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I LOVE HARVARD
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    ((sonnie)) - don't be afraid of your feelings, don't be afraid of how you feel...
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    Lien du postVen 15 Mar 2019 - 22:25
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    don't be afraid of your feelings, don't be afraid of how you feel // @solel bjorn ※※※ Tu déambules dans les rues alors que la lune prend sa place dans le ciel. Tu aimes cette île si fabuleuse à l'histoire et l'architecture si incroyable. Tu t'es baladé sur les canaux sous une lune chaleureuse sans prendre en compte le temps que tu perdais ou que tu investissais selon le point de vue. Profitant de ce moment de perfection pour te perdre dans tes songes, car il faut dire que tu avais besoin de réfléchir à tes échanges d'sms avec Solel. De la façon dont tu t'es comportée avec lui. Du ton si détaché que tu as emprunté pour lui envoyer ces sms. Sur une échelle de 1 à 10, combien pouvais-tu t'estimer idiote ? Surement 10. Tu n'as pas cherché loin, tu as opté pour la facilité à fuir pour ne pas le faire souffrir, pour ne pas souffrir. Tu n'es qu'une idiote finie Winnie ! Une tête brûlée, et si tu continues de repousser les personnes à qui tu tiens, tu te retrouveras sans doute seule à la fin. Tu n'auras même pas un petit hommage après ta mort. Une petite rose sur ta tombe. Elle sera vide et entourée de fleurs fanées. Solel, un prénom parmi tant d'autres, mais un prénom qui fait agiter indémesurablement ton cœur. Tu peux obliger tes yeux à ne plus le regarder. Tu peux obliger tes mains à ne plus le toucher. Tu peux obliger tes lèvres à ne plus l'embrasser. Tu peux obliger ta bouche à ne plus le parler. Mais tu ne peux pas obliger ton cœur à ne plus battre rien qu'en entendant son prénom. Si tu avais été une étoile, il aurait été ton soleil, solel, parce qu'il a su illuminer ta vie et réchauffer ton cœur. Pourtant, t'es incapable de lui avouer tout ce que tu ressens. Incapable de lui confier ton secret, ô combien il va finir par te pousser à bout, et ces mots dont tu te donnes tant de mal à ravaler, vont finir par sortir dans le feu de l'action et là, là, oui tu vas le perdre pour de vrai, pour de bon. T'es mal parce que tu as l'impression de lui avoir fait mal, t'es mal parce que tu sais que c'est terminé, il va te rayer de sa vie, t'oublier et faire comme si tu n'as jamais existé. C'est ce que tu voulais non ? Alors pourquoi t'as si mal au point d'étouffer ? Au point d'avoir envie gerber ? C'est fou qu'à peine vos sms échangés, il te manque déjà. Ton cœur se serre à l'idée qu'il soit avec une autre ou un autre en ce moment. Et même si c'est le cas, tu n'auras pas ton mot à dire. Tu n'auras jamais ton mot à dire. T'es prise dans une impasse, dans une spirale de sensations plus douloureuses les une des autres. Tu le veux ton Solel, tu le veux tellement, que tu agonises. Et la tragique fatalité c'est que tu ne pourras jamais l'avoir. Il est comme cette perle rare, ce bijou que tu convoites de loin et que tu pourras juste regarder, parce que tu sais que tu ne pourras jamais l'avoir et que tu n'as pas le droit d'avoir. Là, toute suite, tu pourrais te laisser couler au fond de la mer, car tu manques d'air... T'es graves en manque de lui, aussi surprenant soit-il. Et tu te surprends toi-même à être aussi accro à cet homme. C'est juste inhumain de ressentir ça, t'as même pas couché encore avec lui que t'es déjà si attachée, comment si tu l'avais fait ? Fin tu ne connaîtras jamais ce jour maintenant alors inutile de te faire plus de mal à y penser. Arrête d'y penser, prends-toi une douche, vas voir ta meilleure amie et oublie-le. Oublie-le ou sinon ça va être plus difficile pour toi de quitter ce monde alors que t'es condamnée. Tu le sais, qu'il n'y a pas de solution miracle pour toi Winnie, tu vas disparaître petit à petit et tu veux partir en ayant jamais de regrets. Sauf que Solel, il t'en donne déjà des regrets, le petit con. Pénétrant ta chambre d'hôtel, tu balances ton sac sur le lit où tu plonges pour fourrer ta tête sous un coussin. Tu sens quelque chose glisser et couler le long de tes joues et tes doigts balayant l'une d'elles, tu te rends compte que ce sont des larmes. Tu n'avais pas pleuré depuis la mort de ta mère, ça fait longtemps que t'avais oublié le goût salé qu'elles avaient. Bordel. Il te manque, il te manque grave et si t'avais eu la chance de voir une étoile filante ce soir, t'aurais sans doute fait vœu de le voir. Lui dire tout ce que tu ressens, tout ce que tu caches péniblement dans le cœur et qui t'empêche de vivre, qui te tue à petit feu. Solel, où es-tu ? Que fais-tu ? « Satané maladie ! » que tu pestes à voix étouffée contre les draps...
