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Lien du postDim 31 Mar 2019 - 17:07
Draw everyday | Je m’étirais alors que je sortais de mon cours. Les Springs break était une idée merveilleuse, je m’étais éclater. Par contre le retour a la vie de tous les jours ce n’était pas ça. En plus j’avais trouvé le moyen de me faire embarquer par Sacha dans une soirée à peine rentrée. Je n’arrivais pas à retrouver mon sommeil maintenant. Je me plein, mais ce n’est pas comme si je n’avais pas l’habitude. J’ai plus de cours cette fin d’aprèm, du coup j’avais décider de trainer un peu dehors. Je n’étais pas trop en retard dans mes cours alors autant en profiter. Le soleil et la chaleur d’Hawaï me manque, j’ai besoin de passé du temps dehors et pas enfermé dans ma chambre ou autre part. Depuis que je suis rentré dès que c’est ensoleillé je suis dehors. Je sorti mon portable de ma poche pour voir que j’avais plusieurs messages. Dont un de mon frère, me faisant penser qu’il faudra que je l’appelle bientôt ça fait plusieurs jours que ce n’est pas le cas. Il me manque beaucoup trop. J’avais aussi des messages d’amis et autre. Je soupirais, faudrait que je regarde mon portable plus souvent pour pas accumuler les messages. Passant une main dans mes cheveux je relevai mon regard en voyant du mouvement un peu plus loin. Mes yeux se posèrent naturellement sur ce gars, il était vraiment beau, la peau pale, les cheveux foncés et ses tatouages contrastait sur sa peau. Ce mec était vraiment sexy. Je senti une envie que je connaissais très bien me prendre. L'envie de dessiner. C’est assez naturellement, et avec habitude que je me posais sur des marches non loin et sortait le carnet a croquis de mon sac. Si j’ai un sac tu peux être sûr que j’ai un carnet a croquis avec moi. Je l’observais quelque seconde avant de me décider a sortir un crayon et commencer des excise. Après tout pourquoi me priver ? Notre prof nous a déjà dit que c’était un super exercice de dessiner des personnes dans la rue. Ça entraîne la mémoire, le trait, les proportions. Il faut aller à l’essentiel. Et ce gars m’avais donné l’inspiration. |
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Lien du postMar 2 Avr 2019 - 19:24
Mon pied tapait sur le sol tout en suivant un rythme qui se jouait uniquement dans ma tête alors que j’étais en train d’assister à mon dernier cours de la journée. Dernier cours avant de pouvoir rentrer chez moi pour tenter de me sortir de cette spirale qui commençait à m’aspirer. Je transpirais tant que je sentais la sueur pousser mes vêtements à coller à ma peau et ça me dérangeait pour une fois parce que ce n’était pas la transpiration habituelle comme lorsque je m’habillais trop pour me masquer. Tout était différent aujourd’hui. Je ne parvenais même pas à rester en place. Je ne réussissais pas à rester parfaitement sage comme une image. J’avais tant l’habitude de le faire en règle générale pourtant. Habituellement, en cours, personne ne me voyait. Les autres étudiants notaient à peine ma présence comme si je n’étais qu’un fantôme dans la pièce. J’étais le petit gamin au fin fond de l’amphithéâtre. Je demeurais à jamais ce gosse trop semblable à une statue. Cependant, aujourd’hui tout était trop différent et ça se sentait dans l’atmosphère. Je ne cessais de gigoter sur ma chaise. Ma jambe ne cessait jamais de bouger sur ce rythme imaginaire comme si je cherchais à canaliser tout ce qui courrait dans mes veines. Plusieurs étudiants s’étaient dès lors retournés vers moi comme si je perturbais le cours, comme si je devenais visible et qu’ils me remarquaient enfin. Étais-je réellement en train de perturber tout le cours ? Non, certainement pas. Le professeur continuait son discours que je ne parvenais déjà plus à entendre tant mes oreilles semblaient bouchées. Mon stylo ne courrait pas sur le papier. Je n’avais pris aucune note tellement je me sentais déconnecté de la réalité. De toute façon, je n’aurais même pas pu écrire correctement vu comment mes doigts semblaient ne pas vouloir s’arrêter de trembler. Vingt-quatre heures… Vingt-quatre heures que je n’avais pas pris de la drogue et j’en ressentais les effets. Après avoir consommé tous les jours pendant des années, l’arrêt si brutal se faisait obligatoirement sentir et il fallait bien sûr que cela m’arrive alors que j’étais coincé dans cet amphithéâtre. Malgré le besoin, je ne parvenais toujours pas à me décider à bouger pour me rendre aux toilettes. Cela arrivait que plusieurs étudiants le fassent, mais je ne pouvais pas moi. Non, je ne voulais pas toute cette attention sur moi. Ainsi, je tentais vainement de me contenir et de ne pas perdre la tête. Le tic-tac semblait amplifié. Je voyais de plus en plus flou. Je me perdais dans un monde qui n’était même plus la réalité. C’était fichtrement trop étrange et si dérangeant. Putain, je détestais carrément ça. Soudainement, le cours se terminait et les étudiants sortaient. Je rassemblais mes affaires trop rapidement me foutant de faire du bruit alors qu’habituellement je prenais soin d’être silencieux et soigneux en faisant ça. Je balançais le tout dans mon sac le mettant sur une de mes épaules. Me faufilant parmi les étudiants, je me précipitais hors de l’amphithéâtre et c’était déjà un comportement trop suspects pour le garçon que j’étais : ce petit gosse qui était toujours trop effrayé à l’idée de se faire remarquer. N’importe lequel de mes proches m’aurait vu en train de courir à moitié dans ce couloir bondé aurait compris en un rien de temps que quelque chose clochait et que je n’allais pas bien. Bousculant un garçon, je soufflais à haute voix me foutant carrément d’attirer l’attention ou d’avoir à subir des représailles.
P’tain vire-toi de là
J’osais balancer ces mots pour une fois. J’osais ouvrir ma bouche alors que j’avais tant pris l’habitude de la fermer et de raser les murs. Généralement, j’étais silencieux et je courbais le dos à chaque pique, à chaque bousculade. J’étais la parfaite victime. Et, aujourd’hui, j’osais me rebeller. Mon regard intercepta vaguement celui surpris du mec à qui je venais de souffler ces mots, mais je ne m’y attardais guère pénétrant en vitesse dans les toilettes. Après un rapide coup d’œil pour vérifier que la pièce était déserte, je m’engouffrais dans une cabine tournant le verrou derrière moi alors que mon sac tombait au sol. Bien, je ne pouvais pas tenir plus longtemps. Je ne pourrais même pas rentrer chez moi sans rien avoir dans le sang. Je devais faire ça là tout de suite. Il n’y avait pas d’autres choix. Les doigts tremblants, j’agissais dans la précipitation de peur que quelqu’un entre ou que je me fasse coincé ici avec de la drogue. Le sachet de cocaïne glissa dans mes mains. Je l’ouvrais versant doucement la poudre dans ma paume. Et, en un rien de temps, je reniflais déjà pour consommer toute cette poudre magique. Je finissais même par lécher ma main avant de m’appuyer contre la porte en soufflant et en fermant les yeux portant ma bouteille d’eau – remplie avec de l’alcool – à mes lèvres. Mon cœur se calmait à présent que j’avais consommé. Les tremblements cessaient. Je me sentais un peu mieux, un peu plus dans la réalité. Je pouvais rentrer chez moi sans problèmes maintenant. Je pouvais faire ce chemin sans tomber en plein milieu. Bien. Alors que la drogue se propageait dans mon système, je sortais de la cabine pour aller me rincer les mains ne prêtant même pas attention aux personnes présentes. Je me glissais bien vite à l’extérieur des toilettes et à l’extérieur de l’université. Pour une fois, pour aller plus vite, je me décidais à couper par le parc plutôt qu’à faire tout le tour même si je savais qu’il y avait toujours plus de monde ici. Ce fut à cet instant que les choses se bouleversèrent totalement. Alors que je mettais mes lunettes sur mon nez, quelqu’un interpellait. Je me retournais tout juste pour recevoir un coup au visage qui me fit tanguer. Me redressant difficilement, je remarquais qu’il s’agissait du garçon que j’avais bousculé un peu plus tôt. Oops. J’étais foutu. Non. Il était hors de question que je me laisse faire. Crachant le sang qui s’était formé dans ma bouche, je retirais mon haut me retrouvant torse nu en un rien de temps affiché aux yeux de toutes les personnes qui s’étaient approchés pour assister au combat. Et les coups partaient. J’en donnais autant que j’en recevais. Je refusais de m’arrêter. Je refusais d’abandonner. L’autre était plus fort. J’étais trop maigre, j’avais consommé de la drogue, j’avais bu, je dormais mal. Je n’étais pas en forme pour gagner un combat et ça se voyait. Je me retrouvais souvent au sol. Je recevais trop de coups douloureux. Pourtant, je me relevais toujours et j’attaquais de nouveau. Et, soudainement, un garçon sorti de nulle part se plaça entre mon adversaire et moi. Il l’arrêta sur le champ le repoussant au loin en marmonnant des choses que je ne comprenais pas. Je marchais de long en large tout en les observant. Et, finalement, après un regard meurtrier, mon adversaire levait les mains en l’air comme pour dire qu’il se rendait et il disparaissait avec son ami. Les quelques personnes qui s’étaient approchées pour voir le combat se dispersèrent aussitôt. Personne ne s’arrêtait sur moi et sur mon état. Tout le monde semblait se foutre que je sois blessé. Mais, pour tout vous avouer, avec la drogue que je venais de consommer, je ne sentais même pas les blessures qui couvraient ma peau. Je ne ressentais aucune douleur. Crachant le sang qui coulait dans ma bouche, je finissais par me pencher pour récupérer mon sac et mon tee-shirt qui se trouvait au sol. Je l’enfilais lentement tout en jurant dans ma barbe. Et, ce fut en relevant la tête que je le voyais. Cet inconnu qui était assis sur les marches un peu plus loin et qui me jetais des regards. Il était là avec un carnet et un crayon. Le crayon allait trop rapidement sur la feuille. Malgré moi, la panique me tordit le ventre. Qu’était-il en train de foutre ? Était-il en train de noter tout ce qu’il venait de se passer afin d’aller me dénoncer ? Merde. J’avais soudainement envie de vomir et de disparaître six pieds sous terre. Glissant une cigarette entre mes lèvres, je m’approchais du jeune homme qui était il fallait bien l’avouer fichtrement sexy. J’étais prêt à l’interpeller pour découvrir l’état de ma situation. M’arrêtant en face de lui debout, je tirais sur ma clope attendant qu’il lève les yeux vers moi. Et, lorsque mes prunelles croisèrent les siennes, je demandais aussitôt.
