Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityC'est une blague céleste? • Alrion
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le deal à ne pas rater :
    Tablette 11″ Xiaomi- Mi Pad 6 global version (coupon + code promo)
    224.97 €
    Voir le deal

    C'est une blague céleste? • Alrion
    Page 1 sur 3 1, 2, 3  Suivant
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 30 Mar - 1:45
    taggercitereditionsupprimeradresse
    The worthest Joke
    Aloysius & Orion

    « All my life, I've been waiting for someone like you. I've looking for someone like you. Oh... You make me...  »

    « Docteur ? Il y a un patient dans le box trois, il a eut un accident de la route, rien de grave à priori mais il faut vérifier qu'il n'a pas une commotion cérébrale.» J'acquiesçai d'un signe de tête et pris le dossier médical que me tendait l'infirmière de service aux urgences. Oui,ce soir j'avais pris une garde, comme régulièrement. Ce n'était pas par manque d'argent, c'était plus parce que j'étais marié à la médecine et qu'en l'occurence j'avais cruellement besoin qu'elle m'aide à me changer les idées. Surtout après ma dispute avec Orion. J'ouvris le dossier, tâchant de penser à autre chose, et je le parcourus rapidement. Orion Kayser mon coeur se serra, battant à une allure folle. Mais après tout je ne connaissais pas son nom de famille, alors ça pouvait tout aussi bien être un autre Orion, n'est-ce pas ? 23 ans, un soupire de soulagement m'échappa. Mon Orion à moi, mon démon intérieur plutôt en avait 27. Ce n'était donc pas lui. Je continuais de lire les diverses informations, une douleur dans la jambe droite, qui était apparemment un peu enflée. Quelques points de suture à faire sur la main gauche, apparemment aussi. En soit rien qui ne puisse rapidement être réglé.Resterait plus qu'à lui faire passer un scanner pour vérifier que tout allait bien au niveau de son cerveau.
    Je pris donc la direction du box, vêtu de ma tenue rouge de chirurgien, surmontée e ma blouse blanche et mon stéthoscope noir posé sur mes épaules, comme à peu près tous les médecins qui arpentent ce monde.
    Je tirais la porte coulissante et entrais dans la pièce. « Bonjour, je suis le docteur Zorander, je vais...» J'avais relevé les yeux. Et c'était lui. Putain, c'était lui. Ma gorge se serra, mon coeur se remit à battre comme un forcené qui cherche à éclater ma cage thoracique pour s'en échapper.
    Mais en fait, ce que je ressentais surtout, là, tout de suite, c'était de la colère, une immense colère. 23 ans, hein ?
    Je déglutis péniblement et m'adossais à la porte que je venais de refermer, déposant le dossier sur la table sur le côté, je croisais les bras sur ma poitrine, lui lançant l'un des regards les plus meurtriers, que j'eus jamais lancé de ma vie. Puis je détournai le regard vers le mur, pour essayer de me calmer. Parce que sinon, j'allais hurler... Parce que sinon je...
    « ET TU OSES VENIR ME DONNER DES LECONS DE MORALE SUR QUEL COMPORTEMENT IL EST JUSTE D'ADOPTER OU NON?» Je récupérai le dossier et le balançais violemment non pas sur lui, mais au sol, aux pieds de son lit. « ET TU OSES VENIR ME DEMANDER D'ÊTRE HONNÊTE ?! DE TE DIRE LE FOND DE MA PENSEE ?TOI?» Je criais si fort que probablement qu'on m'entendait dans le couloir. Mon poing se serra. Ô grand Dieu que je détestais qu'on me mente. Ô grand Dieu que si un regard avait pu tuer, il serait mort atomisé en une fraction de seconde. Mes joues étaient rougies sous la colère, l'adrénaline et le fait d'avoir hurlé probablement. Mes doigts tremblaient. Mon souffle se faisait court. Mais putain pourquoi je me mettais autant au colère ? Pourquoi même cette émotion là il arrivait à la rendre disproportionnée ?
    « Et tu disais que je jouais avec toi...» Un rire profondément sarcastique s'échappa d'entre mes lèvres. Parce que maintenant j'étais triste. Parce que maintenant j'avais le sentiment que ce mec pour qui je ressentais un milliers de choses m'avait trahit et manipulé. Que LUI il s'était foutu de ma gueule depuis le début.
    « Mais c'était toi, en fait.» Les mots sortaient tous seuls, comme si j'avais été un robot, ou de nouveau ce mort en sursit. Ce putain de cadavre ambulant. En un claquement de doigts, mes espoirs, mes rêves et mes envies s'étaient envolés.
    Alors le regard vide, toute trace d'émotion effacée, je m'approchais de lui avec un air purement et uniquement professionnel. Je pris sa main pour jauger la blessure. Quelques points suffiraient. Puis je me mis à examiner sa jambe, dans un silence de mort.
    « Bien Monsieur Kayser, je vais vous emmener passer un scanner et ensuite je recoudrais votre main.» Mon ton était froid et détaché, cruellement froid et détaché. Mais ma voix elle, elle tremblait... Et je me retournai, décidé à sortir d'ici et à aller réserver ce foutu scanner.
    (c) DΛNDELION
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 30 Mar - 14:50
    taggercitereditionsupprimeradresse
    C'est une blague céleste? // @ALOYSIUS R. ZORANDER ※※※ Sérieusement, les gens sont chiants, ils sont cons et moi je suis d’une humeur massacrante. Je ne sais pas trop si c’est mon surplus de travail ou encore, si c’est les conneries qui me tombent dessus, mais clairement, je suis dans un état lamentable. La preuve en est, je n’ai pas regardé avant de traverser sur le passage pour piéton. Putain, c’état vert pour moi et ce con, il a juste décidé de me foncer dedans. Bon, je pense que j’aurais pu l’éviter si j’avais fait attention, mais les faits sont là…J’ai fini ma gueule à terre, le jeans troué, la jambe en compote. Ça fait mal, mais la douleur est une chose que je maitrise plutôt bien depuis quelques temps. Du moins, c’est ce que j’aime me dire. Heureusement, l’homme au volant est sorti en courant, s’est excusé comme un cinglé et a fait en sorte de m’amener à l’hôpital. J’avais tenté de l’en dissuader, de lui dire que j’allais bien, mais la traînée de sang le long de ma cuisse ne donne pas de faux semblants. Bref, je me retrouve dans ce foutu hôpital…hôpital que j’aurais aimé éviter encore et encore et pas seulement à cause de mon passif, mais surtout à cause des souvenirs que j’ai ici. Depuis nos messages échangés, Alyosius et moi n’avions pas repris contacts. Si j’en souffre ? Je n’en sais rien, mais combien de fois ne frôlais-je pas mon ventre en quête de ces marques rouges qui me rappellent la douceur de ses lèvres, son regard, son visage. Saloperie. Je n’ai même pas envie d’y songer puis, il ne travaille pas aux urgences donc, je ne risque pas de le croiser…De toute façon, je n’ai pas spécialement le choix. L’infirmière qui s’occupe de moi me fou dans un box et coupe dans mon jeans pour dégager la plaie et voir les dégâts. « Un médecin va s’occuper de vous. » M’a-t-elle annoncée après avoir fait les premiers soins de bases. Je ne fais que lui répondre par un sourire poli, dégageant mon visage de ces mèches rebelles qui se sont installées devant mes yeux. Loin d’être à l’aise dans ce box, je tripote nerveusement mon téléphone pour envoyer un message à ce qui se rapproche de ma meilleure amie…Je ne suis là que depuis une vingtaine de jours et pourtant, mon cercle d’amis s’agrandit à une vitesse grand v. Ce n’est pas pour me déplaire, pas vraiment. Une voix résonne et je sursaute, mon cœur rate un battement alors que mes yeux sombres se posent brusquement sur…Lui ! Putain non ! Non ! Il n’est pas censé bosser aux urgences, il n’est pas censé être là… « Qu’est-ce que… » Mais vu son regard, je devine très clairement le souci. Un dossier contient des informations personnelles d’où mon âge, mon véritable âge. Je n’ai pas vingt-sept ans, mais bien vingt-trois et vu sa gueule, je devine qu’il vient de le comprendre. Et le voilà en train de beugler dans le box, attirant très certainement l’attention sur nous. Mes muscles se crispent, ma gorge se noue. Je suis coupable, à cent pour cent, mais je trouve quand même sa réaction disproportionnée. « Arrête de gueuler Alyosius, je ne suis pas ton chien. » Grimaçais-je légèrement en poussant un soupire éloquent sur mon état d’esprit d’aujourd’hui. Au fond, je me sens mal, super mal à l’aise et, étrangement, je suis content de le revoir…bien que dans une autre situation ça aurait été préférable. « N’en fais pas une affaire d’état. Tu ne penses pas que tu exagère un peu pour une histoire de nombre ? » Dis-je froidement en venant glisser mes iris sur son visage. Seigneur, ce visage…Je me remémore brusquement nos baisers, je me remémore ses caresses et j’en virerais bien au rouge. Non, ce n’est pas le moment de penser à de telles choses, pas de suite. Le dossier a atterri devant moi, du moins, sur le sol. Ouai, il est vraiment en colère mais sa colère ne me fait pas peur. La preuve, je reste complètement neutre, poussant de nouveaux soupires. Il m’épuise…je viens de me ramasser une bagnole dans la jambe et lui, il me fait la leçon. Mais là, ses paroles viennent se planter dans ma poitrine comme un coup de poignard en plein cœur. J’en reste muet. Moi, jouer avec lui ? Il est sérieux ? Il approche pour m’examiner de son air froid et, quand enfin je décide de réagir, c’est pour lui balancer un oreiller à portée main en pleine gueule…ouai, rien que ça. « Ne me touche pas ! Franchement, ne pose pas tes mains sur moi parce que je vais t’en coller une ! » Dis-je brusquement, la rage qui enflamme mes iris, la gorge nouée par la simple blessure provoquée par ses mots. Plantant mon regard dans le sien, je sais que je devrais me contenir mais, malheureusement, je n’y parviens pas. « Moi j’ai joué avec toi ? T’es vraiment qu’un gros con quand tu t’y mets ! Ouai, j’ai menti sur mon âge la belle affaire. Tu m’aurais approché si tu savais que j’avais vingt-trois ans ? On n’était pas censés se revoir d’accord ? Je n’étais pas sensé me rapprocher de toi de base. » Ma mauvaise humeur ne m’aide pas à garder le contrôle, bien au contraire. « J’ai vingt-trois ans, d’accord, mais y’a que ça qui était faux tout le reste c’était la vérité. Mais tu sais quoi ? Je vois même pas en quoi ça peut t’intéresser vu que tu m’as bien fait comprendre que je pouvais aller me faire foutre. Maintenant, dégages d’ici et envoie moi un autre médecin… » Dis-je en tremblant légèrement. « Non, tu sais quoi, laisse tomber…je me casse. » Grognais-je en descendant du lit non sans retenir un gémissement face à la douleur. « T’es vraiment qu’un pauvre type ! Après tu t’étonnes que je n’osais pas te dire que j’avais vingt-trois ans…la bonne blague. T’es même pas capable de dire le fond de tes pensées et c’est sur moi que tu gueules comme si j’étais ton clebs ! » Murmurais-je alors que je commence à me diriger vers la sortie en boitant comme un abruti…

