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Lien du postSam 6 Avr 2019 - 16:12
Voilà deux ans que je n’avais plus vu Alejandro. Deux ans que j’avais brutalement disparu de sa vie du jour au lendemain. J’avais changé d’adresse, de numéro, de vie... Cet homme, rencontré une nuit d’été, m’avait donné plus de confiance en moi que qui que ce soit auparavant. Je me rappel encore de sa douceur, de sa voix chaude, caressante, avec cet accent espagnol tellement craquant. Je me rappel de son regard, à la fois doux et dur... Il m’a marqué, c’est certain. Il a marqué ma chair, mon corps, mon cœur et mon esprit. Encore aujourd’hui, j’ai l’impression de l’avoir dans la peau. C’est pour cette raison que je suis actuellement en route vers son appartement. J’ignore s’il vit toujours au même endroit, j’ignore même s’il est encore en ville, mais si je n’y vais pas, je ne serai jamais apaisée. Si il n’est plus là, j’aurai au moins la satisfaction de me dire que j’ai tout essayé.
Je suis partie pour le protéger... enfin disons que c’était la raison principale. J’ai fais un tas de choses dont je ne suis pas fière pour pouvoir intégrer Harvard, et ce passé peu glorieux a finir par me rattraper. Je devais encore de l’argent à certains, ils m’ont retrouvé, ils ont exigé leur dû en menaçant de s’en prendre à moi, de me démolir les doigts pour que je ne puisse plus jouer au piano, de me briser les poignets, de m’écorcher vive... Je savais qu’ils étaient le genre de personnes a pouvoir mettre cela à exécution sans sourciller, mais je n’avais pas peur. En revanche, quand ils ont menacé de s’en prendre à ce beau latino qui est toujours fourré avec moi en ce moment, mon cœur s’est arrêté. S’ils touchaient à un seul cheveux d’Alejandro j’en mourrai. Il ne méritait pas cela, il ne méritait pas de souffrir, ou pire, par ma faute. Il ne méritait pas une fille qui allait lui attirer d’énormes problèmes et l’exposer à un danger certain. Alors du jour au lendemain, j’ai cessé de lui donner des nouvelles, j’ai fini par changer de numéro et déménager pour qu’il ne me retrouve jamais. Il savait que j’avais des retissances sur notre relation quant à notre différence de milieu, il doit certainement se dire que je suis partie a cause de cela. J’espère ne pas lui avoir fait trop de mal. Au fond de moi, bien que ça me fasse du mal à moi, j’espérai même ne rien représenter pour lui, n’être qu’une conquête de plus, afin qu’il ne souffre pas de mon départ. Mais je sais qu’il n’est pas ainsi malgré les apparences. J’ignore la nature de ses sentiments, je n’ai pas la prétention d’affirmer qu’il était amoureux de moi, mais il tenait à moi, c’était certain. Et je m’en veux chaque jour pour cela, je n’aurai jamais du laissé cela arriver.
Ainsi plantée devant la porte de son appartement, je suis tétanisée. Que va t’il penser? Est ce qu’il me déteste? Est ce qu’il va accepter de m’écouter? Est ce qu’au moins il se souvient de moi? Mais attend... peu être qu’il est avec une autre femme, peu être qu’il est marié et père de famille? Aller savoir ce qui a pu se passer en deux ans... Loin de moi l’envie de briser son ménage, si ménage il y’a. Je ne veux pas chambouler sa vie. Morte de peur, d’appréhension, de doute, avec une pointe d’excitation tout au fond de mon cœur, j’ose enfin sonner à sa porte. J’entend ses pas arriver, la boule dans mon estomac grossit, j’ai le coeur qui va exploser. Il tire sur le verrou, la poignée s’apaise, et la seconde d’après, mes prunelles émeraude se fondent dans ses iris ambrés. Et c’est comme si ces deux dernières années s’envolaient en fumée... Rien n’a changé, je ressens toujours la même chose pour lui. Je suis toujours subjugué par son regard.
Bonsoir Alejandro... Tu te souviens de moi?
La question que je me pose chaque nuit depuis des mois. Je ne sais pas si j’ai envie qu’il réponde oui ou non. Si c’est non... ça me briserai le cœur, mais au moins ça signifierait qu’il ne pense plus du tout à moi, et qu’il n’a pas souffert de mon départ. Mais si la réponse était oui...
Je suis partie pour le protéger... enfin disons que c’était la raison principale. J’ai fais un tas de choses dont je ne suis pas fière pour pouvoir intégrer Harvard, et ce passé peu glorieux a finir par me rattraper. Je devais encore de l’argent à certains, ils m’ont retrouvé, ils ont exigé leur dû en menaçant de s’en prendre à moi, de me démolir les doigts pour que je ne puisse plus jouer au piano, de me briser les poignets, de m’écorcher vive... Je savais qu’ils étaient le genre de personnes a pouvoir mettre cela à exécution sans sourciller, mais je n’avais pas peur. En revanche, quand ils ont menacé de s’en prendre à ce beau latino qui est toujours fourré avec moi en ce moment, mon cœur s’est arrêté. S’ils touchaient à un seul cheveux d’Alejandro j’en mourrai. Il ne méritait pas cela, il ne méritait pas de souffrir, ou pire, par ma faute. Il ne méritait pas une fille qui allait lui attirer d’énormes problèmes et l’exposer à un danger certain. Alors du jour au lendemain, j’ai cessé de lui donner des nouvelles, j’ai fini par changer de numéro et déménager pour qu’il ne me retrouve jamais. Il savait que j’avais des retissances sur notre relation quant à notre différence de milieu, il doit certainement se dire que je suis partie a cause de cela. J’espère ne pas lui avoir fait trop de mal. Au fond de moi, bien que ça me fasse du mal à moi, j’espérai même ne rien représenter pour lui, n’être qu’une conquête de plus, afin qu’il ne souffre pas de mon départ. Mais je sais qu’il n’est pas ainsi malgré les apparences. J’ignore la nature de ses sentiments, je n’ai pas la prétention d’affirmer qu’il était amoureux de moi, mais il tenait à moi, c’était certain. Et je m’en veux chaque jour pour cela, je n’aurai jamais du laissé cela arriver.
Ainsi plantée devant la porte de son appartement, je suis tétanisée. Que va t’il penser? Est ce qu’il me déteste? Est ce qu’il va accepter de m’écouter? Est ce qu’au moins il se souvient de moi? Mais attend... peu être qu’il est avec une autre femme, peu être qu’il est marié et père de famille? Aller savoir ce qui a pu se passer en deux ans... Loin de moi l’envie de briser son ménage, si ménage il y’a. Je ne veux pas chambouler sa vie. Morte de peur, d’appréhension, de doute, avec une pointe d’excitation tout au fond de mon cœur, j’ose enfin sonner à sa porte. J’entend ses pas arriver, la boule dans mon estomac grossit, j’ai le coeur qui va exploser. Il tire sur le verrou, la poignée s’apaise, et la seconde d’après, mes prunelles émeraude se fondent dans ses iris ambrés. Et c’est comme si ces deux dernières années s’envolaient en fumée... Rien n’a changé, je ressens toujours la même chose pour lui. Je suis toujours subjugué par son regard.
Bonsoir Alejandro... Tu te souviens de moi?
La question que je me pose chaque nuit depuis des mois. Je ne sais pas si j’ai envie qu’il réponde oui ou non. Si c’est non... ça me briserai le cœur, mais au moins ça signifierait qu’il ne pense plus du tout à moi, et qu’il n’a pas souffert de mon départ. Mais si la réponse était oui...