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    Lien du postVen 15 Mar 2019 - 23:04
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    don't be afraid of your feelings, don't be afraid of how you feel // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ Rage au ventre, une fois encore. Téléphone qui vole à travers la pièce, le myocarde qui s’emballe. Le nord est devenu le sud, le sud est devenu le nord. J’en perds la notion du temps, paumé dans mon propre espace-temps. Je me déteste pour jouer à ce jeu débile, je me déteste pour sentir ce pincement qui me broie de l’intérieur. L’espace de quelques instants je pense à rejoindre Lucrezia, la seule à savoir me canaliser, à savoir me gérer. Mais je m’abstiens. Cruelle qu’est cette idée. Aller trouver l’une pour panser les blessures provoquées par la seconde…Je n’ai jamais été de ce monde. Jamais le genre de mec à jouer avec les sentiments, à varier les plaisirs quand il s’agit du cœur et des sentiments. Non, mais pour cette fois-ci, je me suis pris au piège de mon propre jeu. Connerie. Mais cette fille, elle me tue, elle m’énerve. Détachée, elle semble avoir jouée et maintenant, elle se barre comme si de rien était. Pas de soucis, les choses sont faciles à oublier. Ma veste entre mes doigts, je sors de ma suite en claquant la porte, abandonnant mon portable dans la chambre sans chercher à aller le récupérer. Ce soir, je veux juste sombrer…je veux sombrer dans des méandres bien trop dangereux, bien trop cruels. Elle ne saura rien, elle ne verra rien. Elle n’existera plus, elle a choisi de s’effacer et c’est sûrement mieux ainsi. Mais pourquoi ça fait autant chier alors ? J’ai envie d’hurler mais à la place, je vais la fermer et picoler. C’était ma première pensée en entrant dans ce bar, avant d’enchaîner les verres comme si il s’agit de putain de soda. Le barman m’observe étrangement, sûrement inquiet par mon visage fermé, par ma façon de regarder les autres. Je n’ai pas l’alcool joyeux, au contraire…Il ne faut pas moins de trois heures pour que la bagarre éclate, que les chaises volent, que les poings s’écrasent sur les visages. Une simple bousculade qui s’est mal terminée. Les nerfs à vifs j’ai répliquer, j’ai frappé et lui aussi. Le sang coule, les blessures ne sont pas graves, mais ça fait du bien. Regarde ce que tu me fais faire…regarde dans quel état tu me mets que je hurle mentalement alors que je suis foutu dehors avec le connard et sa compagne. Je ne demande pas mon reste, bien décidé à vriller. J’avais en tête de rentrer, mais mes pas, eux, me mènent vers une toute autre destination. Ce n’est pas mon étage, ce n’est pas ma porte à laquelle je tambourine comme un gros malade. Putain Solel, qu’est-ce que tu fou ? Winnie. Voilà chez qui je suis, devant qu’elle chambre je me trouve. L’arcade ouverte, la joue blessée, les poings amochés, je m’en balance. L’alcool fait en sorte que je ne ressens rien, plus rien, à part ce malaise, cette rage, cette colère. T’as pas le droit de jouer comme ça. T’as pas le droit de m’envoyer balader comme un con, pas après tout ça. La porte s’ouvre, je lui fais face. « T’es contente ? T’es heureuse du résultat ? » Dis-je brusquement. A vraie dire, je n’attends pas sa réponse, je n’attends pas qu’elle me fasse entrer. Non, je m’invite sans invitation, la poussant légèrement mais pas brutalement. Je contrôle ma force, je me contrôle. Lever la main sur une femme…jamais…au grand jamais. Ma mère ne m’a pas élevé ainsi, ce soir, je ne ternirais pas son image pour un simple cœur écorché vif. Une fois à l’intérieur, je me tourne vers elle. Ça tambourine dans ma tête, j’ai l’impression qu’elle va exploser. « Explique-toi ! Explique-toi putain, parce que là, ça me rend fou tu m’entends. T’as pas le droit de décider pour moi. T’as pas le droit de dire ce que je dois faire ou non, t’as compris ! » Je ne parle pas posément, je ne hurle pas, mais les octaves ont commencé à s’enchaîner, à grimper. Ouai, regarde dans quel état je suis. « T’as cru que tu pouvais entrer dans ma vie avec tes yeux de biches, tout faire basculer et après, m’ignorer comme une grosse merde ? Ça ne fonctionne pas comme ça tu m’entends ! » Non, t’as pas le droit, je souffre assez comme ça, je souffre assez d’avoir le cœur déchiré en deux. Ne choisi pas pour moi.

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    Lien du postSam 16 Mar 2019 - 3:59
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    don't be afraid of your feelings, don't be afraid of how you feel // @solel bjorn ※※※ Tu as lu quelque part qu'on ne reconnaissait pas les instants marquants de nos vies au moment où on est en train de les vivre. On s'habitue à tout, les choses, les idées, les gens, mais on ne se rend pas compte de notre chance parfois. C'est seulement lorsqu'on risque de perdre quelque chose qu'on se rend compte à quel point on y tient, à quel point on en a besoin et à quel point on ne peut pas les oublier. Tu te rends compte que tu tiens à Solel, beaucoup trop et ça te fait peur. Tu as peur de le décevoir, tu as peur d'être déçue, tu as peur de tous ces feels que tu ressens. Ta mère te répétait souvent et te l'a répété une dernière fois sur son lit d'hôpital : Ne laisse jamais personne éteindre cette lueur dans tes yeux et te faire perdre ton sourire. Fais tes choix. Vis avec tes erreurs, fais face à tes peurs. Laisse le passé derrière toi, avance sans te retourner et dis-toi que le meilleur est à venir. Et si tu penses avoir perdu un petit bout de bonheur, quelqu'un t'en redonnera bientôt !... Sauf que ta mère est partie sans savoir que tu as héritée de sa maladie. Que la vie avait prévu de t'enlever de la même façon qu'elle l'a enlevé. Au fond, c'est mieux qu'elle s'en est allée sans savoir, parce qu'elle ne l'aurait pas supporté, elle n'aurait jamais trouvé la paix, son esprit aurait erré, torturé d'avoir donné à sa fille, un héritage maudit. Ton cœur est blessé, mais il pense trop à Solel. Chaque battement de son cœur, chaque emprunte de son odeur, chaque trace de sa présence, chaque trace de son absence, dissout de ton esprit l’horreur de toutes tes crises. Et malgré ça, tu l'as blessé autant que tu t'es blessée toi-même. T'as mal putain, t'as envie de crier, lui ordonner d'arrêter de te tourmenter, mais en vain. Il est là, ancré dans ta chair, dans ton cœur et dans ton cerveau. Tes larmes sont les reflets de ta conscience, parce que tu regrettes tes mots, mais tu dois faire avec. Tu dois vivre avec. Te voilà allongée maintenant sur le dos, tes mains gommant ce liquide salé, tes yeux levé sur le plafond. Tu as beau réfléchir, tu as beau penser, tu ne trouves aucune issue. Tu dois l'oublier. Tu dois le sortir de ta vie. Mais à qui le dis-tu ? À celui qui vous regarde depuis le ciel et qui prend un malin plaisir à jouer avec vos vies comme si vous étiez des sims ? Gad. Ton esprit ailleurs redescend rapidement sur terre, effrayé par les coups sur ta porte. Tu te redresses d'un coup, les yeux rouges, tu essuies rapidement tes larmes, tu souffles, une fois, puis deux et tu t'approches de la porte pour l'ouvrir. Ton bras retombe lourdement le long de ton corps en découvrant le visage de Solel. Tes traits s'étirent en une