Qu’est-ce que tu fous ?
P’tain vire-toi de là
J’osais balancer ces mots pour une fois. J’osais ouvrir ma bouche alors que j’avais tant pris l’habitude de la fermer et de raser les murs. Généralement, j’étais silencieux et je courbais le dos à chaque pique, à chaque bousculade. J’étais la parfaite victime. Et, aujourd’hui, j’osais me rebeller. Mon regard intercepta vaguement celui surpris du mec à qui je venais de souffler ces mots, mais je ne m’y attardais guère pénétrant en vitesse dans les toilettes. Après un rapide coup d’œil pour vérifier que la pièce était déserte, je m’engouffrais dans une cabine tournant le verrou derrière moi alors que mon sac tombait au sol. Bien, je ne pouvais pas tenir plus longtemps. Je ne pourrais même pas rentrer chez moi sans rien avoir dans le sang. Je devais faire ça là tout de suite. Il n’y avait pas d’autres choix. Les doigts tremblants, j’agissais dans la précipitation de peur que quelqu’un entre ou que je me fasse coincé ici avec de la drogue. Le sachet de cocaïne glissa dans mes mains. Je l’ouvrais versant doucement la poudre dans ma paume. Et, en un rien de temps, je reniflais déjà pour consommer toute cette poudre magique. Je finissais même par lécher ma main avant de m’appuyer contre la porte en soufflant et en fermant les yeux portant ma bouteille d’eau – remplie avec de l’alcool – à mes lèvres. Mon cœur se calmait à présent que j’avais consommé. Les tremblements cessaient. Je me sentais un peu mieux, un peu plus dans la réalité. Je pouvais rentrer chez moi sans problèmes maintenant. Je pouvais faire ce chemin sans tomber en plein milieu. Bien. Alors que la drogue se propageait dans mon système, je sortais de la cabine pour aller me rincer les mains ne prêtant même pas attention aux personnes présentes. Je me glissais bien vite à l’extérieur des toilettes et à l’extérieur de l’université. Pour une fois, pour aller plus vite, je me décidais à couper par le parc plutôt qu’à faire tout le tour même si je savais qu’il y avait toujours plus de monde ici. Ce fut à cet instant que les choses se bouleversèrent totalement. Alors que je mettais mes lunettes sur mon nez, quelqu’un interpellait. Je me retournais tout juste pour recevoir un coup au visage qui me fit tanguer. Me redressant difficilement, je remarquais qu’il s’agissait du garçon que j’avais bousculé un peu plus tôt. Oops. J’étais foutu. Non. Il était hors de question que je me laisse faire. Crachant le sang qui s’était formé dans ma bouche, je retirais mon haut me retrouvant torse nu en un rien de temps affiché aux yeux de toutes les personnes qui s’étaient approchés pour assister au combat. Et les coups partaient. J’en donnais autant que j’en recevais. Je refusais de m’arrêter. Je refusais d’abandonner. L’autre était plus fort. J’étais trop maigre, j’avais consommé de la drogue, j’avais bu, je dormais mal. Je n’étais pas en forme pour gagner un combat et ça se voyait. Je me retrouvais souvent au sol. Je recevais trop de coups douloureux. Pourtant, je me relevais toujours et j’attaquais de nouveau. Et, soudainement, un garçon sorti de nulle part se plaça entre mon adversaire et moi. Il l’arrêta sur le champ le repoussant au loin en marmonnant des choses que je ne comprenais pas. Je marchais de long en large tout en les observant. Et, finalement, après un regard meurtrier, mon adversaire levait les mains en l’air comme pour dire qu’il se rendait et il disparaissait avec son ami. Les quelques personnes qui s’étaient approchées pour voir le combat se dispersèrent aussitôt. Personne ne s’arrêtait sur moi et sur mon état. Tout le monde semblait se foutre que je sois blessé. Mais, pour tout vous avouer, avec la drogue que je venais de consommer, je ne sentais même pas les blessures qui couvraient ma peau. Je ne ressentais aucune douleur. Crachant le sang qui coulait dans ma bouche, je finissais par me pencher pour récupérer mon sac et mon tee-shirt qui se trouvait au sol. Je l’enfilais lentement tout en jurant dans ma barbe. Et, ce fut en relevant la tête que je le voyais. Cet inconnu qui était assis sur les marches un peu plus loin et qui me jetais des regards. Il était là avec un carnet et un crayon. Le crayon allait trop rapidement sur la feuille. Malgré moi, la panique me tordit le ventre. Qu’était-il en train de foutre ? Était-il en train de noter tout ce qu’il venait de se passer afin d’aller me dénoncer ? Merde. J’avais soudainement envie de vomir et de disparaître six pieds sous terre. Glissant une cigarette entre mes lèvres, je m’approchais du jeune homme qui était il fallait bien l’avouer fichtrement sexy. J’étais prêt à l’interpeller pour découvrir l’état de ma situation. M’arrêtant en face de lui debout, je tirais sur ma clope attendant qu’il lève les yeux vers moi. Et, lorsque mes prunelles croisèrent les siennes, je demandais aussitôt.
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Lien du postLun 8 Avr 2019 - 9:24
Draw everyday | Il était quand même curieux ce gars, à enlever son t-shirt comme ça, pour se battre, ça ressemblait plus à de l’exhibitionniste qu’autre chose mais moi je trouvais ça amusant. Et aussi plaisant à regarder. Même s’il semblait se faire démolir par l’autre. Je n’allais clairement pas intervenir, moi, les bagarre c’est pas mon truc et me mêler des affaire des autres… ouais, nan je peux pas dire que je le fait pas, ça dépend de ma curiosité en fait. J’esquisse un sourire a cette pensée. Assis sur les marches, mon sac à côté de moi et mon carnet sur mes genoux je gribouillait mon carnet, relevant régulièrement le regard pour capter des poses, laissant mes mais reproduire au mieux ce que je voyais. Il bougeait beaucoup, et bien que c’était un bon exercice j’aurais bien aimé que ce soit plus calme. La bagarre finit par se calmer et les gens s’éparpillaient, moi je continuais l’esquisse que j’avais commencé avant de tourner la page pour en commencer une nouvelle. Ce gars allait surement bientôt partir donc je ne pouvais pas perdre de temps. C’était étrange cette envie de le dessiner sous toute ses coutures. Je fis une légère grimace en le voyant cracher du sang, il ne devait vraiment pas être dans un bon état, ça lui rajoutait un peu du coté Bad boys ces blessure, certes, mais je le plein quand même. Quoi que ça se trouve c’est son genre de se battre avec n’importe qui. J’étais en train de regarder le crayon marqué mon papier quand je relevai le regard et je fus étonné de le voir avancé. J’étais repéré. Oups. Ou pas, ça met égale ce n’est pas comme si j’allais en faire quelque chose de ces croquis de toute manière, il peut rien me dire. Et si ça le tente d’aggraver ses blessures il peut toujours essayer de me frapper. Je n’aime pas la bagarre mais je sais très bien me battre. La boxe depuis des années entre autres aide bien. Comme il se rapprochait je pouvais mieux dessiner son visage, c’était plutôt cool. J’avais raison, de près ce gars est encore plus canon. Je relevai mon regard vers lui pour capter mieux les trait de son visage et je croisai son ses yeux qui me fixait. Je restai quelques seconds fixés dans ses prunelle avant de le détailler pour continuer mon dessin. Ça question me fit sourire amusé. -Je dessine, ou plutôt je te dessine, si tu veux tout savoir. Tu n’es pas Sherlock toi, Mais tu sais la curiosité est un vilain défaut. Je rigole à ce que je viens de dire. Remarque-moi qui dit ça c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Je rigole souvent à mes propres blagues, ou de moi-même, l’autodérision c’est mon quotidien. Et puis tant que mes blagues, bien que nul me fait rire, c’est l’essentiel. Je remonte mon regard vers lui pour continuer mon crayonné avant de retourner les yeux sur le papier. -Si non toit ça va ? ta pas l’aire en forme. Je commente un sourire au coin. |
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Lien du postMar 9 Avr 2019 - 18:06
Tic, tac, tic, tac. Bam, bam, bam. Blablabla. C’étaient les seuls sons qui semblaient pénétrer mes oreilles en cet instant précis. C’étaient les seules choses que j’entendais tout en sachant parfaitement que ça n’avait aucun sens, aucun foutu intérêt. J’aurais dû me concentrer sur mon cours, j’aurais dû faire attention autour de moi. Mais, je n’y parvenais pas. Je me retrouvais dans ce brouillard total où la musique de la pendule était amplifiée. J’étais entraîné dans ce tourbillon qui me poussait à m’agiter et à ne jamais cesser de bouger mes jambes suivant un rythme illusoire. J’étais déconnecté de la réalité à un tel point que n’importe quel personne s’adressant à moi m’apparaissait comme quelqu’un qui ne parlait pas la même langue que moi. Je me sentais sur une autre planète. Je me sentais tellement mal en fait tant et si bien que lorsque la libération sonna, je fus un des premiers à sortir de cet amphithéâtre. Je bousculais quelqu’un. J’osais élever la voix avant de tourner les talons comme si j’étais le roi. Je m’enfermais dans les toilettes. Je consommais cette drogue si précieuse qui avait manqué à mon être. Je buvais cet alcool qui me brûlait la gorge. Et j’étais fin prêt pour rentrer chez moi me glissant le plus vite possible à l’extérieur. Je passais par le parc. Oh putain. Ce scénario ne me correspondait pas. Cela ne collait pas du tout à l’image que les gens avaient de moi. Merde. J’étais prêt à vous parier que si vous demandiez à n’importe quelle personne de l’université, peu étaient réellement capable de donner un visage à mon nom. Ceux qui étaient en mesure de le faire demeuraient mes proches, des gens qui s’en étaient pris à moi ou même encore ceux qui avaient eu la chance – ou la malchance – de me croiser ailleurs qu’ici. Cependant, la majorité des personnes de ce campus n’avaient guère conscience de mon existence. Je n’étais qu’une poussière parmi tant d’autres. Un grain parmi des milliers d’autres qui fourmillaient ici à Cambridge. J’étais juste sans importance, sans intérêt et ça me convenait d’ailleurs. C’était toujours ainsi que les choses se déroulaient de toute manière parce que ça me collait à la peau, ça me correspondait totalement. La maladie me poussait à me comporter comme ce gosse si effacé. Pourtant, aujourd’hui, tout était différent et c’était sans doute de ma faute. J’aurais mieux fait de ne pas remettre les pieds à l’université de la semaine, j’aurais mieux fait de trouver n’importe quelle excuse et de rester cloîtré dans mon appartement. Mais non, je m’étais dit que je pourrais gérer. Je m’étais dit que ça irait parfaitement. Oh bah oui, bien sûr, ça allait parfaitement alors que je sniffais de la cocaïne dans les toilettes comme le pauvre drogué en manque que j’étais devenu. Le pire arriva dans cette allée du parc où le garçon que j’avais bousculé était venu s’en prendre à moi. Un coup et j’étais au sol. Je me relevais crachant le sang qui s’accumulait dans ma bouche. Je retirais mon tee-shirt et le combat se lançaient. Les coups pleuvaient. J’en recevais sans doute plus que je n’en donnais. Je tentais vraiment de le faire, mais au vu de mon état, je ne pouvais pas gagner face à un homme comme lui. Je demeurais trop faible, trop vulnérable, trop à l’ouest. Je ne cessais jamais de me relever de ce sol. Un autre coup partait et je m’effondrais. Je tanguais pour me relever. Et je le faisais quand même. Jusqu’à ce que, finalement, quelqu’un vienne arrêter mon adversaire. Il était entraîné au loin et ça me convenait parfaitement tandis que la foule se dispersait déjà. Je crachais à nouveau le sang qui se trouvait dans ma bouche avant de récupérer mes affaires traînant au sol. Selon toute logique, j’aurais dû filer. J’aurais dû prendre la direction de mon appartement. Cependant, quelque chose m’arrêta. Quelqu’un plutôt. Sur les marches. À quelques mètres. Il y avait ce beau tatoué qui ne cessait de me jeter des regards tout en laissant courir frénétiquement un crayon sur son carnet. Malgré moi, la peur me happa et il fallait que je voie ça de plus près. Alors, glissant une clope entre mes lèvres, je m’étais approché du jeune homme lui demandant sur le champ ce qu’il foutait. Il ne tarda pas à me sourire amusé en me répondant. Il dessinait. Il me dessinait. Je me penchais un peu plus pour observer le dessin qu’il était en train de faire tandis qu’il me reprochait mon incapacité à résoudre les mystères et surtout ma curiosité. Il se mettait même à rire en disant que c’était l’hôpital qui se foutait de la charité car, lui aussi, était curieux. Ouais, j’avais compris la blague et j’esquissais un bref sourire avant de porter de nouveau ma cigarette à mes lèvres. M’appuyant contre la rambarde, je finissais par demander
Bien tu me dessines… C’pas trop difficile avec un sujet qui bouge tout le temps ? J’suis pas censé prendre la pause pour que tu fasses quelque chose de bien ?