    (a) blue moon

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 30 Mar - 18:55
    taggercitereditionsupprimeradresse
    The worthest Joke
    Aloysius & Orion

    « All my life, I've been waiting for someone like you. I've looking for someone like you. Oh... You make me...  »

    « Qu’est-ce que… » Il était surpris, au moins autant que moi, je le sentis au son de sa voix, à son air interloqué et à la façon qu'il eut de me scruter. Mais c'était déjà trop tard, la colère était maîtresse de la moindre de mes cellules, me rongeant jusqu'à la moelle. C'était un des gros problèmes de mon caractère pour le moins... Explosif. Si j'avais vécu au Far West, j'aurais été le genre de gars à tirer d'abord et à poser les questions ensuite. Parce que bien sûr une fois ma crise de nerfs passée je me calmais toujours et réfléchissais. Souvent même je regrettais. Mais bon Dieu que je haïssais le mensonge. Il s'agissait de la pire trahison pour moi. Pour des raisons liées à mon passé et qu'il ne pouvait pas connaître bien évidemment. Seulement voilà, même le moindre mensonge anodin, me mettait hors de moi. Et je m'en rendais compte, c'était pire encore quand il s'agissait de lui. Et je préférais ne pas le regarder, parce que sinon je savais ce que j'allais éprouver, et ça allait me radoucir, et ça je ne le voulais pas.
    « Arrête de gueuler Alyosius, je ne suis pas ton chien. »  Un nouveau rire sarcastique passait la barrière de mes lèvres. « Je ne hurle pas sur les chiens, Orion. J'ai du respect pour eux. Ils ne mentent jamais, ils ne trichent jamais. » J'avais prononcé chaque mot en articulant de façon presque exagérée pour être sûr que ça s'enfonce bien dans son crâne. Parce que non, quand j'étais dans un tel état de colère, je n'avais pas la moindre once de respect pour les menteurs. Mes yeux brûlaient toujours de cette rage dévorante, qui refusait de me quitter, jusqu'à m'en rendre aveugle. Ou presque. « N’en fais pas une affaire d’état. Tu ne penses pas que tu exagère un peu pour une histoire de nombre ? » Un grognement s'échappa du fond de ma gorge. J'étais tellement exaspéré s'il savait. Exaspéré de crever d'envie à la fois de le descendre mentalement et à la fois de le serrer dans mes bras à l'en étouffer. Mais je devais me montrer ferme quant à mon mécontentement. Je voulais qu'il comprenne putain, qu'il comprenne qu'on ne pouvait pas tricher avec moi.
    Finalement, reprenant mes esprits et mon calme -à peu près-, je m'approchai de lui,et commençait à l'examiner avec la froideur médicale de rigueur.
    Seulement ça ne se passa pas comme prévu, puisque je me reçus un oreiller en pleine tronche, ce qui eut le don de m'énerver de nouveau. Aussi je me saisis du dit oreiller et le balançais d'un coup sec sur le sol. « Ne me touche pas ! Franchement, ne pose pas tes mains sur moi parce que je vais t’en coller une ! » J'arquais un sourcil. Il me menaçait maintenant ? Il avait vraiment envie de jouer à ça ? « Essaye seulement.» Lui lançais-je sur un air de défi. Il m'avait fait comprendre l'autre jour qu'il savait se défendre, mais moi aussi. Oh que oui, moi aussi. Pourtant une part de moi n'avait pas la moindre envie de lui faire du mal. « Moi j’ai joué avec toi ? T’es vraiment qu’un gros con quand tu t’y mets ! Ouai, j’ai menti sur mon âge la belle affaire. Tu m’aurais approché si tu savais que j’avais vingt-trois ans ? On n’était pas censés se revoir d’accord ? Je n’étais pas sensé me rapprocher de toi de base. » Ses mots glissaient sur moi comme un fin filet d'eau sur une paroi rocheuse. Alors je me contentais de hausser les épaules, puisque de toute façon je m'étais complètement fermé. « J’ai vingt-trois ans, d’accord, mais y’a que ça qui était faux tout le reste c’était la vérité. Mais tu sais quoi ? Je vois même pas en quoi ça peut t’intéresser vu que tu m’as bien fait comprendre que je pouvais aller me faire foutre. Maintenant, dégages d’ici et envoie moi un autre médecin… » Je levai les yeux au ciel, me reculant de lui d'un pas, posant un instant par la suite mon regard sur son visage, qui comme d'usage fit battre mon coeur plus fort. J'aurais juste voulu pouvoir le haïr. Mais j'en étais absolument incapable, c'était sûrement ça qui me foutait le plus en colère. « Tu vas devoir faire avec moi, j'suis le titulaire de garde.» Répondis-je simplement. Puis ici on était à l'hôpital, pas à l'hôtel. « Non, tu sais quoi, laisse tomber…je me casse. » Je croisais les bras sur ma poitrine, le regardant se lever, le regardant grimacer sous la douleur, et me retenant de toutes mes forces d'accourir pour l'aider, parce que ça aurait été céder. Ca aurait été lui donner la victoire et ma fierté aurait encore préféré la mort. Mon coeur lui... Et bien mon coeur je l'emmerdais!
    « T’es vraiment qu’un pauvre type ! Après tu t’étonnes que je n’osais pas te dire que j’avais vingt-trois ans…la bonne blague. T’es même pas capable de dire le fond de tes pensées et c’est sur moi que tu gueules comme si j’étais ton clebs ! » Un soupire s'échappa de mes lèvres encore une fois, et un air profondément exaspéré collé au visage. Pourtant cette fois je parlais d'une voix calme. « La seule raison pour laquelle t'as pas osé me dire que t'as vingt-trois ans, c'est parce que t'avais peur que j'me barre.» Sur ces mots je posais une main sur son épaule pour l'arrêter, parce que mon coeur... Parce que ce foutu coeur était plus fort que ma fierté, plus fort que ma colère, plus fort que la puissance avec laquelle je tentais vainement de l'envoyer se faire foutre. « Arrête tes conneries, Orion...» Je vins me placer devant lui, rivant mon regard dans le sien et déglutissant, parce que putain qu'il était beau. Parce que putain qu'est-ce que j'aurais tué pour qu'il me fasse un sourire là, maintenant. Ma gorge était nouée, et une multitude de larmes se pressaient jusqu'à mes yeux mais je les retenais de toutes mes forces. Non, elle ne couleraient pas. Il n'en était pas question. Mais mes yeux rougis, et humides laissaient trahir combien je me retenais de les verser. Alors je me contentais de poser une main sur sa joue, et de laisser mon pouce caresser sa peau quelques instants, espérant que ce simple contact le rassurerait autant qu'il me rassurait, moi. Puis sans un mot, je glissais mon bras droit dans son dos, passant sous son bras, l'invitant ainsi silencieusement à prendre appui sur moi plutôt que sur sa jambe blessée, pour l'emmener jusqu'au lit.

