L'bizutage d'Alan était simple à faire mais, pas du goût de Louison. Notre Vice Présidente nous fait une crise à la chieuse comme elle sait si bien l'faire. T'es vraiment une emmerdeuse quand t'es frustrée et que t'as tes règles. Voilà pourquoi il ne faut pas foutre deux femmes au pouvoir. Fin prêt, j'enfile cette foutue cagoule levant les yeux au ciel aux dires de Louison. C'est noté Miss Frigide. Putain, ton mec mérite une médaille, il doit souvent s'branler. dis-je à l'attention d'Alan. Quoi ? J'vais pas être le seul à supporter Miss Frigide. Il est l'instigateur de tout s'bordel après tout. Par chance, Agathe est là pour mettre la bonne humeur. Si j'étais si demander j't'épouserai. La meuf est loin de son statut de princesse balai dans l'cul. Gosh, si Jade m'entendais, j'finirais avec les oreilles saignantes par la crise qu'elle me taperait. Et on s'demande pourquoi j'suis célib ?

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comme à chaque fins de réunions de la kirk', toni et toi logiez au campus, ayant trop la flemme de rentrer chez vous, les réunions kirk' terminant souvent très tard. alors que vous veniez d'éteindre la lumière de votre chambre il y a à peine une demie-heure, étant à deux doigts de t'endormir, t'entends un gros bruit provenant des couloirs... t'allumes la lumière et te redresses subitement dans ton lit, regardant toni - t'as entendu ? - un espèce de rap apparemment 'personnalisé' te fait grimacer quelques secondes... t'as beau être entrain de saigner des oreilles, tu peux pas t'empêcher de pouffer de rire... - c'est quoi c'te merde ? - puis t'entends frapper à la porte et d'un bond tu sautes du lit en caleçon pour aller ouvrir. tu vois quelques membres de la kirk' frapper à toutes les portes alors, tu sors dans le couloir et dit - il se passe quoi exactement là ? - puis t'attrapes un jogg et un tee-shirt à toute vitesse et fait signe à toni de te suivre. puis en rapport avec la daube qui te crispe des tympans, tu hurles, sourire amusé aux lèvres - tu vas voir où je vais te le mettre le doigt moi ! - tandis que tes collègues de la kirk' commencent à sortir des chambres, tu continues ton chemin suivit de toni en direction du bruit.

@toni caldwell @amalthia v. spencer @caleb edelstein @briséis wildingham

Notre couverture a failli être ruinée et il me gueule dessus le mec. C’est l’hôpital qui se fout de la charité, ouais, expression datant de 1267 là. Et Agathe est visiblement trop aveuglée par son physique de rêve pour le sermonner. « Mon mec n’est pas là et tout se passe bien entre nous, merci de t’en soucier Mister Couillon » Ça va, pourquoi tant d’animosité, on est de la même team, faut savoir accepter la critique quand elle est justifiée. Nous avançant ensuite vers une des entrées moins surveillées de la Kirkland, je balance quelques surnoms pour qu’on gagne en anonymat. Alan en rajoute une couche sur les roploplos d’Agathe. Sérieux, on s’apprête à commettre un acte de barbarie envers le mobilier Ikea des geeks du campus et on se cherche des noms de code. Les Mather, une belle bande de cassos j'vous dis. « Ça me touche petit zizi fripé » que je chuchote en direction de mon vieil ami avant de reporter mon attention vers la princesse De Belgique « Je prends rendez-vous chez le chirurgien dès demain, merci chérie » J’suis pas forcément très équipée en airbags, mais ça me convient. Ça m’évite de m’assommer avec ma propre poitrine en plein sprint quoi. « Allez, 3, 2, 1 ENTREZ !!! » D’un coup de pied, je défonce la porte et grâce à mes lunettes à vision nocturne, je peux voir dans l’obscurité et commencer le carnage avec mes potes survoltés. « DESTRUCTION TOTALE LES GARS » J’vous jure, c’est pas de gaieté de coeur que je commence à démolir ce qui se trouve sur mon chemin, je n'aimerais pas que ça nous arrive, mais c’est ce qui risque malheureusement de nous tomber sur la gueule prochainement.

