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I LOVE HARVARD
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    help me out before i die // THORELLA
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    Lien du postDim 17 Mar 2019 - 16:49
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    Le reflet de l'océan dans tes yeux bleus, le soleil qui caressait ta peau, les vagues qui s'échouaient sur la plage. T'étais bien ici Stella, et dans le fond tu remerciais Lucrezia de t'avoir convaincu de venir pour profiter, t'éloigner, te ressourcer. Il était alors si simple de ressentir un peu de bonheur juste par la présence de la chaleur ? Ton corps élancé, bien qu'amoché,  s'enlisait à travers l'eau azur. Contre le courant, tu cherchais à aller plus vite, plus loin. Putain Stella qu'il était compliqué pour toi de te contenter de ce que l'on te donnait, toujours prête à chercher l'étincelle qui te ferait briller plus que les autres. Et ici même, le corps douloureux par les blessures encore trop récentes, tu cherchais à défier l'océan. Et le courant se faisait plus violent, parmi les vagues, tu te sentais partir et revenir. Putain que tu souriais, oubliant ces derniers mois passés. Tu ne voulais plus y penser, Stella. Cosmo s'était encore barré, t'en avais assez de lui courir après. Qu'il sorte de ta vie à jamais s'il le désirait. Fallait que tu l'acceptes, Stella. Accepter l'abandon, l'imaginer mort et enterré. Seule face à la réalité, il ne reviendrait jamais. Tu étais déjà morte à ses yeux, tu l'avais bien repéré dans le couloir de blanc immaculé. Et l'avenir t'attendait, toi, juste toi et le temps. Les yeux droits devant, tu te devais de te concentrer, de régner, de tout terrasser. Et pourtant, la faille s'était creusée depuis des années. C'était toutes ces journées où tu boitais depuis que la balle avait traversé ta cuisse. T'en portais encore les marques, et tu pouvais ressentir la douleur tous les jours. Tu t'y étais habituée, Stella. Et pourtant, lorsque le vide se faisait ressentir, tu savais bien que quelque chose clochait. Tu n'avançais plus, les vagues te saisissaient, te malmenaient. Ta jambe ne répondait plus, ta jambe s'était si soudainement arrêtée, détachée. Tout allait vite, trop vite, et toi t'étais partie à la dérive. Le corps qui lâche, la jambe qui tremble. Et toi, impuissante parmi l'élément azur dans lequel tu avais plongé. La panique, les regards, les cris. heyyyy. Et t'essayais Stella, t'essayais bien d'avancer mais tu sentais que quelque chose clochait et que t'étais prête à te noyer. Tu buvais l'eau salé, tes yeux n'étaient plus que le reflet d'une détresse incomprise.
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    Lien du postMer 20 Mar 2019 - 19:12
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    Les dés sont jetés…Une demande en fiançailles pour faire capoter mon mariage arrangé avec Manon, un mariage à penser avec Thialda dans le plus grand secret et la plus grande discrétion. Je sais que mon père va exploser, va rager, mais dans un sens ça ne change pas grand-chose. Après tout, Thi n’est certes pas une princesse, mas sa fortune est aussi colossale que la mienne, ce qui devrait arranger mon paternel. Je sais que ça va foutre un bordel pas croyable, que la famille royale ne va pas vraiment accepter la situation mais lorsque je serais marié, personne ne pourra plus me faire chier. Thi…merde, je vais vraiment l’épouser. Cette fille avec qui ma relation est tordue, toxique, violente. Si on m’avait dit que j’en serais là un jour, je n’aurais jamais cru les mots et j’en aurais ris à gorge déployée. Mais les circonstances l’obligent, je ne vois pas d’autres solutions pour échapper au mariage avec Manon…cette fille m’énerve, je ne la supporte pas et risquerais fort de la tuer après deux semaines de mariage. Donc oui, c’est mieux d’épouser une fille avec qui je m’entends à notre façon, que de risquer le meurtre d’une princesse de mes deux couilles. Aujourd’hui, j’ai besoin de m’isoler un peu, de rester seul. C’est pour cette raison que je me balade sur la plage, des lunettes de soleil devant les yeux. Mes gardes ne sont pas là, j’ai réussi à leur fausser compagnie. Gardes du corps trop étouffants, je n’aime pas être suivi comme un chien. Mains dans les poches, je cherche un peu de calme alors que le soleil caresse ma peau, que le bleu du ciel reste merveilleux à voir. Ces vacances, elles seront sans nuls doutes inoubliables. Alors que mes pieds s’enfoncent dans le sable, un cri détourne mon attention, faisant en sorte que mes iris se posent sur l’horizon. Une silhouette au loin qui s’agite, qui semble en détresse. Froncement de sourcils, je regarde autour de moi. Y’a pas grand monde et personne ne semble l’avoir remarqué… « Et merde…ça n’arrive qu’à moi. » Murmurais-je alors que, sans perdre une seconde, je jette mes lunettes dans le sable et entre dans l’eau. Le courant est fort, je lutte contre les vagues pour me diriger vers une femme inconnue sur le point de se noyer. Je finis enfin par arriver à elle, l’attrapant pour que son dos se place contre mon torse. « Arrêtez de bouger. » Ordre donner, je n’ai pas le temps de jouer, loin de moi l’envie de me noyer avec elle. « Calmez-vous, j’suis là, j’vais nager jusqu’à la plage. » Dis-je de l’eau jusqu’au cou, maintenant la jeune femme contre moi alors que je nage en sens inverse plus difficilement. Quand enfin je sens le sable sous mes doigts, je me permet de la tirer là où il n’y a plus de risques de noyade, totalement épuisé.