     
    (c) DΛNDELION
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 31 Mar - 19:41
    taggercitereditionsupprimeradresse
    C'est une blague céleste? // @ALOYSIUS R. ZORANDER ※※※ Et il s’énerve, monte dans les tours alors que mon cœur semble saigner dans ma poitrine. Je déteste éprouver cette sensation, je désteste avoir l’impression d’être un gamin qui se fait remonter les bretelles. Mais davantage, je déteste qu’il ait apprit la vérité de cette façon. Je comptais bien lui dire…un jour, si un jour, les choses changeaient, si nous devions nous revoir. Mais après tout, nos messages échangés avaient fait en sorte que je me braque, que la conversation soit en sens unique. Mais ce soir, j’ai l’impression que plus rien ne tourne rien, que les choses dégénèrent là où elles n’ont pas lieux d’être. Pourquoi hurler là où il pouvait simplement parler ? Je reconnais mes torts, je sais que je suis fautif, mais la plupart de mes actes ou de mes mots étaient véritables. Peut-il en dire autant ? Je n’en sais rien, je ne sais plus quoi penser devant mon humeur massacrante, face à son regard assassin qui aurait pu me tuer sur place. Il ne me fait pas peur, non, mais les mots sont durs et souvent bien plus cruels que les actes en eux-mêmes. « Je n’ai pas triché comme tu dis. » Dis-je froidement, serrant les dents au point d’en avoir mal aux mâchoires. Mais se voit-il dans un miroir ? Pourquoi tant de rage là où les choses paraissaient plutôt simples ? J’aimerais garder mon calme, lui montrer que malgré mon jeune âge, je peux être posé et adulte. Parce que oui, je suis loin d’être un gamin sans cervelle, un gosse aux réactions menées par le bout du nez par mes propres émotions. Non, je ne suis pas comme ça. Le mec qu’il connait, qu’il a embrassé, qu’il a charmer restait le même avec des années en moins. Mais bien sûr, Alyosius est quelqu’un de tenace et de têtu, ça, je l’ai rapidement compris. C’est ce qui fait son charme et dieu sait qu’il en a, du charme. J’ai beau avoir une certaine rage en moi, je ne peux pas mentir sur ce qu’il dégage et ce, même dans une telle situation. Il reste beau, merveilleusement beau et ça en est déroutant. J’aurais de loin préférer le trouver moche, ça aurait aidé en ce moment. Malheureusement, le cœur a des raisons que la raison elle-même semble ignorer. Maintenant, je sais exactement ce que ça veut dire, mon cœur me le rappel une fois encore. Lui que je pensais à jamais briser, à jamais éteint se voit prit d’assaut par des blessures infligées par ses lèvres vicieuses capables d’infligées de délicieux tourments comme les pires. La preuve en est, il balance que j’ai joué avec lui, que ce n’était pas lui qui l’avait fait. Pour qui me prend-t-il ? Pense-t-il que je lui ai menti par facilité ? Parce que j’en avais envie ? Au début oui, c’était le cas. Au début, les choses étaient différentes, mais les choses avaient évolué, s’étaient retournées contre moi. Je n’ai pas trouvé le moment, l’instant pour lui avouer ma faute mais de là, venir à me dire que j’avais joué avec lui…s’en était trop. Attrapant l’oreiller non loin de moi, je lui balance celui-ci en pleine gueule sans ménagement, ne craignant pas sa fureur. L’objet balancé je refuse qu’il me touche, le lui fait bien comprendre. Il est irrité, tant mieux…Malheureusement, je dis me contenter de lui. Plutôt crever ! « Pas besoin d’un médecin pour me recoudre, je ne suis pas un abruti, une infirmière peut le faire ! » Dis-je froidement, plongeant l’espace de quelques instants mes iris dans les siennes, délicieusement clairs, délicieusement expressives sans l’être. Ironique non ? Où est passé son regard charmeur, son sourire taquin ? Je me surprends à espérer qu’ils réapparaissent ne serait-ce que quelques secondes…Mais non, à la place, je préfère me barrer quitte à me péter la jambe, quitte à appeler un médecin pour qu’il s’occupe de ma jambe ou encore, aller à l’infirmerie du campus. Oui, c’est sûrement mieux ainsi. La grimace est visible, le tiraillement n’est absolument pas agréable. Mais la colère m’aveugle, les blessures infligées par ses paroles aussi. Je m’avance vers la sortie du box quand ses paroles résonnent, que je sens sa main se poser sur mon épaule. Je fais un mouvement de l’épaule comme pour dégager sa main, pour échapper à son contact…pas assez suffisamment néanmoins pour que ça se produise, parce qu’inconsciemment, ce contact, je le désir tout autant que lui. Me retournant brusquement vers lui, c’est cette fois-ci mon regard qui est froid et virulent. « Quoi, tu croyais que je te mentais pour te foutre dans mon lit ? Je te rappelle que t’es le seul mec à m’avoir touché en soit, alors ouai, c’était la seule raison, crois-le ou non je m’en fou ! » Mais lorsque mes iris accrochent les siennes, je me calme brusquement, comme une décharge électrique, comme une chute sur le sol trop brutale. Ses yeux sont rougis, il ravale des larmes invisibles, les signes sont là et je me demande si je n’ai pas été trop loin…Merde, c’est lui qui a commencé non ? C’est de sa faute si ça a explosé, si les choses ont mal tourné. Je ne vois même pas pourquoi il est dans cet état…Mais ça m’adouci, ça panse les plaies. Arrêter mes conneries… « Y’a aucune connerie là-dedans. » Dis-je en soupirant largement, détournant les yeux. Lorsque sa main vient se poser sur ma joue, je me crispe. « Arrête… » Murmurais-je simplement, tournant un peu le visage pour échapper au contact de son pouce contre ma peau. Arrête, c’est plus douloureux que prévu quand je repense à nos messages, à ce qui a été dit. Je ne veux pas tomber dans cette foutue spirale infernale, à vraie dire, je ne sais même pas ce que je veux vraiment. Pourtant, quand il fait passer mon bras autour de son épaule pour me mener au lit, je me laisse faire, comme épuiser mentalement par toute cette merde. Ma journée, maintenant ça, l’accident. Décidément, j’étais loin d’avoir passé une bonne journée. Une fois de nouveau assis, je ne le regarde plus, je fixe un point invisible sur le sol. « Ecoutes, fais ce que tu as à faire et après je partirais et t’auras qu’à oublier tout ça. » T’auras qu’à m’oublier moi, que je me retiens de dire. Mais moi, parviendrais-je seulement à oublier ? Là est la question. J’aimerais me convaincre que oui, me convaincre que les choses s’effaceront comme elles sont arrivées mais ça semble plus compliqués que je ne le pense. La preuve en est, je n’arrive même plus à le regarder, à affronter une quelconque colère venant de sa part.