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Lien du postLun 8 Avr 2019 - 2:37
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Alejandro était tranquille chez lui, à boire du vin, écouter de la musique, relaxer. Toutes les soirées ne peuvent pas être faites de soirée en boîte ou autres aventures, il en faut bien une tranquille de temps en temps! Le beau brun était loin de se douter de la surprise que lui réservait le destin...
Il y a de cela plus d'un an maintenant, Alejandro avait rencontré une femme qu'il n'avait pas su oublier depuis. Celle qu'il appelait sa muse, une jeune femme qui lui a ouvert les yeux et fait voir la vie autrement. Avec qui il a partagé une connexion, une relation qui dépassait bien d'autres qu'il a vécu. Une comète, passée rapidement et disparue de sa vie. L'Espagnol a bien essayé de retrouver Inès, de la rappeler, de communiquer avec elle sur facebook et tout le reste, mais la belle brune avait disparu de sa vite aussi vite qu'elle était apparue. Faire son deuil d'une relation qu'il pensait unique, différente de tout ce qu'il avait vécu avait été difficile, plus difficile probablement qu'il n'avait voulu se l'avouer, mais Alejandro avait fait avec et le temps était passé.
Puis, un appel du garde de sécurité au rez-de-chaussée qui fait le contrôle interrompt sa soirée et Alejandro l'entend décrire une jeune femme et demander si elle pouvait monter. À la description, il crut que c'était Sheryln, elle lui avait écrit plus tôt, alors le beau brun donne l'autorisation sans poser plus de questions. Quelques instants plus tard, l'inconnue cognait à sa porte et il alla ouvrir.
Sa réaction? Il resta figé, surpris, comme s'il avait vu un fantôme, mais non pas un fantôme qu'on craint, qui nous fait peur. Plutôt comme un être cher, qu'on croyait disparu à jamais et qui réapparaît devant vous. Est-ce que c'était une blague, une hallucination? Il s'est endormi et il rêve? Inès était bien là, devant lui, son léger accent britannique se fait entendre comme une touche mélodique aux quelques mots qu'elle dit et le ramène à lui.
-Inès? C'est... c'est bien toi?
Impossible de la confondre, même pas avec une autre. Alejandro était troublé, mais maintenant qu'elle était devant lui, la dernière chose qu'il souhaitait était de la perdre, de la voir partir à nouveau.
-Si, je me souviens de toi. De nous.
Ce n'était pas un reproche. Alejandro sait, parce qu'il y a quand même des certitudes dans ce monde, que comme lui, Inès avait ressenti ce qu'il avait ressenti, elle avait vibré comme il avait vibré. Peut-être était-ce ce qui l'avait fait fuir, ou bien le statut, la classe sociale d'Alejandro? Ce que l'Espagnol sait, c'est qu'il a encore d'elle cette lettre qu'elle lui avait laissé lors de leur première nuit et quelques photos d'eux, de leur fréquentation.
-Entres, je t'en pris.
Cela ne servait à rien qu'elle reste dans le corridor. Comme elle entrait et passait plus près de lui, le beau brun pouvait plus la détailler et ne pouvait s'empêcher de toujours la trouver aussi belle. Toujours prévenant et poli, il l'invite à faire comme chez elle, à le suivre au salon, où il baisse le son de la musique. Il y avait une certaine tension dans la pièce. Même lui ne savait pas trop par où commencer.
-Tu veux un verre? Je me suis ouvert une bouteille justement.
Si elle accepte, alors il disparaît brièvement en cuisine et revient bientôt avec une coupe de vin rouge remplie pour la belle.
-Qu'est-ce qui t'amènes chez moi, un samedi soir de printemps?
Alejandro posait la question avec un sourire aimable, doux, comme pour adoucir tout malaise que pourrait poser sa question.
Il y a de cela plus d'un an maintenant, Alejandro avait rencontré une femme qu'il n'avait pas su oublier depuis. Celle qu'il appelait sa muse, une jeune femme qui lui a ouvert les yeux et fait voir la vie autrement. Avec qui il a partagé une connexion, une relation qui dépassait bien d'autres qu'il a vécu. Une comète, passée rapidement et disparue de sa vie. L'Espagnol a bien essayé de retrouver Inès, de la rappeler, de communiquer avec elle sur facebook et tout le reste, mais la belle brune avait disparu de sa vite aussi vite qu'elle était apparue. Faire son deuil d'une relation qu'il pensait unique, différente de tout ce qu'il avait vécu avait été difficile, plus difficile probablement qu'il n'avait voulu se l'avouer, mais Alejandro avait fait avec et le temps était passé.
Puis, un appel du garde de sécurité au rez-de-chaussée qui fait le contrôle interrompt sa soirée et Alejandro l'entend décrire une jeune femme et demander si elle pouvait monter. À la description, il crut que c'était Sheryln, elle lui avait écrit plus tôt, alors le beau brun donne l'autorisation sans poser plus de questions. Quelques instants plus tard, l'inconnue cognait à sa porte et il alla ouvrir.
Sa réaction? Il resta figé, surpris, comme s'il avait vu un fantôme, mais non pas un fantôme qu'on craint, qui nous fait peur. Plutôt comme un être cher, qu'on croyait disparu à jamais et qui réapparaît devant vous. Est-ce que c'était une blague, une hallucination? Il s'est endormi et il rêve? Inès était bien là, devant lui, son léger accent britannique se fait entendre comme une touche mélodique aux quelques mots qu'elle dit et le ramène à lui.
-Inès? C'est... c'est bien toi?
Impossible de la confondre, même pas avec une autre. Alejandro était troublé, mais maintenant qu'elle était devant lui, la dernière chose qu'il souhaitait était de la perdre, de la voir partir à nouveau.
-Si, je me souviens de toi. De nous.
Ce n'était pas un reproche. Alejandro sait, parce qu'il y a quand même des certitudes dans ce monde, que comme lui, Inès avait ressenti ce qu'il avait ressenti, elle avait vibré comme il avait vibré. Peut-être était-ce ce qui l'avait fait fuir, ou bien le statut, la classe sociale d'Alejandro? Ce que l'Espagnol sait, c'est qu'il a encore d'elle cette lettre qu'elle lui avait laissé lors de leur première nuit et quelques photos d'eux, de leur fréquentation.
-Entres, je t'en pris.
Cela ne servait à rien qu'elle reste dans le corridor. Comme elle entrait et passait plus près de lui, le beau brun pouvait plus la détailler et ne pouvait s'empêcher de toujours la trouver aussi belle. Toujours prévenant et poli, il l'invite à faire comme chez elle, à le suivre au salon, où il baisse le son de la musique. Il y avait une certaine tension dans la pièce. Même lui ne savait pas trop par où commencer.
-Tu veux un verre? Je me suis ouvert une bouteille justement.
Si elle accepte, alors il disparaît brièvement en cuisine et revient bientôt avec une coupe de vin rouge remplie pour la belle.
-Qu'est-ce qui t'amènes chez moi, un samedi soir de printemps?
Alejandro posait la question avec un sourire aimable, doux, comme pour adoucir tout malaise que pourrait poser sa question.
