



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    Lien du postMar 16 Avr - 17:51
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    Quelques heures plus tôt, j’étais persuadé que ma soirée allait virer au cauchemar et que mes yeux risquaient de se fermer pour un long moment. J’avais fini par m’échouer dans un bar quelconque de Cambridge. Ce n’était pas un de mes lieux habituels et l’endroit ne me plaisait pas réellement. Cependant, je pouvais boire en paix et c’était tout ce qui m’importait. Je descendais bière sur bière dans l’espoir que cela change quelque chose à mon état dépressif. Malheureusement, ça ne fonctionnait pas ainsi et les choses semblaient même être en train d’empirer. Ouais, ce soir, j’avais l’alcool triste. Je ne pensais aucunement à rejoindre la petite piste de danse afin de profiter de la vie et de me défouler sans la moindre limite. Je n’avais même pas réellement pris le temps de regarder les personnes présentes dans le bar. Il me semblait fichtrement trop désert de toute manière et je n’avais aucunement envie de coucher avec les vieux habitués du coin. Non. Il me fallait du danger. Il me fallait de l’excitation. Il me fallait tellement plus que ce que ce bar pouvait m’offrir. Et, pourtant, je ne bougeais pas de mon tabouret. Ce soir n’était qu’une énième soirée où l’image de mon père revenait me hanter à tel point que j’avais l’alcool trop mauvais. Plus l’alcool coulait dans mes veines, plus j’envisageais de rentrer chez moi pour avaler n’importe quelle boîte de pilules en espérant dès lors frôler la mort. Je désirais simplement tenter de passer de l’autre côté de la barrière parce que je ne pourrais jamais souffrir autant que j’étais en train de souffrir ici. Si ? Rha, je n’en savais rien. Dans cette réalité, il y avait trop d’histoires et de douleurs. Dans cette réalité, il y avait trop d’embrouilles et de malheurs. Je commandais une nouvelle bière me promettant qu’il s’agissait de la dernière avant que je ne rentre chez moi pour plonger encore plus profondément dans ma descente à la déchéance. Cependant, tous mes plans s’étaient retrouvés bouleversé. Ma soirée avait complètement viré de bord lorsqu’un étranger avait osé s’installer à mes côtés pour commencer à me taper la discussion. Pourquoi l’avait-il fait ? Je n’en avais foutrement aucune idée et j’étais persuadé que lui-même n’était pas réellement certain du pourquoi il était venu vers moi. Ce n’était qu’un coup du destin. Ce n’était que la vie qui désirait continuer de jouer avec moi. Elle ne pourrait plus le faire si je ne faisais plus partie de ce monde. Alors, on m’avait envoyé un sauveur étrange en la personne d’un homme que je n’avais jamais rencontré avant. Si normalement j’aurais rapidement envoyé chier cet homophobe qui me saoulait avec ses histoires idiotes, rien ne se passait normalement ce soir. J’écoutais à peine l’homme babiller sur sa vie. Il était suffisant pour me divertir de mes sombres pensées. Il n’était pas suffisant pour réellement m’entraîner hors de ma tête. Enfin, il l’était devenu lorsqu’il s’était mis à parler d’une super soirée. La soirée de l’année selon lui. J’avais du mal à croire que cela pouvait être vrai, mais franchement qu’avais-je à perdre en le suivant ? Rien ne pouvait être pire qu’ici ou chez moi. Alors, j’avais accepté de le suivre. Je l’avais suivi à l’extérieur de ce bar sans réellement faire attention au chemin que nous empruntions. J’agissais simplement comme un automate. Il m’était déjà fichtrement difficile de foutre un pied devant l’autre alors me demander de faire attention à l’itinéraire emprunté, non franchement c’était impossible. Je me fichais de savoir où j’allais tant que cela me permettait de plonger dans un autre alcool que le dépressif qui me bouffait trop violemment. Je pourrais toujours demander un taxi et babiller mon adresse pour rentrer plus tard. La musique parvenait soudainement à mes oreilles