    (a) blue moon

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 31 Mar - 20:30
    taggercitereditionsupprimeradresse
    The worthest Joke
    Aloysius & Orion

    « All my life, I've been waiting for someone like you. I've looking for someone like you. Oh... You make me...  »


    « Je n’ai pas triché comme tu dis. » Je levai la main, lui intimant dans un geste de se taire. Lui signifiant que j'en avais assez entendu. Si, il avait triché. Evidemment qu'il avait triché. Alors certes, ça n'avait pas spécialement d'importance quand on était juste deux gars dans un bar. Mais quand on était devenus deux gars avec le coeur battant à tout rompre c'était devenu important. Et ouais ça me faisait peur. Ouais, j'avais aucune idée de ce qu'il se passait. Je comprenais pas ce qu'il m'arrivait. J'étais bouffé par tous ces sentiments que j'éprouvais. Et ces sentiments me donnaient envie de fuir en courant. Sauf que fuir s'avérait nettement plus facile lorsqu'il était à l'autre bout d'une rue, ou derrière un téléphone impersonnel, que lorsqu'il était là, devant moi. Parce que quand il était là, devant moi, j'avais envie de lui faire une multitude de choses dont il avait pas idée. Et si tout ça ne s'était limité qu'à un désir sexuel difficile à réprimer les choses auraient été bien plus simples. Pourtant non, ça ne se limitait pas qu'à ça. Y'avait des signes pas vrai?
    Mais pourquoi j'étais si énervé qu'il m'ait mentit? Ne devrais-je pas plutôt me contenter d'en avoir rien à foutre? Ouais, sauf que j'en étais bien incapable. Ouais, je l'avais proprement envoyé bouler l'autre jour, ouais je lui avais dis à demi-mots que je ne voulais pas de ça, ce qui se dessinait entre nous. Pourtant je n'aspirais qu'à une chose, qu'il ne me laisse pas m'enfuir. Qu'il me rattrape au vol, et qu'il me retienne de toute son emprise. Et son emprise sur moi, elle était loin d'être légère, malheureusement pour moi.
    Les esprits s'échauffaient, nous nous disputions clairement, et même si je n'aimais pas ça, je ne pouvais pas céder. Quand on fait la guerre, on ne cède pas une once de terrain à l'ennemi, jamais. Je l'avais appris à mes dépens.
    Un oreiller atterrit dans mon visage. Ce n'était pas grave. Y'avait toujours des balles perdues dans les tranchées, pas vrai?
    « Pas besoin d’un médecin pour me recoudre, je ne suis pas un abruti, une infirmière peut le faire ! » Je levai les yeux au ciel, une nouvelle fois un air exaspéré collé au visage, je le regardais se lever et partir, sans un mot. La colère était encore trop présente, bien trop.
    Sauf que... Sauf que c'était plus fort que moi, je lui avais cédé du terrain. Sans même que je m'en rende vraiment compte, ma main était déjà sur son épaule, à le retenir. Pouvais-je le laisser partir alors qu'il était blessé ? Alors qu'il risquait de s'écrouler dans la rue à cause d'une blessure cérébrale ? Non. En tant que médecin non, et à plus forte raison que c'était lui. Et qu'il était ce qu'il était pour moi. Bien que j'ignorais ce que fût cette chose qu'il représentait.
    « Quoi, tu croyais que je te mentais pour te foutre dans mon lit ? Je te rappelle que t’es le seul mec à m’avoir touché en soit, alors ouai, c’était la seule raison, crois-le ou non je m’en fou ! » J'encaissais. J'avais cédé pas vrai? C'était souvent le résultat qui advenait lorsqu'on cédait. Mes yeux se remplirent de larmes néanmoins, et je les retenais avec difficultés, mais j'y parvenais. Il pensait que j'aimais ça, peut-être ? Me déchirer comme ça avec lui? Je préférais de loin embrasser ses lèvres. Humer son odeur. Sentir sa peau. Je préférais de loin l'aimer, même si j'étais loin d'en avoir conscience. « Orion, tu ne peux pas me demander de rester, et me mentir.» Ces mots étaient sortis presque dans un murmure. Non, il ne pouvait pas me demander de renier mes peurs les plus ancrées, de lui offrir une foutue place dans mon coeur, de lui donner ma confiance en quelques sortes pour la briser juste après.
    « Y’a aucune connerie là-dedans. »
    Et j'étais là, juste devant lui, et mon regard scrutait son visage. Son visage qui rendait mon coeur fou d'ivresse. Son visage qui me donnait des ailes rien qu'à le regarder, et encore une fois sans m'en être vraiment rendu compte, ma main était posée sur sa joue, mon pouce caressant sa peau. Parce que qu'est-ce qui comptait plus au monde que ça?
    « Arrête… » Un brusque retour à la réalité. Mon coeur se serra dans ma poitrine, à son refus que je le touche. Je laissais donc mon bras retomber le long de mon corps. « Ok. Je ne te touche plus.» Pourtant, dans ma voix on pouvait entendre presque toute la tristesse du monde. Je décidai de tout de même d l'aider à se déplacer jusqu'au lit,
    passant une main dans son dos, parce qu'il devait être soigné. Je me contenterais néanmoins d'être son médecin, puisque c'est ce qu'il avait clairement exprimé. « Ecoutes, fais ce que tu as à faire et après je partirais et t’auras qu’à oublier tout ça. » L'aidant à s'asseoir, je me saisis de sa jambe blessée tout en déglutissant péniblement, pour ravaler ma souffrance. Encore une lame en plein coeur. Je soulevai sa jambe pour la poser sur le lit, et me détournai de lui pour me rendre jusqu'au chariot dans le couloir. J'ouvris un tiroir et pris des gants de chirurgie, me saisissant ensuite du désinfectant, une seringue d'anesthésiant et d'un kit de suture. Je revins à son lit, poussant un tabouret avec mon pied, après refermé la porte derrière moi. Être son médecin, Aloysius. Être son médecin. Les larmes se faisaient plus menaçantes encore. Il fallait que je tienne. Il fallait que je fasse taire mon foutu coeur.
    Je déposai le kit de suture sur la table juste à côté du lit, mis les gants et versait une belle quantité de désinfectant sur une compresse que j'avais également prise. Je me mis à nettoyer la plaie à sa jambe, sans la quitter des yeux. Il ne fallait que je le regarde sinon... Il ne fallait pas que je le regarde, c'est tout. Je me saisis de la seringue, ne relevant toujours pas le regard jusqu'à son visage. « Ca va faire mal.» Je pris une profonde inspiration, parce que mes doigts tremblaient, et qu'un chirurgien ne tremble pas. Je fermai un instant les yeux, la seringue dans la main, tentant désespérément de reprendre le contrôle sur moi-même. Ce mec était en train de littéralement me briser le coeur. Mais faut dire, que je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même, je l'avais bien cherché.
    Je posais ma main libre sur sa jambe pour la bloquer, et piquait à trois reprises, autour de la blessure, y injectant à chaque fois un peu d'anesthésiant. Une fois la seringue vide, je la posais sur son emballage stérile ouvert, attendant patiemment mais péniblement que l'anesthésie fasse son oeuvre.
    Si seulement on avait juste pu anesthésier mon coeur.
     