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Lien du postLun 8 Avr 2019 - 13:25
Ce fut instantané, à la seconde où son regard avait croisé le mien, je savais qu’il ne m’avais pas oublié. Et ça me brisait le coeur. En le revoyant, j’eu l’impression de l’avoir connu dans une autre vie. Ses mots suivants s’écrasent en fracas contre mon cœur. Nous. Il se souviens de nous, de ce que nous avions, de cette étrange passion, de ce sentiment imprévu qui nous avait animé tout deux lors de notre rencontre et tout le temps de notre brève histoire. Je restai muette devant ses propos. Il se montrait chaleureux, accueillant, m’invita à entrer comme si je n’avais pas agis comme une vraie garce avec lui. Je ne méritais pas qu’il me traite avec tant de courtoisie. Timidement, j’entrais dans mon appartement. En passant près de lui, son parfum, le même qu’il y’a deux ans, m’enivre instantanément. Sa peau semble avoir de même goût sucré, être toujours chaude, comme avant. Immédiatement, mon regard se posait sur le piano qui trônait dans la pièce, toujours au même endroit. Je me souvenais de ce moment irréel où il m’avait joué un air mélancolique, à moitié nu. Cela avait instantanément rallumer la flamme qui venait déjà d’être consumée, et nous avions fait l’amour, encore, presque à même le piano. Mes joues rosirent à ce souvenir.
Sa proposition de boire quelque chose me décontenança. Évidement c’est une politesse habituelle lorsqu’on reçoit quelqu’un mais... c’est comme si j’étais une amie passé prendre un verre, comme si nous nous étions vu la semaine dernière, comme si je n’avais pas disparu soudainement deux ans auparavant... J’avais pensé qu’il m’en voudrait vraiment, qu’il allait me demander ce que je foutais là après tout ce temps, j’ai même pensé qu’il ne voudrait pas me voir et me claquerait la porte au nez... ce que j’aurai pu comprendre. Mais non, il agissait comme si de rien n’était, comme si cette situation étaient parfaitement normale... Je fini par hausser les épaules. Pourquoi pas après tout...Je te remercie. Il revient avec un verre de... Du vin... un sourire amusé et triste se dessine sur mon visage. Ca lui ressemblait tellement. Ça ne m’étonnes absolument pas. Visiblement, certaines choses ne changent pas... tu es toujours le même, raffiné, élégant...
Alejandro finit quand même par me demander ce que je faisais chez lui ce soir. Je me saisi lentement de mon verre de vin avant d’en boire un petite gorgée. Je ne sais pas par où commencer... Déjà, je voudrais m’excuser. Je te demande pardon d’être partie du jour au lendemain, et de ne plus jamais t’avoir donné de nouvelles. Je veux juste que tu saches que tout ça n’a jamais été ta faute. Ce n’était pas à cause de toi, de nous, c’était juste... moi. Peu être qu’après tout ce temps c’est inutile, ou trop tard... mais je suis désolée. Je crois qu’en plus des excuses, je te dois aussi une explication... Je ne sais pas si tu as envie de l’entendre, peu être que tu t’en fiche aujourd’hui, peu être que ça n’a plus d’importance à tes yeux. Tu as probablement refait ta vie depuis le temps... Mais je voudrais t’expliquer si tu veux bien...
Sa proposition de boire quelque chose me décontenança. Évidement c’est une politesse habituelle lorsqu’on reçoit quelqu’un mais... c’est comme si j’étais une amie passé prendre un verre, comme si nous nous étions vu la semaine dernière, comme si je n’avais pas disparu soudainement deux ans auparavant... J’avais pensé qu’il m’en voudrait vraiment, qu’il allait me demander ce que je foutais là après tout ce temps, j’ai même pensé qu’il ne voudrait pas me voir et me claquerait la porte au nez... ce que j’aurai pu comprendre. Mais non, il agissait comme si de rien n’était, comme si cette situation étaient parfaitement normale... Je fini par hausser les épaules. Pourquoi pas après tout...Je te remercie. Il revient avec un verre de... Du vin... un sourire amusé et triste se dessine sur mon visage. Ca lui ressemblait tellement. Ça ne m’étonnes absolument pas. Visiblement, certaines choses ne changent pas... tu es toujours le même, raffiné, élégant...
Alejandro finit quand même par me demander ce que je faisais chez lui ce soir. Je me saisi lentement de mon verre de vin avant d’en boire un petite gorgée. Je ne sais pas par où commencer... Déjà, je voudrais m’excuser. Je te demande pardon d’être partie du jour au lendemain, et de ne plus jamais t’avoir donné de nouvelles. Je veux juste que tu saches que tout ça n’a jamais été ta faute. Ce n’était pas à cause de toi, de nous, c’était juste... moi. Peu être qu’après tout ce temps c’est inutile, ou trop tard... mais je suis désolée. Je crois qu’en plus des excuses, je te dois aussi une explication... Je ne sais pas si tu as envie de l’entendre, peu être que tu t’en fiche aujourd’hui, peu être que ça n’a plus d’importance à tes yeux. Tu as probablement refait ta vie depuis le temps... Mais je voudrais t’expliquer si tu veux bien...
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Lien du postLun 8 Avr 2019 - 23:21
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Inès, était-ce vraiment elle? Aucun doute, c’était elle, cette femme est d’une beauté singulière, un visage aux traits bien définis. Il la sent timide, gênée même quand elle entre chez lui, acceptant son invitation. Une hésitation semblable l’habitait. Pourquoi était-elle revenue? La politesse habituelle faisait qu’Alejandro offrait à la jeune femme à boire et l’entraîner vers le salon, la traitant comme une invitée digne de ce nom et non comme une intrus. Pourquoi n’était-il pas plus rancunier? Bonne question, il avait bien des raisons d’en vouloir à Inès. Il lui avait fait confiance, s’était fait franc avec elle et en bout de piste, ce qu’il avait eu en retour était l’équivalent d’une disparition, sans plus d’explication. Toutes ses recherches pour la retrouver n’avait rien donné ce n’est que lorsqu’il a voulu composer un numéro pour un détective privé qu’il s’est dit qu’il allait trop loin, que la belle voulait peut-être juste partir, disparaître, sans que lui justement ne la retrouve.
Sauf qu’aujourd’hui, ce fantôme se matérialisait bien dans son salon, l’air timide, elle acceptait le verre de vin, le remerciant et à voir sa tête quand elle se retrouve avec la coupe entre les doigts, elle semblait bien surprise qu’il ait tenu parole. Le regard d’Alejandro ne la lâchait pas, comme s’il pouvait percer le mystère de sa présence ici ce soir rien qu’en la regardant. La remarque de la jeune femme le fait sourire et hausser doucement des épaules. Il imagine que c’était un compliment.
-Ce n’est que du vin et puis, tu dis ça au mec en t-shirt et jeans troués.
Il la regarde boire, boit aussi, comme pour compenser ce silence un brin malaisant qui se glisse. Puis, Inès commence, visiblement décidée à donner quelques explications, mais ne savait pas trop par où commencer. Alejandro s’assoit sur le canapé et tapote la place à côté de la sienne.
-Commences par venir t’asseoir et prendre ton temps. Je t’écoute.
Tout d’abord, elle s’excuse, demande pardon et il faut avouer que c’est un bon point de départ. À partir d’excuse, il pouvait se montrer bon prince. La suite le fit grimacer un brin. Cette phrase générique qu’il a entendu dans le passé « ce n’est pas toi, c’est moi » ne lui rappelait que de mauvais souvenir. Il sortait aussi cette phrase pour laisser une fille et tenter de la ménager. Heureusement, Inès continue et Alejandro l’écoutait attentivement et prit encore quelques gorgées avant de s’étirer le bras pour poser la coupe sur la table basse et se tourner un peu plus vers elle. La belle était prête à lui donner des explications et il était bien trop curieux de les entendre pour dire non.
-Très bien Inès, je t’écoute.