J’haussais un sourcil fichtrement amusé par toute cette situation que je n’avais pas prévu le moins du monde. J’acceptais implicitement le fait que le jeune homme me dessine. Après tout, je me contenter de faire la remarque de ce qu’il faisait en acquiesçant et c’était comme si je lui offrais dès lors un accord pour qu’il continue. Et, bien vite, je partais dans mon délire. Je me laissais entraîner par la folie que la drogue provoquait en moi. Je me laissais avoir par ce désir de me laisser aller et de ne pas contrôler. Alors, lancé dans ma phase d’amusement, je me mettais à prendre quelques poses devant le jeune homme. Je prenais divers poses aussi folles que foutrement exagérées. Je ne restais jamais réellement en place. Je me contentais de bouger encore et encore comme si j’étais en train de proposer un éventail de poses au jeune homme pour qu’il puisse choisir ce qu’il voulait. Je finissais cependant par éclater de rire parce qu’une grande partie de moi ne se sentait pas à l’aise sous ces yeux qui me fixaient tant. Je me reposais correctement contre la rambarde des escaliers. Franchement, nous pouvions dire merci à la drogue que je venais de consommer quelques minutes plus tôt parce que sans cette poudre miracle dans mon organisme, je n’aurais sans doute pas réagit de la même manière. J’aurais pu fuir et tenter de contacter quelqu’un pour aller s’en prendre à cet étranger que je pouvais décrire et qui m’avait trop regardé. Ou j’aurais pu le provoquer dans un combat. Mais, non, là je m’amusais de toute cette situation. Cela me plaisait carrément. Quelque part en moi, quelque chose se manifestait pour souffler que j’étais suffisamment attirant et intéressant pour que le jeune étudiant m’ait choisi comme sujet de son dessin. C’était plutôt flatteur et je me sentais un peu comme le centre du monde de quelqu’un et j’adorais cette sensation. J’avais toujours apprécié ça depuis que j’étais gosse. Bon, je devais avouer que la situation me faisait rire également. Après tout, une partie de mon être cognait pour me dire qu’il y avait des centaines d’autres sujets tellement plus captivants et intéressants sur le campus. Alors pourquoi moi ? Parce que je venais de me donner en spectacle peut-être et que je continuais de le faire. L’étranger me regardait avant de se remettre à dessiner. Je restais silencieux me contentant de tirer sur ma cigarette. J’avais besoin de souffler. J’avais besoin de ces quelques minutes de répit que l’inconnu m’offrait sans le savoir réellement. Après tout, s’il n’avait pas été là à me dessiner, j’aurais pris le chemin de chez moi et je n’étais pas certain que j’aurais pu arriver à destination sans m’effondrer au sol avant. Alors, ouais, le dessinateur m’offrait clairement un moment pendant lequel je pouvais me reprendre. C’était chouette. C’était agréable. Mes prunelles se posèrent de nouveau sur lui lorsqu’il reprenait la parole pour me demander si ça allait car je n’avais pas l’air en forme. Il souriait en coin à son propre commentaire tant et si bien que je ne parvenais pas à savoir s’il était en train de se foutre de moi ou s’il était sincère. Est-ce qu’il s’inquiétait réellement pour mon état ? Est-ce qu’il se préoccupait réellement d’un inconnu qui venait de se battre ? Ou se contentait-il de me provoquer et de se foutre ainsi de moi ? J’haussais doucement les épaules avant de laisser mon regard balayer le campus. Ma cigarette se finissait. Je tirais dessus une dernière fois avant d’aller l’écraser dans le cendrier mis à disposition pour ça. Je revenais bien vite à ma place fixant l’inconnu avec délice. Et, enfin, je finissais par souffler quelques mots à son attention. Une réponse et une interrogation qui me taraudait soudainement.
J’vais parfaitement bien. Mais, j’aimerais quand même savoir un truc… Tu me dessines et moi j’y gagne quoi dans tout ça mmh ?
Bien tu me dessines… C’pas trop difficile avec un sujet qui bouge tout le temps ? J’suis pas censé prendre la pause pour que tu fasses quelque chose de bien ?
J’haussais un sourcil fichtrement amusé par toute cette situation que je n’avais pas prévu le moins du monde. J’acceptais implicitement le fait que le jeune homme me dessine. Après tout, je me contenter de faire la remarque de ce qu’il faisait en acquiesçant et c’était comme si je lui offrais dès lors un accord pour qu’il continue. Et, bien vite, je partais dans mon délire. Je me laissais entraîner par la folie que la drogue provoquait en moi. Je me laissais avoir par ce désir de me laisser aller et de ne pas contrôler. Alors, lancé dans ma phase d’amusement, je me mettais à prendre quelques poses devant le jeune homme. Je prenais divers poses aussi folles que foutrement exagérées. Je ne restais jamais réellement en place. Je me contentais de bouger encore et encore comme si j’étais en train de proposer un éventail de poses au jeune homme pour qu’il puisse choisir ce qu’il voulait. Je finissais cependant par éclater de rire parce qu’une grande partie de moi ne se sentait pas à l’aise sous ces yeux qui me fixaient tant. Je me reposais correctement contre la rambarde des escaliers. Franchement, nous pouvions dire merci à la drogue que je venais de consommer quelques minutes plus tôt parce que sans cette poudre miracle dans mon organisme, je n’aurais sans doute pas réagit de la même manière. J’aurais pu fuir et tenter de contacter quelqu’un pour aller s’en prendre à cet étranger que je pouvais décrire et qui m’avait trop regardé. Ou j’aurais pu le provoquer dans un combat. Mais, non, là je m’amusais de toute cette situation. Cela me plaisait carrément. Quelque part en moi, quelque chose se manifestait pour souffler que j’étais suffisamment attirant et intéressant pour que le jeune étudiant m’ait choisi comme sujet de son dessin. C’était plutôt flatteur et je me sentais un peu comme le centre du monde de quelqu’un et j’adorais cette sensation. J’avais toujours apprécié ça depuis que j’étais gosse. Bon, je devais avouer que la situation me faisait rire également. Après tout, une partie de mon être cognait pour me dire qu’il y avait des centaines d’autres sujets tellement plus captivants et intéressants sur le campus. Alors pourquoi moi ? Parce que je venais de me donner en spectacle peut-être et que je continuais de le faire. L’étranger me regardait avant de se remettre à dessiner. Je restais silencieux me contentant de tirer sur ma cigarette. J’avais besoin de souffler. J’avais besoin de ces quelques minutes de répit que l’inconnu m’offrait sans le savoir réellement. Après tout, s’il n’avait pas été là à me dessiner, j’aurais pris le chemin de chez moi et je n’étais pas certain que j’aurais pu arriver à destination sans m’effondrer au sol avant. Alors, ouais, le dessinateur m’offrait clairement un moment pendant lequel je pouvais me reprendre. C’était chouette. C’était agréable. Mes prunelles se posèrent de nouveau sur lui lorsqu’il reprenait la parole pour me demander si ça allait car je n’avais pas l’air en forme. Il souriait en coin à son propre commentaire tant et si bien que je ne parvenais pas à savoir s’il était en train de se foutre de moi ou s’il était sincère. Est-ce qu’il s’inquiétait réellement pour mon état ? Est-ce qu’il se préoccupait réellement d’un inconnu qui venait de se battre ? Ou se contentait-il de me provoquer et de se foutre ainsi de moi ? J’haussais doucement les épaules avant de laisser mon regard balayer le campus. Ma cigarette se finissait. Je tirais dessus une dernière fois avant d’aller l’écraser dans le cendrier mis à disposition pour ça. Je revenais bien vite à ma place fixant l’inconnu avec délice. Et, enfin, je finissais par souffler quelques mots à son attention. Une réponse et une interrogation qui me taraudait soudainement.