panique incontrôlée, ton cœur cogne ta poitrine d'une peur immense. Comment s'était-il retrouvé dans cet état ? Tu veux l'approcher pour le toucher, mais il ne t'en laisse pas le temps en te poussant doucement, passant la porte pour pénétrer ta chambre. Tu fermes rapidement la porte et t'as à peine le temps de lui faire face, qu'il te balance ces mots ô combien difficile à encaisser. Ton cœur est encore plus meurtri à cet instant, mais tu ne l'écoutes plus, tes pas te poussent jusqu'à lui. Tes doigts se posent hésitant sur la blessure de son visage que tes yeux fixent humides. T'es tellement con Solel! Pourquoi ? Pourquoi t'infliger cette vision qui brise ton cœur en deux ? « T'as mal ? » murmure. Gorge nouée. Bien sûr qu'il a mal, toi t'as mal de le voir dans cet état putain. Tes nerfs montent soudainement d'un cran. « T'étais obligé de t'infliger  ça ?! Tu crois que j'ai le choix putain  ?! » évidement que non. T'es malade et tu ne sais pas quand ce parasite va t'emporter dans les tréfonds des abysses. « T'avais quoi dans la tête ! Non je ne suis pas heureuse, Non parce que putain Solel, je crève de te voir dans cet état, parce que je suis en train de crever à petit feu bordel ! » tu hurles ta peine, les mots que tu as tant ravalés sortent sans que tu ne puisses les contrôler, mais tu n'es pas certaine qu'il a saisi. Tu espères qu'il n'a rien pigé. « T'es complètement fou ! Pourquoi !? Pourquoi t'être mis dans cet état par ma faute ? Pourquoi me donner si grande importance ? Je ne mérite pas ! Je ne le mérite pas bordel ! » ta colère grandit, mais tu es dévastée par la vision de son sang qui a coulé par ta faute. Tu te diriges vers ta valise pour attraper ta trousse de secours. Tu n'as jamais été douée pour jouer le rôle d'une infirmière et tu as peur qu'au lieu d'apaiser ses douleurs, tu les empires. « Assieds-toi ! » que tu ordonnes ne lui laissant pas le choix de refuser. Tu l'installes toi-même sur le lit et tu prends place à ses côtés. « Que s'est-il passé ? » demandes-tu plus calmement, sortant le coton et les anti-désinfectants. Tu appliques maladroitement sur sa blessure, appuyant un peu trop fort dessus. L'oscar de la pire infirmière devrait t'être décerné. « Arrêtes de bouger tu veux ! » et en plus mademoiselle donne des ordres. Encore une preuve qu'il n'a pas b'soin d'un boulet dans sa vie, tu n'es pas capable de panser ses maux correctement.
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    Lien du postLun 18 Mar 2019 - 13:48
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    don't be afraid of your feelings, don't be afraid of how you feel // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ A ne pas en douter je devrais avoir honte de moi. Honte de rappliquer comme ça chez quelqu’un, honte d’hurler, de m’énerver, de remettre la faute sur une fille qui n’a rien demandé. Parce qu’elle ne sait pas, elle ne comprendra sûrement pas les tourments qui me hantent depuis quelques temps. Partagé en deux, entre deux brunes. Elle est arrivée et a tout fait exploser, elle a tout foutu en l’air. Il n’y avait que Lucrezia avant, maintenant, les choses sont compliquées. Lu, elle saurait me gérer, elle saurait comprendre, lire entre les lignes. Winnie, elle ne me connait pas plus que ça, elle ne sait pas de quoi je suis capable, les mots cruels qui peuvent sortir de mes lèvres lorsque la rage me prend aux tripes. Elle est débutante dans mon existence, elle débute dans mon chao constent et je me déteste de faire une telle chose. Oui, je me déteste de l’impliquer dans une chose pareille là où je tente vainement d’éloigner Lucrezia pour qu’elle ne sombre pas avec moi. Mais ce soir, je n’ai pas les idées claires et lorsque la porte s’ouvre je ne perds pas une seconde avant de cracher mon venin, de m’engouffrer dans l’entrebâille. Je ne fais pas attention à ses yeux humides, je ne fais pas attention à son visage qui se déforme. Egoïstement, seule ma souffrance compte, seule ma douleur prend tout son sens. Je lui fais face sans honte, sans craintes, sans hésitation. Oui, je fais face à cette fille qui va finir par me rendre complétement fou. Regarde-moi, vois-tu l’épaves qui se trouve devant toi ? Vois-tu l’homme qui sombre sans limites dans une déchéance qui aura un jour ma peau ? Tellement de choses à dire et pourtant, les mots ne sont pas les mêmes que dans ma tête. Si j’ai mal ? « Non, c’est une putain de partie de plaisir, la preuve, j’suis ici pour jouer au monopoly ! » Arrogance et ironie mélangée, ricanement amer alors que je secoue la tête. Non, la douleur n’est pas physique, cette douleur je peux aisément l’encaisser sans grands problèmes. Parce que le physique est quelque chose qui se contrôle, mais la douleur mentale elle, elle est plus violente que jamais. Je me noie dans des marées incontrôlables, je perds le contrôle de ce que je suis, de ce que je veux être. Je la déteste autant qu’elle me fait sombrer. « T’avais le choix ! » Que je crie brusquement en la pointant du doigt, faisant un pas en avant, menaçant. Oui, t’avais le choix. T’avais le choix et t’as choisi de te barrer, de jouer avec les mots, de disparaitre. Quand elle m’annonce qu’elle crève à petit feu, je ne fais pas de rapprochement, simplement parce que les faits ne sont pas visibles et que la situation peut prêter à confusion. « Je t’ai jamais demandé de t’inquiéter des conséquences que ça aurait sur moi tu m’entends ! J’ai pas besoin qu’on s’inquiète pour moi tu m’entends, mais je déteste qu’on joue avec moi ! » Que je dis aussi fort qu’elle, cherchant à me calmer alors que je prends une grande respiration. Passant une main dans mes cheveux, je serre les dents en secouant la tête. Bordel, elle est vraiment chiante. « Tu m’agaces à toujours te rabaisser, toujours te faire passer pour une foutue victime Winnie. Ce que je fais ne te concerne pas à cent pour cent ok ?! Je décide si tu en vaux la peine, je décide si j’ai envie de me mettre la tête à l’envers à cause de toi, je décide si j’ai envie de te faire entrer dans ma vie ou on ! Toi, tu n’as pas à prendre ces décisions pour moi, tu m’entends ! » Dis-je avec brusquerie. J’en ai marre que les autres prennent des décisions pour moi, qu’ils décident ce que je dois faire ou non. Quand elle se met à chercher un truc dans sa valise et revient vers moi, elle m’ordonne de m’asseoir. « Laisse tomb…putain ! » Grognais-je alors qu’elle m’oblige à poser mon cul pour jouer les infirmières. « T’es sourdes c’est ça ? Où tu fais exprès de pas comprendre quand je dis que j’ai pas besoin d’aide. » Ego amer de mâle en souffrance, je détourne les yeux sans bouger. Elle commence à vouloir nettoyer mes plaies et oui, Winnie n’est pas vraiment douée. « Rien. » Dis-je simplement alors que les blessures brûlent, me rappellent que je suis en vie. « Arrête de me donner des ordres putain ! » Grognais-je de nouveau en bougeant davantage. « Arrête, ça suffit ! » Dis-je en me redressant pour échapper à ses cotons et le désinfectant. « J’suis pas à l’agonie, c’est bon, je peux gérer une entaille ou deux, c’est pas la première fois. » Dis-je en allant me poser près de l’appuie de fenêtre, m’éloignant d’elle, essayant d’échapper à cette emprise qu’elle a sur moi.