Alejandro sentait que c’était la raison de sa présence ici, qu’elle désirait plus que tout donner ses explications, qu’il sache pourquoi elle était partie et cela permettrait d’une certaine façon d’être en paix avec ce qui s’est passé et de répondre à des questions qu’il a tues par dépit et résignation. Même si une part de lui en voulait toujours à Inès d’être partie, elle venait de s’excuser et semblait sérieuse dans sa démarche, alors il ne voulait surtout pas la priver de finir, elle aussi, d’écrire la dernière page de cette histoire et de clore ainsi un chapitre dont la fin était un mystère jusqu’à aujourd’hui.
Sauf qu’aujourd’hui, ce fantôme se matérialisait bien dans son salon, l’air timide, elle acceptait le verre de vin, le remerciant et à voir sa tête quand elle se retrouve avec la coupe entre les doigts, elle semblait bien surprise qu’il ait tenu parole. Le regard d’Alejandro ne la lâchait pas, comme s’il pouvait percer le mystère de sa présence ici ce soir rien qu’en la regardant. La remarque de la jeune femme le fait sourire et hausser doucement des épaules. Il imagine que c’était un compliment.
-Ce n’est que du vin et puis, tu dis ça au mec en t-shirt et jeans troués.
Il la regarde boire, boit aussi, comme pour compenser ce silence un brin malaisant qui se glisse. Puis, Inès commence, visiblement décidée à donner quelques explications, mais ne savait pas trop par où commencer. Alejandro s’assoit sur le canapé et tapote la place à côté de la sienne.
-Commences par venir t’asseoir et prendre ton temps. Je t’écoute.
Tout d’abord, elle s’excuse, demande pardon et il faut avouer que c’est un bon point de départ. À partir d’excuse, il pouvait se montrer bon prince. La suite le fit grimacer un brin. Cette phrase générique qu’il a entendu dans le passé « ce n’est pas toi, c’est moi » ne lui rappelait que de mauvais souvenir. Il sortait aussi cette phrase pour laisser une fille et tenter de la ménager. Heureusement, Inès continue et Alejandro l’écoutait attentivement et prit encore quelques gorgées avant de s’étirer le bras pour poser la coupe sur la table basse et se tourner un peu plus vers elle. La belle était prête à lui donner des explications et il était bien trop curieux de les entendre pour dire non.
-Très bien Inès, je t’écoute.
Alejandro sentait que c’était la raison de sa présence ici, qu’elle désirait plus que tout donner ses explications, qu’il sache pourquoi elle était partie et cela permettrait d’une certaine façon d’être en paix avec ce qui s’est passé et de répondre à des questions qu’il a tues par dépit et résignation. Même si une part de lui en voulait toujours à Inès d’être partie, elle venait de s’excuser et semblait sérieuse dans sa démarche, alors il ne voulait surtout pas la priver de finir, elle aussi, d’écrire la dernière page de cette histoire et de clore ainsi un chapitre dont la fin était un mystère jusqu’à aujourd’hui.
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Lien du postMar 9 Avr 2019 - 17:57
Il n’a pas changé, toujours aussi prévenant, toujours aussi galant. Ce garçon, que dis-je, cet homme, semble dépourvu de tout vice, de toute méchanceté et de toute rancune. Il est rare de rencontrer quelqu’un d’aussi pur. Était-ce parce qu’il avait toujours tout eut, parce que sa vie a été confortable et agréable, qu’il est ainsi? Après réflexion, non, j’en doute. Je crois que c’est simplement sa nature. C’est une bonne personne, une véritable bonne personne comme il est rare de rencontrer au cours d’une vie, surtout à notre époque. Je ne parle pas de tes vêtements mais de ta façon d’être, tu es voué à être élégant, quoi que tu portes.
Après un verre de vin que je commence à siroter, voici venu les temps des explications et des excuses. Il semble accepter ces dernières. Il ne disait rien, mais il m’écoutait, il m’écoutait avec beaucoup d’attention. Il semblait boire mes paroles. Quand il se tourne vers moi, mon cœur fit un bon. Il acceptait que je continue, il acceptait que je lui donne une explication alors que tout cela remonte à si loin, et que je l’ai si mal traité... Comment peut-on être aussi gentil? Aussi compréhensif? Cette docilité me fascine. Je prend une grande inspiration.
Très bien... par où commencer? Tu sais déjà que je viens d’un milieu pas très fortuné n’est ce pas? Question rhétorique, comme si je me la posais à moi-même sans qu’il ait vraiment besoin d’y répondre. Quand j’ai appris que j’étais admise à Havard, malgré ma bourse, s’est posé la question des frais de scolarité. Je n’avais pas les moyens de m’inscrire, ma mère peine à joindre les deux bouts en Angleterre, je ne pouvais pas lui demandé de m’aider... Alors... j’ai du faire des choses, des choses illégales, des choses dont je ne suis pas fière. C’est ça, ou alors oublier Harvard définitivement. Je n’étais pas certaine qu’il puisse comprendre, qu’il puisse ce mettre à ma place. Je ne lui en voulais pas d’être né dans un milieu fortuné, simplement je doute qu’il puisse comprendre ce que j’ai dû être forcée de faire pour survivre. Cela doit être un concept qui lui échappe, pour ce que j’en sais, je me trompe peu être...
Quand je suis arrivée à Harvard, j’ai laissé tombé tout ça. Je devais encore de l’argent à certaines personnes, mais je me suis dit qu’en arrivant ici, avec la masse d’étudiants, ils ne me retrouverons jamais, et puis ils passerons à autre chose.... Mais je me suis trompée... ils m’ont retrouvé... c’était il y a deux ans. Et j’ai dû payer ce que je leur devait. Au début j’ai refusé, j’avais une nouvelle vie, je ne voulais pas retourner dans la rue. Ils ont menacé de s’en prendre à moi. Je m’en moquai bien, ils pouvaient me tabasser, me défigurer ou même me tuer, j’aurai préféré cela plutôt que de revivre ce cauchemar. Et puis... ils ont menacé de s’en prendre à toi. Ils ont dit que si je ne leur obéissaient pas, ils allaient te faire du mal. La j’ai vraiment eu peur. Je ne voulais pas laissé tout cela t’attendre. Je devais te protéger... Alors j’ai accepté de faire tout ce qu’ils voulaient, j’ai dû déménager, changer de nom, changer de vie... J’ai disparu de ta vie pour te protéger. Ma voix se brise sur ce dernier mot. J’ai espéré... que tu m’ai rapidement oublié, je ne voulais pas que tu souffres, je ne voulais pas que tu me cherches, je ne voulais plus que tu penses à moi... Je voulais que tu vives ta vie sans moi, que tu sois heureux sans moi. J’ignore quel était la nature de tes sentiments pour moi à l’époque, mais j’espérai que... enfin... que tu passes rapidement à autre chose. Les larmes me montent aux yeux sans couler. Je suis prise d’une émotion étrange, un mélange de tristesse, de honte, de mélancolie et de culpabilité...
Après un verre de vin que je commence à siroter, voici venu les temps des explications et des excuses. Il semble accepter ces dernières. Il ne disait rien, mais il m’écoutait, il m’écoutait avec beaucoup d’attention. Il semblait boire mes paroles. Quand il se tourne vers moi, mon cœur fit un bon. Il acceptait que je continue, il acceptait que je lui donne une explication alors que tout cela remonte à si loin, et que je l’ai si mal traité... Comment peut-on être aussi gentil? Aussi compréhensif? Cette docilité me fascine. Je prend une grande inspiration.