lorsque nous arrivions proche de la soirée de l’année. L’étranger m’avait rapidement abandonné et cela me convenait parfaitement. Je ne voulais pas que cet homme homophobe et fichtrement trop chiant me colle aux basques et m’empêche ainsi de vivre la soirée que je désirais vivre. J’étais venu ici pour profiter pleinement. Je n’étais pas venu dans cette fête pour m’enfermer dans une quelconque prison qui ne ferait que me heurter. Alors, rapidement, je m’étais placé dans l’ambiance. Bien trop vite, mon état dépressif s’était transformé en mon autodestruction jouissive. Je buvais sans chercher à m’arrêter et sans même me soucier de mes limites. Je me déhanchais sur la piste de danse attirant les regards et rencontrant les corps d’étrangers. J’avais même eu le plaisir de coucher avec un étranger et de consommer de la drogue. Le cauchemar virait au rêve absolu. Tout était devenu un petit paradis pour moi. Tout était trop délicieux. Cependant, même dans un tel délice, je ne pouvais pas être insensible à la déshydratation. Il m’avait rapidement fallu un verre d’eau pour pouvoir continuer à rester debout. Tee-shirt perdu dans les profondeurs de la soirée, je ne portais plus que ma veste débardeur en cuir et un slim fichtrement trop collant. Je rejoignais le bar pour demander un verre d’eau. Ce fut à cet instant que je l’avais vu. Lui. Oh non, ce n’était pas une personne qui m’intéressait. C’était plutôt ce canapé vide qui m’appelait vivement. Personne n’était installé dessus et personne ne se trouvait aux alentours tant et si bien que j’étais persuadé de pouvoir connaître un instant de répit. Je terminais rapidement mon verre d’eau avant de me rendre à destination. Et, sans plus réfléchir, je me laissais tomber dans ce canapé renversant la tête en arrière. Mes prunelles se fermaient me laissant pleinement profiter du repos et du silence illusoire qui régnait dans ma petite bulle. Cigarette entre mes lèvres, je m’étais mis à sursauter lorsqu’une voix s’éleva à mes côtés. Je ne m’attendais pas à ce qui que ce soit s’installe avec moi. Je ne pensais pas que quelqu’un viendrait s’adresser à moi en cet instant. Et pourtant, voilà que le très sexy Samael venait de poser ses fesses à mes côtés. Je ne lui avais jeté qu’un bref coup d’œil dans un premier temps comme pour être absolument certain que je n’étais pas juste en train d’halluciner une présence. J’avais ouvert les yeux quelques secondes seulement afin de m’assurer que le jeune homme était bel et bien réel et que je pouvais me mettre à parler sans passer pour un dingue un peu trop défoncé. Ce mec trop défoncé que j’étais pourtant. Samael se présentait en m’offrant également l’ensemble des surnoms que je pouvais lui donner. Et, malgré moi, je réagissais au quart de tour pour proposer le seul surnom qui n’avait pas glissé entre les lèvres du sexy jeune homme. Je tentais de savoir si je pouvais lui donner celui-ci avant de confier ma propre identité un sourire aux lèvres sans même réfléchir à ce que j’étais en train de faire. Si j’avais réellement prêté attention au jeune homme à mes côtés, j’aurais rapidement vu qu’il ne m’était pas inconnu et je ne me serais guère présenté si aisément. Je ne serais peut-être même pas resté sur ce canapé préférant prendre la fuite. Néanmoins, en cet instant, je n’avais pas encore réalisé et je babillais comme un pauvre petit idiot. Je me laissais entraîner par Samael qui ne tarda pas à me répondre. Il souffla que je ne pouvais pas vraiment utiliser le seul surnom qui sonnait si bien à mes oreilles. J’haussais simplement les épaules ne faisant même pas d’histoire face à ce refus. Après tout, le sexy jeune homme affichait un magnifique sourire et ça me suffisait. D’autant plus lorsqu’il rajouta que je pouvais également l’appeler Lucy, mais le pourquoi du comment était une longue histoire. Je mordillais ma lèvre sans cesser de le fixer et finalement je babillais quelques mots.