J’vais parfaitement bien. Mais, j’aimerais quand même savoir un truc… Tu me dessines et moi j’y gagne quoi dans tout ça mmh ?
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Lien du postDim 14 Avr 2019 - 16:05
Draw everyday | Certes, dessiner quelqu’un en mouvement, ce n’était pas simple, mais c’était aussi un très bon entrainement. Je n’avais pas besoin d’aller dans les détails. Mais maintenant qu’il était plus près, c’était quand même bien plus pratique pour détailler et retranscrire certain trait de son visage ou son corps. Je ne me fume pas, mais els gens qui eux fume ne me dérange pas. Certaine sont même très canon quand ils fument. Et ce gars en fait clairement parti, Le voir fumée lui donnait une certaine classe, appuyer contre la rambarde. -Un peu, mais c’est amusant aussi, la difficulté, ça fait travailler les méninges. Je préfère quelqu’un de naturel que des poses chelou. Je souri. Il n’avait pas fait de remarque contre mes dessins, c’était tant mieux, il semblait même dessiner a rester un peu, j’allais pouvoir continuer mon travail encore quelques temps. En relevant le regard je le vis commencer a faire des pose plus étrange les unes que les autres, sans pour autant laisser vraiment assez de temps pour vraiment dessiner. Amusé, je l’observai, le sourire aux lèvres, alors qu’il faisait n’importe quoi. Lui aussi semblait s’éclater. Et bien si je m’attendais à ça. Il avait beau essayer de faire le modèle vivant, ça n’avait rien a voir, il ne restait jamais vraiment en place et changeait sans arrêt. Je pouvais au moins le féliciter pour son imagination. Il n’avait pas peur du ridicule non plus. Je dessinai quelques-unes de ses poses, me prenant aux jeux. Quand il éclata de rire, je le suivis rapidement, son rire était communicatif, et il ne me manquait pas grand-chose pour rigoler aussi. Il se stoppa finalement et je repris un de mes dessin sur son visage, maintenant qu’il avait arrêter de bouger dans tout les sens. En l’observant, mes yeux s’arrêtèrent sur certaine de ses blessures, il n’avait pas l’aire en forme, c’était même un peu inquiétant, et j’aimerait bien qu’il ne tombe pas dans les pommes a coté de moi, ou un truc comme ça. Ce serait du gâchis quand même avec un si beau corps. Alors je demandai s’il allait bien. Toujours le sourire au coin, amusé par son précédant comportement. Je n’avais pas spécialement envie de l’emmener a l’hôpital, mais au moins on ne pourra pas dire que j’ai ignorer son état. Je verrais ce qu’il me répons. « Parfaitement bien », j’avais comme des doutes, mais soit, au moins j’avais la conscience tranquille. J’hochai alors la tête sans plus insister. Il me demanda alors qu’est ce que lui y gagnait et je relevai la tête, avec un sourire amusé aux lèvres. -La satisfaction d’être maté par quelqu’un ? qu’est-ce que tu voudrais toi ? De l’argent. En général je ne paye que les modèles vivants, et ils sont moins habillé et plus statique on va dire. Façons subtil de lui dire qu'il n’était pas le modèle vivant idéale, même si j’aimais bien le dessiner. Je me demandais bien ce qu’il voulait en retour, ce n’est pas comme s’il était un super modèle, il bougeait beaucoup, mais bon s’il voulait de l’argent, je m’en fichais un peu je pourrais lui donner. J’en avait après tout, une sorte de compensation de l’amour que je n’avais pas reçu. Ce gars semblait opportuniste en tout cas. -Est-ce que je peux donner un nom à mon modèle au moins ? Enchaînai-je. |
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Lien du postSam 20 Avr 2019 - 21:22
Alors, comme cela j’avais une sorte d’admirateur secret. Bon, peut-être pas réellement un admirateur même s’il m’observait longuement. C’était plutôt un dessinateur secret. Enfin, ouais, je devais même avouer qu’il n’était pas si secret que cela puisque je l’avais très rapidement remarqué malgré la grandeur du campus d’Harvard. C’était sans doute en raison de l’état dans lequel je me trouvais après cette bagarre qui venait d’éclater. Cette bagarre que j’avais plus ou moins provoquée en bousculant un jeune homme dans les couloirs. Zut, je n’avais pas réellement cherché à me battre puisque mon premier but était simplement d’atteindre les toilettes. Et, je voulais accomplir cette action le plus rapidement possible afin de consommer la drogue qui manquait tellement à mon être au point de m’en faire subit les symptômes en plein cours et à tel point que je ne pouvais guère les oublier. Je m’étais simplement précipité vers ma salle de secours pour la consommation et il se trouvait que ce jeune homme s’était trouvé sur mon chemin. Je l’avais bousculé sans même m’excuser parce que, dans le fond, je ne m’en étais pas rendu compte plus que cela. Ça ne comptait pas autant que mon besoin de m’isoler pour me sentir mieux. Mais, merde, combien de fois cela arrivait-il de se faire bousculer dans les couloirs de l’université aux heures de pointes ? Souvent. Bien trop souvent. Et, putain, je savais de quoi je parlais puisqu’il m’arrivait trop souvent de me retrouver dans mes phases de besoin d’invisibilité à l’université. Ces phases où il me semblait tant nécessaire d’être invisible aux yeux des autres afin de ne pas leur imposer l’horreur que j’étais. Durant ces phases, je tentais toujours de me faire le plus petit possible dans les couloirs. Je tentais presque de me fondre dans les murs pour passer encore plus inaperçu. Et, en règle générale, pendant ces phases, je restais une dizaine de minutes après la fin de chaque cours dans l’amphithéâtre justement pour éviter la foule d’étudiants dans le couloir. Cette foule qui ne faisait que vous toucher et vous bousculer sans réellement le vouloir, sans réellement s’excuser parce que c’était presque impossible de l’éviter de toute manière. Alors, zut, ce n’était sans doute pas la première fois que ce garçon se faisait bousculer dans le couloir et ce ne serait sans doute même pas la dernière. Malheureusement pour moi, j’étais tombé sur LE mec qu’il ne fallait certainement pas bousculer aujourd’hui. Il s’était énervé et m’avait retrouvé à l’extérieur. Ce fut à ce moment là que la bagarre éclata. Je ne l’avais pas prévue. Je ne l’avais même pas cherché. Et, franchement, je n’en avais même pas réellement envie. Je me sentais bien avec la drogue dans mon être tant et si bien que je n’avais pas besoin de plonger plus dans l’autodestruction. Pas à ce moment en tout cas. Néanmoins, je m’étais quand même abandonné à ce combat. J’avais pris des coups. J’en avais donné. Jusqu’à ce qu’on finisse par nous séparer et qu’on me laisse là. Seul. Seul et à l’affût. Je devrais peut-être remercier cet étranger violent au final parce que, grâce à lui, mes yeux s’étaient posés sur mon dessinateur secret. Ce dessinateur que j’avais vite remarqué et dont je m’étais approché sans la moindre gêne. En vérité, j’avais trop peur qu’il aille me dénoncer quelque part à cause de cette bagarre. Que ce soit à l’université ou à l’extérieur. Je voulais éviter les ennuis et, pour cela, je devais m’assurer des activités de ce garçon qui me fixait et qui griffonnait sur son carnet. Après tout, au début, je ne savais pas qu’il dessinait. Néanmoins, le beau tatoué étranger me l’avait avoué sans difficulté et très rapidement. Il n’avait pas hésité à me confier son activité. Je m’étais même penché sur son carnet pour être certain qu’il ne me mentait pas. Et, non, ce n’était pas le cas. Il dessinait bel et bien. Alors, appuyé contre la rambarde, je l’avais questionné sur la difficulté à me dessiner alors que je n’avais fait que bouger. N’étais-je pas censé plutôt prendre la pose pour que ça donne quelque chose de réussi ? Je ne savais pas et la réponse ne tarda pas à tomber. L’étranger me confia que c’était un peu difficile mais que c’était amusé aussi car la difficulté faisait travailler les méninges. Il préférait quelqu’un de naturel que des poses chelou. J’acquiesçais vaguement tirant sur ma cigarette. Entraîné par la folie de la drogue et par cette situation trop imprévue, je m’étais mis à prendre plusieurs poses. Des poses aussi folles qu’exagérées que je ne tenais pas plus de quelques secondes. C’était ridicule. Même en prenant ces poses, il ne pouvait pas me dessiner. J’allais trop vite. Oh bordel, j’étais ridicule, mais je m’en foutais. J’avais l’impression d’être le centre du monde de quelqu’un et j’aimais trop cette sensation à tel point que je n’avais pas de limites dans mon comportement. L’étranger m’avait observé jouer le ridicule. Et, il avait peut-être bien aimé ou peut-être se moquait-il simplement de moi puisque lorsque j’éclatais de rire, il ne tarda pas à me suivre. Je finissais même par le saluer comme si j’étais sur scène en train de saluer un public. Et, finalement, m’appuyant de nouveau contre la rambarde qui me servait de support, je lançais à l’attention du jeune homme.