après avoir hoché la tête aux paroles de caleb, briséis était partie toquer à chaque porte qu'elle trouvait pour réveiller du monde. elle frappa aux portes fort, caleb style, pour que ça les réveille. un rap se fit entendre. bri avait les oreilles pétées avec ce son tiens. un hymne pour les mathers peut être ? weird. elle croisa en chemin zed et toni qui partaient en direction du bruit. elle se rapprocha d'eux tout en commençant à écrire sur son calepin pour leur expliquer la situation sauf que, petit soucis, les lumières s’éteignirent toutes en même temps. elle avait juste eu le temps d'écrire qu'il y avait du bruit suspect en bas. impossible pour bri de communiquer si on ne pouvait pas la lire. même si elle n'avait pas peur du noir, elle n'était pas vraiment rassurée. elle entendait des voix venant d'en bas, elle voulait aller voir ce qui se passait mais pas vraiment non plus. elle n'allait clairement pas voir les escaliers et si elle se faisait encore mal à la jambe, retour à l'hosto. merci mais non merci. elle chercha quelque chose, quelqu'un ou juste un mur pour se tenir, parce qu'elle se savait plantée au milieu du couloir et elle n'était vraiment pas à l'aise où elle était. elle n'était vraiment pas rassurée la gamine en fait. elle se répétait des "putain, putain, putain" dans la tête. quelle belle soirée en perspective dis donc.

Au final, Caleb décide de rester avec Briséis car elle est incapable de communiquer, et c’était un moyen de la garder à l’œil pour lui éviter des problèmes. Un rap assourdissant et un peu pathétique empli toute la Kirkland et bien évidemment qu’il regrettait de pas avoir dormi chez lui, en ville. Mais cette réunion l’avait obligé à rester sur les lieux de la fraternité. Etrangement, des images d’un attentat trop récent et du corps d’un Eliot qui mourrait dans ses bras. L’angoisse était palpable, ses vieux démons qui trahissaient un estomac trop noué et il serrait les dents. Putain, pas maintenant. Pas encore. Et en se dirigeant vers le bruit, croisant à nouveau Zed et Toni, Caleb se colla contre un mur, en tirant Briséis contre ce dernier aussi. « Putain mais… » et là, des hommes en tenue de combat entrèrent, et se mirent à tout casser, défoncer les lieux. Il n’y avait plus rien de propre. Mais la terreur prenait les tripes des Kirklandiens plus que de raison. Merci, les terroristes.

Lucky était définitivement en train de se croire pourrir de l’intérieur. De fondre comme un cachet d'aspirine dans l'eau. Dans l'océan. Dans l'abysse. Elle est complètement perdue. Ses pieds traînent jusqu’à sa chambre alors que ses pensées se tournent vers la perspective d’un week-end un peu plus amusant, et si elle essayait de sortir ? De passer ses bras hors de ces barreaux invisibles ? D'avancer ?. Trop éprouvant pour une personne aveugle ou partiellement aveugle du moins. Elle pourrait bien forcer quelqu’un à l’accompagner on ne sait où et à lui payer un chocolat chaud mais … Perplexe, elle se laisse tomber sur son lit, se faisant accueillir par le moelleux des couvertures. Les minutes coulent lentement alors qu'elle ne trouve guère un sommeil réparateur. Tournant et retournant dans son lit, ses yeux quittent ses pensées pour venir s’accrocher au bruit d'une porte qui venait de claquer. Affolée, elle se recroquevilla sous son drap jusqu'à tendre l'oreille et entendre des voix et des chuchotements dans ce qu'elle présume être, le couloir. La peur l'ayant gagné, l'anglaise quitta son lit douillet pour attraper sa canne et se laisser guider jusqu'au couloir. But atteint, elle pose une main contre le mur pour un peu plus de facilité à se frayer un chemin. Elle dévale doucement les escaliers lorsque la porte principale de la kirkland claqua dans un bruit effrayant. Des voix et des cris de l'extérieur font déjà écho dans la maison, des bruits de fracas en suivent alors. Animée par la peur, elle lâcha sa canne pour s'accroupir sur l'une des marches et agripper une des barres d'escaliers. Malheureusement, si c'était une blague, elle était de mauvais goût, surtout que cette ville est encore en alerte et que les terroristes rodent toujours dans le coin.

