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I LOVE HARVARD
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    only you know the way that I break (silezia)
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    Lien du postVen 8 Mar 2019 - 15:39
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    ( hands, hands getting cold losing feeling's getting old. was I made from a broken mold ? hurt, I can't shake, we've made every mistake. only you know the way that I break. @Silas Rothschild )


    Tu lâches un soupire de déception en constatant la plage pleine de monde. T'aurais du t'y attendre, vous êtes nombreux à vouloir profiter du sable fin pendant ce Spring Break, mais pour ta défense c'est la première fois que tu te décides à montrer le bout de ton nez depuis ton arrivée à Hawaï. T'es pas à l'aise Lucrezia, t'as l'impression d'avoir perdu de ta splendeur, ton courage balayé par le souffle de la bombe du dix-neuf janvier dernier. T'es plus à l'aise dans la foule, tu supportes plus les bruits inattendus, ou les regards des gens sur tes cicatrices pourtant soigneusement cachées par un paréo. T'aimerais juste être seule, bercée par le bruit des vagues, à jamais préservée de la folie humaine, serait-ce trop demander ? Sûrement. T'as l'impression que la planète entière se trouve sur cet archipel. A deux doigts de te décourager et de faire demi-tour pour retourner à l'hôtel, tu parviens néanmoins à trouver la force d'accorder une seconde chance à cet environnement paradisiaque. Tu analyses les rochers sur ta droite et te souviens d'un prospectus trouvé lors de ton installation dans la chambre d'hôtel. T'y avais lu qu'il était possible de trouver des piscines naturelles, creusées dans la roche non loin des plages habituellement très fréquentées par les touristes. Le trajet à pied va demander un peu d'effort à ton corps tourmenté, ton coeur fatigué, mais rien que tu ne puisses pas encaisser. T'es prête à tout pour préserver ta tranquillité, alors tu n'hésites pas plus longtemps et entreprends ton excursion. Les premier bassins que tu découvres s'avèrent généralement déjà occupés car plus aisément accessibles, mais tu gardes espoir de trouver l'endroit parfait d'ici peu de temps. Après une vingtaine de minutes de marche, tes ambres se posent finalement sur ton paradis à toi. La piscine en question n'est pas bien grande, mais promet une eau davantage chauffée par le soleil, toi qui es si frileuse, avec une vue dégagée sur l'océan. Tes lippes s'étirent en un sourire vainqueur et tu procèdes à ton installation. Ta serviette posée sur la roche sèche, ton sac juste à côté, tu peux enfin retirer ton paréo et te glisser dans cette eau qui n'attendait que toi. Tu frissonnes au contact de la chaleur sur ton épiderme et fermes les yeux, comblée par l'instant. Les minutes passent, tu manques d'ailleurs de t'endormir sur place quand une voix familière te sort de ta torpeur. Contrariée, tu fronces les sourcils et grognes. L'île n'est-elle pas assez grande pour qu'on te laisse totalement seule ? Tu n'as jamais fait preuve de patience envers l'être humain et cette tendance s'est aggravée après avoir passé des semaines hospitalisée à devoir supporter la compagnie d'infirmières. Tu te redresses légèrement, portes ta main jusqu'à ton front pour protéger tes yeux des rayons du soleil et t'enquières de l'identité de ce compagnon indésiré. Ton regard qui se voulait intimidant devient menaçant lorsque tu reconnais ses traits malgré le contre jour du soleil. « Cazzo ... » (putain) que tu lâches dans ton langage natal. Pas lui. Tout le monde, mais pas lui. Tous les muscles de ton corps se raidissent en reconnaissant Silas dans son short de plage. Tu passes ta main sur ton visage, déjà agacée par la situation. « Trouves-toi un autre bassin Rothschild. » les paroles t'échappent et t'en viens presque à les regretter. Tu ne devrais même pas lui accorder la moindre attention, mais sa présence te rend trop nerveuse pour garder ton calme. Tu ne l'avais pas vu depuis quoi ? Cinq moi ? Cinq moi de paix que tu déplores alors que tu constates son retour dans ton quotidien.
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    Lien du postJeu 14 Mar 2019 - 18:04
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       only you know the way that I break
       Silezia
       