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    Lien du postLun 18 Mar 2019 - 15:59
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    don't be afraid of your feelings, don't be afraid of how you feel // @solel bjorn ※※※ Si ta mère te voyait agir ainsi, tu aurais eu droit à des réprimandes et à des plaintes de désespérée. Sauf que ta mère n'en saura rien et n'en dira rien. Les morts ne sont pas très causants, mais pourtant, tu l'entends encore chercher à comprendre, à te faire comprendre. Te faire comprendre que ce garçon, il fait battre suffisamment ton cœur pour chambouler totalement ta vie de merde. Le feu au fond des yeux, Solel se met à crier en te pointant du doigt. Et toi, tu te sens incroyablement impuissante face à cet adulte perdu en lui-même, et tu détestes ça au plus haut point. Oui être impuissante face à la situation est sans nul doute ce que tu haïs le plus au monde. Et là, c'était de lui dont il s'agissait, du garçon dont tu es totalement mordue. « Tu ne sais pas de quoi tu parles ! Tu ne sais rien. » et si tu dévoiles tout, tu lui ouvriras une nouvelle fois, la blessure que sa mère a laissée dans sa poitrine. Il ne comprend rien Solel, il ne comprend pas que tu veux juste le protéger, protéger son cœur, l'empêcher d'encaisser une nouvelle tragédie. L'empêcher de sombrer encore plus... Parce que tu veux qu'il s'accroche à un espoir, qu'il ne cesse pas d'y croire. « Parce que tu crois que je joue avec toi ? Mais putain t'es la seule personne avec qui je n'ai pas besoin de faire semblant de sourire ! » tu lèves le ton également parce que ça te brise en deux qu'il ait cette image de toi. Une entaille béante vient alors te broyer le cœur. La honte, la rage, la peur et la douleur, tous se mélange dans ce petit être fragile que tu es et qui a perdu pied depuis bien longtemps. Dans sa vie, tu es l'animal jeune et inexpérimenté et tu ne sais comment te protéger face à ce loup si puissant. Tu restes là, tremblante et indécise. Mais tu ne te laisses pas abattre et tente une nouvelle fois ta chance. Tu t'avances, calme, mais tes mains tremblantes trahissent le trouble qui te gagne si bien que tu n'arrives pas à soigner correctement ses blessures. Il finit par s'écarter de tes doigts inexperts dans ce domaine qu'est la médecine, tandis que toi, tu abandonnes en baissant la tête pour le laisser cracher sa haine et sa rage. Tu te demandes même, si tu ne devrais pas nourrir cette haine pour l'éloigner encore plus ? Faire en sorte qu'il te déteste à tout jamais. Qu'il t'efface de sa vie comme si tu n'as jamais existé. Ça semble si facile à penser ainsi, mais le cœur a ses raisons que la raison elle-même ignore. T'es juste faible devant ses yeux hypnotisant, sa bouche sucrée... Pourquoi son regard te fait-il tout à coup douter de tout ? Est-ce sa proximité ? Son souffle chaud que tu peux sentir s'écraser sur tes lèvres ? Son odeur ? Ses pulpeuses entrouvertes qui te font gémir alors que tu fermes les yeux pour ne plus y penser, subjuguer par ton envie de lui attraper la nuque pour l'embrasser fougueusement et ainsi le faire taire. Non tu ne dois pas ... Tu n'en as pas le droit. Tu rouvres les yeux, constatant qu'il s'est levé pour rejoindre la fenêtre ouverte. Tes mains posées sur tes cuisses agrippent fortement les pans de ta robe, t'as une putain d'envie de chialer, mais tu te retiens. La gorge nouée, tu mets ton cerveau off. « Je veux que tu sortes de ma vie ! Je veux que tu dégages ! Parce qu'aussi longtemps que tu seras sur mon chemin, j'aurais une forte envie de me battre pour ne plus me laisser sombrer. Solel. Va-t’en ! » tu es toxique pour lui, regarde dans quel état tu l'as mise. « Ma mère est morte d'une maladie qu'on nomme chorée Huntington. » il doit la connaître n'est-ce pas ? Bien que rare, cette maladie se traduit par une dégénérescence neurologique provoquant d’importants troubles moteurs, cognitifs ainsi que psychiatriques, évoluant jusqu'à la perte d’autonomie puis la mort. « il n'existe aucun remède à la maladie en ce jour. Aucun miracle médicinale et malheureusement, elle est héréditaire... » la gorge nouée, tu te retiens encore un peu. Il doit sûrement avoir compris maintenant, ta crise sur la plage, tes distances, tes craintes inavouées. « Je suis condamnée... » et tu aurais voulu que ces mots ne sortent jamais de tes charnues, mais il t'a obligé So'. Et maintenant, maintenant, c'est de la pitié que tu liras dans ses yeux. Une énième souffrance que tu voulais vous éviter. « Tu comprends maintenant pourquoi je dois cesser de te voir ? Parce que putain, je suis en train de m'attacher un peu trop à toi et si ça continue, je vais... » tu sers encore plus ta robes entre tes doigts, laissant tes ongles s'enfoncer dans ta chair. « m'attacher à cette putaine de vie et je ne vais plus avoir envie de la quitter alors que j'sais que mon sors est déjà scellé... » ta fin peut frapper à n'importe quel moment, et tu n'as pas envie de commencer à regretter. À t'attacher à cette vie et à passer des heures à crier aux médecins que tu ne veux pas mourir, que t'as encore tellement de choses à vivre. Les gouttes de larmes que tu peines tant à ravaler, tombent maintenant en une pluie s'écrasant sur tes poings fermés. T'aurais aimé qu'il ne te voit jamais dans cet état, Solel. Jamais. Aussi faible et désemparée...