    @STELLA CAVALERO
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    Lien du postLun 1 Avr 2019 - 12:21
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    Ta jambe n'était plus, pourtant elle était si lourde depuis tant d'années. C'était comme si elle s'était envolée, sans prévenir, sans guérir. Elle s'était barrée loin de toi, loin de tout. Et toi, au milieu des vagues, parmi le courant, tu ne pouvais plus avancer. C'était rageant Stella de comprendre que malgré les efforts, tu ne pouvais pas te sauver. C'était si frustrant pour toi, toi qui hurlait à la mort ton dégoût, toi qui hurlait après la vie pour quelques instants de bonheur. La jeune italienne se battait chaque jour pour un peu plus de rire, et pourtant, tout pouvait s'arrêter à cet instant. Tu n'entendais plus tes cris, simplement les vagues qui malmenaient ton corps et ta voix. L'eau salé en bouche, les yeux criaient l'alerte. Pourtant tu sentais un peu de chaleur, un corps et puis même des sons, une voix, grave. Quelqu'un t'avait vu, entendu, était venu. Tu fermais les yeux, cessais d'agiter tes bras. Tu te laissais porter, contre le courant, contre la mort qui semblait vouloir t'accueillir une fois de plus. Tu sentais ton coeur battre la chamade, tu sentais les larmes s'évader de tes yeux azur, tu sentais l'eau se réchauffer, tu sentais le sable sous ton pied. Un seul pied, parce que l'autre, il était absent à ton corps. Ta jambe était-elle tombée ? Tirée par des bras chaleureux, tu sentais le sable se coller à ta peau. Les yeux agités, tu toussais toute l'eau qui s'était immiscée en toi. Tu crachais, redressais ton buste, un goût salé en bouche. Ta paume à tes lèvres, t'effleurais ta bouche, tu sentais ton souffle contre ta paume. Putain. Tu levais la tête vers l'inconnu, le regard apeuré, le regard sincère. "Me..rci" que tu murmurais. Et puis l'attention revenait sur ta jambe, tu t'empressais de la toucher. Tu ne ressentais plus rien, tu fronçais les sourcils. Tu la frappais, t'aimerais la marteler. La cicatrice était vive, la rage montante. Tu griffais ta cuisse, espérant ressentir une quelconque douleur. Parce que souffrir, c'était mieux que le vide. "Allez !" que tu te mettais à crier contre ton membre inerte. "Je, je sens plus rien" que tu disais à l'intention de l'inconnu qui ne devait rien comprendre.
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    Lien du postJeu 11 Avr 2019 - 13:50
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    Le courant n’est pas facile à dompter, bien au contraire. Heureusement, je sais nager et bien nager, sinon, pour sûr, j’aurais fini noyer avec la jeune femme. D’ailleurs, quand j’arrive à elle, je lui dis de cesser de bouger et elle m’écoute. Tant mieux, la peur ne prend pas le dessus sur sa raison, sinon, sans gêne, j’aurais fini par l’assommer histoire qu’elle se tienne tranquille…Ou peut-être que je l’aurais lâchée et laissée se noyer, ce n’est pas vraiment un truc qui m’aurait dérangé. Si je devais choisir entre sa vie et la mienne, la mienne était en tête de liste. Comment ça je suis égoïste ? Je n’ai jamais dit le contraire. De toute façon, la question ne se pose pas vu qu’elle se tient tranquille et que je peux la ramener vers la plage. Je me félicite d’avoir une bonne condition physique, c’est probablement ce qui m’aide à tenir jusqu’au rivage. Mes muscles sont tendus, mon cœur bat à milles à l’heure et je tente de reprendre légèrement mon souffle qui s’est un peu accéléré avec l’effort. Elle tousse, recrache de l’eau et je dis simplement. « C’est mieux dehors que dedans… » Thor et sa délicatesse légendaire…C’est sûrement pour ça qu’on me connait le plus, ça et mon caractère de crevard. Comme quoi, je peux faire preuve de cool attitude en sauvant une demoiselle en détresse. Elle fini par me remercier et je m’assois sur le sable, secouant la main. « Derien, les autres cons ne semblaient pas décidés à se jeter à l’eau. » En-même temps, je ne suis pas certains que d’autres aient réalisés jusqu’à maintenant que quelqu’un était en train de se noyer. D’ailleurs, quelques curieux se sont rapprochés. Instinctivement, j’enlève mon haut qui est trempé, mon bermuda ne dérangeant pas même mouiller. Néanmoins, face aux gestes de l’inconnue, je fronce les sourcils. Il se passe quo là ? Elle parle vraiment à sa jambe ? Merde, je suis tombé sur une folle…c’est bien mon jour ! Néanmoins, lorsqu’elle m’annonce qu’elle ne sent rien, je devine qu’elle parle de sa jambe. « Ok…hm…faut peut-être appeler un médecin là. » Dis-je simplement… « Merde… » Grognais-je en plongeant ma main dans la poche de mon bermuda, en sortant mon téléphone noyé. L’eau de mer ça ne pardonne pas et, bien sûr, mon téléphone est littéralement bousillé. « Mon téléphone est foutu. Bon, arrête de frapper sur ta jambe, tu t’es peut-être fait piquer ou j’en sais rien…je vais aller demander à ce qu’on appel les secours. »

    @STELLA CAVALERO
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