Cette opération carnage sur la Maison Kirkland, ça ne plaisait guère à Erwin mais il n'avait pas trop le choix ! En effet, s'il ne participait pas, ses compagnons Mathers allaient subir une défaite cuisante parce qu'ils seraient très peu nombreux comparés à leurs « ennemis » du soir. Ça le faisait chier de devoir s'en prendre à une Maison qui n'avait rien demandé, et ce à cause d'un défi de merde imposé par on ne sait quelle entité. Fin bref, le français avait enfilé une tenue de combat digne des forces spéciales et il portait sur la tête un casque surmonté de JVN (jumelles de vision nocturne) parce qu'ils allaient couper le courant pour procéder au carnage de la demeure des Geeks de l'Université. Il était lourdement armé et on pourrait croire qu'il s'apprêtait à faire la guerre alors que pas du tout, il avait des répliques d'airsoft sur lui : un HK G36 avec lunette infrarouge donc avec le petit point d'un laser si vous voyez le truc, un P90 pour foncer dans le tas au cas où ses camarades seraient trop en danger et un Beretta 92FS en guise d'arme de poing. Il avait évité de prendre les silencieux parce que ça faisait trop mal... Comme il allait tirer sans s'arrêter quasiment, il avait prévu assez de minutions en bille. Finalement il avait vite rejoint ses camarades à l'extérieur. « Je vous rejoins, je vais briser un maximum de fenêtres » avait-il lancé tandis que la Blondie lançait l'assaut. Match à mort par équipe ? Ou Domination ? Peu importait le mode de jeu actuel, parce que ce n'était rien à côté du dégoût qu'il éprouvait actuellement. Il était en train de mitrailler littéralement les fenêtres de la maison des Kirklands  tout en se cachant au préalable derrière un truc. Il essayait tant bien que mal de repérer les personnes qui avaient été alertées par cette infiltration.

Quoi quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Je suis en train de faire un rêve bizarre. J'entends du bruit, du mouvement et puis tout à coup, quelqu'un débarque dans ma chambre. Non, ne me tuez pas ! Ah, c'est la présidente. J'ouvre mes yeux difficilement et je baille en essayant de comprendre ce qu'elle me raconte. « des bruits ? de quoi tu parles ? » ma tête se décompose quand je comprends ce qu'il se passe. Des gens sont en train de nous cambrioler, ou de tout casser. Non, oh merde. Je bondis hors de mon lit, j'enfile un jogging pour me couvrir et je quitte ma chambre en furie. « C'est quoi ce putain de bordel ? » je sais pas trop à qui je m'adresse, aux voleurs, aux autres, à moi-même, je suis confus. Royalement.

Puisque la chef a parlé allons-y. Par chance, j'connais ce jeu plutôt pas mal c'qui me donne une assez bonne idée de comment agir. Allez du miel ici et là sur le sol pour commencer. J'arrive dans la cuisine où j'prends des glaçons à profusions. J'ouvre une porte où j'balance quelques glaçons sur une idiote (Lucky) qui s'trouve devant moi. J'arrive devant une autre porte où j'tombe sur Caleb. Mon p'tit ça va être la douche froide. Sans lui laisser l'temps de réagir, j'lui verse un grand bol de glaçon sur la tête parsemant du miel et d'la farine partout sur le sol. Les autres s'occupent de détruire ce qui peut s'trouver à leurs portées.

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