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    Lien du postMer 20 Mar 2019 - 16:35
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    don't be afraid of your feelings, don't be afraid of how you feel // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ Je ne sais pas de quoi je parle, je ne comprends rien…J’ai envie de lui hurler de m’expliquer, de me faire comprendre si je suis si stupide que ça. Ouvre ta gueule pour m’ouvrir les yeux si je suis si aveugle que ça….Je déteste ce genre de position. Elle me cache quelque chose, je l’ai rapidement compris, mais malheureusement je ne parviens pas à savoir quoi. Je déteste être dans cette ignorance qui bousille, qui tue à petit feu à chaque instant, à chaque seconde qui s’écoule. J’aimerais tellement lui hurler que les choses ne sont pas comme elle le voudrait, qu’elle n’est pas maître de ma vie, de mon existence. Je veux faire mes propres choix, je veux agir comme moi je le veux et pas comme elle, elle pense que je le voudrais. Le monde ne fonctionne pas de la sorte, ce monde n’est pas le miens. Et dans un sens, j’aimerais qu’elle ne soit jamais entrée dans ma vie, qu’elle n’ait jamais franchi les limites d’une simple rencontre. Oui, j’aurais aimé ne pas venir vers elle dans ce bar ce soir-là, me dévoiler, ouvrir une porte qui lui a donné accès à d’autres bien plus intimes. Alors, elle m’annonce que je suis la seule personne avec qui elle peut sourire sans se forcer, qu’elle ne joue pas. « Alors pourquoi ?! Pourquoi toute cette mascarade, pourquoi tu fuis, encore ! » Parce qu’elle fuit, oui, je sais qu’elle fuit. Je ne sais pas si c’est moi ou quelque chose d’autre, je n’en sais rien, mais je connais ce comportement, j’y ai déjà eu accès avec d’autres personnes. Mes frères, mon père, des amis. Nous fuyions tous quelque chose, mais elle, elle ne me donne pas l’occasion de comprendre, de savoir et je déteste ça. Putain, revenir en arrière serait tellement plus facile…Mais au fond, changerais-je les choses pour autant ? Je n’en sais rien. Assis sur son lit, elle tente de me soigner, elle cherche à panser mes blessures. Je me sens complètement paumé, cherchant le sud à l’ouest, l’ouest au nord. Ma boussole, j’ai besoin de ma boussole pour ne pas sombrer dans une folie incertaine, mélancolique. Trop de secrets, trop de mystères. La vie est une chienne qui commence à me donner le vertige, que j’aimerais tenir en laisse pour qu’elle cesse de mordre ! Et je ne peux pas rester assis plus longtemps, fuyant la femme qu’elle est, fuyant les sensations, les émotions. Si elle fuit je peux faire de même, je peux partir et retourner dans ma suite pour oublier. J’en souffrirais peut-être quelques jours, mais il est encore temps…oui, il est encore temps de disparaître. Malheureusement, mon corps me dit merde, me fait me diriger vers l’appuie de fenêtre pour regarder l’extérieur, plonger dans des pensées sombres et mystérieuse. Je sais que je devrais m’en aller au lieu de rester, mais j’ai l’impression qu’une fois la porte franchie, l’histoire se terminera et dans un sens, j’en peux plus des fins douloureuses. Sa voix résonne. Elle me dit qu’elle veut que je dégage de sa vie, de son univers. Mon regard se tourne vers elle, mes doigts se serrent contre l’appuie de fenêtre. Elle ne veut pas se battre, elle ne veut pas lutter. Mais contre quoi ? Je n’ai pas le temps de répliquer que les mots suivent, que la révélation arrive sans que je ne puisse m’attendre à une telle bombe. La colère, elle descend brusquement, comme un boulet de canon dans l’estomac. Elle est mourante, condamnée, elle finira elle aussi par s’éclipser et s’en aller…Alors, elle ne veut pas s’accrocher, elle ne veut pas lutter parce que c’est plus facile de crever seule et en acceptant son sort qu’en luttant. Et ça, ça me donne la rage. Je fronce les sourcils, la pitié n’est pas là, c’est la colère. Colère contre elle, contre moi, contre le monde qui n’a de cesse que de s’acharner sur les gens comme nous. « Et donc, tu décides de baisser les bras ? Tu décides de me dégager de ta vie parce que tu sais que tu vas mourir, c’est ça ? » Je me redresse, décolle de l’appuie de fenêtre pour venir me planter devant elle. Si elle attendait de la pitié, elle n’en aura pas. Mourante ou pas, elle reste Winnie et sa logique merdique. « T’as décidé de ne pas vivre, en gros. Tu crois que ma mère souhaitait crever dans cet accident de voiture ? Tu penses qu’elle est morte avec des regrets ? Non, parce que la mort frappe n’importe qui Winnie et si t’es condamné, justement, tu devrais en profiter pour exister avant de t’en aller ! Tu es tellement…conne ! » Grognais-je froidement en faisant les cent pas. « Et en plus de ça, tu décides à ma place ? Et si moi je te disais que j’en avais rien à foutre que tu sois malade ou non ? T’es pas différente pour autant, t’as pas à t’apitoyer sur ton sort parce que là, t’es juste une femme d’une grande lâcheté. » Peut-être qu’elle ne s’attendait pas à ça, peut-être qu’elle ne s’attendait pas à une réaction aussi virulente, mais les mots sont là pour qu’elle réagisse, pour qu’elle percute. « Tu veux que je sorte de ta vie ? Alors dis-le moi encore une fois et je dégages. Mais si tu ne dis rien, je resterais et advienne que pourra. Mais merde, arrête de fuir. »