Très bien... par où commencer? Tu sais déjà que je viens d’un milieu pas très fortuné n’est ce pas? Question rhétorique, comme si je me la posais à moi-même sans qu’il ait vraiment besoin d’y répondre. Quand j’ai appris que j’étais admise à Havard, malgré ma bourse, s’est posé la question des frais de scolarité. Je n’avais pas les moyens de m’inscrire, ma mère peine à joindre les deux bouts en Angleterre, je ne pouvais pas lui demandé de m’aider... Alors... j’ai du faire des choses, des choses illégales, des choses dont je ne suis pas fière. C’est ça, ou alors oublier Harvard définitivement. Je n’étais pas certaine qu’il puisse comprendre, qu’il puisse ce mettre à ma place. Je ne lui en voulais pas d’être né dans un milieu fortuné, simplement je doute qu’il puisse comprendre ce que j’ai dû être forcée de faire pour survivre. Cela doit être un concept qui lui échappe, pour ce que j’en sais, je me trompe peu être...
Quand je suis arrivée à Harvard, j’ai laissé tombé tout ça. Je devais encore de l’argent à certaines personnes, mais je me suis dit qu’en arrivant ici, avec la masse d’étudiants, ils ne me retrouverons jamais, et puis ils passerons à autre chose.... Mais je me suis trompée... ils m’ont retrouvé... c’était il y a deux ans. Et j’ai dû payer ce que je leur devait. Au début j’ai refusé, j’avais une nouvelle vie, je ne voulais pas retourner dans la rue. Ils ont menacé de s’en prendre à moi. Je m’en moquai bien, ils pouvaient me tabasser, me défigurer ou même me tuer, j’aurai préféré cela plutôt que de revivre ce cauchemar. Et puis... ils ont menacé de s’en prendre à toi. Ils ont dit que si je ne leur obéissaient pas, ils allaient te faire du mal. La j’ai vraiment eu peur. Je ne voulais pas laissé tout cela t’attendre. Je devais te protéger... Alors j’ai accepté de faire tout ce qu’ils voulaient, j’ai dû déménager, changer de nom, changer de vie... J’ai disparu de ta vie pour te protéger. Ma voix se brise sur ce dernier mot. J’ai espéré... que tu m’ai rapidement oublié, je ne voulais pas que tu souffres, je ne voulais pas que tu me cherches, je ne voulais plus que tu penses à moi... Je voulais que tu vives ta vie sans moi, que tu sois heureux sans moi. J’ignore quel était la nature de tes sentiments pour moi à l’époque, mais j’espérai que... enfin... que tu passes rapidement à autre chose. Les larmes me montent aux yeux sans couler. Je suis prise d’une émotion étrange, un mélange de tristesse, de honte, de mélancolie et de culpabilité...
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Lien du postMar 9 Avr 2019 - 19:56
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Tandis qu’Inès répondait à son commentaire sur ses jeans troués, Alejandro renouait avec la belle intelligence, la justesse d’esprit de la jeune femme. Il appréciait cet esprit au moins autant que sa beauté physique. Sa réponse était si juste, le compliment si sincère, que le beau brun, un brin troublé, esquisse un sourire, se passe la main contre la nuque, l’air embêté et n’ajouta rien, sinon que cette invitation à le suivre au salon et de demander si elle voulait un verre, que la belle accepta.
Avoir Inès chez lui, après tout ce temps, faisait bizarre. D’autant que la jeune femme, toujours mystérieuse, secrète même, était débarquée sans prévenir, comme sorti d’un autre univers. Un ange tombé du ciel? Il ne faudrait pas pousser. Bientôt, ils sont assis dans son salon et la jeune femme lui racontait la raison de sa venue, ce désir de lui dire ce qui s’est passé, pourquoi elle est partie sans explication, sans dire au revoir. Il ne fallait pas voir la compréhension, l’empathie de l’Espagnol comme de la docilité ou de la gentillesse toute naïve. C’était un moyen de savoir, d’avoir le cœur net sur une histoire inexpliquée. Cela répondait au désir d’en avoir le cœur net et de retrouver, il espère, un calme vis-à-vis cette histoire qui l’a blessé et un homme fier comme Alejandro, avait bien été blessé de se faire laisser sans explication.
D’emblée, la belle brune évoque leur différence de classe sociale. Alejandro acquiesce. Dès le début de leur relation, ce fait devint un obstacle. Il avait d’ailleurs comme une des hypothèses que cette différence avait fini par provoquer le départ d’Inès. Pourtant, il pensait l’avoir rassuré sur ce point : ils ont bien plus qui les liaient profondément que ses bien matériels ne les séparent. Il écoute alors le récit de son ancienne amante et le récit ne tarde pas à devenir plus sombre. Forcément, dès qu’il est question de chose illégale avec une belle fille, il vient à se demander si elle s’est prostituée, vendue de la drogue, jusqu’où est-elle aller? Des questions qui ne se posent pas, mais qui torturaient quand même Alejandro en ce moment. Il attendit la suite avant de réagir, question d’avoir une meilleure vue d’ensemble.
D’autant que la suite est encore plus troublante. Pensant s’être libérée des malfrats pour qui elle avait bossé en Angleterre, la jeune femme avait été prise au piège à nouveau aux USA. Le regard d’Alejandro se trouble, vacille en suite. On l’avait, non seulement menacé elle, mais menacé lui. Après quoi, elle s’est soumise à la demande des bandits, pour le protéger on dirait. La voir, l’écouter lui confier tout cela, les larmes aux yeux était difficile. Parce qu’il avait envie de la prendre dans ses bras, de lui dire que tout était pardonné, mais le jeune homme n’était pas encore prêt à le faire. Les questions prirent le dessus.
-Je suis passé à autre chose, mais ni rapidement, ni facilement… Pourquoi tu ne m’en as parlé? J’aurais pu t’aider. Tu n’avais pas à prendre tout ça sur tes épaules.
Ils formaient une équipe, à tout le moins, à l’époque non? Alejandro aurait pu aider, il a des moyens, ou en tout cas, l’argent en donne encore plus. Il imagine qu’Inès avait trop peur, qu’elle a pris une décision seule et pas dans les meilleures conditions pour réfléchir. D’autres questions fusaient dans sa tête.
-Pourquoi revenir maintenant? Est-ce que ces types sont toujours après toi?
Alejandro la scrutait. Oh, il la croyait, ou en tout cas, il ne percevait aucun mensonge chez Inès et elle est et demeure une des personnes les plus sincères qu’il ait rencontré, mais cela n’empêchait pas que certaines questions devaient trouver réponses. Mais la voir les larmes aux yeux, l’imaginer dans les griffes de profiteurs, de criminels. Il en avalait de travers et finit par tendre le doigt pour essuyer une larme et caresser la joue d’Inès, avant d’écouter ses explications.
Avoir Inès chez lui, après tout ce temps, faisait bizarre. D’autant que la jeune femme, toujours mystérieuse, secrète même, était débarquée sans prévenir, comme sorti d’un autre univers. Un ange tombé du ciel? Il ne faudrait pas pousser. Bientôt, ils sont assis dans son salon et la jeune femme lui racontait la raison de sa venue, ce désir de lui dire ce qui s’est passé, pourquoi elle est partie sans explication, sans dire au revoir. Il ne fallait pas voir la compréhension, l’empathie de l’Espagnol comme de la docilité ou de la gentillesse toute naïve. C’était un moyen de savoir, d’avoir le cœur net sur une histoire inexpliquée. Cela répondait au désir d’en avoir le cœur net et de retrouver, il espère, un calme vis-à-vis cette histoire qui l’a blessé et un homme fier comme Alejandro, avait bien été blessé de se faire laisser sans explication.