J’crois que de toute manière, je ne serais pas très doué pour prendre des poses
Un sourire passa sur mon visage à cet aveu tandis que mes prunelles se plantaient un instant dans celle du bel étranger. Je me foutais carrément qu’il me lance au visage que ouais j’étais réellement trop nul à poser parce que j’en avais déjà conscience. Cela ne me ferait donc rien. Sans doute aussi grâce à cette barricade qui se mettait en place dès lors que je consommais de la drogue. C’était comme un bouclier qui se dressait et qui me poussait à ne pas ressentir les choses de la même façon que lorsque j’étais sobre et sans aucune substances dans mon être. Je tirais de nouveau sur ma cigarette et mes yeux se perdaient sur la fumée qui s’élevait dans les airs. J’allais presque me perdre dans mes pensées lorsque le jeune homme reprenait la parole. Il me demandait si ça allait car je n’avais pas l’air en forme. Était-il réellement inquiet pour mon état de santé ? Ou était-il plus inquiet du fait que je pouvais faire un malaise devant lui ? Franchement, j’aurais plutôt opté pour la seconde option et je ne pouvais que le comprendre. Je n’étais qu’un étranger et, quand bien même il était en train de me dessiner, il n’avait sans doute aucune envie de s’occuper de moi. Je me contentais d’hausser les épaules laissant mon regard balayer le campus toujours à l’affût de ce qui pouvait se passer autour de moi. Avec la drogue que j’avais consommée et cette bagarre, autant vous dire que mon adrénaline était au plus haut niveau. J’étais prêt à tout et à tout instant. Je m’attendais même à ce qu’un mec débarque pour me tabasser encore une fois. Alors, je préférais faire attention au monde autour de moi. Je bougeais pour aller jusqu’au cendrier où j’écrasais ma cigarette déjà fini. Bordel, j’avais été vraiment trop rapide pour la fumer. Non ? Je ne savais pas. Je désirais m’en allumer une autre, mais je n’étais pas seul et je n’avais pas envie de passer pour un pauvre accro. Alors, lentement, je revenais me poser contre la rambarde me perdant dans la contemplation du bel étranger. Je le fixais avec délice cherchant soudainement à le provoquer pour savoir ce que je gagnais à tout ça moi. Il me dessinait et moi j’avais quoi en échange ? Mon dessinateur avait un sourire aux lèvres lorsqu’il me répondit soudainement. Il me balança que j’avais la satisfaction d’être maté par quelqu’un et j’haussais les épaules comme pour dire qu’il avait raison effectivement, mais que je n’étais pas certain que cela me convenait. Le beau tatoué me demanda ce que je voudrais ? De l’argent ? En général, il ne payait que les modèles vivants et ils étaient moins habillés et plus statique. Un rire passa la barrière de mes lèvres. Comment me faire comprendre que je n’avais rien d’un bon modèle ? Prenez exemple sur le jeune homme et vous le sauriez. Au lieu de me vexer, la situation me faisait simplement rire. De toute manière, je ne voulais pas d’argent. Non. J’en gagnais autrement. Je passais ma langue sur mes lèvres avant de balancer soudainement « Rassure-toi, j’te demande pas d’argent. En revanche, j’dirais pas non à ce que tu viennes chez moi et que je sois encore moins habillé… Mais, ce serait pas pour que tu me dessines… » J’haussais un sourcil de façon suggestive tout en gardant un sourire amusé sur le visage. Ouais, j’allais droit au but. Je ne passais guère par des milliers de chemin pour faire comprendre ce que j’avais en tête. La proposition était là. C’était au jeune homme d’en faire ce qu’il voulait maintenant. À vrai dire, dans l’état dans lequel je me trouvais, je me ficherais même de me prendre un vent. Je fixais le beau tatoué pendant quelques secondes avant de m’appuyer un peu plus sur la rambarde en me tournant sur le côté. Je laissais mon regard balayer le campus de nouveau et je fouillais dans ma poche pour tirer une nouvelle cigarette que j’allumais aussitôt. L’étranger me demanda mon prénom. Et je répondais du tac au tac tout en reposant mon regard sur lui afin de lui renvoyer la question. Après tout, j’étais curieux moi aussi.
Lorenzo… Et puis-je connaître l’identité de celui qui me matte alors ?
J’crois que de toute manière, je ne serais pas très doué pour prendre des poses
Un sourire passa sur mon visage à cet aveu tandis que mes prunelles se plantaient un instant dans celle du bel étranger. Je me foutais carrément qu’il me lance au visage que ouais j’étais réellement trop nul à poser parce que j’en avais déjà conscience. Cela ne me ferait donc rien. Sans doute aussi grâce à cette barricade qui se mettait en place dès lors que je consommais de la drogue. C’était comme un bouclier qui se dressait et qui me poussait à ne pas ressentir les choses de la même façon que lorsque j’étais sobre et sans aucune substances dans mon être. Je tirais de nouveau sur ma cigarette et mes yeux se perdaient sur la fumée qui s’élevait dans les airs. J’allais presque me perdre dans mes pensées lorsque le jeune homme reprenait la parole. Il me demandait si ça allait car je n’avais pas l’air en forme. Était-il réellement inquiet pour mon état de santé ? Ou était-il plus inquiet du fait que je pouvais faire un malaise devant lui ? Franchement, j’aurais plutôt opté pour la seconde option et je ne pouvais que le comprendre. Je n’étais qu’un étranger et, quand bien même il était en train de me dessiner, il n’avait sans doute aucune envie de s’occuper de moi. Je me contentais d’hausser les épaules laissant mon regard balayer le campus toujours à l’affût de ce qui pouvait se passer autour de moi. Avec la drogue que j’avais consommée et cette bagarre, autant vous dire que mon adrénaline était au plus haut niveau. J’étais prêt à tout et à tout instant. Je m’attendais même à ce qu’un mec débarque pour me tabasser encore une fois. Alors, je préférais faire attention au monde autour de moi. Je bougeais pour aller jusqu’au cendrier où j’écrasais ma cigarette déjà fini. Bordel, j’avais été vraiment trop rapide pour la fumer. Non ? Je ne savais pas. Je désirais m’en allumer une autre, mais je n’étais pas seul et je n’avais pas envie de passer pour un pauvre accro. Alors, lentement, je revenais me poser contre la rambarde me perdant dans la contemplation du bel étranger. Je le fixais avec délice cherchant soudainement à le provoquer pour savoir ce que je gagnais à tout ça moi. Il me dessinait et moi j’avais quoi en échange ? Mon dessinateur avait un sourire aux lèvres lorsqu’il me répondit soudainement. Il me balança que j’avais la satisfaction d’être maté par quelqu’un et j’haussais les épaules comme pour dire qu’il avait raison effectivement, mais que je n’étais pas certain que cela me convenait. Le beau tatoué me demanda ce que je voudrais ? De l’argent ? En général, il ne payait que les modèles vivants et ils étaient moins habillés et plus statique. Un rire passa la barrière de mes lèvres. Comment me faire comprendre que je n’avais rien d’un bon modèle ? Prenez exemple sur le jeune homme et vous le sauriez. Au lieu de me vexer, la situation me faisait simplement rire. De toute manière, je ne voulais pas d’argent. Non. J’en gagnais autrement. Je passais ma langue sur mes lèvres avant de balancer soudainement « Rassure-toi, j’te demande pas d’argent. En revanche, j’dirais pas non à ce que tu viennes chez moi et que je sois encore moins habillé… Mais, ce serait pas pour que tu me dessines… » J’haussais un sourcil de façon suggestive tout en gardant un sourire amusé sur le visage. Ouais, j’allais droit au but. Je ne passais guère par des milliers de chemin pour faire comprendre ce que j’avais en tête. La proposition était là. C’était au jeune homme d’en faire ce qu’il voulait maintenant. À vrai dire, dans l’état dans lequel je me trouvais, je me ficherais même de me prendre un vent. Je fixais le beau tatoué pendant quelques secondes avant de m’appuyer un peu plus sur la rambarde en me tournant sur le côté. Je laissais mon regard balayer le campus de nouveau et je fouillais dans ma poche pour tirer une nouvelle cigarette que j’allumais aussitôt. L’étranger me demanda mon prénom. Et je répondais du tac au tac tout en reposant mon regard sur lui afin de lui renvoyer la question. Après tout, j’étais curieux moi aussi.
Lorenzo… Et puis-je connaître l’identité de celui qui me matte alors ?
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Lien du postJeu 25 Avr 2019 - 13:25
Draw everyday | Le gars m’avait demandé ce qu’il gagnait, sachant que je ne lui avais rien demander à la base, je n’avais pas prévu de quoi répondre à ça. Alors naturellement je lui répondais ce qui ne me passait pas la tête. Après tout, même si certaine personne n’aime aos se sentir observer, d’autre adorait ça, et savoir qu’elle son admirer. Alors c’était peut-être suffisant. De toute manière je n’avais pas grand-chose a lui proposer. Il haussa les épaules, comme pour dire que j’avais raison, mais il ne semblait pas non plus convaincu. Ma réponse entière eu le mérite de le faire rire. Il devait bien se douter qu’il n’était pas vraiment un bon modèle vivant, autant le glisser discrètement, ça passe toujours mieux que de but en blanc. Qu’il ne se fasse pas d’illusion sur sa prochaine carrière, c’est ton jamais. J’écoutait sa réponse, mes yeux concentrer sur mon dessin, mon sourire au coin s’accentuait. Je relevai rapidement le regard pour le voir jouer avec ses sourcils, ce qui me fit lâcher un petit rire avant de me reconcentrer sur ma feuille. Il n’y allait pas par quartes chemin lui, c’était plaisant. Certaines fois j’aimais bien jouée, draguer un peu, mais des fois c’était tout aussi bien d’être direct. -Ce n’est pas très équitable. Je réponds, Mais j’ai une proposition qui pourrais nous satisferait toutes deux. Disons plutôt que je te dessine moins habiller, et avant ou après on ferra les autres choses qui ne demande pas de vêtement. Ce gars me donnait vraiment envie de le dessiner, alors sans vêtement c’était encore mieux. Même si aller seulement chez lui sans mon carnet a croquis ne me dérangeais pas le moins du monde, autant essayer de gagner un peu plus. Je relève mon regard amusé vers lui pour voir sa réaction. Je lui demandais alors son prénom et je le vit fumer de nouveau. Il semblait être du genre accro. Après tout chacun sa vie, je n’imagine pas l’état de ses poumons. -Nathaniel, mais appel moi Nath, comme tout le monde. Je répondis. Lorenzo, un prénom italien, je devrais retenir. Je trouvais mon prénom beaucoup trop long, alors j’aimais bien que tout le monde utilise mon diminutif, c’était tout aussi bien. Plus rapide et simple. Je ne sais pas si le prénom est vraiment d’origine italienne, mais je connaissais plusieurs personnes en Italie qui portait ce nom, dont plusieurs amis. Donc ouais je devrais retenir, ça me rappelait mon pays. |
