C'est le13 décembre 1983 à Boston, que les membres de la famille Rosenbach m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Dylan Avery. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je travaille en tant que professeur d’astronomie et de physique depuis deux ans ans.

A obtenu son doctorat d’astronomie et de physique à Harvard ▲ A été recommandée par son ancien professeur d’Astronomie auprès du Doyen ▲ Bisexuelle ▲ Ancienne Dunster, aspire à devenir responsable de cette maison ▲ Extravertie▲ A déjà été attirée par des élèves mais n’est jamais allée plus loin jusque maintenant ▲ Détendue lors des cours, essaie de mettre ses élèves à l’aise pour leur faire aimer la matière ▲ Sait se faire respecter des élèves et parfois de ses anciens camarades▲ Était très populaire lorsqu’elle était étudiante, ancienne présidente des Dunster ▲ A un rire très communicatif

▲ Ma plusse grosse VDM ? C’était lors de ma première année d’enseignement en tant que professeur d’Astronomie. Un de mes talons a cassé alors que je marchais dans les couloirs pour me rendre à ma salle de classe. Je suis tombée devant une dizaine d’élèves. Certains se sont mit à rire tandis que d’autres se sont précipités vers moi pour m’aider à me relever. C’était humiliant mais j’ai moi-même éclaté de rire. Certains de mes élèves s’en souviennent encore et y font référence mais étant assez ouverte d’esprit, je ne le prends pas mal. J’en rigole avec eux.

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

Réponse

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Réponse

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Réponse

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! (Pour les garçons) Comment tu la trouves ? (Pour les filles) Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

Réponse

Les Winthrops font une enchère tous les ans. (Pour les garçons) Aimerais-tu un jour y participer ? (Pour les filles) Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

Réponse

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Réponse

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Réponse

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Jean-Pervers et j'ai 15 ans, 16 très prochainement. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à mon autre compte, Abigail. J’aime toujours autant ce forum, je suis amoureuse de vous tous alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien . J'utilise Meghan Ory comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Bazzart&Tumblr. Je fais environ 500/1000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé .

Mot de la fin ? ▲ J’vous love de trop.

Mon histoire est banale, loin d’être originale.

Mon enfance - bien que rythmée par les absences de mon père - a été heureuse. Il m’est souvent arrivé de me demander si j’avais été désirée par mes parents, par mon père, plus précisément. « Bien entendu ma chérie ! Ton père est un homme d’affaire important, c’est pour son travail et pour nous qu’il est aussi souvent absent. » Son travail n’expliquait en rien ses retards à répétition et encore moins la froideur dont il faisait preuve à mon égard. Je suis toujours passée outre, je n’ai jamais été rancunière car il a toujours tout fait pour nous rendre la vie plus agréable à ma mère et moi. Je voulais qu’il soit fier de moi. Je voulais qu’il voit en moi la fille parfaite, sérieuse et assidue dans son travail, celle qui ne touchera pas à l’alcool et qui ne commettra pas le pêché de chair avant le mariage. La fille dont un père peut se vanter. La fille dont un père ne peut penser que du bien. La fille à qui on ne peut rien reprocher. La fille dont on peut être fier. Mon sérieux, mon travail et mes bonnes notes n’ont jamais suffit à attirer l’attention de cet homme que j’appelais "papa". C’est peut-être de là que vint mon dégoût des règles et des filles trop parfaites.

Jalousie ? C’est fort probable.

Je suis entrée dans l’adolescence sans trop de difficultés : pas de crise puérile. Selon mes amies, j’avais une vie parfaite et bien rangée : j’étais destinée à un grand avenir. J’étais populaire, première de ma classe, j'attirais tous les regards, j'intéressais les garçons. Beaucoup de mes camarades me jalousaient mais cela ne m’a jamais vraiment atteint car j’étais la seule à détenir la vérité. Ma vie était imparfaite, comme la leur. J’avais de l’argent, j’avais des amies, j'avais l'intention de tous mais j’aurais tout donné, tout échangé pour un sourire de celui qui m’a conçu. J’étais jalouse de ces filles à la vie modeste mais au père attentionné.

Peu à peu, j’ai cessé d’être la fille parfaite.

Mon caractère fêtard s’est doucement révélé aux yeux des autres. Une fête d’organisée ? J’en étais. Je n’ai pas délaissé mes études pour autant, j’ai juste oublié mes soucis à ma manière. Ce n’était peut-être pas la meilleure. Ce n’était peut-être pas la meilleure mais à mes yeux, c’était la plus efficace.

Les absences de mon père se sont faites de plus en plus régulières. J’ai même cru pendant quelques mois que mes parents s’étaient séparés. Ma mère m’a toujours assurée que non mais je n’y ai jamais vraiment cru. Peut-être pensait-elle que j’étais trop jeune pour affronter la vérité en face. Je n’ai jamais su.

Ma mère est morte avant de me révéler les terribles secrets sur la relation qu’elle entretenait avec mon père. Ce fut un choc pour lui comme pour moi. J’avais dix-sept ans, c’était une semaine avant l’obtention de mon diplôme, quelques mois avant mon entrée à Havard. Je m’en souviens comme si c’était hier. Même douze années après, la plaie est toujours aussi vive. Lorsque j’y pense, lorsque j’en parle, c’est avec le cœur lourd. Je n’ai plus que des souvenirs, que des photos que j’éclaire à la lumière de mon portable avant de m’endormir.

C’est à l’annonce de sa mort que j’ai compris que mon père était un humain : ses larmes me l’ont prouvé.

Je suis rentrée à la maison rapidement après les cours. J’étais fatiguée, c’était la dernière journée des examens. J’ai appelé ma mère une dizaine de fois sans succès. Elle ne m’a jamais répondu. Et elle ne me répondra plus jamais. J’aurais tout donné pour qu’elle me réponde une dernière fois : « Oui, ma chérie ? Je suis dans la chambre. » Je suis montée dans celle-ci et je l’ai découverte, inerte sur le lit, une bouteille d’alcool et une boîte de cachet vide à ses côtés. Je n’ai jamais connu la cause de son mal-être. Je ne me suis pas posée la question. J’ai juste essayé de la réveiller. Mais même mes supplications, même mes cris, même mes larmes n’ont servit à rien… Elle n’a jamais rouvert les yeux et c’est dans ses bras, une dernière fois, que je me suis écroulée.
Je suis entrée à Harvard, quelques mois après, le cœur lourd et l’esprit embrumé par le chagrin. Je ne me suis jamais remise de sa mort, j’ai juste eu le courage et la force que certains n’ont jamais eus : me relever pour avancer.

J’étudiais l’astronomie en majeur et la physique en mineur. J’étais chez les Dunster, j’ai même été présidente. J’ai obtenu mon doctorat à 26 ans, étant née en fin d’année. Suite à ça, j’ai décidé de devenir professeur d’astronomie à Harvard et c’est celui qui m’a tout enseigné qui m’a recommandé auprès du Doyen. Celui-ci, après de nombreux entretiens, a accepté de me prendre en tant que professeur à la célèbre université, à une seule condition : que mon comportent soit celui d’une enseignante et non celui d’une élève fêtard. Il est vrai que mon mépris du règlement m’a souvent conduit dans des situations hors de mon contrôle.

Parfois, j’aimerais faire comme Dumbledore : mettre mes souvenirs dans une pensine pour ne plus y penser. Mais bon, la vie, ça ne marche pas comme ça, n’est-ce pas ?