D’emblée, la belle brune évoque leur différence de classe sociale. Alejandro acquiesce. Dès le début de leur relation, ce fait devint un obstacle. Il avait d’ailleurs comme une des hypothèses que cette différence avait fini par provoquer le départ d’Inès. Pourtant, il pensait l’avoir rassuré sur ce point : ils ont bien plus qui les liaient profondément que ses bien matériels ne les séparent. Il écoute alors le récit de son ancienne amante et le récit ne tarde pas à devenir plus sombre. Forcément, dès qu’il est question de chose illégale avec une belle fille, il vient à se demander si elle s’est prostituée, vendue de la drogue, jusqu’où est-elle aller? Des questions qui ne se posent pas, mais qui torturaient quand même Alejandro en ce moment. Il attendit la suite avant de réagir, question d’avoir une meilleure vue d’ensemble.
D’autant que la suite est encore plus troublante. Pensant s’être libérée des malfrats pour qui elle avait bossé en Angleterre, la jeune femme avait été prise au piège à nouveau aux USA. Le regard d’Alejandro se trouble, vacille en suite. On l’avait, non seulement menacé elle, mais menacé lui. Après quoi, elle s’est soumise à la demande des bandits, pour le protéger on dirait. La voir, l’écouter lui confier tout cela, les larmes aux yeux était difficile. Parce qu’il avait envie de la prendre dans ses bras, de lui dire que tout était pardonné, mais le jeune homme n’était pas encore prêt à le faire. Les questions prirent le dessus.
-Je suis passé à autre chose, mais ni rapidement, ni facilement… Pourquoi tu ne m’en as parlé? J’aurais pu t’aider. Tu n’avais pas à prendre tout ça sur tes épaules.
Ils formaient une équipe, à tout le moins, à l’époque non? Alejandro aurait pu aider, il a des moyens, ou en tout cas, l’argent en donne encore plus. Il imagine qu’Inès avait trop peur, qu’elle a pris une décision seule et pas dans les meilleures conditions pour réfléchir. D’autres questions fusaient dans sa tête.
-Pourquoi revenir maintenant? Est-ce que ces types sont toujours après toi?
Alejandro la scrutait. Oh, il la croyait, ou en tout cas, il ne percevait aucun mensonge chez Inès et elle est et demeure une des personnes les plus sincères qu’il ait rencontré, mais cela n’empêchait pas que certaines questions devaient trouver réponses. Mais la voir les larmes aux yeux, l’imaginer dans les griffes de profiteurs, de criminels. Il en avalait de travers et finit par tendre le doigt pour essuyer une larme et caresser la joue d’Inès, avant d’écouter ses explications.
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Veritas
Lien du postMer 10 Avr 2019 - 15:43
Je savais que ce que j’étais entrain de faire était un mal pour un bien. Je le ressentais même. Parce que ça me faisait mal de parler de tout cela a Alejandro, mais en même temps, cela me soulageai plus encore que je ne l’avais imaginé. J’étais plus sereine, plus légère, c’était comme si je perdais le poids de la culpabilité qui pèse depuis si longtemps sur mes frêles épaules. Je lui avouais presque tout, je passai justement volontairement sous silence, le détail des choses que j’avais dû faire au cours de ses deux dernières années. C’était du passé maintenant et je voulais laisse tout cela dernière moi. Les larmes aux yeux, je fis non de la tête aux propos d’Alejandro.
Ce n’était pas ton combat. Tu n’avais pas à subir les conséquences des erreurs que j’ai commises. J’ai refusé que mon passé t’impact ou te causes des problèmes.
Je tenais bien trop à lui pour laisser faire ça. Ces hommes étaient dangereux, tout l’argent du monde n’aurait pas suffit à les arrêter. Je regard perçant d’Alejandro semblait me traverser de toute part. Il me scrutait de toute son attention et cela était un peu déstabilisant. Son geste pourtant doux, me fit d’abord sursauté. Ces deux dernière années, quand un homme avait levé la main sur moi, ce n’était pas pour caresser ma joue. Mais c’est ce que fit Alejandro. J’en tremblais, et finalement, je me détendais et fermais les yeux sois ce geste d’une tendresse infinie.Je hausse finalement les épaules à la question de mon ancien amant.
Je ne reviens pas vraiment... Je ne leur doit plus rien, je suis libre, et je vais commencer à reprendre ma vie en main. Si je suis là, c’était seulement pour m’excuser et pour t’expliquer ce qu’il s’est passé...
Je n’avais ni la prétention ni l’ambition de revenir dans sa vie. Je savais que j’avais perdu ce privilège il y a longtemps.
Comment tu vas aujourd’hui? J’espère que tu es heureux? C’est vraiment tout ce que je souhaite.
Ce n’était pas ton combat. Tu n’avais pas à subir les conséquences des erreurs que j’ai commises. J’ai refusé que mon passé t’impact ou te causes des problèmes.
Je tenais bien trop à lui pour laisser faire ça. Ces hommes étaient dangereux, tout l’argent du monde n’aurait pas suffit à les arrêter. Je regard perçant d’Alejandro semblait me traverser de toute part. Il me scrutait de toute son attention et cela était un peu déstabilisant. Son geste pourtant doux, me fit d’abord sursauté. Ces deux dernière années, quand un homme avait levé la main sur moi, ce n’était pas pour caresser ma joue. Mais c’est ce que fit Alejandro. J’en tremblais, et finalement, je me détendais et fermais les yeux sois ce geste d’une tendresse infinie.Je hausse finalement les épaules à la question de mon ancien amant.
Je ne reviens pas vraiment... Je ne leur doit plus rien, je suis libre, et je vais commencer à reprendre ma vie en main. Si je suis là, c’était seulement pour m’excuser et pour t’expliquer ce qu’il s’est passé...
Je n’avais ni la prétention ni l’ambition de revenir dans sa vie. Je savais que j’avais perdu ce privilège il y a longtemps.
Comment tu vas aujourd’hui? J’espère que tu es heureux? C’est vraiment tout ce que je souhaite.
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Lien du postMer 10 Avr 2019 - 16:39
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Ines était à deux doigts de pleurer. Cela montrait combien elle avait été marquée, combien les deux dernières années devaient avoir été terribles pour elle. Visiblement, elle en souffrait encore et le fait qu’elle est dû le quitter sans prévenir semblait le premier événement difficile d’une période toute noire pour elle. Elle avait décidé de faire de ses difficultés avec le crime organisé son combat. C’est une femme fière la Ines, débrouillarde, cela, Alejandro l’avait bien compris, mais parfois, il y a de ses situations dont on ne peut se sortir seule. Il aurait aimé aider, tout simplement. D’une voix douce, sans reproche, il ajoute :
-J’aurais aimé t’aider, c’est tout.
Au final, la belle brune avait fait son choix et c’était sans doute inutile de trop regretter le passé rendu à ce point. Ines voulait tourner la page et ressasser sans cesse ce qu’elle aurait pu faire ou ne pas faire ne l’aidait pas maintenant. Alejandro s’inquiétait un peu quand même, vu le caractère extraordinaire de l’histoire, qu’Ines le mène en bateau, mais rien chez elle donnait des signes de mensonges, au contraire. Il ne faut pas croire le beau brun naïf ou ignorant quant à comment fonctionne le monde. D’ailleurs, il remarque le sursaut qu’a la belle quand il lève la main, même doucement. Il ne pouvait qu’imaginer pourquoi elle avait cet instinct. Aujourd’hui, elle voulait partir à neuf et semblait libre de ses dettes. À défaut d’avoir pu l’aider dans le passé, peut-être pourra-t-il le faire maintenant? On aura deviné qu’envers les personnes à qui il tient, Alejandro n’aime ni la passivité, ni l’impuissance.