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Lien du postMer 1 Mai 2019 - 0:00
Je n’étais franchement pas fait pour être un modèle pour les personnes qui souhaitaient me prendre comme sujet pour un quelconque cours artistique. Que cela soit pour un dessin ou une photographie, je n’étais clairement pas le meilleur candidat à sélectionner. Ok, j’arborais beaucoup trop de tatouage et je dégageais sans doute quelque chose d’unique avec toutes ces blessures qui ornaient ma peau, cette allure de bad boy qui me collait malgré moi à la peau et ce comportement que je prenais souvent de mec qui se foutait de tout et qui demeurait capable de tout sans la moindre limite. Il était clair que mon aura un peu trop unique pouvait attirer le regard des artistes à tel point qu’ils se lançaient dans un dessin me représentant parce que j’étais, malgré tout, un sujet intéressant à arborer sous différents angles. Cependant, j’étais loin – oh oui tellement loin – d’être le parfait petit modèle dont toutes ces personnes pouvaient avoir réellement besoin. Encore plus lorsque je me retrouvais dans l’état dans lequel j’étais actuellement. Cet état où la phase de garçon surexcité prenait le dessus sur moi à tel point que j’étais capable de me battre en plein sur le campus. Cet état où la drogue coulait dans mes veines et où je n’étais qu’un pauvre petit fou qui se déplaçait à pieds joints sur le plateau de jeu de la vie en me foutant de tout et en plongeant avec délice dans n’importe quoi. Heureusement pour tout le monde, j’avais parfaitement conscience de mon incapacité à devenir ce modèle tant et si bien qu’il m’était déjà arrivé de refuser la proposition de personnes qui m’avaient demandé de venir avec elles dans une salle d’art afin qu’ils puissent accomplir les devoirs qu’ils avaient à effectuer pour leurs cours. Zut. Je n’étais qu’un gosse beaucoup trop agité. Je n’étais qu’un gamin qui ne savait même pas poser correctement. Alors, bien sûr, il était simple de m’apprendre ou de me modeler comme ils le voulaient. Il suffisait de me mettre dans la pause qu’ils voulaient et le tour aurait pu être joué. Mais, non même pas. Je n’étais pas fichu de rester immobile plus de quelques secondes, de quelques minutes au maximum. Si je n’étais pas occupé à tirer sur ma clope pour contrôler mes nerfs, j’étais toujours obligé de gigoter pour faire l’idiot ou pour me garder occupé simplement. Alors, tenir une pose ? Non, franchement c’était impossible. Il était clair que les gens préféraient choisir un autre candidat qui correspondait plus aisément au profil dont ils avaient besoin afin d’accomplir leur liste de devoirs. Éventuellement, j’aurais pu correspondre à l’être immobile qu’ils désiraient dans certaines phases, à certains moments de ma vie. Malheureusement, lors de ces phases, je n’étais pas du genre à attirer les regards sur moi. Bien au contraire. Lorsqu’une phase de dysmorphophobie prenait le dessus sur mon être, j’étais du genre à vouloir me rendre invisible aux yeux de tous. Je voulais devenir l’être le plus petit et le plus inexistant de tout le campus. Alors, bien évidemment, dans ce genre de situation, j’étais capable de ne pas bouger pendant des heures entières. Je pouvais rester à tenir une pose sans même m’en rendre compte pendant plus de la moitié d’une journée. Néanmoins, comme je vous le confiais, lorsque cette vague s’abattait sur moi, je n’étais pas du genre à me montrer au monde alentour. Non. J’étais plutôt du genre à me planquer derrière des tonnes de vêtements et dans les ombres. N’importe quel artiste aurait alors eu droit à une simple silhouette trop informe et sans doute tellement moins intéressante que ce que je pouvais être dans mes autres phases. Qu’importait, je ne comptais pas devenir mannequin professionnel pour les artistes. Cela ne m’était même jamais passé par la tête. Cependant, en voyant le jeune étranger me dessiner aujourd’hui après ce combat, je n’avais pas pu m’empêcher de m’approcher et de m’intéresser à ce qu’il était en train de foutre. J’avais clairement trop peur qu’il ne finisse par me dénoncer quelque part et que les ennuis me courent aux fesses qu’il avait fallu que je m’assure de son activité. Et, la réalité s’était dévoilée. Il se contentait de me dessinait appréciant même le défi de m’avoir en plein mouvement, en pleine action. De toute manière, même le beau tatoué remarquait que j’étais très loin d’être doué pour prendre des poses qui lui auraient permis de me dessiner correctement. Et pourtant, comme un gosse trop amusé par toute cette situation, je m’étais empressé de prendre la parole pour tenter de gagner quelque chose dans toute cette histoire. Le bel inconnu avait le loisir de me dessiner et donc de s’exercer dans son art. Et moi alors ? Qu’est-ce que j’avais dans tout ça ? Il me faisait bien des propositions, mais elles ne m’intéressaient pas le moins du monde. Et, je ne tardais pas à exprimer ma pensée. Je ne tardais pas à confier ce qui me plairait. Je n’étais pas du genre à perdre de temps lorsqu’il s’agissait de sexe. Encore moins lorsque ce n’était qu’un coup comme cela. Je n’étais guère du genre à me la jouer timide alors je balançais cela de but en blanc. Que dirait-il de venir chez moi, que je sois encore moins habillé et que ce ne soit pas pour qu’il me dessine ? Mon interlocuteur avait un sourire en coin qui me prouvait qu’il n’allait pas mal prendre ma proposition. D’ailleurs, il riait avant de se concentrer de nouveau sur sa feuille. Et, moi j’attendais. J’attendais sa réponse. Une réponse qui ne tarda pas à tomber. Il me soufflait que cela ne serait pas très équitable et mes sourcils se fronçaient comme si je n’étais pas certain de réellement le comprendre. Et, heureusement pour moi, le jeune homme allait plus loin dans son explication. Il venait même faire une proposition afin que les deux partis soient satisfaits. Il me proposait qu’il me dessinait moins habillé et qu’avant ou après nous ferrions les autres choses qui ne demandait pas de vêtements. Un sourire se dessina aussitôt sur mon visage. Je tirais sur ma cigarette avant de rétorquait.
Cela me semble acceptable comme proposition alors c’est quand tu veux
Le sourire ne quittait plus mon visage tandis que la proposition était acceptée de mon côté. Et, elle tombait réellement à présent. Le beau tatoué avait mis en place un deal que je ne pouvais guère refuser quand bien même je savais que je n’étais clairement pas le meilleur des modèles à dessiner. Ce serait à lui de se démerder avec ça et peut-être même de trouver le meilleur moment pour me dessiner. Genre, éventuellement quand je dormais… Ouais, non inenvisageable car si je couchais avec ce mec, il était absolument hors de question qu’il reste dans mon lit plus longtemps que pour cette simple affaire. Et, encore, s’il avait la chance d’atteindre mon lit vu que je n’aimais pas le partager en général préférant coucher n’importe où ailleurs. Même mon canapé était préférable. Ce n’était qu’une affaire et une fois qu’elle était réglée, mes partenaires n’avaient plus qu’à déguerpir. Alors, il était clair qu’il faudrait que le jeune homme me dessine avant que nous fassions ces autres choses qui ne demandaient pas de vêtements. Après, je ne le laisserais pas rester même si un deal était un deal. Je ne pouvais pas. Je confiais au bel inconnu que sa proposition me semblait acceptable et elle l’était clairement. Il y gagnait. J’y gagnais. C’était parfait. Il ne fallait rien de plus. Et, bien vite, je lui disais que c’était donc quand il voulait. Étant donné mon état actuel après cette bagarre sur le campus, le jeune homme risquait de ne pas avoir très envie d’honorer notre deal aujourd’hui même et, franchement, je le comprendrais. C’était pourquoi, je lui laissais le libre choix de décider du jour pour honorer ce marché que nous venions de passer. Après tout, il nous suffirait d’échanger nos numéros pour finir par fixer une date à laquelle effectuer ce deal. Ou… Avec un peu de chance, le sexy étranger serait partant pour mettre en œuvre cette histoire dès aujourd’hui malgré la situation. Franchement, ce n’était pas moi qui allais lui mettre un stop. S’il désirait que ça arrive aujourd’hui, j’étais carrément partant oh oui. Sourire collé aux lèvres, je prenais le temps de mater cette nouvelle proie à ajouter à ma liste. C’était officiel je venais de trouver quelqu’un avec qui coucher. Aujourd’hui ou plus tard, qu’importait. Je savais que je tenais une proie et ça me suffisait à me sentir bien – sans doute que la drogue aidait aussi à ça. Quoiqu’il en soit, je savais qu’il s’agissait d’une carte que je pourrais toujours utiliser en cas de nécessité et c’était plaisant. Le bel étranger me demandait mon prénom. Je tirais sur ma clope avant de le lui confier sans faire la moindre histoire. Après tout, il ne demandait que mon prénom et je ne risquais rien à le lui balancer de cette manière. Après tout, ce n’était pas avec mon prénom que les gens me reconnaissaient en général – à moins bien sûr d’avoir fait des recherches sur moi. C’était plutôt avec ce ‘Grimm’ qu’on me rapprochait rapidement de l’Irlande et du premier ministre Irlandais d’autant plus avec cet accent de leprechaun dont je n’avais jamais réussi à me débarrasser. Dont je ne voulais guère me débarrasser. Je renvoyais la question à mon inconnu pour parvenir enfin à mettre un nom sur son visage. Il s’appelait Nathaniel… Mmmh joli. Italien sans doute également. Il me demandait cependant de l’appeler Nath comme tout le monde et j’acquiescer comme un gosse qui écoutait les ordres. Trop rapidement, le jeune Nath souffla que Lorenzo était un prénom Italien et qu’il devrait alors le retenir. Malgré moi, je ne pus m’empêcher de sourire à cette remarque. Je n’étais pas Italien malgré mon prénom. Oh non. Moi, j’étais Irlandais, j’en étais fier et j’avais même envie que cela se sache. Alors, rapidement, je rétorquais au jeune homme ces pensées qui me passaient par la tête et je lui confiais mes réelles origines.
