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I LOVE HARVARD
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    la névrose obsessionnelle (jalma).
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    Lien du postMer 28 Aoû - 22:46
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    JAX | ALMA
    la névrose obsessionnelle

    « Vous chaussez du combien ? » subtilement penchée au dessus du bar aux allures vintages qui lui faisait office de comptoir, Alma scruta le visage de l'homme qui se tenait face à elle, un billet à la main. «Du quarante-quatre, s'il vous plait » La jeune norvégienne se baissa pour partir à la recherche de la paire, disparaissant derrière ce monstre de bois assailli par une masse d'autocollants des sixties. Ses mèches brunes et rebelles glissant sur le devant de son visage.
    Elle aimait travailler ici, le samedi. Depuis qu'elle avait l'âge de le faire. C'était aux antipodes de ce que sa vie quotidienne lui offrait, et ça lui allait très bien. Elle avait besoin de cette singularité, de cette ambiance. De ce bowling aux allures de cocon familial dans lequel elle avait grandi aux côtés du grand patron, son oncle.
    C'est en tendant la paire de chaussure au client qu'elle sentit son portable vibrer. Son regard noisette balaya l'écran.
    Elle répondait toujours aux appels de Jackson Azelhart. Elle était son assistante, après tout. C'était son travail. Elle se tourna alors vers son oncle. «Mikkel, je peux te laisser la caisse pour la fin de la soirée ? Du travail m'attend ailleurs. »

    Où allait-elle, encore ? Courir en plein milieu de la soirée, aller rejoindre un garçon, se perdre dans les méandres de la psychologie jusqu'à pas d'heure, sortir en boite de nuit avec un mexicain tatoué jusqu'à l'os ? Il n'en avait aucune idée. Tout était possible avec elle. Elle était capable de lui mentir, aussi. Mais il s'en fichait. C'est ce qui faisait son charme, à sa nièce. La petite norvégienne en mal du pays. « Va, ma fille, tu as assez travaillé pour aujourd'hui. Va courir après une de tes neuf vies ! » Il aimait voir les choses ainsi. Sa nièce, sa fille de coeur, était un feu follet. Un electron libre. Un chaton qui n'avait pas peur de mourir parce qu'il savait qui lui restait encore huit essais. Et qui n'avait pas peur de s'en servir pour réaliser tout ce qui lui passait par la tête, pourvu que ce soit différent des fois précédentes. Et surtout, insensé.
    En guise de réponse, la grande brune lui lança un regard malicieux teinté enthousiasme enfantin, et ne tarda pas à pianoter sur son cellulaire.

    Je serai là dans une heure.
    envoyé.

    vingt-deux heures quinze. Un gobelet de café chaud dans chaque main. Le calepin glissé dans sa petite besace cuivrée des années soixante. L'adresse sur son gps, armée des souvenirs de la seule fois où elle s'était rendue chez son directeur de thèse, Alma n'eut aucun mal à retrouver le chemin. Les dix minutes d'avance qu'elle avait pouvaient en témoigner. Glissant dans l’ascenseur, elle ne tarda pas à se retrouver face à la porte d'entrée de l'appartement 37. Avec délicatesse, en veillant à ne pas se brûler, elle toqua quatre fois. La porte s'ouvrit plus vite qu'elle ne le crut. «Bonsoir, Docteur. » Docteur, avec un D majuscule. Parce qu'il était l'incarnation même de la définition de docteur, selon elle. Un homme sage. Intelligent. Altruiste. Tant guidée par sa passion qu'il en oubliait qu'il était capable d'éveiller celle des autres.
    C'est pour ces raisons qu'elle l'avait choisi lui, comme directeur de thèse, puis comme patron. Il était ce vers quoi elle tendait. Aussi, face à lui, un samedi soir, elle se dit qu'elle avait sa place. C'est dans ces moments-là, où le travail d'un samedi noir la charmait, qu'elle se disait qu'elle avait tout gagné.
    Les deux mains prises, elle se permit de préciser : «Si ma mémoire est bonne, il me semble vous avoir entendu dire plus d'une fois qu'il n'est jamais trop tard pour boire un bon café. » et puis, un doux sourire à peine perceptible elle lui offrit. Un diamant d'innocence.

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    @Jackson W. Azelhart
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    Lien du postSam 31 Aoû - 14:29
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    la névrose obsessionnelle

    I live the life I left behind. A story born of scars and strifes. My heart is blind and frozen.


    Alors que j'étais en train de travailler sur l'un de mes dossiers, du métal en fond sonore, j'avais pensé qu'il serait intéressant de laisser Alma intervenir dans ce dossier dans le cadre de sa thèse. Attrapant mon téléphone d'une main pleine d'assurance, je lui envoyais un SMS sans faire attention à l'heure qu'il pouvait être. Ma seule assurance était que la nuit était tombée depuis quelques heures maintenant. Continuant à travailler sur mes dossiers depuis la table basse, les lunettes sur le nez.

    Le Docteur vivait dans un Penthouse de City Center, dont on ne pouvait y accéder que par un ascenseur avec une carte électronique. Il avait confier l'une de ses clés à Alma de manière à ce qu'elle puisse se rendre chez lui si elle avait besoin d'aide ou de conseils. L'intérieur était blanc & violet, lumineux, très épuré, limite futuriste. Il y avait très peu de meuble mais ils étaient choisi avec goût. Le salon était très haut de plafond et un arbre se trouvait au milieu de la pièce.

    Entendant frapper à la porte de l'ascenseur - on pouvait d'ailleurs se demander comment j'avais pu l'entendre, tellement la musique pouvait être assourdissante, j'allais à la rencontre de mon assistante pour en déverrouiller l'accès. Les lunettes se trouvant à présent sur le haut de mon crane. Contrairement à la tenue que je pouvais arborer quotidiennement, mes costumes, j'étais ici en t-shirt/jeans, les pieds nus sur le sombre carrelage de l'appartement. Bonsoir Alma. La voyant lourdement encombré, je lui débarrassais un peu les mains en récupérant les gobelets de café, un sourire se dessina sur mes lèvres. Rien de tel pour accompagner un dossier. J'abusais peut être un peu trop du café… Certainement même. Mais faute de pouvoir boire de l'alcool, il fallait bien que je me rattrape d'une autre manière. Pense à retirer tes chaussures, s'il te plait. Une vieille habitude japonaise. On retirait toujours ses souliers avant de rentrer dans la maison. Il y avait une paire de pantoufles mise à sa disposition et parfaitement à sa taille juste à côté. J'avais rarement une jeune femme aussi passionnée qu'Alma. Peu élèves que j'avais eu l'occasion d'avoir en stage avaient montrés une telle dévotion pour cette vocation. La plupart préférant s'amuser le samedi soir plutôt que de répondre aux messages de leur maitre de stage. Je ne leur en voulais pas, ça faisait partie de leur jeunesse. Mais à ce niveau, Alma était bien différente des autres. Merci d'être venu si rapidement. J'aurais compris si tu aurais été indisponible un samedi soir. Elle n'aurait pas marqué de mauvais points. Mais je lui étais quand même reconnaissant d'être là. Ouvrant la marche, j'allais dans l'immense salon avant de poser les gobelets de café sur la table basse à côté de mes dossiers et notes éparpillés. Attrapant une télécommande se trouvant non loin, je coupais finalement la musique avant d'attraper la tablette. La musique te dérange ?

    C'était l'une des nombreuses particularités du Docteur Azelhart. Sa maison était aussi calme et paisible qu'un jardin japonais alors que ses gouts musicaux se portaient souvent sur de la musique aussi brutale que bruyante.


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