    (c) DΛNDELION
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 1 Avr - 10:45
    taggercitereditionsupprimeradresse
    C'est une blague céleste? // @ALOYSIUS R. ZORANDER ※※※ J’aurais dû tomber dans le coma ou dans les vapes, juste le temps qu’il s’occupe de moi et disparaisse dans la nature. Oui, ça m’aurait évité de subir tout ça, toutes ces conneries qui sortent de sa bouche. Je parle, sa main se lève pour m’intimer de la fermer. « Espèce de… » Grognais-je en me retenant de finir ma phrase. Non, je ne dois pas dire le fond de ma pensée, je ne dois pas me rabaisser à son niveau. Être mauvais et méchant, ce n’est pas moi, ce n’est pas ainsi que je suis, que j’ai été. Non, les faits sont là, je n’ai jamais été un homme méchant en soit, bien que possédant mon caractère propre, je tente de travailler sur mes humeurs, sur mes émotions, mes ressentiments. Mais devant lui, dans cette pièce, c’est clairement compliquer de tenir bon…Son regard s’embrase, le miens également, les paroles sont lâchées, les cœurs explosent, se consument de l’intérieur. J’aimerais tellement qu’il m’écoute, qu’il me comprenne. Oui, j’aimerais juste qu’il soit à ma place l’espace de quelques instants, qu’il gratte l’intérieur de ma tête pour savoir exactement ce que j’ai pu éprouver, ce que j’éprouve encore en cet instant précis. J’aimerais qu’il comprenne le pourquoi du comment, pourtant, les paroles sont veines, les paroles sont muettes et viennent se glisser dans l’oreille d’un sourd. Son air exaspéré en dit tellement long que je fini par craquer, par vouloir fuir ce chantier de guerre. Je n’ai pas envie de combattre, pas aujourd’hui, je n’en ai pas la force et je me sais perdu d’avance. Comme un naufragé sans bouée de sauvetage, je m’enfonce, je coule, je me laisse submerger là où je devrais normalement battre des pieds et sortir ma tête de l’eau. Et pour ça, oui, pour ça, je le déteste amèrement. Je n’aime pas être dans une telle position de faiblesse, je n’aime pas être épuisé mentalement, me poser milles-et-unes questions qui resteront probablement sans réponses. Mais sa main sur mon épaule échauffe mon organe, fait frissonner mon épiderme comme une décharge électrique délicieuse et douloureuse. Je ne peux pas lui demander de rester et lui mentir…Il n’a pas tort, mais encore une fois, il ne comprend pas ma façon de penser, ne comprend pas ce que j’ai fais au moment ou je l’ai fait. « Et si je t’avais dit la vérité j’aurais beau t’avoir demandé de rester, tu serais parti. » Répondis-je du tac au tac, comme une évidence, comme si un sceau d’eau glacé me tombait dessus. Sa main se lève, son pouce caresse mon visage. Arrête…Murmurais-je en essayant de me libérer de son emprise. Coup de poignard dans le cœur, je vois la douleur que ça lui procure, le désarroi qui se lit brusquement dans son regard. Son bras retombe, il ne me touche plus. Je ne réponds pas, une fois encore, je n’en ai pas la force. Je ne voulais pas le blesser…peut-être un peu quand même. Peut-être que je veux le toucher pour qu’il comprenne que les paroles sont une arme, que les mots font aussi mal que les gestes, aussi subtiles soient-ils. Je me laisse porter jusqu’au lit, traînant la patte comme un chien à l’agonie. La tension est palpable. Je n’ai pas besoin de le regarder pour sentir l’aura de souffrance qui pèse dans les environs, qui percutent les murs pour se répercuter sur nous. Je n’ose pas le regarder, affronter son regard ne serait-ce qu’un seul instant. La jambe allongée je le laisse s’occuper de désinfecter la plaie, sortir pour aller chercher le nécessaire. Je regarde un point invisible, allant jusqu’à enlever ma veste. L’air est étouffant, suffoquant. Sensation amère au fond de ma gorge. Ça va faire mal… « La douleur est un lot quotidien apparemment. » Murmurais-je pour moi-même, loin de me poser comme une victime, je ne fais qu’énoncer un fait réaliste. J’ai quitté les miens pour échapper à une souffrance, pourtant, me voilà plonger dans une nouvelle. Mes iris glissent sur ses mains, il tremble…J’aimerais poser la mienne sur la sienne, lui murmurer que ça va aller, qu’il doit se détendre mais à la place mes iris suivent le mouvement de l’aiguille qui s’infiltre dans ma chaire à trois reprises. Je serre les dents, mes doigts se crispent sur le lit. La douleur est supportable comparer à ce que j’ai déjà pu ressentir, mon corps aux séquelles physiques le prouve. Quand la seringue retombe sur l’emballage, je daigne enfin le regarder et la vision est troublante, brutale, violente. Il n’a plus rien de l’homme souriant, charmeur, taquin ou même passionné. Il semble pris au piège dans une boite de mélancolie, de souffrance quelconque que je pourrais lui infliger. Et mon cœur se fend de lui imposer de tels sentiments, mon cœur se fige devant ses iris rougies par la retenue. « Al… » Murmurais-je, la gorge nouée, le cœur au bord des lèvres. Mes doigts s’avancent, ma main se pose sur sa joue, tourne son visage pour chercher à capter son regard. « Regarde-moi. » Nouveau murmure, les mots ne sont plus ombrageux, juste trop doux, juste trop expressifs. « Je suis désolé de t’avoir menti. Il faut que tu comprennes qu’il n’y avait que ça de faux, tout le reste, véritablement tout était vrai. » Oui, comprends que je reste le même. « Et si je réagis si excessivement c’est que…aussi étrange et stupide que ça puisse paraître, je tiens à toi. » Et seigneur, que je déteste ça, tenir à toi, parce que ça va me mener droit en enfers. Ma main retombe, se détache de son visage. « Je t’ai demandé d’arrêter de me toucher, parce que chaque caresse me rend davantage avide de toi ».