       Accompagné de ma jolie poupée que j’ai dénichée sur la plage un peu plus bas, j’avais la ferme intention de lui faire passer un moment intense et paradisiaque lors de mon passage à Hawaï. Un moment qu’elle allait se souvenir longtemps. Comme elle est du coin, elle connaît beaucoup d’endroits que moi-même lors de ma première escapade sur l’archipel volcanique. Partir à la recherche d’un endroit isolé pour elle, me laissait déjà de marbre. Il faut dire que je n’ai pas honte de mon corps et peu importe l’endroit où j’aurais pu la sauter, ne m’aurait pas dérangé. Je ne suis pas exhibitionniste, mais dans l’eau de la mer, ça aurait été excitant. Avoir la possibilité de se faire surprendre à tout moment. Mais non, elle veut me montrer cet endroit peu connu des touristes où un bassin naturel repose. Endroit, selon elle à couper le souffle. Nous marchons quelques minutes, je ne les compte pas réellement, je ne pense qu’à ce que j’aurai une fois arrivé à destination. Elle est mieux de savoir sucer et de ne pas utiliser ses dents, cette petite salope. Nous franchissons les quelques mètres restants alors qu’elle me raconte sa vie, je fais mine de l’écouter, avec des « hum, ouais. » Mais clairement je n’en ai rien à battre. Et nous voilà finalement arrivé au bassin naturel, tandis que mes yeux se posent sur toi. La fille, vient de disparaitre de mes pensées. Combien de chance il y avait pour que je te retrouve ici, à Hawaï, après cinq, voire six mois d’absence ? « Okay tu peux dégager, j’ai trouvé mieux que toi ! » dis-je à la jeune femme qui semblait outrée. Mais je n’y accordais déjà plus aucune attention, au lieu de cela, je m’approche de toi jusqu’à me placer près de ce bassin et lorsque tu marmonnes un mot que je ne comprends pas, je réplique aussitôt : « ah oui, je te fais autant d’effets que ça . » Suite à mes paroles, je me glisse dans le bassin, à une distance raisonnable de toi, mais ça ce n’est qu’un début. Tu sais bien que je vais me rapprocher sans crier gare dans les prochaines minutes. Pour l’instant, je veux jouer avec tes nerfs. Je vois déjà que tu es exaspéré de la situation et ça me fait bien rire. Je te trouble, ma jolie. Tu n’as encore rien vu. « Et pourquoi je ferais ça ? Je préfère grandement être en ta compagnie. » Je me mets à bailler faussement, m’étirant de tout mon long. « On est bien là, au soleil, non ? » Je te regarde du coin de l’œil, le sourire arrogant accroché aux lèvres, simplement pour voir ta réaction…
       
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    Lien du postVen 15 Mar 2019 - 0:39
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    ( hands, hands getting cold losing feeling's getting old. was I made from a broken mold ? hurt, I can't shake, we've made every mistake. only you know the way that I break. @Silas Rothschild )


    Ton cauchemar ne prendra donc jamais fin ? Tu préférerais revivre dix fois d'affilée le dix-neuf janvier dernier plutôt que de faire face à la vision qui s'offre actuellement à toi. La Terre est immense, elle regorge d'endroits plus paradisiaques les uns que les autres, mais il fallait qu'il choisisse la même île, la même piscine naturelle que toi. T'en viens à penser que le destin a une drôle de façon de te récompenser pour avoir survécu à ces horreurs. La haine que tu ressent envers Silas est aussi déconcertante que violente. Tout en lui te rappelle ces hommes que tu méprises et ont déjà pu te faire souffrir par le passé. Son arrogance, son mépris, sa vulgarité, tous ces vices qu'il arbore presque avec fierté. Rien que sa démarche de vainqueur lorsqu'il t'approche te mets hors de toi. Tu pinces des lèvres, tu voudrais lui refuser l'attention qu'il demande en s'adressant à toi de la sorte, comme s'il te possède déjà. Ou encore. Les souvenirs se bousculent dans ton esprit lorsque tu poses tes ambres sur lui et un frisson parcours ton épiderme à l'idée que tu aies pu céder par le passé. Non, il ne peut pas rester là. Tu l'incites à se trouver un autre endroit, ta voix se fait menaçante au possible, mais t'es pas convaincante Lucrezia, puisqu'il se joue de toi. Il te nargue, il évoque le plaisir qu'il a à être en ta compagnie. Comment fait-il pour ne pas te détester ? Tout vous oppose et t'es typiquement le genre de fille qu'il devrait ignorer. Tu ne vois donc pas que ce sont tes réactions qui l'amusent ? La rancœur dans ton regard lorsque vous vous retrouver, puis la honte lorsque vous vous quittez. T'es rien d'autre qu'un moyen de prouver sa supériorité, son irresistibilité Il prend place dans l'eau à quelques mètres de toi, et tu l'observes à travers les mèches qui encadrent ton visage. T'es à l’affût, gazelle craintive face au lion affamé. Tu sais qu'il va attaquer, planter ses crocs dans ta chair, mais t'es pas capable de savoir quand. « Dommage que tu dois là pour gâcher l'instant. » que tu lâches contrariée. Lui aussi te jauge de ces turquoises que tu ne saurais affronter, alors tu croises les bras sur ta poitrine, refusant que ta silhouette ne vienne enrichir le fond de sa pensée. Tu te sens vulnérable alors tu t'efforces de reprendre de l'assurance en menant la conversation. « Je ne t'avais plus vu depuis longtemps. Moi qui prenais goût à ton absence. » la fierté te ronge les lippes alors que tu arbores une façade de femme indépendante. Après quelques semaines sans croiser la route de Silas, t'avais finalement éprouver un certain soulagement en constatant qu'il avait simplement disparu de la circulation. Tu ne pouvais plus céder à chacune de vos rencontres et altercations. Souviens-t'en lorsqu'il te fraieras à nouveau un chemin jusqu'à toi. Tu vaux mieux que ça Lucrezia.
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    Lien du postLun 18 Mar 2019 - 4:06
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       only you know the way that I break
       Silezia
       

      Ouais, je suis tout à fait bien à l’aise dans cette piscine naturelle et contrairement à toi, ta présence ne me dérange aucunement. En fait, tu me fais rire plus qu’autre chose et il faut dire que t’es plutôt jolie, lorsque tu es en colère. Ça fait simplement me montrer, une fois de plus, comment je peux te faire de l’effet. Tu me donnes beaucoup trop d’attention pour être insensible à mon charme et ça, je ne peux qu’apprécier. Évidemment, ta petite attaque me pique à vif et c'est certaine que je ne peux que répliquer : « oh sers les crocs poupée. Ça te donne des rides et ce n'est pas très joli. » C’est ça qui est intéressant avec toi. Plus tu te mets en colère contre moi et plus ça me pousse à m’approcher de toi, comme je suis en train de faire à l’instant. Je vois la crainte dans tes yeux alors que tu sais, du moins je l’espère, que je ne te ferai jamais de mal et que je ne te forcerai jamais à faire quoique se soit que tu n’as pas envie. Tu dois aussi savoir que lorsque tu touches une corde sensible, j’attaque comme un chien de garde enragé et que je ne démords pas. Sauf que j’ai cette tendance à m’accrocher à toi. En fait t’es comme ce putain d’aimant qui m’attire à lui. Je n’y peux rien.Tout de toi m’attire physiquement, même ton caractère de merde me donne des envies. C’est bête à dire, mais bien véridique. « Désolé de te dire que t’es pris avec moi pour un long bout, j'suis revenu pour de bon… Et prêt à hanter tes jours et tes nuits. » Je t’offre un clin d’oeil et arrête de m’approcher. Je suis encore à une distance raisonnable, mais ma jambe peut aisément toucher la tienne. En fait, je ne m’empêche pas de te faire du pied sous l’eau. Ma jambe monte tout doucement, m’attendant tout de même à ce que tu me repousses. « Tu peux arrêter de faire ta farouche? On sait très bien comment ça va se finir. Alors arrête de me fuir. Je sais que t’es déjà sous le charme... » Je me mords la lèvre inférieure déposant cette fois-ci ma main sur ta cuisse. J’avance à petits pas. Je suis peut-être le prédateur qui attend de sauter sur sa proie, mais loin de moi l’envie de te faire fuir. Qu’est-ce que ça me donnerait, si tu quittais les lieux? Déjà que l’autre gazelle est partie se plaindre à qui veut bien l’entendre qu’elle a raté le coup de sa vie. Que j’ai préféré une autre meuf à elle. Pauvre petite bichette.
       
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