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    Lien du postMer 20 Mar 2019 - 20:07
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    don't be afraid of your feelings, don't be afraid of how you feel // @solel bjorn ※※※ « Parce que c'est comme ça, parce que je préfère fuir plutôt qu'y faire face. » Réponse courte, simple, et qui répond précisément à la question de ton interlocuteur. Il n’y a rien d’autre que la mort, qui vous hantent, qui vous rendent malades, et auxquelles jamais vous ne vous habituez. Le moindre souffle d’air en est infecté, la moindre brise devient un souffle macabre, un souffle qui s’insinue au plus profond de vos narines, tel un ver insidieux, pour s’inscrire au plus profond de votre être, pour s’emparer de vous… Fuir, tu n'as fait que ça et pourtant ce soir, tu finis par lui faire face, sans te dérober, sans t’enfermer dans ton armure de glace, cette sombre armure taciturne que tu as arborée jusqu’ici. Assise dos à Solel, tu peux enfin parler librement. Tu peux tout lui dire, tout lui raconter ; le mal qui te hante. Tu craches tout, mais tu t'attendais à tout sauf à cette réaction de sa part. Il quitte la fenêtre pour rejoindre ton corps étouffé par des sanglots silencieux. Vos deux silhouettes se font faces dans la semi-pénombre de ta chambre. Un masque déformé par la douleur, un masque de marbre, impassible. Tu n'es plus que l’ombre de toi-même, tu l'observes, ombre dressée au-dessus de ta tête. Ton regard froid, dénué du moindre sentiment, était posé sur son visage. Tu ne quittes plus ses yeux fous, ses yeux qui roulent dans leurs orbites, révulsés par les plus violents élancements, qui parcourent ton corps livré aux maux. « Est-ce que tu connais au moins l'évolution de cette putain de maladie ? Est-ce que t'as la moindre idée de comment je vais devenir ? À quoi je vais ressembler lorsque je ne serais plus en mesure de contrôler mon corps ? Je vais ressembler à une folle Solel... J'aurais beau vouloir me battre, je ne pourrais rien y faire ! RIEN ! » il ne comprend pas vraiment le degré de cette maladie, c'est comme si, petit à petit, tu deviendras folle et bonne pour l'hôpital psychiatrique. « À un moment donné, je ne pourrais plus me déplacer toute seule, je ne pourrais plus manger toute seule, je ne pourrais plus rien faire toute seule ! Tu crois que je peux changer tout ça ? Tu crois que je peux me battre contre ce parasite ? Si seulement... » tu aurais préféré avoir le cancer plutôt que ça. Au moins, avec le cancer, tu aurais pu garder le contrôle sur ton corps, tes mouvements etc... « Une femme d'une grande lâcheté ? Et c'est toi qui dis ça ? Toi Solel ? » lui qui se laisse sombrer par la mort de sa mère ? Lui qui n'a même pas le courage et ni l'envie de faire son deuil ? Lui qui se laisse envelopper par la hantise des cauchemars ? Sur ce point, il est mal placé pour te juger. Pour te traiter de lâche parce que dans ce cas, vous êtes deux cons et deux lâches. Vous irez très bien ensemble d'ailleurs. « J'veux pas un jour, voir de la pitié dans tes yeux quand tu les poseras sur moi. J'ne veux pas qu'on me réconforte pour mon bonheur, je veux la vérité et finir mes jours dans la vérité de l'horreur... Parce que tu auras beau dire de me battre, je ne ferais que me bercer d'illusions. C'est pas de ça dont j'ai besoin... Laisse-moi exister à ma manière. J'ai accepté mon sort, j'ai accepté ce qui m'arrive, alors ne me fait pas commencer à croire à un espoir qui n'existe pas dans mon cas. Dans cette vie. » tout ce qu'il peut faire pour toi, c'est être là quand toi, tu ne supporteras pas qu'il te voit en pleine crise. « je... » t'as envie de lui hurler de s'en aller, mais t'y arrives pas, les mots ne sortent pas, à la place, tu te lèves, tu plantes tes yeux dans les siens et du bout des doigts, tu effleures son visage, sa joue blessée et loin de l'enlaidir. Tu veux te noyer dans ses yeux, y lire ses pensées et ses secrets intimes, explorer ses eaux aiguës, pétrie d'amour mais aussi de blessures, ô combien douce et apaisante. Un sourire s'accroche sur tes lèvres, tes yeux brillent de mille éclats et tu sens en toi comme une fièvre qui te pousse à le prendre dans tes bras. Une minute voir deux, ton front se colle contre le sien, ta respiration se fait plus rapide et contre tout attente, sur ses lèvres, tu plaques un baiser. Hésitant au départ, mais bien plus pressant par la suite. Il l'a eu sa réponse Solel. Tu ne peux pas le fuir, lui. Tu auras beau vouloir le faire, tu ne pourras pas t'y résoudre.