    (a) blue moon

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 1 Avr - 11:33
    taggercitereditionsupprimeradresse
    The worthest Joke
    Aloysius & Orion

    « All my life, I've been waiting for someone like you. I've looking for someone like you. Oh... You make me...  »


    J'suis fatigué. Fatigué de me battre contre lui. Et quand bien même la première cargaison de balles a été tirée, j'ai juste envie d'arrêter ça. Mais c'est trop tard, n'est-ce pas? Mais j'suis tellement fatigué, que je finis par lever la main pour lui demander dans un geste de se taire. Il faut que ça cesse. On ne se comprend pas, on n'arrive pas à se mettre d'accord, alors à quoi bon continuer à se déchirer? A quoi bon continuer à se faire du mal?  «Espèce de… » Dit-il d'un air véritablement agacé, mais je ne répondis pas. A quoi bon? Pourquoi partir sur les insultes, maintenant ? Moi, je voulais juste que ça cesse. Parce qu'aussi étrange que ça puisse paraître, je n'arrivais pas à lui faire la guerre, à lui.
    C'est pourquoi alors qu'il tentait de s'enfuir, à mon image, je me retrouvais avec une main sur son épaule, à l'en empêcher, ou du moins à essayer. Il ne pouvait pas me demander de rester, de lutter contre mes peurs les plus enfouies pour rester près de lui, et me mentir, c'est ce que je lui dis, parce que je l'éprouvais au plus profond de moi.
    « Et si je t’avais dit la vérité j’aurais beau t’avoir demandé de rester, tu serais parti. » J'arquais un sourcil, réfléchissant un moment à son affirmation. Etait-elle vraie? Il était temps que je lui dise clairement les choses. « Tu sais, je me fiche que t'ai vingt-trois, vingt-sept ou quarante-deux ans. Ce que je déteste, c'est le mensonge.» Son âge ne changeait rien. Vingt-trois ans, c'était pas seize. Alors certes, ça faisait onze ans de différence entre nous, mais est-ce que je l'aurais repoussé pour autant le premier soir ? Non, certainement pas. Parce que ce qu'il ne semblait pas vouloir comprendre, c'est que ça n'avait jamais été son âge qui m'avait attiré. Non, c'était bel et bien lui, ses lèvres, son sourire, ses yeux, sa voix... Lui, tout simplement. Lui, dans son intégralité. Lui et sa répartie foireuse, Lui et ses piques, Lui et sa prestance.
    Ma main se retrouva sur sa joue mais il me demanda d'arrêter, ce qui me mit un violent coup dans le coeur, j'obéissais néanmoins, me contentant de le ramener à son lit, en bon et gentil médecin. Puis le préparais, allant chercher le matériel, je m'assis sur le tabouret à roulette, l'informant que l'anesthésie allait le faire souffrir. Pourtant je ne pouvais plus le regarder, alors je me concentrais sur ce que je savais faire de mieux, pratiquer la médecine. « La douleur est un lot quotidien apparemment. » Sans relever les yeux, je répondis d'une voix terne. « J'confirme.» La douleur était devenue ma plus précieuse alliée depuis des années. La douleur était ce qui me maintenait en vie. Jusqu'à lui. Et depuis lui, il y avait autre chose pour me faire vivre. Sauf que ce truc, désormais me rendait plus à vif encore qu'avant. Je pouvais gérer ma douleur quotidienne, mais pas celle là. Alors j'étais là, avec les doigts tremblants, mais je finis par planter l'aiguille trois fois dans sa jambe, autour de la blessure. Comme un robot. Un robot sur le point de disjoncter.
    « Al… » Sa main sur ma joue, mon coeur qui rate un battement. Non, Orion, laisse-moi, je veux juste pouvoir t'exécrer. Pourtant mes yeux se fermèrent un cours moment. Non Orion, arrête...
    Sa main me forçait à relever le visage, et je déglutis péniblement, bien forcé d'apprécier contre mon gré le contact de sa peau sur mon visage. « Regarde-moi. » Je lui obéis, ancrant mon regard dans le sien, pour une nouvelle valse agonisante. Un nouveau coup de poignard en plein coeur. . « Je suis désolé de t’avoir menti. Il faut que tu comprennes qu’il n’y avait que ça de faux, tout le reste, véritablement tout était vrai. » J'écoutais chacun de ses mots, mais sentant qu'il avait encore quelque chose à ajouter, je me tus pour le laisser finir, sans quitter son regard. « Et si je réagis si excessivement c’est que…aussi étrange et stupide que ça puisse paraître, je tiens à toi. » Mais moi aussi. Moi aussi! Avais-je envie de lui hurler, mais les mots restaient là, coincés dans ma gorge nouée. « Je t’ai demandé d’arrêter de me toucher, parce que chaque caresse me rend davantage avide de toi » Une vague de frissons me parcourut l'échine. Alors lui, aussi ? Je n'étais pas le seul à ressentir ça? Je pris une profonde inspiration, comme pour encaisser l'information. L'envie de toucher sa main me brûlait de toutes part mais je ne pouvais pas, parce que mes gants devaient eux rester stériles. « Et moi je suis désolé d'avoir été si... Si blessant l'autre fois. Mais je t'ai repoussé pour la même raison que toi.» Je me levai, tenant mes mains bien droites devant moi, veillant à ne toucher à rien, je contournais son lit, et sans attendre une quelconque invitation, je vins m'allonger près de lui, déposant ma tête sur épaule. « J'sais pas ce qui m'arrive, Orion. Mais j'peux t'assurer que ça me fait peur.» Je me blottis davantage contre lui, laissant un de mes bras se poser sur son ventre, la main toujours éloignée du moindre objet, en l'air. « J'ai besoin de toi, c'est plus fort que moi.» Je relevai mon visage, pour pouvoir humer son odeur, au creux de son cou. « Serre-moi. Aussi fort que tu le peux.» Murmurais-je au creux de son oreille.
     