    Mmmmh Lucy… Ça sonne bien, mais j’crois que j’te connais pas assez pour t’donner des surnoms aussi personnels Darling

    Les yeux rivés sur le jeune homme, je lui fis un clin d’œil fichtrement trop amusé de toute cette situation car, en cet instant, elle venait clairement me divertir sans me plonger dans le précipice que j’avais prévu ce soir. Et, bordel, croyez-moi que j’accueillais ça avec le plus grand des délices. C’était agréable de jouer sans glisser, de plaisanter sans sombrer. J’en venais même à tirer la langue au jeune homme comme l’aurait fait n’importe quel gamin qui se plaisait à jouer avec les adultes. Il ne fallait guère chercher à me comprendre à cet instant… Ou peut-être qu’il fallait juste s’amuser de tout ce comportement que j’adoptais. Je n’en savais rien. Je m’en foutais préférant rester pleinement dans ce jeu qui me plaisait. J’étais foutrement trop défoncé pour faire réellement attention à tous les mots qui glissaient entre mes lèvres. J’avais trop de substances dans le corps pour analyser les moindres choses que je faisais face au jeune homme. Ainsi, comme un pauvre petit idiot ayant tout de même de bonnes raisons, je refusais de surnommer Samael ‘Lucy’ parce que cela me semblait beaucoup trop personnel comme surnom. Il était clair qu’il y avait une histoire derrière tout cela quand bien même le jeune homme la passait sous silence. Il avouait lui-même qu’il y avait une raison qui poussait les gens à utiliser ce surnom et je ne la connaissais guère. D’ailleurs, Samael ne sembla pas vouloir s’attarder sur cette raison étant donné la manière dont il en parlait. Je ne tentais donc pas de creuser sur ce terrain. Je ne voulais pas d’embrouilles. Je ne voulais pas chercher plus loin. Pas dans mon état actuel. Je ne connaissais même pas le jeune homme alors je ne voulais pas me permettre d’utiliser un tel surnom comme n’importe quel personne pouvait le faire dans sa vie. Et, je ne me gênais pas pour faire savoir au bel étranger – pas si étranger – que je ne pouvais pas le surnommer de cette manière. Néanmoins, et c’était là que j’étais sans doute foutrement trop bizarre, je me mettais à le surnommer ‘Darling’. Vous savez ce genre de surnom généralement réservé aux couples ou aux amis trop proches. Vous savez ce surnom un peu trop tendre que les gens n’utilisaient pas à la légère. Et, bah voilà que moi, comme le dernier des petits imbéciles, je l’utilisais pour m’adresser à Samael que je ne connaissais que depuis quelques minutes – enfin façon de parler car vous allez très vite vous rendre compte comme moi que je le connaissais plus ou moins depuis beaucoup plus longtemps. Mes prunelles prenaient d’ailleurs enfin le temps de parcourir le garçon qui s’était installé à mes côtés depuis de longues minutes. Je prenais le temps de le détailler des pieds à la tête autant que je le pouvais sans passer pour un mec un peu trop fou, un peu trop dingue. Et, lorsque mes yeux remontèrent sur son visage, ce fut à cet instant que mon esprit percuta vivement. Le déclic fut soudain. La réalisation fut violente. Le surnom ‘Darling’ m’était venu et ce n’était peut-être pas aussi anodin que ça en vérité. Merde. Merde. Merde. Je tirais sur ma cigarette pour me donner contenance tout en me redressant. Un coude sur mon genou, ma tête appuyé dans ma paume, je ne le quittais plus des yeux parce que maintenant je savais qui il était. Et, je ne savais plus quoi faire. Une partie de mon être me soufflait de m’excuser et de m’éloigner de lui pour aller retrouver les proies qui m’avaient fait de l’œil sur la piste de danse. Une autre partie de mon être me poussait à rester ici sur ce canapé pour jouer avec les limites. C’était dangereux. Mais, c’était si plein d’adrénaline que je savais que c’était ce que je désirais pour ce soir. J’en crevais d’envie. Alors, je restais sagement assis sur ce canapé tandis que mon esprit s’aventurait ailleurs. Je me souvenais parfaitement de ce jeune homme. Il m’avait marqué plus qu’il ne l’aurait dû peut-être justement à cause de toute la situation. J’avais couché avec Samael lors du tournage d’un film osé. Je savais parfaitement qui il était et j’avais conscience d’avoir couché avec lui. Cependant, Sam’ ne savait pas qui j’étais puisque lors de ce film, j’avais été masqué et mes tatouages avaient été maquillé. Merde. Le jeune homme pensait me rencontrer pour la première fois alors qu’en vérité je savais tant de lui. J’avais déjà goûté aux lèvres du sexy Samael. Je l’avais déjà surnommé ‘Darling’. J’avais senti son corps nu contre le mien. Ses gémissements résonnaient soudainement de nouveau dans ma tête. Ses soupirs semblaient remplacer la mélodie qui se jouait dans cette maison. Merde. J’avais couché avec Samael qui débarquait ici et qui me voyait comme un inconnu. Comme une proie potentielle pour sa soirée peut-être. Zut. J’avais accepté de tourner dans ce film persuadé que je ne reverrais jamais mon partenaire. Je ne m’attendais absolument pas à me retrouver à ses côtés aujourd’hui. Et, pourtant, voilà que ça arrivait. Elle était drôle la vie parfois. Fichtrement ironique ouais. Je tirais de nouveau sur ma clope avant de tenter de savoir si je pouvais faire quelque chose pour lui. Sam’ ne tarda pas à me répondre pour me dire qu’il était venu pour sympathiser parce que j’avais l’air sympa et pas mal sexy. Un rire amusé glissa entre mes lèvres tandis que le beau jeune homme m’offrait un sourire charmeur. Je secouais négativement la tête comme répondant inconsciemment au désir du jeune homme de m’avoir de nouveau dans son lit, comme si je lui disais déjà non. Je finissais d’ailleurs par lui répondre.