Nathaniel c’est Italien aussi mmh ? Enfin, d’mon côté tu risques d’être déçu, ma mère était Italienne. Mais, moi, je suis Irlandais
Cela me semble acceptable comme proposition alors c’est quand tu veux
Le sourire ne quittait plus mon visage tandis que la proposition était acceptée de mon côté. Et, elle tombait réellement à présent. Le beau tatoué avait mis en place un deal que je ne pouvais guère refuser quand bien même je savais que je n’étais clairement pas le meilleur des modèles à dessiner. Ce serait à lui de se démerder avec ça et peut-être même de trouver le meilleur moment pour me dessiner. Genre, éventuellement quand je dormais… Ouais, non inenvisageable car si je couchais avec ce mec, il était absolument hors de question qu’il reste dans mon lit plus longtemps que pour cette simple affaire. Et, encore, s’il avait la chance d’atteindre mon lit vu que je n’aimais pas le partager en général préférant coucher n’importe où ailleurs. Même mon canapé était préférable. Ce n’était qu’une affaire et une fois qu’elle était réglée, mes partenaires n’avaient plus qu’à déguerpir. Alors, il était clair qu’il faudrait que le jeune homme me dessine avant que nous fassions ces autres choses qui ne demandaient pas de vêtements. Après, je ne le laisserais pas rester même si un deal était un deal. Je ne pouvais pas. Je confiais au bel inconnu que sa proposition me semblait acceptable et elle l’était clairement. Il y gagnait. J’y gagnais. C’était parfait. Il ne fallait rien de plus. Et, bien vite, je lui disais que c’était donc quand il voulait. Étant donné mon état actuel après cette bagarre sur le campus, le jeune homme risquait de ne pas avoir très envie d’honorer notre deal aujourd’hui même et, franchement, je le comprendrais. C’était pourquoi, je lui laissais le libre choix de décider du jour pour honorer ce marché que nous venions de passer. Après tout, il nous suffirait d’échanger nos numéros pour finir par fixer une date à laquelle effectuer ce deal. Ou… Avec un peu de chance, le sexy étranger serait partant pour mettre en œuvre cette histoire dès aujourd’hui malgré la situation. Franchement, ce n’était pas moi qui allais lui mettre un stop. S’il désirait que ça arrive aujourd’hui, j’étais carrément partant oh oui. Sourire collé aux lèvres, je prenais le temps de mater cette nouvelle proie à ajouter à ma liste. C’était officiel je venais de trouver quelqu’un avec qui coucher. Aujourd’hui ou plus tard, qu’importait. Je savais que je tenais une proie et ça me suffisait à me sentir bien – sans doute que la drogue aidait aussi à ça. Quoiqu’il en soit, je savais qu’il s’agissait d’une carte que je pourrais toujours utiliser en cas de nécessité et c’était plaisant. Le bel étranger me demandait mon prénom. Je tirais sur ma clope avant de le lui confier sans faire la moindre histoire. Après tout, il ne demandait que mon prénom et je ne risquais rien à le lui balancer de cette manière. Après tout, ce n’était pas avec mon prénom que les gens me reconnaissaient en général – à moins bien sûr d’avoir fait des recherches sur moi. C’était plutôt avec ce ‘Grimm’ qu’on me rapprochait rapidement de l’Irlande et du premier ministre Irlandais d’autant plus avec cet accent de leprechaun dont je n’avais jamais réussi à me débarrasser. Dont je ne voulais guère me débarrasser. Je renvoyais la question à mon inconnu pour parvenir enfin à mettre un nom sur son visage. Il s’appelait Nathaniel… Mmmh joli. Italien sans doute également. Il me demandait cependant de l’appeler Nath comme tout le monde et j’acquiescer comme un gosse qui écoutait les ordres. Trop rapidement, le jeune Nath souffla que Lorenzo était un prénom Italien et qu’il devrait alors le retenir. Malgré moi, je ne pus m’empêcher de sourire à cette remarque. Je n’étais pas Italien malgré mon prénom. Oh non. Moi, j’étais Irlandais, j’en étais fier et j’avais même envie que cela se sache. Alors, rapidement, je rétorquais au jeune homme ces pensées qui me passaient par la tête et je lui confiais mes réelles origines.
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Lien du postMer 8 Mai 2019 - 12:04
Draw everyday | J’avais proposé ce deal sans savoir s’il accepterait. Se faire dessiner habiller était une chose, mais nu, c’était différent, il fallait être totalement a l’aise avec son corps. Bon si possible, évidemment ne pas bouger, mais ça je n’avais pas vraiment de grande espérance a son sujet. Mon sourire s’agrandit lorsqu’il accepta ma proposition. J’en était vraiment heureux, je me sentais impatient de dessiner le dessiner, moins vêtu, mais pas que, évidement. Il était beau, et en réalité j’était totalement gagnant dans l’histoire. Le sexe n’était vraiment pas une contrainte, alors que pour lui devoir "poser" pour que je le dessine en était probablement une. Mais je ne lui dirais pas, j’avais une opportunité, je l’avais saisi, ce n’était pas loyal, mais tant pi. C’est alors que ce posa la question du quand. Ce qui me fit réfléchir quelques secondes pendant que je continuais de griffonner sur ma feuille, jetant quelques regards au brun. J’étais fatigué, certes, ais assez en forme pour faire ça. En plus je n’avais plus cours de l’après-midi donc ça pourrait tout à fait se faire aujourd’hui. Mais il fallait aussi prendre ne compte qu’il semblait dans un sale état, bien qu’il mette affirmer le contraire. La blessure ne me dérangeait pas. Mais je n’avais pas envie qu’il s’évanouisse alors que j’étais avec lui. Purement égoïste, je le sais. J’avais quand même très envie de le continuer a le dessiner, habiller et curieux de pouvoir le faire nue. De toute manière si ça se faisant dans les jours qui suivait, ses blessures n’aurait pas disparu. -Je n’ai pas cours de l’aprèm, donc j’ai du temps, chez moi ou chez toi ? Je souri, satisfait. J’avais des bases de secourisme au pire. Mais je priai pour ne pas en avoir besoin. On s’échangea alors nos noms, je me fis la remarque que son prénom était d’origine Italienne, et il m’indiqua que sa mère l’était bien que lui nom. Ceci expliquait cela. -Je me disais aussi que tu avais un accent étrange. Je blaguais. Et ouais je suis pure sang Italien. Cette affirmation n’était absolument pas vérifiée, mes deux parents l’étaient, mes grands-parents aussi il me semble, mais après je n’en ai aucune idée. Je ne connais personne qui a refait notre arbre généalogique dans la famille. Ce n’est pas comme si j’étais proche de ma famille de toute manière. A par mon frère, je n’avais pas de famille. Mes parents étaient en vie, mais c’est comme s’ils n’existaient pas a mes yeux. J’avais bien quelques cousins, mais a pars Ozymandias que j’avais revu cette année, je n’avais pas gardé contact. -On y vas quand tu veux. Juste le temps que je range mes affaires. On était tout les deux d’accord pour cette aprèm, plus qu’a se diriger sur les lieux convenus. J’étais bien là, à dessiner, au soleil, dehors a l’air frais. Le soleil d’Hawaï me manquait assez. Et mon modèle était asse immobile actuellement. Donc je pouvais continuer encore un moment. Mais pas sûr que Lorenzo ait envie de rester longtemps ici. C’est lui qui décidait du départ. Je ne savais pas s’il voulait finir sa cigarette ou pas. |
(c) toxic heart.
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Lien du postMar 20 Aoû 2019 - 17:35
Lorsque je m’étais approché du jeune homme, je n’étais guère certain de la manière dont les choses se dérouleraient. J’ignorais totalement comment tout se passerait avec cet étranger qui m’observait depuis de trop longues minutes et ça me foutait clairement la frousse. Je n’étais vraiment pas habitué à ce qu’on me regarde de façon aussi insistante et pendant aussi longtemps. Enfin… Si, bien sûr, cela m’arrivait de temps à autre lorsque je me retrouvais sur la piste de danse en boîte de nuit. Dans ces situations, je faisais absolument tout mon possible pour attirer les regards dévoreurs sur ma peau. J’avais besoin qu’on me voie. Je ressentais la nécessité que tout le monde me désire. C’était une sensation indispensable lorsque je me retrouvais dans ces endroits qui rythmaient follement mes nuits. Cependant, une telle situation n’était pas censée arriver dans la réalité de la vie. Ce n’était pas censé se produire alors que je me trouvais simplement sur le campus. Il s’agissait même de l’endroit où j’évitais le plus de me faire remarquer en règle générale puisque ma dysmorphophobie me poussait à agir de cette façon par peur d’être blessé, par peur des propos que les autres pourraient tenir. Par peur de qui j’étais simplement. Un pauvre gosse fichtrement trop horrible qui ne méritait aucunement de retenir l’attention d’autrui. Alors, là, j’avais pété les plombs. La situation avait fait que tout m’avait échappé. Je n’avais plus eu le moindre contrôle sur tout ce qui se déroulait ici. Je m’étais simplement laissé emporter par la vague de folie habituelle sans savoir quoi faire de plus. C’était ce que je voulais de toute manière. Glisser dans le monde sombre que je connaissais. Alors, je m’étais mis à me battre avec un autre étudiant. Un combat violent qui avait attirés quelques curieux avant que je ne sois enfin laissé de mon côté. Mon adversaire avait été tiré à l’écart par une autre personne et tout s’était terminé. Sans réel perdant. Sans véritable gagnant. Un combat un peu trop vain qui m’avait réellement agacé. Un combat qui avait alors poussé l’étranger à me regarder trop longuement au point d’attirer totalement mon attention et de me pousser à m’approcher de lui. Je m’étais approché trop curieux et foutrement si angoissé à l’idée de ce qu’il pourrait faire. De ce qu’il pourrait dire. Il avait après tout la possibilité d’aller me dénoncer auprès de l’université et je risquais des ennuis avec mon papa dans ce cas-là. Arf. C’était tellement la merde que je ne voulais pas y penser. Oh non, certainement pas. Alors, je m’étais approché de lui afin de connaître la vérité sur la situation et de savoir ce qu’il foutait. La vérité ne tarda pas à tomber et la panique quittait aussitôt mon être. Il était juste là à me dessiner. Il me matait simplement pour parfaire son dessin. C’était bon pour moi. Après tout, il ne me connaissait pas alors il pouvait me dessiner si cela lui faisait plaisir quand bien même je n’étais pas le plus doué des modèles ou le plus intéressant à poser sur le papier. Dans tous les cas, la situation me plaisait. Et, elle m’intriguait réellement. Je pouvais sans aucun doute gagner quelque chose dans toute cette histoire. Je pouvais obtenir de quoi rendre ma journée meilleure sans doute. Alors, je n’hésitais pas bien longtemps avant de prendre la parole pour tenter de gagner quelque chose. Et, par quelque chose, j’entendais bien évidemment quelque chose de sexuel. Le bel étranger tatoué et fichtrement sexy riait suite à mes propos avant de me dire que ma proposition n’était pas très équitable. Mes sourcils se fronçaient sous l’incompréhension qui s’emparait soudainement de moi. Attendez, zut, c’était quand même foutrement équitable comme situation, non ? Il avait eu le loisir de m’observer autant qu’il le voulait et de me dessiner sans que je ne m’en prenne à lui et, en plus, je lui offrais une partie de jambes en l’air. Ce serait autant pour son plaisir que le mien… Peut-être même plus le sien que le mien puisque j’étais foutrement incapable de ressentir du véritable plaisir depuis de trop longues années. Je le ressentais de façon trop automatique tant je passais mes nuits à coucher avec tout le monde. Il pourrait même se vanter d’avoir couché avec le fils du premier ministre Irlandais. Ce n’était pas rien… Mais, cela ne semblait guère aller à mon interlocuteur qui proposait un nouveau deal. Il voulait me dessiner moins habillé et, après ou avant, nous ferrions les autres choses qui ne demandaient pas de vêtements. Un sourire se dessinait aussitôt sur mon visage tandis que je tirais sur ma cigarette suite à cette proposition qui venait de tomber. Une excellente proposition. Enfin… Dans tous les cas, elle me plaisait grandement. Je serais sans doute capable de me tenir devant la télévision totalement nu pour lui permettre d’accomplir son œuvre – après tout, le jeune homme avait du talent – et après j’aurais aussi le droit à un corps à corps. J’acceptais presque aussitôt sa proposition avant de lui dire que c’était quand il voulait. Et, la réponse du bel inconnu ne tarda pas à tomber. Il n’avait pas cours de l’après-midi donc il avait du temps à me consacrer. Il me demandait si cela se passerait chez moi ou chez lui le tout avec un putain de sourire satisfait qui me donnait envie de lui dire que ça se passerait plutôt ici. Là. Tout de suite. Et, bordel, je me fichais bien du monde autour de nous. Cependant, ce n’était pas correct de faire ça en public ici quand bien même l’envie me tiraillait vivement. Alors, après avoir de nouveau tiré sur ma cigarette, je plantais mes prunelles bleues dans celles de mon interlocuteur avant de lui souffler ma réponse.
