Elle est totalement perdue Lucky, elle ne sait absolument pas ce qu'il se passe, elle est effrayée et en même temps, elle a le pressentiment qu'ils leur font une grosse blague, mais qui sont-ils ? Pour elle, que la pièce soit plongée dans l'obscurité ou pas, ça ne faisait aucune différence parce qu'elle était déjà à demi-aveugle. Alors, elle s'était agrippée du mieux qu'elle pouvait sur l'une des barres de l'escalier, tremblante comme une feuille. Et elle n'aurait pas dû stationner ici, parce qu'elle se prenait quelque chose en plein tronche, des choses hyper glacés. « MAIS QU'EST-CE QU'IL NE TOURNE PAS ROND DANS VOS TÊTES DE CONS PUTAIN ! » qu'elle crie ignorant si c'est une femme ou un homme qui venait de s'en prendre à elle. Mais comme si cela ne suffisait pas, quelqu'un la percuta ( Zed ) dans le dos, l'obligeant à se relever en tirant sur sa chemise de nuit, hélas, elle ne portait elle ne portait rien d'autre qu'une culotte et un débardeur, donc bonjour le mal-être si la lumière revenait. Pour l'instant, elle ne s'en rendait même pas compte. Cette fois, elle agrippa la main de celui qui venait de la relever. « Ma canne ! Elle est où ? Tu la vois ? J'peux pas avancer sans elle ! » demande l'étudiante ignorant totalement que la kirkland était plongé dans le noir complet. « Qu'est-ce qui se passe ? Qui sont ces connards  ?! » qui sont ces personnes assez idiotes pour faire une blague de si mauvais goût ?

Tranquillement assise dans mon lit, j'entame une énième partie de Fortnite sur mon portable. Proche du top un tout s'arrête brutalement. Plus de Wi-Fi ? C'est quoi ce bordel ? La seule fois où je décide de dormir à la Kirkland plus de  Wi-Fi ? C'est une blague ? J'peux pas vivre sans Wi-Fi putain. J'me lève pour aller voir ce qu'il se passe quand j'tombe sur un véritable bordel. On peut m'expliquer c'est quoi cette... Un mec s'amuse à péter les vitres où j'rêve ? Prête à l'incendier, j'glisse comme une merde avec mes pantoufles lapinou. Ça va chier ! Bordel, on va pas rester comme ça sans nous défendre ? C'est vrai quoi, on est plus nombreux qu'eux merde !

...

Zhenya était dans sa chambre, à la Kirkland House, dormant paisiblement, pensant alors à Nohan. La jeune femme se rapprochait du jeune homme et ça lui plaisait. Tout allait bien, jusqu'à ce qu'elle entende le vacarme qui se produisait dans la confrérie. La brunette se réveilla en sursaut, se demandant sérieusement qu'est-ce qui se passait. La jeune femme se redressa et sortie de son lit et de sa chambre, dans son pyjama de Star Wars. « Qu'est-ce qui se passe? » Zhenya vit alors les autres membres de la confrérie debout et visiblement en colère. La jeune femme vit même son meilleur ami. « Toni, c'est quoi ce bordel? » Elle pouvait voir des gens briser des vitres et à saccager la Kirkland House. Ils n'allaient pas s'en tirer comme ça. « Mais qu'est-ce qu'on attend? Nous sommes capables de nous défendre contre ces fous, non? » Même si la jeune femme n'était pas douée pour se battre, elle allait devoir le faire, si elle ne voulait pas qu'il y ait plus de dommages dans sa confrérie, celle qu'elle considérait comme sa deuxième maison.

comme si ça suffisait pas d'entendre des gens chelous tout casser à la kirkland, il n'y avait plus de lumière. impossible de voir ce qui se passait dans le couloir. à la limite, il était possible d'apercevoir quelques lueurs bouger dans la pénombre avec les fenêtres mais sans plus. impossible de savoir où ils étaient, ce qu'ils faisaient. génial. vraiment, génial. briséis n'avait pas peur du noir. au contraire, elle considérait l'obscurité comme une de ses armes. mais là, elle n'avait aucunement l'avantage. et elle n'allait pas faire la maline. caleb l'avait entraîné contre le mur, les bruits de pas et les voix se rapprochèrent. elle se mit à hurler quand elle entendait des bruits de vitres qui étaient brisées. ils devaient tout détruire. elle sentit quelque chose de froid sur son épaule, quelqu'un avait du verser quelque chose de froid sur caleb, qui était juste à côté d'elle. elle ne voyait rien mais elle n'hésita pas à frapper comme une furie en diagonale. elle ne savait pas qui elle visait mais elle tapait en fait. elle avait envie d'insulter la personne de tout les noms mais sa voix ne suivait pas. des sons incompréhensibles, des bouts de mots sortaient de sa bouche. impossible de former une phrase. c'était la panique. elle entendait les voix de zed et de trois femmes, l'une ne pouvant pas bouger sans une canne. briséis était aussi considérablement ralentie à causer de sa jambe. mais bri, elle continuait de taper en diagonale et devant elle, elle finirait pas toucher quelqu'un non ? l'inconnu de préférence, mais bon, avec la chance qu'elle avait, elle continuerait de taper dans le vide.