    Pas mal sexy… ? C’est comme ça que tu dragues ? J’vais t’éviter de perdre du temps Darling, ne t’attends pas à m’avoir sur ta liste de personnes qui couchent avec toi ce soir.

    J’haussais les sourcils amusé comme pour le provoquer tandis que je portais de nouveau ma clope à mes lèvres. Les mots venaient de passer la barrière de mes lèvres trop naturellement. Je n’avais pas été en mesure de les passer sous silence parce que, pour une fois, c’était des propos si sincères qui passaient entre mes lèvres. Je provoquais Samael sur sa façon de me draguer – si c’était vraiment ce qu’il était en train de faire. Je tentais de savoir ce que voulait vraiment dire ce ‘pas mal sexy’ parce qu’il sonnait étrangement à mes oreilles et je détestais ça. Et, bien vite, l’avertissement était tombé. L’information avait glissé entre mes lèvres avec toujours ce putain de surnom comme si je ne pouvais pas m’en empêcher. Ce surnom que j’avais déjà utilisé la première fois que nous avions couché ensemble. Ce surnom trop personnel que je n’aurais pas dû souffler. Je soufflais à Samael qu’il ne devait pas perdre de temps avec moi car je n’allais pas faire partie de sa liste de personnes couchant avec lui. Pas ce soir. C’était clair. C’était net. C’était précis. Au moins, le jeune homme ne pourrait pas jouer celui qui n’était pas au courant à présent. Un sourire aux lèvres, je laissais mes prunelles se promenaient autour de moi comme si j’étais moi-même en recherche de quelqu’un, de quelque chose. Et, c’était la vérité dans le fond. Je tentais de trouver ma proie pour la soirée. Après tout, en sachant qui était le sexy jeune homme à mes côtés, j’avais parfaitement conscience que je ne pourrais pas partager la fin de ma nuit avec lui. Il faudrait alors que je me trouve une autre proie. Il fallait que je sache avec qui je coucherais ce soir et je profitais de mon instant de répit pour observer les options qui s’offraient alors à moi. Soudainement, la musique changea et un sourire se dessina aussitôt sur mon visage. Damn, j’aimais tellement cette chanson que je ne pouvais pas ne pas me laisser emporter. Cependant, il était absolument hors de question que je me lève et que je retourne danser sur la piste. Je n’étais pas certain de tenir debout. Et, puis, franchement, j’étais bien posé sur ce canapé. Me penchant en avant, j’écrasais ma cigarette dans le cendrier tout en attrapant une des bouteilles d’eau qui traînait sur la table. Ils n’étaient pas idiot ici. Des bouteilles d’eau à côté du canapé pour les mecs comme moi foutrement trop défoncé. Un sourire aux lèvres, je descendais la bouteille trop rapidement avant de me laisser emporter par la musique. Je me mettais à chantonner « It's getting hot in here so take off all your clothes » tout en bougeant légèrement sur le canapé. Ma veste en cuir glissa de mes épaules. Je me retrouvais torse nu à la fin du refrain et ce fut à cet instant que je me laissais emporter par la folie. L’alcool, la drogue, la musique…  Je finissais par basculer sur le côté pour étendre mes jambes d’un côté du canapé. De l’autre côté, je déposais ma tête sur les genoux de Samael. Et, un sourire aux lèvres, je continuais de remuer ma tête et mes bras pour danser même en étant allongé de cette manière.
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