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    Lien du postVen 22 Mar 2019 - 13:08
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    don't be afraid of your feelings, don't be afraid of how you feel // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ « Très mature… » Grognais-je entre mes dents à cette réponse simple, basique et qui en dit long sur sa mentalité. Je suis mal placé pour parler, pour faire des leçons, j’en suis conscient. Mais si je ne le fais pas, qui le fera ? Qui lui sortira la tête de l’eau ? Qui lui mettra une paire de claque pour qu’elle comprenne, pour qu’elle cesse de reculer au lieu d’avancer ? Qui lui donnera une bouée de sauvetage ? Qui l’empêchera de sauter ? Si je dois jouer ce rôle je le ferais, comme je le fais auprès de mon jumeau, comme je le fais auprès d’autres. Parce qu’il est plus facile d’aider les autres que de s’aider soi-même…Mais elle parle, elle lâche la vérité. Elle annonce la triste réalité, la maladie qui ronge son être, son corps, cette âme meurtrie par l’abandon de l’espoir. La vie ne cesse de s’acharner, ne cesse de me mettre des personnes qui finiront par partir sur mon chemin. Ma mère, elle. Qui sera la prochaine ? Suis-je porteur de mort ? Tellement de questionnements insensés, tellement de questions stupides et inutiles. Je n’ai pas envie de jouer les hommes qui auront pitié, pas ce soir, elle n’a pas besoin de ça. Non, Winnie, elle a besoin de tellement d’autres choses, mais la pitié ne fait pas partie de celles-ci. Alors je me redresse, je croise son regard. Les mots sont brutaux, les mots sont pourtant là pour faire réagir, pour la secouer. Arrête de fuir, de t’apitoyer, t’es encore là, qu’importe ce que l’avenir te réserve. Mais elle ne voit que sa maladie, elle m’en explique les conséquences, elle m’explique ce qui l’attends. Un avenir merdique, un avenir où la solitude finira par la bousiller… « Tu vois, toi, tu sais. Putain Winnie, toi tu sais ce qui va se passer et au lieu de prendre le contrôle, tu t’apitoies ! » Mes paroles sont plus calmes mais pas moins sombres. Oui, elle, elle connait sa fin, elle sait comment les choses vont tourner. Prends ton courage à deux mains, prends le contrôle, aussi mince soit-il ! Que j’aimerais lui hurler, mais je sais que ça ne servirait à rien, que les mots ne feront que rentrer dans une oreille et ressortir par l’autre. Comment secouer une personne qui semble ne plus vouloir exister, ne plus vouloir vivre ? Comment aimer une femme qui ne profitera de rien ? Comment aimer une femme qui se retiendra, simplement parce qu’elle se sait perdue d’avance ? « Oui ! Oui, c’est moi qui dis ça ! Parce que je sais exactement ce que c’est que d’être lâche, que de ne pas affronter cette putain de réalité quand elle t’explose en pleine gueule. Je suis le mieux placé pour te dire que t’es d’une grande lâcheté ! » Oui, je suis bien placé pour parler, je suis bien placé pour comprendre. Mais moi j’ai le temps de panser mes blessures, moi j’ai le temps d’apprendre de mes erreurs. Pas elle. Là est toute la différence. Demain, en me réveillant, je vais sûrement paniquer, me demander dans quoi je me suis embraqué. Oui, demain, je vais sûrement vouloir me barrer en courant, je vais prendre peur, me dire que je ne suis pas assez fort pour ce genre de situation. Mais ce soir, les mots sortent autrement, la colère me ronge, la colère coule dans mes veines. Elle n’a pas de droit sur mes propres décisions, elle n’a pas à choisir ce que je veux ou non. « Mais ferme-là putain ! Ferme là si c’est pour dire toutes ces conneries ! Sans espoirs tu n’existes pas, sans espoirs tu peux tout aussi déjà être morte Winnie ! Ouvre les yeux ! » Et les paroles sont désespérées, le cri résonne dans la pièce comme un écho violent, comme un écho incertain. J’ai envie de lui en coller une, de lui remettre les idées en place. Mais à la place, je lui laisse le choix. Finir seule ou m’empêcher de quitter cette pièce, de m’en aller et de voir ce que l’avenir réserve, nous réserve. Advienne que pourra, devise devenue évidente, devise que je devrais ancrer dans ma peau. Elle approche, elle commence une phrase, ne la fini pas. Mes iris sont plantées dans les siennes, j’attends, je ne bronche pas, du moins, jusqu’à ce que ses lèvres se plaquent sur les miennes. Mes lèvres répondent aux siennes. Un baiser au début hésitant, plus pressant par la suite. Ce n’est pas comme ça que la discussion doit cesser…et pourtant, mon corps se rapproche du sien, mes doigts glissent dans sa nuque, ma langue rejoignant la sienne, retrouvant les sensations de cette dernière soirée. Bouffée d’air frais après un étouffement certains.

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    Lien du postVen 22 Mar 2019 - 20:04
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    don't be afraid of your feelings, don't be afraid of how you feel // @solel bjorn ※※※ Bonté divine pourquoi tu lui as dit, pourquoi t'as ouvert ta bouche ? Pourquoi t'as craché le morceau alors que tu savais que rare sont les personnes qui comprendraient ce que tu vis ? Ta meilleure amie, elle, elle a compris que tu n'avais pas besoin qu'on te fasse la morale, qu'on te pousse à croire qu'un miracle est possible pour toi. Pourquoi t'as cru que Solel comprendrait ? « Mais je ne peux pas justement prendre le contrôle ! C'est juste impossible, j'ai beau essayé de toutes mes forces j'y arrive pas. J'y arrive pas Solel et ça m'effraie bordel ! » tu marques un temps de pause parce que t'as l'impression que les larmes remontent, mais tu les empêches de couler. « Tu crois que si je pouvais, je t'aurais laissé voir ma crise ce soir là à la plage ? Tu crois que je n'aurais pas tout fait pour reprendre le contrôle de mon corps ? Je suis obligée de consulter un psychologue, un kinésithérapeute, prendre des tonnes de médicaments, et pourtant, toutes ces méthodes ne sont là que pour m'apaiser un minimum soit peu, la guérison complète est juste impossible. Impossible. » ça t'énerve qu'il pense que tu ne t'es pas battue, que tu n'as pas essayé. « Et je ne m'apitoie pas, j'ai juste accepté que ce qui m'arrive. Plus j'essaye de combattre, plus je perds un temps précieux. » tu n'as pas arrêté de vivre pour autant, sinon, le suicide aurait été plus rapide dans ton cas. Mais tu as beau vouloir sombrer, tu t'attaches à ce bout de ficelle que tu ne veux pas lâcher, même si tu montres le contraire. Il se crispe Solel, c'est peut-être lui qui refuse d'accepter ce qui t'arrive, qui refuse de croire que tu es condamnée, que ta situation est plus douloureuse et compliquée qu'il ne l'aurait cru. Au fond, tu ne lui en voudras pas s'il s'éloigne. S'il prend la fuite, s'il décide que c'est un peu trop pour lui, contenu de son passé, sa mère et tous ces maux qui l'entourent. « Pas forcément, ce n'est qu'un mot. Regarde, la preuve que je vis malgré tout sans espoir. Et je vis mieux parce qu'au moins, je peux m'attendre à tout, sans être surprise ou blessée. » au fond, c'est ce qu'il fait aussi, c'est pour cela qu'il est ainsi. Comme toi. « Si t'y croyais, tu suivrais tes propres conseils. C'est plus facile d'aider les autres, mais difficile de s'aider soi-même n'est-ce pas ? » tes mots sont appuyés par un grand sourire, inébranlable. Il sait absolument de quoi tu parles, il le comprend mieux que quiconque au fond, alors il sait aussi qu'il se fait un peu face à lui-même. Mais tu ne veux plus parler de tout ça, ça ne sert à rien, tu veux juste lui montrer à quel point tu tiens à lui, à quel point tu ne peux pas te résoudre à le chasser de ta vie. Et c'est pendue à ses lèvres que tu le lui prouves. Ton ventre se tord et ton cœur s'arrête un instant quand tu surprends votre image dans le miroir. Tu ne détournes pas les yeux, ni les les ferme, car tu veux tout voir, tout sentir. Tu veux que chaque instant s'imprime dans ta mémoire et dans ta chair. Sa langue traverse la barrière de tes lèvres pour goûter au précieux nectar. Dans cette ambiance envoûtante, tu savoures cet instant d'absolu délice. Ton désir s'épanouit et t'inonde déjà. Tes bras enlacent sa nuque, tes lèvres quittent les siennes pour les glisser à son oreille. « tu crois qu'ici on est à l'abri d'un quelconque mauvais timing ? » mots susurrés d'une voix suave et d'un mignon petit rire. Tes doigts caressent le col de son chemisier avant de descendre doucement le long de son torse puis son ventre. Tes pulpeuses parcourent lentement sa clavicule, glissent vers son cou dans un souffle chaud pour laisser ta langue chatouiller sa chair. Tes mains elles, commencent à déboulonner sa chemise. Tu ne réponds plus de rien malheureusement. Tu trembles tellement de désir, qu'un vertige vient te surprendre pour t'obliger à te coller un peu plus à son bassin. Respiration rapide et courte.