Le problème de Caleb, c’était que s’il se mettait à frapper maintenant, il risquait de faire mal. Trop peu de personne oubliait qu’il était champion de boxe et que sa patate pouvait faire du mal. Concrètement, ce n’était pas une attaque terroriste mais ça puait l’étudiant d’Harvard. Briséis non loin de lui, il récupérait Zed et Toni sur le passage en soupirant. « Putain les gars, mais c’est flippant ce qu’il se passe ! » Mais Zhenya leur donna un bon coup de boost quand… une pluie de glaçon lui tomba sur la tête et il manqua de perdre sa respiration. Putain mais… Et son poing partit tout seul dans un uppercut (Demyan) sans savoir que c’était son ami sous le masque. Zhenya avait raison, pleinement, il fallait contrattaquer, ils étaient en supériorité numérique et ils pouvaient avoir l’avantage. Capable du pire, la bête en Caleb se libéra de ses chaînes et il se mit à frapper fort en choper des gens sur le passage. « Zed, Toni, faut récupérer les gens qui sont blessés depuis l’attentat et monter le plus haut possible ! » Aberrant, cette attaque. Minable et très petit. Il regardait Lucky qui se mit à s'énerver aussi. Les nerfs prenaient le pas sur la raison.

Sur les ordres de Loulou qui explose la porte à la manière de Walker Texas Ranger, je rentre dans l'obscurité de la Kirkland House aux côtés de mes camarades Verts et commence à tirer un peu partout, chaque balle touchant sa cible offrant un bruit de fracas sur le mobilier et le décor entreposé. Ce n'est pas de gaieté de cœur que nous faisons ça, surtout pas après les attentats, nous relevons tout simplement le défi proposé par Némésis. Très vite, les membres de la confrérie attaquée se font entendre, certains paniqué, d'autres dans le rôle de protéger leurs amis. Continuant à tirer devant moi, sans aucune cible en particulier, évitant surtout les geeks occupant les lieux, ne cherchant que la destruction matérielle et aucunement à blesser quelqu'un, mon pied vient finalement heurter quelque chose et je me retrouve au sol en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Dans ma chute, je lâche mon arme qui glisse au loin, auprès des pensionnaire de la maison orange. "P'tit cul musclé ! Gros Boobs ! Les gars ! J'ai perdu mon arme ! Faites gaffe !", criais-je à l'attention de mes amis pour les prévenir de faire attention désormais alors que je me réfugie derrière le sofa.

Je me dis qu'il faut que je réveille Laszlo. Si plusieurs membres de la Kirkland sont sortis de leur chambre, lui, ne semble pas avoir entendu ce qu'il se passe et je vois bien la surprise sur son visage. « des bruits ? de quoi tu parles ? » Je fais des gros yeux et je dis assez fort, mais tout de même en chuchotant, « Je sais pas mais il y a du mouvement en bas ! » Du mouvement qui n'est pas normal. On a pas mal d'ordis, de consoles dans la maison alors si on se fait cambrioler, alors qu'on a plus de financement de la part de l'Université, ça sera la grosse merde. Lasz sort de sa chambre et je le suis, « C'est quoi ce putain de bordel ? » Je passe ma main sur son épaule pour le stopper, « Chut ! » Parle pas trop fort. On sait jamais, ils pourraient venir nous agresser. « On fait quoi, on appelle la police ? » Je tourne la tête et je vois beaucoup de membres de la Kirk. Je m'approche donc de Caleb, Lucky, Haylee, Zhenya, Briséis, Toni et Zed, « Je pense pas que ça soit une bonne idée d'aller à la confrontation », je leurs dis. Je grimace et je regarde Laszlo, « Je vais appeler la police, c'est le mieux à faire non ? S'ils sont armés on court à la catastrophe alors tout le monde rester à l'étage. » J'ai pas envie d'avoir plus de blessés, l'attentat a fait assez de dégâts comme ça.

HG : j'espère avoir oublié personne

Le flingue pèse plus lourd que moi. Je galère à tirer et à le maintenir plus de dix secondes en l’air. Je tire au hasard un peu partout, évitant de justesse des silhouettes en mouvement. Ça court dans tous les sens. Ça bouge à l’étage. Je crois qu’on va se contenter du rez-de-chaussée. À contre coeur, je dégomme une console de jeu près de la télévision et j’envoie la crosse de mon arme dans l’écran pour le briser. Tout à coup, j’entends mon surnom dans mon dos. Alan s’est vautré comme une merde. Étalé au sol. Une carpette. Me rapprochant de lui pour l’aider, Sheryln me double et je la laisse faire. Je rigole sous ma cagoule et m’aperçois que le plus turbulent des Mather a disparu. Demyan, où est Demyan ! Détruisant ce que je peux sur mon passage, je pars à la recherche du grand gamin qui s’attaque aux membres de la confrérie. Tirant sur son pull, je le ramène vers l’arrière et prends une voix de père-noël pour m’adresser à lui « LE MATÉRIEL, PAS LES GENS » Grâce à mes lunettes, je vois la terreur dans les yeux des jeunes femmes à quelques mètres. Je vois aussi qu’il y a des mecs et que je fais pas le poids, alors je braque mon arme vers eux et je redescends, les semelles de mes pompes collantes grâce au miel qu’a étalé Demyan. « T’es ouf toi »