    (c) DΛNDELION
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 1 Avr - 14:20
    taggercitereditionsupprimeradresse
    C'est une blague céleste? // @ALOYSIUS R. ZORANDER ※※※ Ce n’est pas mon âge qui l’aurait effrayé, c’est le mensonge qu’il n’aime pas. En soit, je ne sais pas trop si je dois le croire ou non…Non, je ne sais pas si je dois le croire sur paroles ou juste, me dire qu’il dit vrai, que j’ai foiré en beauté sur ce coup-là. Mais les faits sont là, les choses ont été faites, le mensonge a été mené et découvert. Que puis-je bien faire contre ça ? Rien, absolument rien. « Ce qui est fait est fait, je ne vais pas polémiquer là-dessus dix ans. » Grognais-je froidement en soupirant, épuisé par cette guerre qui n’a ni queue ni tête. Je ne vois même pas pourquoi elle a explosé, pourquoi nous en sommes à ce point précis d’une dispute qui est compliquée. Nos messages échangés n’ont eu pour but que de me faire comprendre que, de lui, je n’aurais pas grand-chose. De toute façon, qu’est-ce que j’attends de lui ? Je n’en ai pas la moindre idée et je n’y réfléchis plus, j’avance en cherchant à ne pas me retourner. Plus facile à dire qu’à faire quand on sait que l’envie est là, que l’envie de m’arrêter est pesante, que l’envie de le regarder est suffoquant. Elle en est si douloureuse que quand il me touche, je lui dis d’arrêter, je me dégage de son emprise. Je ne veux pas sentir sa peau, je ne veux pas me remémorer le gout de ses lèvres…tout ça, je veux juste l’oublier, je veux juste reprendre ma marche en solitaire. Est-ce trop en demander ? Apparemment. Mais pour l’heure, il doit me soigner et plus vite ça sera fait et plus vite je partirais d’ici. Plus vite je me taperais un coup de déprime, mais rien est irréparable, rien ne peut être surmonté…pas vrai ? C’est ce que je dois me dire, je dois absolument m’en persuader, c’est préférable. Regarde-toi, tu fais pitié me dis-je à moi-même, alors que mes iris restent ancrées sur le sol pendant qu’il commence ses soins. Aucunes paroles échangées, juste une réponse morne. La communication est rompue, mais l’air est pesant et suffoquant. Franchement, je pense même que si nous étions en pleine montagne, l’air serait quand même foutrement irrespirable. Mais quand, enfin, je me décide à le regarder, c’est pour faire face à une image bien triste et brisée. Ses traits sont tirés, son regard est vitreux comme si il avait tout abandonner et l’idée que je sois la cause de ce malheur m’est réellement insupportable. Alors oui, doucement, je décide de venir déposer ma main sur sa joue, l’obliger à me regarder. Je parle, il ne m’interrompt pas. Je dis la stricte vérité, j’avoue mes fautes sans broncher, mais j’avoue également les conséquences de tout ça. Il prend une grande inspiration alors que ma main est retombée, que le dernier murmure a été énoncé. Oui, plus je le touche et plus j’ai envie de recommencer. Comme un poison, comme une drogue trop virulente, trop enivrante. Alyosius ne me laisse pas indifférent, clairement, mais me l’avouer à moi-même est plus terrifiant que jamais. Il prend la parole, me dit qu’il est désolé également, mais qu’il m’avait repoussé pour les mêmes raisons. Je soupire doucement, de fatigue, d’exaspération devant notre propre comportement…Si nous passions notre temps à ça, inutile de dire que les confrontations risques d’être multiples et trop virulentes pour mener ne serait-ce qu’à une amitié. « Je vois… » Murmurais-je simplement alors qu’il se redresse, contourne le lit. Je le laisse faire, ne le quittant pas des yeux ne serait-ce qu’une seconde. Si j’ai tenté de m’enfuir quelques minutes plus tôt, je craignais maintenant qu’il prenne la fuite. Heureusement, ce ne fut pas le cas…Non. Il prit place à mes côtés et je me pousse un peu par réflexe. Il faut dire que deux grands gaillards comme nous dans un lit d’une personne, c’est franchement limite…Mais ce rapprochement, je l’accueille sans broncher, au contraire, il est rassurant, il est agréable de sentir sa tête se poser sur mon épaule. Mon bras glisse sous sa tête pour passer dans son dos et j’écoute sans broncher, sans l’interrompre. Je frisonne sous la sensation de son souffle dans mon cou, mon myocarde se sert doucement autant qu’il palpite plus rapidement en même temps. Ça l’effraie, moi aussi, mais je garde mes pensées pour moi. Il a besoin de moi, c’est plus fort que lui. Mais comment faire pour aider une personne qui me repousse ? « Alors arrête de me repousser. » Dis-je doucement alors que mes lèvres se posent sur son crâne, que je ferme doucement les yeux cherchant inconsciemment à profiter de ce contact. Si jamais quelqu’un entre maintenant dans la pièce, inutile de dire que ça soulèvera des questionnements…mais je m’en fou royalement. A sa demande, je m’exécute. Me plaçant un peu sur le côté, mon second bras l’entoure et je le serre contre moi. Pas à l’en étouffer, mais assez pour que nos corps se pressent l’un contre l’autre. Je garde les yeux fermés, je laisse le moment présent se suspendre dans l’air alors que mon visage s’éloigne du sien pour capter ses iris avec les miennes. « Tu m’énerves. » Dis-je sans pour autant penser ça dans le mauvais sens du terme, la preuve en est, ma voix n’est pas agressive ou malsaine. Non. « Mais j’aime bien ça. » Dis-je avec un léger sourire en coin. Et sans vraiment pouvoir m’en empêcher mon front se pose contre le sien, mes lèvres frôlent les siennes l’espace d’une seconde ou deux avant de venir s’y poser.

    (a) blue moon

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 1 Avr - 15:17
    taggercitereditionsupprimeradresse
    The worthest Joke
    Aloysius & Orion

    « All my life, I've been waiting for someone like you. I've looking for someone like you. Oh... You make me...  »


    « Alors arrête de me repousser. » Ses mots font écho dans ma tête, alors que j'étais là, allongé dans ce lit clairement trop petit pour nous deux. Je restais silencieux un moment, le regard posé sur le mur en face de nous, pensif. Arrêter de le repousser? Et si je me laissais aller que se passerait-il? Si je choisissais de sauter moi-même du côté de la vie, qu'adviendrait-il de moi? Toutes ces questions me tordaient le ventre. Si je lui donnais ma confiance pour de bon, ici et maintenant, n'allait-il pas la briser un jour ou l'autre ? Me rendant compte que j'étais silencieux depuis trop longtemps, je bougeais légèrement, et relevait la tête vers son visage. « Je te promets d'essayer.» Dis-je simplement. Je ne lui promettais pas d'y arriver, mais je lui promettais au moins d'essayer de toutes mes forces. Et puis maintenant il savait. Il savait que quand je m'enfuyais, c'était parce que j'avais peur, à l'instar d'un petit animal qui a été malmené par l'homme et à qui il faut un paquet de temps et de douceur pour y revenir.
    Il se retournait légèrement, pour venir entourer mon corps de ses bras musclés, et me serrer contre lui, ce qui me forçait à me être complètement collé contre lui. Un petit sourire se dessina au coin de mes lèvres, et je l'attirais à mon tour un peu plus contre moi, avec mon bras qui se trouvait dans son dos désormais. « Tu m’énerves. » Mon regard sondait le sien et je n'y lus aucune agressivité, aucune colère, non au contraire. Mes yeux à moi s'illuminèrent de malice, et je les levais au ciel théâtralement. « Crois-moi tu es de loin l'être le plus énervant que j'ai jamais croisé.» Je ne pus retenir un nouveau sourire. C'était faux. C'était l'être le plus fascinant que j'avais jamais croisé. Mais il voulait jouer, alors je jouais. « Mais j’aime bien ça. » Suite à ces mots, son front vint se coller au mien et je déglutis parce que ses lèvres étaient proches. Trop proches pour que je ne puisse résister à leur appel. Et quand d'ailleurs elles vinrent se poser contre les miennes, je les accueillis avec une immense sensation de soulagement. C'était comme si ce contact avec suffit à apaiser mon coeur endolori. Aussi je l'embrassai, avec douceur, avec tendresse, déposant une myriade de petits baisers tous plus chastes les uns que les autres sur sa bouche. Puis, étouffant un petit rire, je commençais à dériver, embrassant le coin de ses lèvres, son menton, le bout de son nez, finissant ma course folle aux baisers sur son front. Mon bras le tira encore un peu plus contre moi, pour le serrer fort, vraiment fort, tandis que mon menton se déposai sur le sommet de son crâne. « Bon, cette jambe ne va pas se recoudre toute seule.» Je déposai un dernier baiser sur ses cheveux et je me décollai -non sans regret- de lui, le coeur rempli d'allégresse je retournai à ma place sur le tabouret. « Si t'es sage, je t'invite à dîner.» Je me saisis du kit de suture et l'ouvris, attrapant la pince et glissant l'aiguille au bout. L'inviter à dîner... Non, c'était clair, j'avais de loin dépassé le stade de ne vouloir que du sexe de lui. J'enroulais le fil pour qu'il ne traîne pas. « Cette fois-ci tu ne sentiras rien.» Ma main gauche vint presser les bords de la plaie, et je me mettais à l'oeuvre, concentré sur ce que je faisais, je lui jetai néanmoins un petit coup d'oeil de temps en temps. Il me fallut une bonne dizaine de minutes pour termine, et une fois le dernier point fait, découpant le fil, je me reculai pour observer mon travail. Je me reculais pour déposer la pince et l'aiguille sur la table, attrapant un pansement que je déposai sur sa jambe, puis je retirai enfin mes gants.
    « Tu vas me dire comment t'as fais ton compte, maintenant ?» Dis-je en désignant sa jambe d'une main. Une infirmière choisit ce moment pour entrer, me faisant me retourner pour m'adresser à elle. « Docteur Zorander, le scan est dispo, vous voulez que...» Je levai une main, me levant au passage du tabouret. « J'm'en charge, merci de l'info.» Elle se retourna laissant la porte ouverte, et j'attrapai le lit par les rebords au bout, tirant fermement -ce qui fit visiblement contracter les muscles de mes bras- sur le lit pour le déplacer. Je vins finalement me placer derrière la tête d'Orion, le poussant dans les couloirs. « Je t'emmène en voyage, tous frais payés, si c'est pas beau. T'as intérêt de me remercier comme il se doit.» J'étais euphorique ouais. J'étais heureux en fait, j'avais pas ressentit ça depuis tellement longtemps que je ne m'en souvenais pas. J'étais vivant tout simplement.
    Après quelques minutes nous arrivâmes à la salle du scanner, et je mettais son lit juste à côté pour qu'il puisse juste s'y glisser. Je descendis la barrière du côté de l'allonge, et je vins me placer de l'autre côté. « Allonge-toi là.» Et je priais pour ne rien voir sur ce scan. C'était pas spécialement le moment qu'un désastre se produise. Parce que je venais d'accepter. D'accepter de laisser les choses se dérouler sans me braquer, sans lutter à contre courant.
     