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    Lien du postDim 24 Mar 2019 - 17:38
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    don't be afraid of your feelings, don't be afraid of how you feel // @WINNIE-FELD DARLING ※※※ Les mots n’existent pas, les paroles ne sont pas entendues. Nous sommes deux personnes butées, nous sommes deux personnes aux pensées différentes, aux pensées déplacées. Elle a ses propres convictions, j’ai les miennes. Non aptes à écouter, à comprendre l’autre mentalité, l’heure n’est pas aux discussions sérieuses ; Trop enivrés, trop blessés, les choses sont bien trop compliquées pour que nous puissions trouver un terrain d’entente. « Tu ne comprends vraiment rien à rien. » Que je me contente de dire, de grogner. Non, elle ne comprend pas ce que je veux dire, elle ne comprend pas ce que j’essaye de li faire comprendre. En réalité, la compréhension ne semble pas présente, ne semble pas être une option pour nos deux âmes en peines. Trop de désaccords, trop de choses à écouter, à assimiler. Je viens d’apprendre qu’elle est mourante, elle a jouée avec mes nerfs durant plusieurs jours et maintenant, nous en sommes là. Ce n’est pas une surprise, au final, peut-être que les choses auraient été différentes si elle avait directement dit les choses, si elle ne m’avait pas repoussé, si elle n’avait pas menti sur sa condition de santé. Je n’en sais rien, je ne le saurais probablement jamais. Une chose est certaine, je préfère fermer ma gueule, la laisser croire qu’elle gagne ou encore, qu’elle parle dans le vide. Parce que je l’écoute sans écouter, je la laisse juste tenter de prendre sa défense là où je ne vois pas vraiment de vérité. Non, ce ne sont que des mots, que des conneries. Elle devrait fermer sa gueule l’espace de quelques instants…et c’est ce qui arrive, d’une certaine façon. Nos lèvres se trouvent dans un baiser au début hésitant, rapidement plus désireux, plus fiévreux. Habitude malsaine de terminer nos discussions par des baisers, une habitude que j’ai également pour esquiver les conversations pénibles, les prises de consciences. C’est plus facile de reporter, d’effacer les tensions pour la laisser se changer en quelque chose de plus agréable, de plus désireux. Mes doigts glissent dans sa nuque, nos langues engagent une danse dont nous avions le contrôle. Mon myocarde s’accélère, mon épiderme frissonne sous la pression de son corps contre le mien. Je ne suis pas en état de garder mon calme, de garder le contrôle…Non, je ne suis pas en état de garder cette envie cachée dans ma poche, mes mains baladeuses le long de mon corps. L’ivresse aide, l’ivresse me pousse à agir, à désirer davantage cette fille qui pourrait s’effacer sans prévenir et m’abandonner. Ses lèvres vrillent vers mon oreille, murmure quelques paroles. Je ne sais pas quoi comprendre dans ceux-ci, je ne sais pas comment agir et c’est bien une première fois chez moi. Ce n’est pas comme si j’étais encore puceau…bien au contraire, mais disons que notre dernière soirée avait fait en sorte qu’elle me passe un message et ce message, il reste ancré dans mon esprit comme un signale d’alerte alors qu’elle déboutonne doucement ma chemise et que mes lèvres glissent dans son cou. « J’en sais rien…mais Winnie, joue pas à ça maintenant, j’suis pas en état de gérer mes pulsions. » Murmurais-je contre sa peau alors que, subitement, son bassin se colle davantage au mien, qu’elle flanche un peu. Instinctivement, mon bras s’enroule autour d’elle, la cale contre mon corps, envoie valser une quelconque distance. Je la pousse. Doucement, mais assez pour que son corps tombe en arrière et que le miens le suive, le lit amortissant la chute, mes avant-bras se plaçant de part et d’autre de son corps pour ne pas l’écraser. Mes lèvres reviennent crever sur les siennes, mon bassin se cale contre le sien. La tension est palpable, elle est visible, ne se cache plus. Et pourtant, mes doigts s’accrochent aux couvertures, s’empêchant de vaguer plus bas, ailleurs. Je fais en sorte d’enlever ma chemise avec son aide, de la balancer sur le sol sans grande délicatesse. Mes doigts se décrochent des couvertures, passent sur ses hanches, glissent sous ce bout de tissu qui se soulève pour laisser apparaître la peau de la belle brune. La respiration s’accélère, le cœur qui tambourine dans ma poitrine, mes lèvres qui glissent sur la commissure de ses lèvres, sur sa gorge. Si un stop doit être mit c’est maintenant.

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