Cela se passera chez toi….
Oh oui, c’était tellement mieux. Je savais bien que je me serais senti plus à l’aise pour me mettre nu et rester sagement en position chez moi. Néanmoins, je savais que je n’étais jamais à l’aise lorsque les coucheries se déroulaient au sein de mon appartement. Cela ne me plaisait pas puisque ça laissait l’opportunité aux personnes passant dans mon lit de me retrouver quand elles le voulaient. Il ne fallait jamais sous-estimer les autres et leurs capacités à se souvenir des adresses ou des chemins qu’ils faisaient pour le sexe. Je n’aimais pas prendre le risque d’emmener mes conquêtes chez moi. Je préférais toujours payer une chambre d’hôtel, faire ça dans un lieu public ou le faire directement chez ma conquête afin que je puisse filer en douce parce que je savais que, moi, je ne reviendrais pas quémander quoi que ce soit. Alors, là, il était clair pour moi qu’avec la proposition de Nathaniel, les choses ne pouvaient se passer qu’à deux endroits. C’était soit directement à l’université, soit chez le jeune homme. Et, le bel Italien ne semblait pas opter pour la première proposition – sans doute assez sage de sa part d’ailleurs pour éviter tous risques – alors je n’avais pas réellement le choix. Ce ne serait pas chez moi. Jamais. Ma réponse était tombée et je prenais le temps de détailler ma proie. Ses cheveux qui semblaient si doux, son regard fichtrement dévastateur, son corps plus que tentant aussi musclé que couvert de tatouages. Ce mec avait clairement tout pour réveiller le désir de n’importe qui. Et sa voix… Damn, il me faisait tourner la tête. Je souriais à la remarque qu’il faisait sur mon prénom Italien avant de chercher à en savoir plus sur lui. Après tout, ce Nathaniel sonnait très Italien aussi alors il l’était également non ? Je lui avouais qu’il allait être déçu parce que, de mon côté, je n’étais pas un véritable Italien. Ma mère l’était, mais moi j’étais surtout et avant tout Irlandais. J’en étais trop fier. J’aimais mon Irlande natale et, si les choses n’avaient pas aussi mal tourné, nuls doutes que je serais encore chez moi. Dans mon pays. Nathaniel ne tarda pas à répondre pour me dire que j’avais un accent étrange et je lui tirais la langue sachant parfaitement encaisser cette remarque comme la blague qu’elle était. Puis, de toute façon, j’avais conscience que pour beaucoup mon accent Irlandais était étrange. Il m’arrivait qu’on me dise que je mâchais trop mes mots ou que je ne les prononçais pas de la bonne manière. Mais, je m’en foutais. C’était moi. C’était mes racines. Et je n’allais pas me pliais à ce que les autres désiraient simplement parce que mon accent pouvait en déranger certain. Nathaniel me soufflait qu’il était de pur sang Italien lui et je lui offrais un sourire avant de mordiller ma lèvre suite à toutes les pensées interdites aux moins de dix-huit ans qui circulaient encore et toujours dans ma tête. Je soufflais rapidement à l’attention du jeune homme « Et, pour ta connaissance, j'pas un accent étrange, j'ai juste le plus bel accent du monde. » Je lui tirais de nouveau la langue avant d’écraser ma cigarette dans l’espèce de pot qui semblait servir de cendrier ici. Mon regard se baladait sur le campus tandis que le vertige me prenait soudainement. Ma main se posait aussitôt sur la rambarde de l’escalier. Oops, je m’étais peut-être battu un peu trop vivement, un peu trop violemment. Je fermais les yeux pour tenter de contrôler le malaise qui s’emparait de moi. Mais, soudainement, la voix de Nathaniel résonnait. Il me disait que nous y allions quand je voulais. Juste le temps qu’il range ses affaires. Je passais ma langue sur mes lèvres hésitants quelques minutes. J’en crevais d’envie. Mais, une partie de moi me criait que ce n’était pas une bonne idée du tout. Je n’étais pas en état. Fouillant dans mes poches, j’en tirais un papier et un stylo. J’inscrivais mon numéro sur le morceau de papier avant de relever les yeux vers ma proie. Ma proie qui ne serait pas mienne aujourd’hui. Mais bientôt sans doute. Tout en lui tendant le bout de papier et en me redressant déjà prêt à faire demi-tour, je lui soufflais doucement.
Je… Aujourd'hui c'pas une si bonne idée que ça finalement. Alors, tiens, j'te laisse mon numéro et on voit pour s'organiser ça
Cela se passera chez toi….
Oh oui, c’était tellement mieux. Je savais bien que je me serais senti plus à l’aise pour me mettre nu et rester sagement en position chez moi. Néanmoins, je savais que je n’étais jamais à l’aise lorsque les coucheries se déroulaient au sein de mon appartement. Cela ne me plaisait pas puisque ça laissait l’opportunité aux personnes passant dans mon lit de me retrouver quand elles le voulaient. Il ne fallait jamais sous-estimer les autres et leurs capacités à se souvenir des adresses ou des chemins qu’ils faisaient pour le sexe. Je n’aimais pas prendre le risque d’emmener mes conquêtes chez moi. Je préférais toujours payer une chambre d’hôtel, faire ça dans un lieu public ou le faire directement chez ma conquête afin que je puisse filer en douce parce que je savais que, moi, je ne reviendrais pas quémander quoi que ce soit. Alors, là, il était clair pour moi qu’avec la proposition de Nathaniel, les choses ne pouvaient se passer qu’à deux endroits. C’était soit directement à l’université, soit chez le jeune homme. Et, le bel Italien ne semblait pas opter pour la première proposition – sans doute assez sage de sa part d’ailleurs pour éviter tous risques – alors je n’avais pas réellement le choix. Ce ne serait pas chez moi. Jamais. Ma réponse était tombée et je prenais le temps de détailler ma proie. Ses cheveux qui semblaient si doux, son regard fichtrement dévastateur, son corps plus que tentant aussi musclé que couvert de tatouages. Ce mec avait clairement tout pour réveiller le désir de n’importe qui. Et sa voix… Damn, il me faisait tourner la tête. Je souriais à la remarque qu’il faisait sur mon prénom Italien avant de chercher à en savoir plus sur lui. Après tout, ce Nathaniel sonnait très Italien aussi alors il l’était également non ? Je lui avouais qu’il allait être déçu parce que, de mon côté, je n’étais pas un véritable Italien. Ma mère l’était, mais moi j’étais surtout et avant tout Irlandais. J’en étais trop fier. J’aimais mon Irlande natale et, si les choses n’avaient pas aussi mal tourné, nuls doutes que je serais encore chez moi. Dans mon pays. Nathaniel ne tarda pas à répondre pour me dire que j’avais un accent étrange et je lui tirais la langue sachant parfaitement encaisser cette remarque comme la blague qu’elle était. Puis, de toute façon, j’avais conscience que pour beaucoup mon accent Irlandais était étrange. Il m’arrivait qu’on me dise que je mâchais trop mes mots ou que je ne les prononçais pas de la bonne manière. Mais, je m’en foutais. C’était moi. C’était mes racines. Et je n’allais pas me pliais à ce que les autres désiraient simplement parce que mon accent pouvait en déranger certain. Nathaniel me soufflait qu’il était de pur sang Italien lui et je lui offrais un sourire avant de mordiller ma lèvre suite à toutes les pensées interdites aux moins de dix-huit ans qui circulaient encore et toujours dans ma tête. Je soufflais rapidement à l’attention du jeune homme « Et, pour ta connaissance, j'pas un accent étrange, j'ai juste le plus bel accent du monde. » Je lui tirais de nouveau la langue avant d’écraser ma cigarette dans l’espèce de pot qui semblait servir de cendrier ici. Mon regard se baladait sur le campus tandis que le vertige me prenait soudainement. Ma main se posait aussitôt sur la rambarde de l’escalier. Oops, je m’étais peut-être battu un peu trop vivement, un peu trop violemment. Je fermais les yeux pour tenter de contrôler le malaise qui s’emparait de moi. Mais, soudainement, la voix de Nathaniel résonnait. Il me disait que nous y allions quand je voulais. Juste le temps qu’il range ses affaires. Je passais ma langue sur mes lèvres hésitants quelques minutes. J’en crevais d’envie. Mais, une partie de moi me criait que ce n’était pas une bonne idée du tout. Je n’étais pas en état. Fouillant dans mes poches, j’en tirais un papier et un stylo. J’inscrivais mon numéro sur le morceau de papier avant de relever les yeux vers ma proie. Ma proie qui ne serait pas mienne aujourd’hui. Mais bientôt sans doute. Tout en lui tendant le bout de papier et en me redressant déjà prêt à faire demi-tour, je lui soufflais doucement.
Je… Aujourd'hui c'pas une si bonne idée que ça finalement. Alors, tiens, j'te laisse mon numéro et on voit pour s'organiser ça
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