-D’accord. Je te remercie, vraiment. Je me suis toujours demandé ce qui était arrivé, maintenant, je sais. J’aurais préféré que ce soit… enfin, que tu aies eu d’autres problèmes. Si tu en es sortie, c’est très bien. Ça témoigne de toute ta force Ines.
Ines voulait bien prendre de ses nouvelles. C’était limite gênant, alors que lui n’a pas vécu de grand malheur et qu’au contraire, il se la coule douce.
-Hey bien, pour tout te dire, je le suis. J’ai complété mes études de droit l’an dernier, depuis, j’ai pris une année sabbatique. Je voyage, je prends du temps pour moi. J’ai fait ma fameuse traversée de l’Atlantique en voilier, je m’en suis pas tout à fait sorti indemne, le voilier encore moins, mais c’est une histoire pour une autre fois. Je te montrerai les photos de tout ça un de ses quatre.
Il pourra lui parler de chaque endroit, chaque culture. Parce que en bon globe trotter, Alejandro avait plus voyagé en aventurier qu’en prince pour ainsi dire. Il avait voulu justement se mettre à un niveau plus modeste, ressentir, découvrir ce qu’est la vie ailleurs, connaître des difficultés qui lui ont toujours échappé grâce à son abondance. Un voyage humain en somme, qui lui a fait découvrir autant sa personne que les autres. Il en était d’ailleurs à planifier son prochain voyage, pas tout à fait humaniste celui-là.
-Ça fait un peu bizarre à raconter après tout ce que tu m’as raconté.
Avouait-il, mais Ines ne veut sûrement pas qu’on s’apitoie sur son sort et Alejandro se promettait de ne pas le faire. Cependant, il revenait à son idée de tout à l’heure.
-Et toi? Je sais que tu veux repartir à neuf mais… je m’en voudrais vraiment de ne pas t’offrir la chambre d’invité. Ça te ferait quelque part où loger, en attendant que tu figures ce que tu veux faire, etc. Pour moi, ça ne fera pas de différence, ça me fera même de la compagnie.
Elle pourrait rester, le temps qui faut. Quelques jours, quelques semaines, on verra. Alejandro a une chambre d’invitée libre. Ines est un peu chanceuse que Leah soit encore à New-York d’ailleurs, autrement, elle crècherait probablement chez lui, quoique là aussi, ce n’est pas certain. Est bien malin celui qui peut prédire les faits et gestes de Leah! À repasser dans sa tête les paroles d’Ines, le beau brun se dit qu’elle doit vraiment tenir à lui, pour être revenu le voir après tout ce temps, être en quelque sorte la première personne avec qui elle reprenne contact depuis qu’elle a repris sa vie en main. La revoir réanimait aussi tous ses sentiments qu’il avait enterrés, les souvenirs de cette comète qui avait étincelé sa vie.
-J’aurais aimé t’aider, c’est tout.
Au final, la belle brune avait fait son choix et c’était sans doute inutile de trop regretter le passé rendu à ce point. Ines voulait tourner la page et ressasser sans cesse ce qu’elle aurait pu faire ou ne pas faire ne l’aidait pas maintenant. Alejandro s’inquiétait un peu quand même, vu le caractère extraordinaire de l’histoire, qu’Ines le mène en bateau, mais rien chez elle donnait des signes de mensonges, au contraire. Il ne faut pas croire le beau brun naïf ou ignorant quant à comment fonctionne le monde. D’ailleurs, il remarque le sursaut qu’a la belle quand il lève la main, même doucement. Il ne pouvait qu’imaginer pourquoi elle avait cet instinct. Aujourd’hui, elle voulait partir à neuf et semblait libre de ses dettes. À défaut d’avoir pu l’aider dans le passé, peut-être pourra-t-il le faire maintenant? On aura deviné qu’envers les personnes à qui il tient, Alejandro n’aime ni la passivité, ni l’impuissance.
-D’accord. Je te remercie, vraiment. Je me suis toujours demandé ce qui était arrivé, maintenant, je sais. J’aurais préféré que ce soit… enfin, que tu aies eu d’autres problèmes. Si tu en es sortie, c’est très bien. Ça témoigne de toute ta force Ines.
Ines voulait bien prendre de ses nouvelles. C’était limite gênant, alors que lui n’a pas vécu de grand malheur et qu’au contraire, il se la coule douce.
-Hey bien, pour tout te dire, je le suis. J’ai complété mes études de droit l’an dernier, depuis, j’ai pris une année sabbatique. Je voyage, je prends du temps pour moi. J’ai fait ma fameuse traversée de l’Atlantique en voilier, je m’en suis pas tout à fait sorti indemne, le voilier encore moins, mais c’est une histoire pour une autre fois. Je te montrerai les photos de tout ça un de ses quatre.
Il pourra lui parler de chaque endroit, chaque culture. Parce que en bon globe trotter, Alejandro avait plus voyagé en aventurier qu’en prince pour ainsi dire. Il avait voulu justement se mettre à un niveau plus modeste, ressentir, découvrir ce qu’est la vie ailleurs, connaître des difficultés qui lui ont toujours échappé grâce à son abondance. Un voyage humain en somme, qui lui a fait découvrir autant sa personne que les autres. Il en était d’ailleurs à planifier son prochain voyage, pas tout à fait humaniste celui-là.
-Ça fait un peu bizarre à raconter après tout ce que tu m’as raconté.
Avouait-il, mais Ines ne veut sûrement pas qu’on s’apitoie sur son sort et Alejandro se promettait de ne pas le faire. Cependant, il revenait à son idée de tout à l’heure.
-Et toi? Je sais que tu veux repartir à neuf mais… je m’en voudrais vraiment de ne pas t’offrir la chambre d’invité. Ça te ferait quelque part où loger, en attendant que tu figures ce que tu veux faire, etc. Pour moi, ça ne fera pas de différence, ça me fera même de la compagnie.
Elle pourrait rester, le temps qui faut. Quelques jours, quelques semaines, on verra. Alejandro a une chambre d’invitée libre. Ines est un peu chanceuse que Leah soit encore à New-York d’ailleurs, autrement, elle crècherait probablement chez lui, quoique là aussi, ce n’est pas certain. Est bien malin celui qui peut prédire les faits et gestes de Leah! À repasser dans sa tête les paroles d’Ines, le beau brun se dit qu’elle doit vraiment tenir à lui, pour être revenu le voir après tout ce temps, être en quelque sorte la première personne avec qui elle reprenne contact depuis qu’elle a repris sa vie en main. La revoir réanimait aussi tous ses sentiments qu’il avait enterrés, les souvenirs de cette comète qui avait étincelé sa vie.
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Veritas
Lien du postJeu 11 Avr 2019 - 16:08
Je ne peux qu’acquiescer aux propos d’Alejandro. Je sais qui aurait juste voulu m’aider, je n’en doute pas. Mais je n’ai pas voulu qu’il se mette en danger à cause de moi. Et même si j’ai vécu l’enfer ces deux dernières années, si c’était à refaire, je ferai exactement le même choix. Je voulais le préserver de tout cela. Quand il me parlait de ma force, je fis non de la tête.
Ma force? Je crois que je n’en ai plus vraiment aujourd’hui...
J’étais à bout de force aujourd’hui, ces deux ans m’ont épuisés tout ce que j’avais. Un léger sourire se dessine à coin de mes lèvres quand il m’avoue être heureux. Rien ne pouvait me faire plus plaisir. Je l’écoute me raconter brièvement une belle aventure qui semble lui être arrivé. Une traversée de l’Atlantique en voilier. Quand je pense à quel point il est libre, je suis heureuse... mais un peu jalouse. J’ai envie de fondre en larmes. Mais je les gardes au fond de moi.
Non... je suis contente pour toi, et c’est avec plaisir que je verrai ces photos, j’ai hâte que tu me raconte.
Je ne m’attendais absolument pas à ce qui s’en suivi. Les paroles du bellâtre coulent dans mes oreilles jusqu’à mon cerveau mais je reste figée. Comment peut-il... ce n’est pas possible n’être aussi généreux? Aussi bienveillant! Ce mec était une merveille, une véritable perle.
Je... je ne sais pas quoi te dire... Je ne m’attendais pas à une telle proposition... Alejandro? Je ne suis pas venue pour ça tu sais? Je n’attend rien, et tu ne me dois rien....
Ma force? Je crois que je n’en ai plus vraiment aujourd’hui...
J’étais à bout de force aujourd’hui, ces deux ans m’ont épuisés tout ce que j’avais. Un léger sourire se dessine à coin de mes lèvres quand il m’avoue être heureux. Rien ne pouvait me faire plus plaisir. Je l’écoute me raconter brièvement une belle aventure qui semble lui être arrivé. Une traversée de l’Atlantique en voilier. Quand je pense à quel point il est libre, je suis heureuse... mais un peu jalouse. J’ai envie de fondre en larmes. Mais je les gardes au fond de moi.
Non... je suis contente pour toi, et c’est avec plaisir que je verrai ces photos, j’ai hâte que tu me raconte.
Je ne m’attendais absolument pas à ce qui s’en suivi. Les paroles du bellâtre coulent dans mes oreilles jusqu’à mon cerveau mais je reste figée. Comment peut-il... ce n’est pas possible n’être aussi généreux? Aussi bienveillant! Ce mec était une merveille, une véritable perle.
Je... je ne sais pas quoi te dire... Je ne m’attendais pas à une telle proposition... Alejandro? Je ne suis pas venue pour ça tu sais? Je n’attend rien, et tu ne me dois rien....
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Lien du postJeu 11 Avr 2019 - 22:14
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Sur la question de sa force, Ines ne montrait pas le même enthousiasme qu’Alejandro. C’est vrai qu’elle avait l’air fatigué, comme une personne qui sortait d’une longue lutte et l’Espagnol ne pouvait qu’oser imaginer tout ce qu’elle avait traversé. Seulement voilà, qu’aujourd’hui, qu’elle s’en soit sortie et soit prête à repartir à neuf était en soi un signe de force. Alors il se faisait optimiste pour elle.
-Je pense que tu pourrais te surprendre.
Mais peut-être justement était-elle rendue à ce point où elle a un peu besoin d’aide, un petit coup de pouce. On y reviendra, parce que le beau brun a l’occasion de parler de ce qui s’est passé de son côté ses dernières années. Alejandro épargne à sa comète les malheurs, plutôt insignifiants quand on les compare au sien. Sa relation avec une Kennedy qui a mal tournée, entre autre. Quand votre petite amie fait une tentative de suicide, c’est quand même sérieux. Dire qu’aujourd’hui il est libre est en plein la bonne façon d’expliquer ce qui lui arrive. Alejandro avait laissé derrière lui bien des poids, bien des obligations. Pour un temps, il voulait vivre pour lui, profiter et à la fin, meilleur humain, il pourra endosser ce rôle, faire ce qu’on attend de lui, l’esprit serein, tout en maintenant un certain équilibre entre ce qu’il doit être et ce qu’il est. C’est le plan en tout cas. Inès était toujours au bord des larmes. Était-ce possible que tout ce temps, après l’avoir laissé pour le protéger, elle ait espéré qu’il vivait sa vie, était heureux et qu’elle voyait aujourd’hui cette réalisation se faire? Si c’est vrai, si elle a entretenu cet espoir, espérer tout ce temps… On n’entretient pas un tel espoir pour un ami, c’est clair. Encore une fois, l’envie de la prendre dans ses bras était très forte et Alejandro se retient, sans pouvoir expliquer pourquoi.
-On se réservera une soirée et je te raconterai, même mes malheurs et anecdotes un brin gênantes si tu es sage.
Comme quand il s’est perdu à Panama City, entre autre. C’est facile de se perdre dans les dédales de ces petites rues! Après, à sa proposition, il sent bien la belle brune être étonnée, très étonnée. Pourtant, quand on connait Alejandro, cette proposition n’était pas si étonnante de sa part et un signe qu’il tenait toujours à elle, même après tout ce temps. Avec un sourire un brin taquin, il répondit:
-Je sais bien, il ne s’agit pas de dette, c’est une main tendue, c’est tout. Si tu ne sais pas quoi répondre, laisses-moi te suggérer de dire oui et de te poser des questions de principes après.
Comme si c’était déjà entendu, l’Espagnol reprend sa coupe de vin, la vide pour ce qui restait, mine de rien, toute cette conversation avait donné soif et il resservait du vin à la jeune femme, avant de se resservir aussi. Si elle accepte, d’une certaine façon, elle fera déjà de lui le plus heureux des hommes. Inès, chez lui, pour quelques temps… la vie est vraiment parfois faite de surprises.
-Je pense que tu pourrais te surprendre.
Mais peut-être justement était-elle rendue à ce point où elle a un peu besoin d’aide, un petit coup de pouce. On y reviendra, parce que le beau brun a l’occasion de parler de ce qui s’est passé de son côté ses dernières années. Alejandro épargne à sa comète les malheurs, plutôt insignifiants quand on les compare au sien. Sa relation avec une Kennedy qui a mal tournée, entre autre. Quand votre petite amie fait une tentative de suicide, c’est quand même sérieux. Dire qu’aujourd’hui il est libre est en plein la bonne façon d’expliquer ce qui lui arrive. Alejandro avait laissé derrière lui bien des poids, bien des obligations. Pour un temps, il voulait vivre pour lui, profiter et à la fin, meilleur humain, il pourra endosser ce rôle, faire ce qu’on attend de lui, l’esprit serein, tout en maintenant un certain équilibre entre ce qu’il doit être et ce qu’il est. C’est le plan en tout cas. Inès était toujours au bord des larmes. Était-ce possible que tout ce temps, après l’avoir laissé pour le protéger, elle ait espéré qu’il vivait sa vie, était heureux et qu’elle voyait aujourd’hui cette réalisation se faire? Si c’est vrai, si elle a entretenu cet espoir, espérer tout ce temps… On n’entretient pas un tel espoir pour un ami, c’est clair. Encore une fois, l’envie de la prendre dans ses bras était très forte et Alejandro se retient, sans pouvoir expliquer pourquoi.
-On se réservera une soirée et je te raconterai, même mes malheurs et anecdotes un brin gênantes si tu es sage.
Comme quand il s’est perdu à Panama City, entre autre. C’est facile de se perdre dans les dédales de ces petites rues! Après, à sa proposition, il sent bien la belle brune être étonnée, très étonnée. Pourtant, quand on connait Alejandro, cette proposition n’était pas si étonnante de sa part et un signe qu’il tenait toujours à elle, même après tout ce temps. Avec un sourire un brin taquin, il répondit:
-Je sais bien, il ne s’agit pas de dette, c’est une main tendue, c’est tout. Si tu ne sais pas quoi répondre, laisses-moi te suggérer de dire oui et de te poser des questions de principes après.
Comme si c’était déjà entendu, l’Espagnol reprend sa coupe de vin, la vide pour ce qui restait, mine de rien, toute cette conversation avait donné soif et il resservait du vin à la jeune femme, avant de se resservir aussi. Si elle accepte, d’une certaine façon, elle fera déjà de lui le plus heureux des hommes. Inès, chez lui, pour quelques temps… la vie est vraiment parfois faite de surprises.
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