    (c) DΛNDELION
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 1 Avr - 17:20
    taggercitereditionsupprimeradresse
    C'est une blague céleste? // @ALOYSIUS R. ZORANDER ※※※ Il promet d’essayer…ce sont les paroles qui sortent de ses lèvres après un long moment de silence. Il promet d’essayer…des promesses vagues, pas de promesses de réussites mais j’aime ce que j’entends, j’aime qu’il promette quelque chose, aussi subtile soit-il. Je ne m’attends pas à autre chose, je ne m’attends pas à une grande histoire comme j’en ai déjà eu une. Non, je veux juste qu’il cesse de me repousser, de m’éloigner. J’aimerais juste profiter ne serait-ce que des quelques instants en sa compagnie sans trop me poser de questions, sans me prendre la tête. J’aimerais avoir à éviter de me battre comme aujourd’hui avec lui. Oui, j’aimerais tellement de choses, tellement de réponses. « On fait ça alors. » Murmurais-je doucement en souriant doucement contre lui, sentant mes muscles se détendre, mon corps se décrisper. Oui, cette promesse, j’espère qu’il la tiendra, qu’il essayera vraiment. Mais au fond, je sais aussi que de mon côté les efforts vont devoir être rudes, vont devoir être présents. Je ne suis qu’un gosse, c’est clair, je suis souvent plus gamin qu’adulte…Comment réagira-t-il devant cette facette de ma personnalité ? De ce pétage de plomb que je peux avoir quand je me déconnecte de la réalité ? Des moments de déprimes quand elle me revient en mémoire ? Seul le temps pourra nous le dire, m’apporter les réponses à mes questions. Mais pour l’heure, ce sont mes bras qui viennent l’entourer, le serrer contre moi comme demander. Un moment de pure tendresse, un moment rassurant qui prouve qu’au final, ce sentiment existe encore en lui comme en moi. Jamais je n’aurais cru avoir ce genre d’attraction, d’émotions envers un homme, pas ainsi, pas comme ça. Jamais je n’aurais cru pouvoir apprécier prendre un homme dans mes bras et éprouver le même plaisir que quand il s’agit d’une femme…et pourtant, les faits sont là, sont évidents. Mes iris viennent chercher les siennes, je lui annonce qu’il m’énerve. Il m’énerve à me faire craquer de la sorte, à me donner envie de le serrer contre moi alors que quelques instants plus tôt, je lui balançais un oreiller dans la gueule. Est-ce que ça sera toujours comme ça ? Face à ses paroles et son air, je ne peux pas m’empêcher de rire. « Que veux-tu, je te l’ai déjà dit, je suis exceptionnel comme mec. Et encore, là, j’suis pas en forme. » Dis-je d’un air amusé, provocateur, taquin, me donnant un regard plus jeune, un air moins ravagé également. Mais j’aime quand il m’énerve, j’aime savoir que même énervé je ne résisterais pas à son visage, à ses sourires. Petit con qu’il est, il m’a ravagé sans même que je ne vois les choses arrivées. Mon front se pose sur le sien, mes lippes frôlent les siennes jusqu’à s’y poser, réclamer un baiser doux et tendre. Ses lèvres répondent aux miennes et rapidement, je suis en proie à une multitude de baisers chastes qui viennent et vont sur mes lèvres, sur mon visage alors que je souris avec amusement. « Non mais, arrête, tu vas finir par me baver dessus. » Ricanais-je venant enfuir mon visage dans son cou. Retour à la réalité, ma jambe doit être soignée et un dernier baiser est déposé sur mon crâne alors que mes lèvres, elles, se posent dans son cou avant qu’il ne fuie pour jouer son rôle professionnel. « Mh, j’ai intérêt à bien me tenir alors. Mais en soit, je ne m’inquiète pas trop, je suis toujours sage. » Ou pas…Je me redresse doucement en le suivant de nouveau des yeux, n’aimant clairement pas la vue de l’aiguille alors qu’il prépare celle-ci. Bon…heureusement, je ne vais rien sentir suite aux piqures précédentes. « Heureusement, j’aurais pleuré comme une gonzesse. » Mensonge, mais la bonne humeur est revenue, elle est là, positionnée sur mon visage. Effectivement, je ne sens qu’un pincement lorsque l’instrument traverse ma peau pour recoudre la plaie. Je détourne les yeux, j’évite de regarder ce qu’il se passe…Ouai, disons que ma mauvaise expérience m’a laissé un gout amer du sang et des ouvertures. Une fois qu’il a fini et que la plaie est recouverte par un pansement, je tourne la tête vers lui pour répondre à sa question…sauf que là, l’infirmière rapplique. « Ouh, monsieur Zorander, quelle autorité. Un vrai mâle dominant dans toute sa splendeur. » Dis-je en prenant un air sérieux avant de pouffer de rire, me foutant clairement de sa gueule pour le coup. Il fait le tour de mon lit et déjà, je grimace. « Non mais, je ne peux pas y aller en chaise roulante ? » Disons que là, je ne passe pas inaperçu, mais apparemment, la réponse est non vu qu’il démarre et que je penche la tête en arrière à me tordre le coup pour le voir. Le remercier comme il se doit…non Orion ferme ta gueule…ferme… « Si tu savais les idées tordues qui me passent par la tête pour te remercier… » Ok, j’ai pas pu fermer ma gueule, mais c’est plus fort que moi, j’ai du répondant et parfois c’est franchement catastrophique. Après quelques minutes il me fait entrer dans la salle qui abrite le scanner et me demande de m’allonger, je prends un air outré. « Docteur, c’est déplacé ce genre de demande quand même ! » Orion…la ferme. « Ok, ok, je m’allonge. J’espère que ça ira vite, je vois pas pourquoi on en fait tout un plat c’était juste un petit accident de rien du tout…et j’aime pas les boites à conserve. » Dis-je en regardant le scanner avec mépris, me hissant sur le scanner et grognant d’agacement. Une fois placé convenablement, je sens déjà mes muscles se crispés à cause de la machine et de l’effet que ça me fait. « Je déteste les hôpitaux. » Murmurais-je plus pour moi que pour lui. Cette fois-ci je suis franchement sérieux, mon regard en dit long sur ce que je ressens là de suite. De la nervosité, de l’anxiété. Les images reviennent, les souvenirs fracassent.

    (a) blue moon

    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Page 1 sur 3 1, 2, 3  Suivant
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum