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I LOVE HARVARD
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    En plein brouillard. (eloïs)
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    Lien du postJeu 7 Mar - 18:27
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    en plein brouillard.
    @elios a. carstairs
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    Aloïs avait décidé de reprendre une vie normale, enfin pouvait elle appelé ça normale quand elle était amnésique. Elle avait l'impression d'être robotisé, fonctionnant par automatisme, mais ne ressentant aucune émotion. C'était super dure à gérer pour la jeune femme. Elle se rendait compte qu'elle blessait son entourage en ne se rappelant pas d'eux, mais elle luttait de toute ses forces. Elle avait regardé les livres de ces trois dernières années d'études et elle n'en avait plus de souvenir. Il fallait qu'elle se souvienne, vraiment. Dans Harvard, la jeune femme était toujours perdue, elle trouvait ça trop grand pour se rappeler de chaque salle. Puis il y avait tellement d'étudiants. Elle aurait dû allé en cour de journalisme, mais elle n'était pas au bonne endroit se retrouvant au coins science. Sur un coup de tête, la brune avait donc quitté l'université pour rejoindre l'endroit qui lui semblait le plus familier à Boston. L'endroit où naturellement elle s'était remise à dessiner, passion qui apparemment était toujours en elle. Elle monta dans un taxi et elle demanda à être conduite au magasin de bd. Elle avait les larmes aux yeux, elle ne vivait pas bien ce qui lui arrivait, ces huit mois de coma où son entourage avait continué à vivre sans elle. Une fois à l'intérieur, il y avait quelques personnes, elle se rendit au fond sur les canapés et vit un homme qui s'y trouvait déjà. Homme qu'elle avait vu à l'hôpital dans sa chambre, mais qui avait prit la fuite. Elle s'assit et sorti son cahier de dessin avant de lancer un : Salut.. Timide, parce qu'elle savait qu'elle était censé le connaître, parce qu'elle savait qu'il était important, mais pas moyen de se souvenir.

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    Lien du postSam 9 Mar - 2:41
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    En plein brouillard.

    Aloïs & Elios

    Quand t'es dans l'brouillard, j'essaye d'être ta lumière.
    Mais quand tu fais exprès d'fermer les yeux, j'peux rien faire pour être plus clair(e).

    Eloïs, ça faisait plusieurs semaines qu'elle essayait de se remettre de l'accident qui lui a fait perdre la mémoire. C'est moi qui l'ait trouvé ce soir là, alors qu'elle sortait à peine de ce qui me servait de logement pour le peu de temps que j'étais resté à Boston. Toute la scène s'est déroulée sous mes yeux et j'ai rien pu faire. D'une seconde sur l'autre, son sourire angélique s'est effacé et son corps, unanime, gisait sur le sol. J'ai crié, sans succès, car ça n'aurait rien changé. Le chauffeur, lui, s'est enfui sans scrupule. J'ai eu dans l'idée de le poursuivre, mais à pied je n'aurais jamais fait le poids alors je suis resté auprès d'Aloïs, appelant les pompiers pour qu'ils la prennent en charge rapidement. Les minutes pendant lesquelles on n'était que tous les deux, les attendant, étaient interminables. J'avais l'impression que jamais ils n'arriveraient pour sauver mon amie. Oui, parce que dans le mot "sex friends" il y a aussi "friends" et qu'avec Aloïs ça s'était fait naturellement en fait. Et la voir comme ça, sans vie sur l'asphalte, ça avait fissuré quelque chose en moi. J'me rendais bien compte que, maintenant, elle comptait pour moi. J'avais alors ces pensées quand l'ambulance est arrivée, restant auprès d'elle alors qu'on la prenait en charge. J'devais être insupportable, à m'exciter et à crier dans tous les sens pour qu'ils la sauvent. J'devais surtout avoir l'air d'un vrai fou furieux. Heureusement, quand ils m'ont dit que je pouvais la suivre jusqu'à l'hôpital, j'me suis un peu détendu. Mais bon, j'restais quand même stressé à l'idée de savoir le verdict final. Une fois à l'hôpital, je n'ai pas pu aller plus loin que la porte de la salle d'opérations, c'qui m'a foutu en rogne. Les médecins et les infirmières ont dû s'y mettre à plusieurs pour me calmer, parce que j'étais prêt à chopper un scalpel pour faire la peau au premier qui me barrerait la route. Au final, j'faisais les cent pas dans la salle d'attente et ce, toute la nuit, à m'demander si elle allait s'en sortir, comment et quand. Je ne lui montrais pas souvent que je tenais à elle - et à personne d'autre d'ailleurs -, mais là, vraiment, ça allait pas. A l'époque, je venais de perdre mon père, je ne pouvais pas en plus perdre une amie qui m'était aussi proche. Mais quand le médecin qui l'avait pris en charge revint, la tête qu'il tirait n'augurait rien de bon. Et le résultat tomba : Aloïs était tombé dans le coma suite au gros choc qu'elle avait subi. Cette fois, ma crise se fit plus prononcée et je hurlais que je voulais la voir. Sauf qu'on m'arrêta, me disant que c'était impossible vue son état, alors j'ai pété les plombs. J'leur ai dit qu's'il me laissait pas passer j'allais m'en faire un et, sûrement en voyant la détresse dans mes yeux, ils m'ont emmené la voir. Je n'ai pu la voir qu'à travers la porte de la chambre de soins intensifs, mais ce que je vis me fit mal. Elle était là, à moitié morte, et tout ce qui la retenait en vie se trouvait être tous ces tuyaux autour d'elle. Bizarrement, je n'avais plus dit un mot depuis que je l'avais vu comme ça. Ça m'avait fait l'effet d'une bombe, et j'avais l'impression que c'était d'ma faute. Que si je l'avais pas raccompagné si tôt en bas de chez moi, jamais ça ne serait arrivé. Mais voilà, les conséquences étaient là et j'avais peur que quand elle se réveillerait, elle me demande ce qu'il s'est passé et que je ne saurais pas répondre. Ça m'a fait peur, tellement que j'ai fui comme un lâche. Je ne voulais pas la voir comme ça, je ne voulais pas qu'elle me voit comme ça, et surtout j'avais honte. Je profita donc du fait que je rentrais au Wyoming pour m'enfuir sans rien dire. De toute façon, on m'avait dit qu'elle ne pourrait reprendre conscience que des mois voire des années plus tard, alors elle ne remarquerait même pas mon absence. Ce n'est que quand je suis revenu définitivement à Boston pour étudier à Harvard que je suis allé la voir. J'avais laissé mon numéro au médecin pour qu'il me dise quand elle se réveillerait, mais je n'ai donc pu venir la voir qu'un mois et demi plus tard, soit début février à peu près. J'ai alors profité de l'occasion pour passer à son chevet. En entrant dans sa chambre, j'ai été surpris de voir qu'elle était aussi radieuse qu'avant l'accident. Mais quelque chose avait changé dans son regard, elle n'avait plus cette petite étincelle en me voyant. Qu'est-ce que je tomba sur le cul quand elle me regarda droit dans les yeux et me dit : "Oui bonjour, vous êtes qui ?" J'me suis crispé, j'me suis énervé contre moi-même et est tourné les talons, fuyant à nouveau sans un mot. Avec tout ce qu'on avait vécu ensemble, elle ne se souvenait même plus de moi ? Grosse blague, elle s'foutait d'ma gueule en fait. Je l'avais carrément sauvé d'une mort certaine, et elle ne me reconnaissait pas ? Sans moi elle ne serait plus de ce monde, et elle ose m'effacer de sa mémoire ? Que ce soit à cause de l'accident ou pas, j'étais juste furax qu'elle m'ait oublié aussi facilement et j'ai fui sans demander mon reste. Je ne suis plus jamais allé la voir depuis.

    Voilà à quoi je pense alors que je suis installé bien tranquillement dans un canapé du Newbury Comics en train de lire un comics Marvel. Toute ma vie ça, j'dois avoir un sourire de gamin scotché sur le visage tellement j'aime ça. Même si je dois beaucoup lire en théâtre, j'aime pas ça, on va pas s'le cacher, mais je dévore les dessins comme personne. J'ai pas besoin de mots pour comprendre un histoire, simplement des expressions des personnages et de la trame des actions et des prises de vue. Sauf que j'assume pas trop non plus le fait de dessiner et de kiffer ça, alors quand on me demande ce que je fais avec un comics je réponds à chaque fois "Mec, tu déconnes ? Ils se foutent sur la gueule tout l'temps, c'est chanmé de ouf !" Phrase bâteau, on m'prend pour un demeuré, mais c'est pas plus mal. Au moins, personne ne cherche plus loin et ça m'arrange. Mais aujourd'hui, j'dois avoir la poisse parce que la dernière personne que je voulais voir débarque. J'me renfrogne, m'enfonce dans le canapé et prie pour qu'elle ne me voit pas. Évidemment, elle se dirige pile sur moi et s'assoit à mes côtés en sortant son cahier de dessins. Je jette inconsciemment un regard sur son carnet par habitude de découvrir chaque fois son nouveau dessin du moment, puis m'en rends compte et me tends un peu plus en l'entendant me parler. J'sers les dents, et me sens obligé de l'agresser comme je le fais, instinctivement. « T'es qui au fait ? » J'fais mine de jouer la carte de l'inconnu, parce que de toute façon elle sait pas qui j'suis et j'ai pas envie d'me faire chier à lui montrer que moi j'la connais. Elle m'a oublié ? Très bien, j'vais faire de même alors. J'espère juste qu'elle va pas se montrer trop insistante parce que j'étais quand même très bien dans ce canapé, peinard, avant qu'elle n'arrive.

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    Lien du postMar 12 Mar - 15:56
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    en plein brouillard.
    @elios a. carstairs
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    Cet homme était la pièce manquante dans l'univers de la jeune femme, il était la personne qui avait sans doute été le plus atteint suite à son accident. Aloïs ne savait pas tout ce qu'il représentait et si elle s'en était souvenue, elle aurait pas hésité une seconde à se jeter dans ses bras et lui dire combien s'était douloureux pour elle d'être loin de lui. Il était tellement important, leur relation avait toujours été simple c'était comme une évidence. Elios était la personne qui lui rendait la vie tellement plus facile, chaque fois qu'elle était mal, elle se tournait vers lui. Maintenant, elle était simplement vide et perdue. Effrayée aussi. Il n'était plus dans sa vie, il ne semblait pas disposé à apprendre à la connaître et pourtant, elle l'avait vu ce jour là entrer dans sa chambre avec un large sourire. Il semblait tellement heureux d'être en sa présence. Puis, elle lui avait simplement demandé qui il était et là il avait simplement prit la fuite. Aloïs ne savait pas qui il était, ni même qu'elle relation les liait l'un à l'autre, mais allé savoir pourquoi chaque fois qu'elle le voyait elle avait envie d'être proche de lui. Quand elle le regardait, elle sentait bien qu'il la connaissait seulement il ne semblait pas vouloir lui dire quoi que ce soit. Ne connaissant rien de lui, elle ne pouvait même pas allé le voir. Aujourd'hui, elle était au plus bas, elle avait ressenti le besoin de dessiner, de se vider la tête et étrangement elle avait gardé cette capacité en elle. La jeune femme c'était donc rendu sur place et elle avait été s'asseoir pour sortir son carnet. Jusqu'à ce que son regard accroche celui de l'homme inconnu et qu'elle se décide à lui parler. La réponse qu'il formula la laissa surprise et elle se referma. Personne d'important.. Elle commença à griffonner sur son cahier, naturellement elle se mit à dessiner le visage d'Elios telle qu'il lui revenait en tête dans un vêtement qu'elle lui piquait souvent quand elle se souvenait encore de lui. Elle s'en trouva surprise alors que lui même la regardait dessiner. Elle tourna la tête vers lui. Je.. Est-ce que ? Tu fais parti de mon passé pas vrai ? Elle le regarda dans les yeux fixement, ça s'était quand même un signe non ?

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    ps : pardon pour le retard chouchou :heaart: j'irais plus vite maintenant En plein brouillard. (eloïs) 3997999705
    et de plus je suis ravie que tout ça t'inspire.
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